séisme Asie du Sud

[Invité]

Le délire du journaliste sur les tribus isolées , hors du temps , bof !
Tout le monde s'en fout de leurs particularités et à la limite , ils sont regardés comme des animaux de cirque !

Ils seraient mort à petit feux rongés par leur environement en régression...
Pourquoi me faut-il casser mon vase de chine pour m'apercevoir qu'il est unique ...?


Espérons que les survivants s'en sortirons quand il faudra reconstruire.
Le tourisme créé la majeure partie des emplois dans ces pays, il faut que les occidentaux reviennent.

A noter que nous assistons à la plus grande mobilisation humanitaire de notre temps. Les drames rapprochent, c'est incontestable, beacoup de nos liens sociaux et affectifs se construisent autour de la mort.
Dailleurs on se permet de ne pas venir à un mariage, un anniversaire, noël, mais qui ne viendrait pas à un enterrement ?

Je reste persuadé que pour de nombreuses personnes ce drame reste comme un divertissement, exploité dans tous les sens par la TV, du pain et des jeux, on en est encore là.

Avant le tsunami, des milliers de personnes mourraient tous les jours dans les pays touchés, dans des conditions atroces et tout le monde s'en fouttait...
C'est comme partout, il faut que la merde nous saute aux yeux pour qu'on la voie car si elle reste par-terre, écrasée par nos semelles, nous l'ignorons royalement.

Peu de gens sont capables de mener le même combat toute une vie, c'est mon cas, assez de poudre aux yeux, cessons de soulager nos consciences hypocritement.

[Invité]

dans ce cas il s'est trompé de coté alors ... pque les "parasites", c'est plutot nous les occidentaux ... c nous qui auraient du payer toutes nos fautes ....

Là tu parles de justice, un peu hors-sujet

Pour ma part, je ne suis pas habilité à décider quelle partie de la population du globe mérite de mourrir...
Je penses que personne ne l'est.

[Gengis]

La Somalie , contrairement à certains pays asiatiques , n'interessent pas les investisseurs .
Pas de tourisme , pas de richesses naturelles , climat trop chaud.......

Quelques précisions :
Depuis 1991, la Somalie ne possède plus de gouvernement central. Fin août 2000, un gouvernement transitoire a été élu dans le cadre de la Conférence de paix de Djibouti. Toutefois, la légitimité de ce gouvernement n’est reconnue ni par certains seigneurs de la guerre, ni par les républiques autoproclamées du Somaliland et du Puntland, au nord-ouest resp. au nord-est du pays, pas plus que sur le plan international.
La guerre civile se poursuit, essentiellement dans le centre et le sud du pays. Des régions sont occasionnellement le théâtre d'actes de banditisme, de troubles et d'attentats. Depuis octobre 2003, des employés d’organisations humanitaires ont été à plusieurs reprises les cibles d’attaques au Somaliland, dont certaines ont été mortelles. Les combats peuvent reprendre à tout moment.
Le risque d'explosion de mines et de bombes existe dans l'ensemble du pays. La région principalement concernée est le Somaliland. Il existe également un risque d’enlèvement. Les actes de piraterie sont fréquents dans les eaux somaliennes et visent indifféremment la navigation commerciale et la navigation de plaisance (sources M.A.E.)

L’Afrique, hors période comme aujourd’hui, est le principal cadre des opérations des « humanitaires » et des ONG, même si on n'en parle moins ou pas...faut-il qu’il en soit fait état tous les soirs à 20 heures ?
Beaucoup de gens travaillent efficacement dans l’ombre…. Même si je reconnais que le relais des médias a du poids au niveau de la bonne volonté des peuples d’en haut à ouvrir le porte-monnaie.

Le gouvernement thaïlandais hier faisait des déclarations . Il va tout faire pour reconstruire au plus vite les hôtels , discothèques , etc......
L'usine à tourisme , donc . Pour le + grand bonheur des dépravés qui viennent consommer sans problème , pas cher , sans être inquiétés , des petits garçons et des petites filles !

