La boulimie et l’hyperphagie boulimique sont deux troubles des conduites alimentaires difficiles à repérer, les personnes n’osant en parler, par honte ou culpabilité. Pourtant, elles ont de fortes répercussions familiales, sociales et sur la santé. La HAS et la Fédération française d’anorexie boulimie publient aujourd’hui les premières recommandations sur le repérage et la prise en charge de ces troubles. Une prise en charge précoce et pluridisciplinaire diminuerait le risque important de complications.
La boulimie et l’hyperphagie boulimique ne se voient pas au premier abord. En effet, contrairement aux personnes anorexiques qui maigrissent fortement, les patients boulimiques ont généralement un IMC normal. Leur trouble passe alors inaperçu. Quant aux personnes hyperphagiques, on s’arrête à leur surpoids sans nécessairement explorer l’existence d’un trouble des conduites alimentaires.
C’est donc au professionnel de rechercher les signes cliniques d’alerte chez les personnes à risques : étudiants, sportifs, patients souffrant d’obésité… Certains signes doivent alerter les professionnels comme une érosion des dents, une abrasion de la main liée aux vomissements, des troubles de la fertilité, une hypokaliémie, un angle sous-mandibulaire gonflé, une demande de régime amaigrissant voire de chirurgie bariatrique… Tout acteur du système de soins est à même d’effectuer ce repérage ciblé
, insiste la HAS.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Haute Autorité de Santé
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