séisme Asie du Sud

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Gengis
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Message par Gengis »

Simoco a écrit :
Gengis a écrit :Je ne sais pas si d'où ils étaient pour filmer, ils étaient à portée de sauver ni en capacité de le faire...


désolé de revenir là dessus gengis, mais les 2 tocards que j'ai encore vu hier aux infos et qui voyaient très bien ce qui se passait au bord de la piscine de leur l'hôtel et continuant à filmer, pouvaient très bien lacher leur cam et se mettre à l'eau pour au moins "tenter" de faire quelque chose...

cela pourrait sans doute faire l'objet d'un autre débat bien connu, entre autre, sur le fameux pouvoir de l'image ou plus récemment ce que j'ai vu sur une chaine publique française qui exposait "le devoir de mémoire" en parlant du rôle prépondérant sur les journalistes de "terrain" et de leur éventuelle responsabilité sur ce qu'il faut montrer ou ne pas montrer...sauf que là, en l'espèce, il ne s'agit nullement de journalistes professionnels, mais de simples touristes avident de sensations fortes...

Quoi qu'il en soit, et je camperai définitivement sur ma position, les deux blaireaux (et n'il y a pas qu'eux malheureusement) filmant la catastrophe "in live" sans bouger leurs derches mériteraient simplement une condamnation pour non assistance à personne en danger, car même au péril de leur vie ils se devaient d'agir...

Pour finir, je pense que c'est "vidéo-gag" qui va être content, ils ont des stocks d'images pour la prochaine décennie de dégénérés regardant.... 8)


Pourquoi désolé Simoco ? … Au contraire ne le sois pas, c’est bien de pouvoir discuter de cela aussi !

Je crois que ce que voit l’homme derrière sa caméra et ce que nous nous voyons et/ou croyons qu’il voit par le biais des vidéos diffusées sur Internet ou à la télévision est différent. On peut sans doute avoir l’impression qu’il peut se jeter à l’eau pour sauver des vies, c’est minimiser, je pense la force de la vague tant au point de vue physique que par son impact psychologique. Certainement de nombreux vidéastes amateurs ont du perdre la vie en filmant parce que pour se représenter le danger réel dans ces cas là, il faut quasiment être un expert ou avoir déjà vécu une telle situation.
S’il retire l’œil de son viseur, il sera toujours dans le cauchemar, si nous quittons du regard la télé, nous sommes toujours dans notre salon.
la réalité est toujours plus dure que les images qui la représentent disait Suzan Sontag qui vient de disparaître.

Ces images d'amateurs sont partout, à la télévision, sur Internet, dans la presse. Ce qui frappe, au-delà du fait que les professionnels voient leur "boulot" grignoté, c'est la froideur du regard de l'amateur, capable d'empiler les cadavres dans le viseur, quand nombre de photoreporters de métier, par leur culture, ajoutent un esthétisme du cadrage qui "miniaturise l'expérience, transforme l'histoire en spectacle", a écrit Susan Sontag
[…]

Extrait de "l’article Lire et comprendre les images du tsunami", mis en lien le 06/01/2005

Ca t’aurait moins choqué si les images avaient été présentées comme venant d’un reporter, d’un journaliste ou d’un professionnel de l’image ou du reportages ?

Il faut aussi regarder au-delà de l’image, que celle-ci soit une amorce pour une meilleure compréhension des phénomènes. Le frisson et la compassion, seuls, sont stériles. Face à un foisonnement d’images violentes, il y a souvent le sentiment d’une impuissance globale face aux calamités humaines.
Rendre visibles les malheurs des uns afin que les autres s’interrogent sur les responsabilités collectives et individuelles, voilà je crois, les enjeux véritables d’une libre circulation des images
Certains dénoncent l'effet pervers de la médiatisation qui transforme chaque événement en spectacle… et chaque téléspectateur en voyeur blasé et impatient…

Quand à agir au péril de sa vie, et demander aux autres d’en faire autant, c’est une réaction couramment acceptée dans notre milieu professionnel, et il faudrait en reparler après avoir été confrontés à un réel danger.