Oui tout faire pour reconstruire mais pas seulement « pour le plus grand bonheur des dépravés », c’est aussi l’étape nécessaire d’un incontournable travail de deuil pour toutes les populations qui vivent du tourisme en Thaïlande et ailleurs, même si on en parle moins. Il faut effacer les traces, non pas pour oublier mais parce que la vie doit continuer pour ceux qui restent.
le Sud-Est asiatique se relève à peine des effets du 11 septembre, du Sras, de la grippe aviaire et des guérillas locales.

le produit du tourisme représente 6% du PIB de la Thaïlande, c’est la première source de devises. Une personne qui travaille du tourisme nourrit toute sa famille, (la famille étant bien plus élargie là-bas et pas seulement à cause de la natalité)
Une première estimation fait état d'une chute de l'activité touristique du pays de l'ordre de 10% en 2005 sur des recettes annuelles de l'ordre de 5,6 milliards d'euros. Il reste que cette catastrophe ne touche qu'une région limitée du pays, où le tourisme est assez diversifié entre le culturel dans les terres au nord et les plages au sud et que. Même s'il faudra sans doute plusieurs années pour rétablir son infrastructure hôtelière.
L'économie thaïlandaise est principalement fondée sur l'agriculture : Bangkok est depuis 1983 le premier exportateur mondial de riz (plus d'un grain de riz sur trois exportés dans le monde vient de Thaïlande). La Thaïlande produit également du caoutchouc naturel (premier exportateur mondial), du coton, du sucre, des noix de coco, du soja et de l'huile palme.

Pendant ce temps-là , les sinistrés les plus isolés et les plus touchés crévent de faim , d'insalubrité , de douleur physique et surtout psychologique !
Seul le fric compte et le bonheur de quelques uns au détriment du plus grand nombre ! Rien de nouveau sous le soleil !

Là on en revient au débat sur la mondialisation, à celui de la globalisation le gouffre entre le Nord et le Sud. Je crois qu’en ce moment on essaie partout dans le monde de mettre de côté cet aspect des choses même si cela reste sous-jacent dans la pensée de la majorité des pays « riches ».
Tu n’as pas tort m-p de parler ainsi, toutefois je crois qu’il faut garder l’espoir d’un changement, si ce n’est pas pour nous, au moins pour les générations futures. Dire : c’est comme ça, ça ne va pas changer, c’est se retrancher volontairement derrière le paravent de sa bonne conscience occidentale ou ne pas vouloir voir que certaines situations peuvent être changées pour peu qu'on se mobilise quitte à y perdre un peu de notre confort.

Je crois qu’il y a un temps pour chaque chose et que les polémiques naîtrons bien assez tôt, c’est aussi un fond de commerce très rentable qui permet parfois de faire évoluer la société.

Le délire du journaliste sur les tribus isolées , hors du temps , bof !
Tout le monde s'en fout de leurs particularités et à la limite , ils sont regardés comme des animaux de cirque !

Tout le monde s’en fout…. Je ne sais pas…. Je ne crois pas… En tout cas certains ethnologues et anthropologues s’y intéressent et dans l’ombre et ça ce n’est ni du cirque, ni du journalisme… Il vaut mieux pour ces populations ne pas être mises trop en lumière maintenant au risque de se retrouver demain envahies, « civilisées » de force et perdre leur identité, leur mode de vie qui les préserve encore peut-être des viscicitudes de nos sociétés de consommation.(cf. Amazonie, Mali, N. Zeland….)

Espérons que les survivants s'en sortirons quand il faudra reconstruire.
Le tourisme créé la majeure partie des emplois dans ces pays, il faut que les occidentaux reviennent.
…
A noter que nous assistons à la plus grande mobilisation humanitaire de notre temps. Les drames rapprochent, c'est incontestable, beacoup de nos liens sociaux et affectifs se construisent autour de la mort.
consciences hypocritement.

