OUTRE-MER

Avec "Te Hono Tini", la Polynésie française se dote de son premier réseau en périnatalité

Publié le 05/11/2025

La Polynésie française annonce la création de son premier réseau de périnatalité. Pensé pour faire le lien entre professionnels, institutions et usagers, il entend réduire les inégalités d'accès aux soins et garantir le suivi des mères et des enfants les plus vulnérables.

enfant, petit garçon

Porté par l’Agence de régulation sanitaire et sociale (ARASS) et une nouvelle sage-femme coordinatrice recrutée en août 2024 spécialement pour le développer, le projet était attendu depuis 25 ans par les professionnels du secteur.

Baptisé « Te Hono Tini », qui signifie en français « le lien fort, inaltérable et décuplé », il se donne pour mission « de coordonner, d’évaluer les besoins et d’offrir son expertise dans le champ de la périnatalité, mais également en s’engageant à offrir un accompagnement complet auprès des mères et de leurs familles, tant avant qu’après la naissance », fait savoir la Présidence de ce territoire d’Outre-mer dans un communiqué. Construit sous forme associative et formalisé depuis mai 2025, ce réseau s’appuie sur « une étroite collaboration entre les institutions et le secteur privé » ; et tous les professionnels des champs médical, paramédical, et psycho-social-éducatif sont invités à le rejoindre.

Il vise également à soutenir la santé mentale des femmes et à élaborer des parcours de prise en charge pour les enfants les plus vulnérables, jusqu’à l’âge de 7 ans. Mais aussi à réduire les inégalités d’accès aux soins de périnatalité, qui frappent notamment les îles les plus éloignées de l’archipel. Plusieurs projets ont ainsi été lancés, dont le développement d’un projet de télésanté et la mise en place de centres d’accueil spécifiques pour les femmes enceintes. « La création du réseau « Te Hono Tini » représente une étape cruciale pour la santé périnatale en Polynésie française. Elle vise à renforcer l’engagement des professionnels et des institutions envers les familles et à garantir un avenir meilleur pour nos enfants », conclut le communiqué.

La Rédaction d'Infirmiers.com

Source : infirmiers.com