Pour terminer, quand je disais "en capacité de la faire", je ne pensais pas seulement à une possibilité physique, mais aussi à leurs moyens psychologiques et émotionnels du moment.

ps : :chine:
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Gengis
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Message par Gengis »

Plus de 153 000 morts dans le raz de marée en Asie du Sud et des milliers de disparus dans les pays riverains de l'océan Indien, selon un nouveau bilan provisoire vendredi 7 janvier.
Dans un premier temps, vendredi 7 janvier, le ministère des affaires sociales indonésien avait annoncé 12 000 nouveaux décès, avant de revenir en fin de matinée sur ce décompte, et de reconnaître qu'il s'agissait d'une erreur.

2500 répliques ont été enregistrées depuis le 26 décembre a indiqué jeudi l'Organisation du Traité d'interdiction des essais nucléaires (CTBTO).
1.500 répliques ont été enregistrées dans les 48 heures qui ont suivi le séisme, et un millier depuis lors. Dix-huit de ces répliques ont eu une magnitude supérieure à 5.
L'une des plus importantes, d'une magnitude de 5,4, a été observée le 5 janvier au large de l'île de Sumatra, en Indonésie, déjà durement touchée par les tsunamis provoqués par le séisme. Les spécialistes du CTBTO pensent que les répliques vont se poursuivre pendant plusieurs mois, mais se feront de plus en plus sporadiques .
Le CTBTO, basé en Autriche, entretient à travers le monde un réseau de capteurs sismiques et hydroacoustiques destinés à détecter d'éventuels essais nucléaires qui entreraient en violation avec le Traité d'interdiction des essais nucléaires. Ce traité, conclu en 1996, a été signé par 174 pays et ratifié par 120.


Le Nouvel Obs
Editorial de Jean Daniel
:fleche: Nous autres, miraculés...

Tragédie sans frontières : la calvaire des naufragés de l’Asie, les raisons d’une solidarité planétaire, les moyens de conjurer d’autres drames
:fleche: Le dossier : >>ICI<<

Le Monde
:fleche: La vulnérabilité sociale fait d'un phénomène naturel une catastrophe entretien avec Salvano Briceno, directeur de la stratégie internationale des Nations unies pour la prévention des catastrophes

La Chine s'est rapidement portée au secours des pays voisins dévastés par les raz de marée
:fleche: Pékin affirme son statut de puissance régionale

Libération

Apocalypses : Editorial par Patrick Sabatier
L'opinion aura été suffisamment mise en garde contre les effets d'annonce et les coups de pub politiques pour ne pas être dupe du grand spectacle donné par les dirigeants de la planète à Djakarta. Le tsunami de l'océan Indien a suscité une surenchère dans l'humanitaire sans précédent des Etats, aiguillonnés par l'émotion de leurs peuples et les reportages des médias. La course aux promesses de dons est certes préférable à celle aux armements.
On a aussi été prévenu, et par nul autre que le secrétaire général de l'ONU, que, dans le monde humanitaire comme dans le politique, les promesses n'engagent souvent que ceux qui y croient. Il dépendra donc de la vigilance des citoyens et de la pression médiatique que les mains sur le coeur qui ont promis des milliards de dollars et d'euros aux sinistrés d'Asie n'oublient pas d'aller jusqu'au portefeuille (et sans conditions) quand il s'agira de financer les programmes de reconstruction.
Le point le plus positif peut-être du sommet de Djakarta est que les Etats-Unis y ont renoncé à dépouiller l'ONU de son rôle naturel. La volonté affichée d'alléger la dette des pays frappés, si elle n'est pas une panacée, et celle de financer un système d'alerte dans l'océan Indien sont aussi des avancées. Parer à l'urgence qui continue et assurer le suivi des promesses ne seront pas les seuls défis de la plus vaste opération humanitaire jamais lancée.
Car la quantité des aides n'en assure pas l'efficacité. Il faut qu'elles soient bien utilisées, et ne se perdent pas dans l'inefficacité et la corruption, qui sont trop fréquentes dans ces situations et en particulier sous ces latitudes. Faute de quoi, à l'apocalypse passée du tsunami, risque de succéder une autre apocalypse.