Oui tu as je pense raison...( voir réponse plus haut )
Mais je pense que ce n’est pas tant les drames qui rapprochent que la mort de l’autre qui nous renvoie à notre propre mort

Je reste persuadé que pour de nombreuses personnes ce drame reste comme un divertissement, exploité dans tous les sens par la TV, du pain et des jeux, on en est encore là.
...
Peu de gens sont capables de mener le même combat toute une vie, c'est mon cas, assez de poudre aux yeux, cessons de soulager nos consciences hypocritement.

Je n’irai pas jusqu’à dire un divertissement, l’info TV est basée sur la puissance de l’image et souvent la puissance émotionnelle comme ici.

Qui parle de combat de toute une vie, il n’y aurait pas assez de vie, la mobilisation même très ponctuelle, parfois même superficielle, d’une petite partie de la population ici et là n’est pas à négliger. Toutes les bonnes volontés sont bienvenues quand bien même chacun sait qu’elles ne dureront que le temps éphémère de la médiatisation....

[Gengis]

Pour continuer dans l'info et les dernier développements :

L’Humanité
Editorial par Patrick le Hyaric : D’urgence, la solidarité et un monde d’humanité
[url=http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-01-04/2005-01-04-454098]Le monde en 2005 va-t-il tourner comme avant ?
[/url]

Le Quotidien permanent : Nouvel Obs en ligne
Toutes les images marquantes -galeries photos et vidéos- sur les événements.

L’express :
les risques en France (25/11/1999)

Libération
MSF a décidé de ne plus encaisser les dons sur l'urgence humanitaire en Asie. Un geste «éthique» et «inédit» qui pourrait «brouiller la perception de l'urgence» estiment d'autres ONG
[url=http://www.liberation.fr/page.php?Article=265780]Le «devoir de transparence» de MSF surprend les ONG françaises
[/url]

Après avoir collecté 5 millions d’euros en France et 40 millions d’euros sur tout le site, MSF fait un appel pour arrêter les dons pour l’Asie
Pourquoi nous avons décidé de suspendre la collecte sur l'urgence en Asie

Ouest-France
[url=http://www.ouest-france.fr/offaitjour.asp?idDOC=190187&idCLA=3631]Le raz de marée a d'abord frappé des milliers d'enfants
[/url]

Courrier International
Trafic d’enfants à Sumatra

Le Monde
Pour aller plus loin : tout repose sur l'observation et la mesure en temps réel. Il est aujourd'hui aussi urgent d'observer la Terre solide que ses climats ou les confins du système solaire. C'est une observation qui doit se concevoir à l'échelle des siècles. D'autres cataclysmes sismiques, sans doute encore plus graves - nous sommes de plus en plus nombreux - frapperont l'humanité avant la fin de ce siècle.
Tsunami : je savais tout, je ne savais rien par Paul Tapponnier, directeur du Laboratoire de tectonique à l'Institut de physique du globe de Paris.

[m-p]

[quote=Gengis]Oui tout faire pour reconstruire mais pas seulement « pour le plus grand bonheur des dépravés », c’est aussi l’étape nécessaire d’un incontournable travail de deuil pour toutes les populations qui vivent du tourisme en Thaïlande et ailleurs, même si on en parle moins. Il faut effacer les traces, non pas pour oublier mais parce que la vie doit continuer pour ceux qui restent. [/quote]

J'ai exagéré le trait , mais pas tant que ça je pense !
Bien sûr que le tourisme fait survivre beaucoup de familles , mais à qui cela rapporte-t-il le plus ?

[quote=Gengis]Tu n’as pas tort m-p de parler ainsi, toutefois je crois qu’il faut garder l’espoir d’un changement, si ce n’est pas pour nous, au moins pour les générations futures. Dire : c’est comme ça, ça ne va pas changer, c’est se retrancher volontairement derrière le paravent de sa bonne conscience occidentale ou ne pas vouloir voir que certaines situations peuvent être changées pour peu qu'on se mobilise quitte à y perdre un peu de notre confort. [/quote]

C'est de l' utopie ! Il faut être lucide !
La situation ne fait que s'aggraver chaque jour dans le monde , même en France !

