Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Les orientations du plan Santé au travail 2010-2014
A l’occasion de l’installation du Conseil d’orientation sur les conditions de travail (Coct) jeudi 30 avril, le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a annoncé que cette instance jouera un rôle moteur dans l’élaboration du nouveau Plan santé au travail 2010-2014.
Créé par un décret du 25 novembre 2008, le Coct a succédé au Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels (Csprp).
Composé de 50 membres (partenaires sociaux, administration, organismes de prévention, associations) et présidé par le ministre chargé du travail, le Coct participe à l'élaboration de la politique nationale en matière de santé et sécurité au travail et d'amélioration des conditions de travail.
Il est constitué d’un comité permanent assisté d'un observatoire de la pénibilité, d’une commission générale et de six commissions spécialisées (prévention des risques pour la santé au travail, pathologies professionnelles, équipements et lieux de travail...)
Dans le cadre du prochain Plan santé au travail (qui doit être élaboré d’ici la fin de l’année) Brice Hortefeux souhaite l’amplification de «l’effort sur les risques existants et nouveaux» et la mise en place d’un «tableau de bord avec objectifs de résultats assortis d’indicateurs chiffrés».
Les trois priorités seront :
la prévention contre les risques cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques (CMR),
les troubles musculo-squelettiques (TMS)
les troubles psychosociaux.
Concernant la question de la prise en compte de la pénibilité au travail, le ministre a invité les partenaires sociaux à faire part de leurs réflexions d’ici la fin mai.
Il apportera ensuite des propositions en s’appuyant sur le Conseil économique, social et environnemental.
En 2007, 720.150 accidents du travail ont été comptabilisés dont 46.426 graves et 622 décès.
Chaque année, entre 4.000 et 9.000 cas de cancer auraient une origine professionnelle.
[Source : Journal de l'environnement 04/05/09]
A l’occasion de l’installation du Conseil d’orientation sur les conditions de travail (Coct) jeudi 30 avril, le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a annoncé que cette instance jouera un rôle moteur dans l’élaboration du nouveau Plan santé au travail 2010-2014.
Créé par un décret du 25 novembre 2008, le Coct a succédé au Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels (Csprp).
Composé de 50 membres (partenaires sociaux, administration, organismes de prévention, associations) et présidé par le ministre chargé du travail, le Coct participe à l'élaboration de la politique nationale en matière de santé et sécurité au travail et d'amélioration des conditions de travail.
Il est constitué d’un comité permanent assisté d'un observatoire de la pénibilité, d’une commission générale et de six commissions spécialisées (prévention des risques pour la santé au travail, pathologies professionnelles, équipements et lieux de travail...)
Dans le cadre du prochain Plan santé au travail (qui doit être élaboré d’ici la fin de l’année) Brice Hortefeux souhaite l’amplification de «l’effort sur les risques existants et nouveaux» et la mise en place d’un «tableau de bord avec objectifs de résultats assortis d’indicateurs chiffrés».
Les trois priorités seront :



Concernant la question de la prise en compte de la pénibilité au travail, le ministre a invité les partenaires sociaux à faire part de leurs réflexions d’ici la fin mai.
Il apportera ensuite des propositions en s’appuyant sur le Conseil économique, social et environnemental.
En 2007, 720.150 accidents du travail ont été comptabilisés dont 46.426 graves et 622 décès.
Chaque année, entre 4.000 et 9.000 cas de cancer auraient une origine professionnelle.
[Source : Journal de l'environnement 04/05/09]
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Re: Actualités 2009
Santé au travail, il faut limiter les agents chimiques
L’Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a ouvert un site internet dédié à la substitution des agents chimiques cancérogènes, mutagènes et toxiques (CRM), qui est destinée à tous les industriels et acteurs de la prévention (préventeurs, hygiénistes, médecins du travail, …) qui veulent engager une démarche de substitution des CMR sur les lieux de travail en vue de diminuer les risques pour la santé.
Prévenir les cancers professionnels, diminuer l’exposition des salariés, mais également structurer et améliorer la démarche de substitution des agents chimiques CMR sont un enjeu de santé publique mais également un enjeu industriel et économique.
