MOUVEMENT SOCIAL

La Coordination Nationale Infirmière appelle à la grève le 18 septembre

Publié le 12/09/2025

Après la journée de mobilisation du 10 septembre, soutenue seulement par la CGT et Solidaires du côté des syndicats, l'intersyndicale appelle à son tour les salariés à la grève le 18 septembre. La Coordination Nationale Infirmière (CNI) invite l’ensemble de la filière des personnels infirmiers à se mobiliser. 

Soignantes en manifestation de dos, blouses, en grève

Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Rassemblements, blocages... Près de 200 000 personnes ont participé mercredi 10 septembre à la mobilisation contre l'austérité, les «inégalités» et le «déni» démocratique, initié sur les réseaux sociaux. Après cette journée, soutenue seulement par la CGT et Solidaires du côté des syndicats, l'intersyndicale appelle à son tour les salariés à la grève le 18 septembre.

La Coordination Nationale Infirmière (CNI) appelle l’ensemble de la filière des personnels infirmiers (directeurs des soins, cadres de santé, IDE, IBODE, IADE, PDE), de la filière des personnels de rééducation (cadres de santé, pédicures-podologues, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, diététiciens, orthoptistes, psychomotriciens), de la filière des personnels médicotechniques (cadres de santé, préparateurs en pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire, manipulateurs d’électroradiologie médicale), les aides-soignants et auxiliaires de puériculture, les agents des services hospitaliers, les psychologues, à des actions régionales et locales.

La CNI exige une amélioration réelle des conditions de travail et de rémunération, ainsi que des moyens budgétaires à la hauteur des missions de soins et des politiques publiques de santé. 

Plusieurs points de revendication 

Par ces actions, le syndicat souhaite dénoncer «la volonté de réduire les droits sociaux», notamment par : «le gel des salaires, la suppression de deux jours fériés, la baisse de 30% sur le supplément familial, les restrictions sur les effectifs, avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois». La CNI exige également «une amélioration réelle des conditions de travail et de rémunération, ainsi que des moyens budgétaires à la hauteur des missions de soins et des politiques publiques de santé». Le syndicat souhaite par ailleurs réaffirmer son «refus de toute mesure qui dégraderait l’accès aux soins, la qualité de la prise en charge, et l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle des soignants». Il demande «l’ouverture immédiate de négociations» sur ces points.


Source : infirmiers.com