[quote=Gengis]En tout cas certains ethnologues et anthropologues s’y intéressent et dans l’ombre et ça ce n’est ni du cirque, ni du journalisme… Il vaut mieux pour ces populations ne pas être mises trop en lumière maintenant au risque de se retrouver demain envahies, « civilisées » de force et perdre leur identité, leur mode de vie qui les préserve encore peut-être des viscicitudes de nos sociétés de consommation.(cf. Amazonie, Mali, N. Zeland….)[/quote]

Ce sont bien les seuls à s'y interesser et c'est tant mieux !
Malgrè ça , ces peuples disparaissent peu à peu , hélas !

[Gengis]

Tu n’as pas tort m-p de parler ainsi, toutefois je crois qu’il faut garder l’espoir d’un changement, si ce n’est pas pour nous, au moins pour les générations futures. Dire : c’est comme ça, ça ne va pas changer, c’est se retrancher volontairement derrière le paravent de sa bonne conscience occidentale ou ne pas vouloir voir que certaines situations peuvent être changées pour peu qu'on se mobilise quitte à y perdre un peu de notre confort.

C'est de l' utopie ! Il faut être lucide !
La situation ne fait que s'aggraver chaque jour dans le monde , même en France !

Dans son sens courant, l’utopie est un rêve irréalisable. Etymologiquement c’est un lieu qui n’existe pas.
Certains considèrent les utopies comme des choses positives, qui favorisent le progrès de l'humanité; d'autres les considèrent comme une invitation au totalitarisme, selon qu'ils se placent du côté de l’idéal ou de l’idéologie. L’utopie vue par le pessimiste et/ou l‘utopie vue par l’optimiste ?
Je préfère penser que le rêve est irréalisable pour le moment en l'état actuel de notre société et de son degré de reflexion...Je préfère qu’on me voit comme un utopiste lucide et positif : Oscar Wilde a dit : « Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies » et quelqu’un qui a eu l’utopie vaine qu’on retienne son nom : « Il n’y a pas de grande réalisation qui n’ait été d’abord utopie »

Le chemin est et sera long…

[gazou_gazou]

Salut la compagnie ! au derniére nouvelle des centaines d'orphelins sont la proie de bandes maffieuse qui les kidnape pour allimenter les réseaux de prostitution de l'asie du sud-est dont tout le monde sait a quelle clientélle ces pauvres enfants sont destinés !
bon ! pour changer un peu vous connaissais pas un couple qui a adoptés des petits sumarien l'année derniére ,beenn z'ont fait une affaire !parcque c'est bien simple on en trouve plus ! scusi mais faut bien se "décontracter" un peu avé toutes ces émotions .

[Invité]

T'en fait pas y'a des adeptes de l'humour noir ici.

Noton que la France envisage de simplifier les modalités d'adoption dans les pays touchés.
Risque de dérives ou mesure bienvenue ?

Médecins sans frontière suspend les dons pour l'Asie du Sud. Z'ont trop de thune....
Les petites assos indépendantes balisent, z'en ont pas assez de thune, eux.

[Sim']

Noton que la France envisage de simplifier les modalités d'adoption dans les pays touchés.
Risque de dérives ou mesure bienvenue ?

dérive dans certains cas et bienvenue pour ceux qui ont passé des années avant cette catastrophe dans les méandres de l'administration pour adopter un enfant...

en revanche ce que je trouve honteux c'est le nombre invraisssemblable de "vidéastes" amateurs qui n'ont pu s'empêcher de continuer à filmer au lieu de sauver des vies...

[Gengis]

L'ensemble de l'Union européenne, à l'exception du Danemark, observera mercredi en milieu de journée, à midi, trois minutes de silence à la mémoire des victimes des raz de marée en Asie.

Chacun de nous peut s'y associer, notamment ici !

[Gengis]

Les ONG préoccupées par le sort des orphelins
LEMONDE.FR | 05.01.05 | 10h44

L'Unicef s'est déclarée préoccupée, mardi 4 janvier, par les risques de trafics d'enfants orphelins après avoir reçu des informations suspectes par des adultes se faisant passer pour des parents adoptifs.
L'Unicef a déclaré, mardi 4 janvier, craindre que des enfants devenus orphelins ou ayant été séparés de leurs parents lors du tsunami en Asie du Sud aient été enlevés par des individus qui chercheraient à les vendre. L'organisation dit avoir reçu des informations faisant état d'adultes qui se font passer pour des parents adoptifs et d'enfants conduits d'Indonésie en Malaisie pour y être vendus.