Selon le Pam (programme alimentaire mondial ), un quart seulement des deux millions de rescapés des tsunamis recensés par l'ONU a eu accès à l'aide alimentaire. Pour l'Unicef, il faudra «6 à 9 mois» pour récupérer et «deux à trois ans» pour reconstruire
:fleche: Une urgence qui va durer six mois
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Message par JeSSiCa RaBBiT »

Pourquoi une telle solidarité ne peut elle pas se faire pour ceux qui ont toujours vécu avec moins que rien??
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Message par Gengis »

Black Mamba a écrit :Pourquoi une telle solidarité ne peut elle pas se faire pour ceux qui ont toujours vécu avec moins que rien??

Une telle solidarité ne peut fonctionner que parce qu'elle est exceptionnelle ! Les peuples même nantis se lasseraient vite d'être sans cesse sollicités. Ceci dit, les organisations humanitaires sont actives sans relâches et libres sont ceux qui peuvent et veulent donner toute l'année pour tout le monde et dans tout le monde...
Il y a aussi d'autres démarches à entreprendre que celles d'assister en permanence les peuples les plus démunis....
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Message par Gengis »

Parmi de multiples initiatives, la sortie d’un timbrespécial "Solidarité Asie" pour venir en aide aux populations sinistrées d'Asie du Sud-Est.

Image

Ce timbre, d'une valeur de 70 centimes d'euro, intègre une vignette de 20 centimes d'euros au profit de la Croix-Rouge française. Il sera émis à dix millions d'exemplaires dans le monde entier
Le but est de vendre 5 millions de ces timbres, ce qui rapporterait 1 million d'euros
Un porte-parole de la Croix-Rouge a expliqué que l'argent récolté allait servir à des opérations visant à rendre l'eau potable en Indonésie. "Avec 500.000 euros, nous pouvons fournir 600.000 litres d'eau par jour à 40.000 personnes pendant plusieurs mois", a-t-il précisé.

"Un SMS pour l'Asie", lancée dimanche par les trois opérateurs mobiles français, a permis de récolter au cours de la seule première journée 1,25 million d'euros.


* * * * *
Ouest-France Editorial, par François Régis Hutin

Rivaliser dans la solidarité

Le cri d'appel au secours des populations frappées par le tsunami a été entendu dans le monde entier. Du monde entier, ou presque, il y a été répondu. La générosité individuelle s'est mise en marche. Des milliers de dons très humbles, venant de personnes modestes, ou des dons très élevés provenant des plus fortunés ont afflué aussitôt et continuent d'arriver dans les comptes des organisations non gouvernementales et des associations humanitaires. De même, les États se sont mis en branle de manière spectaculaire. Ainsi, les États-Unis ont immédiatement alignés porte-avions, navires d'escorte et gros hélicoptères porteurs par dizaines. Les autres nations ont fourni les moyens militaires dont elles disposaient, chacune à leur échelle (32 hélicoptères, dont presque la moitié vient des États-Unis, 94 navires, 36 avions cargos, 30 000 hommes).

L'Inde a, paraît-il, refusé l'aide extérieure qui lui était proposée. Cela partait, sans doute, d'un certain orgueil national d'une nation, d'une grande démocratie qui a surmonté, au cours du dernier demi-siècle, les famines dont elle souffrait régulièrement. L'Inde qui, malgré ses zones de pauvreté, les problèmes de reconnaissance mutuelle de dignité, freinés encore aujourd'hui par le système des castes, a fait savoir ainsi qu'elle avait accédé au rang de grande nation en phase avec les organisations et les techniques de la modernité.