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance a été alerté par un de ses employés, à Kuala Lumpur en Malaisie, qui a reçu sur son téléphone portable un message écrit proposant de lui vendre des enfants, a déclaré un porte-parole de l'Unicef, John Budd, par téléphone de Djakarta.

"Trois cents orphelins âgés de 3 à 10 ans originaires d'Atjeh disponibles pour adoption. Tous les documents nécessaires seront fournis. Aucun frais. Merci de préciser l'âge et le sexe de l'enfant demandé", lisait-on sur le texto en question.

Bien que le message assurait qu'aucun frais n'était à prévoir, M. Budd a réagi ainsi : "Si vous lisez ce texte, et si c'est vrai, soit ils ont 300 orphelins à vendre, soit ils ont la capacité de mettre la main sur des enfants en fonction de la demande."

UNE AUBAINE POUR LES TRAFIQUANTS D'ENFANTS

Les organisations humanitaires, dont l'Unicef, avaient souligné, mardi 4 janvier, que le raz de marée en Asie, avec sa cohorte d'enfants abandonnés, risquait d'être une aubaine pour les trafiquants d'enfants, et l'adoption internationale ne doit être qu'un dernier recours pour les victimes de la catastrophe.

"L'expérience montre que les risques de trafic d'enfants augmentent en situation de crise lorsqu'il y a des mouvements de population et que l'environnement de protection de l'enfant s'écroule, qu'il n'y a plus de parents, de famille, d'école ou de village", explique Marc Vergara, porte-parole de l'Unicef à Genève.

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance n'a pas encore évalué le nombre de mineurs livrés à eux-mêmes depuis la tragédie du 26 décembre dans l'océan Indien, mais estime que 1,5 million d'entre eux ont été touchés d'une manière ou d'une autre par le tsunami. Les moins de 18 ans représentent en moyenne 39 % de la population des pays frappés par la vague géante.

Peu de cas de trafic d'enfants ont été confirmés jusqu'à présent, mais la catastrophe a frappé la partie du monde la plus menacée par les réseaux qui cherchent à exploiter les enfants à des fins criminelles, d'esclavage, de prostitution, d'adoption au prix fort, voire de recrutement paramilitaire.

Le ministre des affaires étrangères français, Michel Barnier, avait indiqué, lundi 3 janvier, que Paris était prêt à mettre en place un dispositif particulier pour l'adoption d'orphelins. Mais les organisations humanitaires rappellent que beaucoup de réseaux internationaux d'adoption sont aux mains de trafiquants et que le mieux pour un orphelin est d'être recueilli par sa famille élargie, par sa communauté (village) ou au moins de rester dans son pays.

MOBILISATION DE L'INDONÉSIE ET DE LA THAÏLANDE

Le gouvernement indonésien a déjà cherché à prévenir le développement du trafic d'enfants, en interdisant aux jeunes de moins de 16 ans de quitter Atjeh sans leurs parents. L'objectif de cette mesure "est de s'assurer qu'il n'y ait pas d'adoption et d'empêcher la vente ou le trafic d'enfants", a expliqué Heri Krisitanto, porte-parole du ministère des affaires sociales indonésien.

Le gouvernement estime que 35 000 enfants sont orphelins, sans abri ou séparés de leurs parents dans la région d'Atjeh, où le chaos continue de régner plus d'une semaine après le séisme et les raz de marée dévastateurs qu'il a provoqués.

En Thaïlande, où plus de 300 enfants ont perdu l'un de leurs parents ou les deux dans le tsunami meurtrier du 26 décembre, le secrétaire permanent au ministère du développement social et de la sécurité humaine, Wallop Ploythapthim, a annoncé mercredi qu'une réunion aurait lieu "aujourd'hui, adfin de trouver des mesures pour aider ces orphelins après ce désastre".

M. Wallop a ajouté que les enfants avaient été pris en charge dans plusieurs refuges établis dans la région. Le ministère tente de contacter des membres de leurs familles pour voir s'ils peuvent s'occuper des orphelins. Ceux pour lesquels cette solution n'est pas possible iront dans des familles acceptant de les accueillir temporairement, plutôt que dans des instituts.

La question de l'accueil des enfants à plus long terme devait être étudiée lors de la réunion de mercredi, a précisé M. Wallop.

Avec AFP

[Gengis]

Emotion ; éditorial par Patrick Sabatier pour Libération
mercredi 05 janvier 2005 (Liberation - 06:00)

Un des risques de l'élan de générosité qu'a suscité le grand tsunami est qu'il peut amener à croire que l'émotion peut se substituer à la politique. Et qu'on pourrait se contenter d'une politique de l'émotion, faute de politique d'aide au développement. L'initiative, contestée, de MSF informant ses généreux donateurs qu'il est devenu inutile de mettre la main au portefeuille pour les sinistrés d'Asie a le mérite de rappeler que la charité sous le coup de l'émotion ne peut remédier aux effets tragiques et durables des grandes catastrophes. Que l'aide des ONG, aussi nécessaires et efficaces soient-elles, ne peut suppléer aux carences des Etats qui, seuls, ont les moyens financiers, logistiques, voire militaires d'acheminer les secours d'urgence comme d'oeuvrer à la reconstruction.

La ruée humanitaire peut même avoir des «effets secondaires» indésirables. Il y a le cirque de ceux qui jouent des coudes pour médiatiser leur générosité en forme de marketing. L'embouteillage d'équipes et d'aides mal coordonnées qui butent sur l'obstacle d'infrastructures détruites, et d'autorités locales désorganisées. Il y a enfin l'occultation d'autres drames, du Darfour au Congo en passant par le sida, tout aussi dévastateurs que le tsunami mais moins médiatisés, parce que moins inattendus et spectaculaires, donc moins propices au zapping émotionnel.

Aussi utile que l'argent envoyé aux ONG serait peut-être d'employer son bulletin de vote pour contraindre les politiques à mettre en oeuvre des politiques concrètes d'aide, à long terme et de grande ampleur ­ du moratoire sur la dette des pays sinistrés à une taxe internationale qui permettait d'organiser et de financer une véritable Force de réaction rapide humanitaire.

[Gengis]

Ouest-France : Éditorial
Merci messieurs les prisonniers !
par Francis Teitgen

La solidarité envers les victimes du raz-de-marée dans l'océan Indien impressionne. Les États et les organisations non gouvernementales mettent en oeuvre leur savoir-faire humanitaire. De nombreuses entreprises, publiques et privées, participent à ce vaste mouvement. Enfin, des citoyens donnent, dans l'anonymat, et jusqu'aux enfants. Les médias, si souvent critiqués, ont leur part dans cet élan : ils ont donné une information scrupuleuse, exprimant, bien sûr, la compassion, mais insistant sur l'ampleur du drame et sur l'urgence qu'il y avait à réagir. Ils disent aussi que l'aide doit être durable et qu'il faudra s'installer dans la pérennité.

Une information a été diffusée le 3 janvier : les détenus du centre pénitentiaire de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, ont organisé, au sein de la prison, une collecte de fonds destinée aux victimes du tsunami. Elle doit se poursuivre jusqu'au 10 janvier et les dons seront ensuite transmis à la Croix-Rouge, indique le directeur adjoint de cet établissement.

Tous les dons sont égaux sans doute : ceux des riches comme ceux des personnes modestes.