La Chine a manifesté, elle aussi, la part qu'elle prenait au drame qui frappait ses voisins. Elle démontrait, comme l'Inde, son surgissement sur la scène internationale, en tant que grande puissance économique devant être reconnue comme telle et devant jouer, en contrepartie, son rôle dans la solidarité humanitaire.

Des observateurs quelque peu sourcilleux et soupçonneux ont vu, dans ces attitudes, la volonté de ces pays de se mettre en avant, de se valoriser dans l'opinion publique mondiale. Ces observateurs ont même pensé que les gouvernements en question pensaient d'abord à cela plus qu'aux malheureux qu'ils allaient secourir. C'est possible. Mais, enfin, réjouissons-nous qu'aujourd'hui, on commence à rivaliser, à se concurrencer dans la solidarité. Il n'y a pas si longtemps - et, hélas, cela se reproduira -, on rivalisait dans la recherche de la puissance à la captation des richesses, dans la menace pour y parvenir. Aujourd'hui, les flottes de tous les pays du monde ou presque convergent vers l'océan Indien, non pour s'affronter ou pour se combattre, mais pour aider l'humanité aux prises avec une nature à laquelle elle est encore et pour longtemps soumise.

Certains, alors, peuvent persifler, mais, au contraire, nous devrions être joyeux et faire en sorte qu'une telle coopération marque les esprits pour longtemps. Nous assistons à la manière moderne d'appliquer l'adage biblique inscrit sur un monument du siège de l'Onu à New York : convertissez l'acier de vos armes en socs de charrue.

L'Onu, justement, vient d'être désignée, à Djakarta, comme le grand coordinateur de l'aide. Voilà encore un pas de plus vers l'organisation du monde en vue du bien de tous.

Cela dit, les fonds promis devront être versés. Il faudra y veiller ; les fonds rassemblés, qu'ils proviennent des États ou des particuliers, ne devront en rien être gaspillés ou évidemment détournés. Soyons donc vigilants pour ne pas décourager les générosités. Soyons imaginatifs pour utiliser ces fonds pour répondre au mieux aux besoins des sinistrés.
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dragonfly
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Message par dragonfly »

alors, je vais peut me faire jeter pour cette question mais tant pis!...

on a le droit de diffuser le numéro pour les SMS "un SMS pour l'ASIE" ici ... si ce n'est déjà fait??
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Message par Gengis »

dragonfly a écrit :on a le droit de diffuser le numéro pour les SMS "un SMS pour l'ASIE" ici ... si ce n'est déjà fait??


Le numéro « SMS pour l’Asie » est disponible sur le site de la Croix rouge. Il n’est jamais superflu ou inutile de répéter, l’opération continue jusqu’à la fin du mois de janvier

Le communiqué de la CR :

Un SMS pour l'Asie

A partir du 2 janvier, tous les possesseurs de mobile pourront faire des dons via SMS. L'opération durera jusqu'au 31 janvier.
A l'initiative de Radio France, les trois opérateurs mobiles français, Orange, SFR et Bouygues Telecom lancent à partir de dimanche 2 janvier par le biais de leur réseau une opération de soutien aux sinistrés d'Asie après les raz-de-marée.

En composant le 80222, chaque abonné qui envoit un SMS avec pour seul libellé "Asie" fait un don de 1 euro à la Croix-Rouge Française auquel s'ajoute le prix de l'envoi du SMS (entre 0,10 et 0,15 centime d'euro suivant les opérateurs) qui est également reversé à l'Association.

Indépendamment de ce dispositif, chaque opérateur a décidé de verser directement un don aux associations ou organisations qui oeuvrent en Asie auprès des victimes du raz de marée. Pendant la première semaine, du 2 au 10 janvier Orange reversera un euro supplémentaire par SMS envoyé par les clients d'Orange à la Croix-Rouge française.
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Message par Gengis »

14 jours et on commence à parler en semaines....

L'actualité se déplace.... mais aussi c'est dimanche ... ou l'inverse...

Le Monde
Il n'a pas fallu plus d'une semaine pour que l'élan de solidarité mondial sans précédent en faveur des victimes du tsunami du 26 décembre relance le débat sur un impôt mondial pour lutter contre la pauvreté au sein de la classe politique française.
:fleche: Les leçons de la générosité mondiale

:fleche: L'horreur sacrée
, par Marc Abélès, directeur du laboratoire d'anthropologie des institutions et des organisations sociales (CNRS).

Qui va permettre aux personnes les plus pauvres (pêcheurs, artisans, agriculteurs, "intouchables" en Inde) de relancer une activité économique par le biais d'aides ou de petits crédits ? Qui va aider - financièrement et juridiquement - les personnes déplacées, qui ont tout perdu, y compris leurs titres de propriété, à retrouver leur lopin de terre pour y construire une maison ? Qui va veiller à ce que les autorités locales utilisent équitablement et à bon escient l'aide internationale ?
Les ONG locales
:fleche: Avec les ONG locales, nous, on continue !, par Jean-Marie Fardeau, secrétaire général du Comité catholique contre la faim et pour le développement.

:fleche: Un temps de catastrophes L'éditorial du "Monde 2" par Edwy Plenel

L’Express
Les blogs sont des sites Web personnels habituellement rédigés par des internautes anonymes, sorte de carnets de bords en ligne. Il en existe des millions à travers la planète. Un véritable phénomène depuis plusieurs mois. Le blog a acquis ses lettres de noblesse car les journalistes, notamment, s'y intéressent pour piocher des idées et sentir l'air du temps.
Certains sont proches de la notion de "journaux intimes", parfois illustrés de photos. D'autres sont de simples successions quotidiennes de liens externes choisis, avec peu ou prou de commentaires. D'autres encore, au contraire, racontent au fil des jours de longues histoires, avec peu de liens externes. Beaucoup permettent de réagir au contenu publié, créant une sorte de forum permanent et multi-thématique.

Actuellement un blog est crée toutes les 6 secondes.
Les victimes et les témoins du tsunami en Asie y racontent leur histoire, ce qu'ils ont vu, ce qu'ils vivent.
:fleche: Les blogs au coeur des tsunami



Selon les autorités sri-lankaises, un cyclone pourrait frapper le sud-est du pays dans les 24 heures. Les populations concernées ont été alertées
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Message par dragonfly »

le film sur la 2 aux infos ce soir... hallucinant!... horrifiant meme plutot!
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Message par Gengis »

dragonfly a écrit :le film sur la 2 aux infos ce soir... hallucinant!... horrifiant meme plutot!

Je viens d’aller voir la vidéo sur le site de France 2. Ces images de la ville (Banda Aceh) à plusieurs centaines de mètres de la mer montrent bien que les moyens humains étaient dérisoires face à la déferlante de la vague,et surtout face à tout ce que charriait le torrent ainsi crée
Elle montre également des personnes saisies dans leur vie quotidienne, c'est-à-dire d’autres vidéos que celles prises sur les plages par des touristes vidéastes.
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Message par Invité »

N'empêche, les gens habitent encore au bord de la mer, m'est d'avis qu'ils fixeront beaucoup le large maintenant, les pauvres...
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Message par Gengis »

Kétamix a écrit :N'empêche, les gens habitent encore au bord de la mer, m'est d'avis qu'ils fixeront beaucoup le large maintenant, les pauvres...

tu sais les gens là-bas plus qu'ailleurs vont reprendre la vie comme avant car moins qu'ailleurs ils n'ont les moyens de s'apitoyer sur leur sort.
Les gens qui vivaient de la peche retourneront à la peche.... les gens qui vivaient du tourisme retourneront au tourisme... Ils retourneront tous à la mer car ils n'auront pas d'autre choix pour continuer à vivre...
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Message par Sim' »

Gengis a écrit :...Elle montre également des personnes saisies dans leur vie quotidienne, c'est-à-dire d’autres vidéos que celles prises sur les plages par des touristes vidéastes.