Mais, dans le système carcéral, la notion même d'argent est différente de ce qu'elle est dans la société. Les dons sont prélevés sur le pécule des prisonniers. Ce pécule est dur à constituer : le travail est rare et les envois des familles, souvent pauvres, sont peu fréquents. Ces petites sommes sont, en prison, d'une utilité primordiale. On s'en sert pour améliorer la nourriture, pour payer la télé ou encore acheter vêtements et cigarettes. Ce sont ici des biens de toute première nécessité. Ces petites douceurs de l'existence sont, pour le prisonnier, d'une importance extrême. Dans ce milieu, dont on sait la douleur, la violence et la désespérance, ces quelques menus plaisirs apportent un peu d'humanité, qui fait autrement tellement défaut. Ce sont donc les pauvres parmi les pauvres qui, voyant des humains plus malheureux encore qu'eux, se privent de choses pour eux essentielles afin de soulager un peu la souffrance d'autrui.

Alors, tous les dons sont égaux, mais ceux-là sont d'une qualité exceptionnelle.

Qu'il soit permis de tenter de tirer une leçon de cette belle démarche.

Même si, et c'est juste, leurs premières pensées vont aux victimes, nombreux, trop nombreux sont ceux qui, parlant d'un détenu, condamné ou présumé innocent, ne voient en lui que l'auteur d'une infraction. Ils l'assimilent à l'image qu'ils ont du crime pour lequel il a été condamné ou qui lui est reproché. Et les mots qui le désignent alors ne laissent aucune place à l'espoir : Untel est un monstre puisque le crime qu'il a commis est odieux. Et le temps qui passe ne change rien à ce jugement. Marqué, à vie et à mort, par ce verdict plus terrible encore que celui prononcé par le juge, il est, reste et restera un monstre. Ce faisant, ils gomment sa qualité d'être humain. Aucun d'entre nous ne peut être réduit à certains de ses actes. La collecte de Longuenesse en est la preuve la plus éclatante.

Merci messieurs les prisonniers !

[Gengis]

en revanche ce que je trouve honteux c'est le nombre invraisssemblable de "vidéastes" amateurs qui n'ont pu s'empêcher de continuer à filmer au lieu de sauver des vies...

Je ne sais pas si d'où ils étaient pour filmer, ils étaient à portée de sauver ni en capacité de le faire... toujours est-il que l'image exerce une fascination sur celui qui la regarde et celui qui la filme ou la fige.
De plus ces images auront et même ont déjà un prix certainement non négligeable.... malheureusement il n'y a pas de petits profits, il m'étonnerai que ces films aient été donnés sans contrepartie du moins dans l'immédiat !


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Le Nouvel Obs
Le trafic d'enfants redouté

Les dessins de la presse internationale


Sur le site de l’UNICEF
L’alerte de l’UNICEF

La situation des enfants dans le monde 2004

L’Humanité
l’arrivée massive de l’aide humanitaire fait aussi craindre que certains ne profitent de cette manne pour de tout autres desseins que l’aide aux victimes
Détresse absolue dans le nord de Sumatra

Libération
Quand les bons sentiments font de bons bénéfices

Le Monde
Alors que les promesses de dons continuent d'augmenter, la décision de Médecins sans frontières de suspendre sa collecte d'urgence pour l'Asie a semé le trouble, mardi. L'ONG estime avoir "déjà reçu plus de fonds qu('elle ne peut) en utiliser" et rappelle qu'il faut continuer d'agir pour les victimes des "conflits oubliés". Cette remise en cause de l'élan humanitaire actuel s'ajoute à la mise en garde de l'ONU aux pays donateurs qui, par le passé, n'ont pas toujours honoré leurs promesses de dons en pareil cas

MSF, ONU : l'aide financière à l'Asie en question

Selon les statuts de l'organisation (MSF), les sommes en surplus ne peuvent être affectées à une autre crise sans l'accord du donateur, qui peut demander à être remboursé

L'Inde entend démontrer sa capacité à gérer seule la crise pour tenir son rang dans la région

[url=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3210,36-392852,0.html] Dans les zones du Sri Lanka sous leur contrôle, les Tigres tamouls veulent maîtriser l'aide humanitaire
[/url]

[Invité]

Selon les statuts de l'organisation (MSF), les sommes en surplus ne peuvent être affectées à une autre crise sans l'accord du donateur, qui peut demander à être remboursé

Les délires administratifs: "je donne pour eux, mais les autres peuvent crever" elle est belle la solidarité...