"manque de flexibilité technique..." c'est ce que je viens d'entendre sur TF1 concernant les "images" du Tsunami un peu partout...

Par ce manque de flexibilité, n'ayant pas de charognards dispos sur place, je prends tout ce qui vient...c'est à dire tout et n'importe quoi dès l'instant où j'ai assez d'argent pour racheter la bande qui va faire mon 20 heures avec des images bien gores pour attrister la populasse...

lamentable !
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Message par Gengis »

Simoco a écrit :Par ce manque de flexibilité, n'ayant pas de charognards dispos sur place, je prends tout ce qui vient...c'est à dire tout et n'importe quoi dès l'instant où j'ai assez d'argent pour racheter la bande qui va faire mon 20 heures avec des images bien gores pour attrister la populasse...
lamentable !

Certainement aussi et ce n'est pas fini... les images vont arriver "à flot" si je puis dire maintenant. Plus on va s'éloigner dans le temps de la catastrophe et moins les images quotidienne vont permettre d'entretenir un sujet au JT. Ce seront des vidéos "inédites" qui relanceront et entretiendront le sujet... pour combien de temps ?....

Cf aussi le pouvoir des images et comment les médias s'en servent pour entretenir aussi le débat et l'audience.
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Message par Gengis »

HONG KONG (AFP) - Un forte réplique d'une magnitude de 6,2 sur l'échelle ouverte de Richter a secoué lundi matin l'océan Indien au large des côtes de l'Indonésie déjà durement frappée par les raz-de-marée du lendemain de Noël qui ont fait près de 160.000 morts en Asie, a indiqué l'Observatoire de Hong Kong.


L’Express
Etats, entreprises, particuliers... les milliards de la solidarité internationale affluent. Mais, après l'urgence, la reconstruction sera d'abord une question d'organisation

:fleche: Les défis de l’aide

Une rébellion armée agite la province d’Aceh depuis près de trente ans contre l'autoritarisme musclé de Jakarta et, surtout, de ses forces armées. La guerre d'Aceh a certes pour objectif la création d'un Etat islamique indépendant. Mais la popularité des indépendantistes s'explique moins par l'islam que par le triste sort réservé à la province au sein de l'ensemble indonésien.
C’est une région qui cultive le café, la noix de muscade, riche en gaz notamment, qui profite essentiellement à une société américaine et aux militaires qui contrôlent la région. La population est très pauvre et ne profite pas de ces richesses. Les arrestations arbitraires, les tortures, les exécutions sommaires sont légions.
La vie après le tsunami
:fleche: Le martyre d'Aceh la rebelle

Libération
La ville de Lhok Nga, 40 000 personnes, a été rasée par le tsunami. Il n'y a aucun survivant
:fleche: A Sumatra, un cimetière de 250 km

L’Humanité
Sous contrôle des Tamouls hindouiste, la région n’est pas prioritaire aux yeux du gouvernement
:fleche: Au Nord, l’aide tarde à arriver

Sous l’égide de l’ONU s’ouvre, aujourd’hui, à Port-Louis (île Maurice) la seconde conférence internationale des « petits États insulaires en développement » (conférence prévue de longue date )
:fleche: Un sommet pour les îles vulnérables

Le Monde
Hasard du calendrier, un accord de paix pour le sud du Soudan a été signé ce week-end à Nairobi, mettant fin, si tout va bien, à plus de vingt ans d'un conflit qui a fait entre 1,5 million et 2 millions de victimes.
:fleche: Darfour et tsunami

:fleche: L'aide par une annulation de la dette des pays sinistrés est débattue

Ce qu'on redoute du côté de MSF, c'est un vaste "cirque" humanitaire, la course à la visibilité, cette "volonté de faire des gros coups pour montrer qu'on existe".
:fleche: Dans la confusion, les humanitaires tentent d'adapter leur action

:fleche: Au Sri Lanka, la rentrée scolaire est une priorité
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