Selon la dernière édition de l’enquête Sumer menée par le ministère du travail on compte 2,4 millions de salariés exposés à des produits cancérogènes soit 13,5% des salariés.
L’Institut de veille sanitaire (INVS) estime de son côté que les des cancers professionnels représente chaque année entre 5000 et 10000 cas.
Seulement 40% des entreprises ont procédé à une évaluation de risques liés à l’utilisation des agents cancérogènes - mutagènes et reprotoxiques et la fiche individuelle d’exposition des salariés n’existe que dans 16% de ces mêmes entreprises selon l’enquête de la Direction générale du travail de 2006.
[Source : actualites-news-environnement.com 04/05/09]
L’Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a ouvert un site internet dédié à la substitution des agents chimiques cancérogènes, mutagènes et toxiques (CRM), qui est destinée à tous les industriels et acteurs de la prévention (préventeurs, hygiénistes, médecins du travail, …) qui veulent engager une démarche de substitution des CMR sur les lieux de travail en vue de diminuer les risques pour la santé.
Prévenir les cancers professionnels, diminuer l’exposition des salariés, mais également structurer et améliorer la démarche de substitution des agents chimiques CMR sont un enjeu de santé publique mais également un enjeu industriel et économique.
Selon la dernière édition de l’enquête Sumer menée par le ministère du travail on compte 2,4 millions de salariés exposés à des produits cancérogènes soit 13,5% des salariés.
L’Institut de veille sanitaire (INVS) estime de son côté que les des cancers professionnels représente chaque année entre 5000 et 10000 cas.
Seulement 40% des entreprises ont procédé à une évaluation de risques liés à l’utilisation des agents cancérogènes - mutagènes et reprotoxiques et la fiche individuelle d’exposition des salariés n’existe que dans 16% de ces mêmes entreprises selon l’enquête de la Direction générale du travail de 2006.
[Source : actualites-news-environnement.com 04/05/09]
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Re: Actualités 2009
Un demi-verre de vin par jour augmenterait l'espérance de vie de 5 ans
Boire jusqu'à un demi-verre de vin par jour peut prolonger l'espérance de vie de cinq ans chez les hommes, selon une étude néerlandaise publiée jeudi par une revue spécialisée.
Consommer jusqu'à 20 grammes d'alcool, quel qu'il soit, par jour permet de vivre environ deux ans de plus, selon cette étude de l'université de Wageningen (Pays-Bas) publiée par le Journal of Epidemiology and Community Health.
Au-delà de cette quantité, l'espérance de vie commence à diminuer.
Les hommes qui ne boivent que du vin (l'étude ne précise pas de couleur), à condition de ne pas dépasser un demi-verre par jour, voient leur espérance de vie prolongée d'environ deux ans et demi par rapport à ceux qui consomment régulièrement de la bière ou d'autres alcools.
Mais ils peuvent espérer vivre cinq ans de plus que ceux qui ne boivent pas d'alcool du tout, a conclu cette étude menée auprès de près de 1.400 hommes suivis sur quatre décennies, entre 1960 et 2000.
Les chercheurs de l'université néerlandaise ont analysé le type d'alcool consommé, la quantité, le poids et la consommation éventuelle de tabac des hommes étudiés, tous styles de vie, origine sociale et habitudes alimentaires confondues.
La consommation de vin permet notamment de réduire les risques de maladies coronariennes ou cérébrovasculaires, a conclu cette étude.
Les recherches ont également permis de constater que la proportion des hommes buvant de l'alcool avait presque doublé sur les 40 ans de l'étude, passant de 45 % en 1960 à 86 % en 2000.
La proportion des consommateurs de vin est passée de 2 à 44 % sur la même période.
[Source : lepoint.fr 04/05/09]
Boire jusqu'à un demi-verre de vin par jour peut prolonger l'espérance de vie de cinq ans chez les hommes, selon une étude néerlandaise publiée jeudi par une revue spécialisée.
Consommer jusqu'à 20 grammes d'alcool, quel qu'il soit, par jour permet de vivre environ deux ans de plus, selon cette étude de l'université de Wageningen (Pays-Bas) publiée par le Journal of Epidemiology and Community Health.
Au-delà de cette quantité, l'espérance de vie commence à diminuer.
Les hommes qui ne boivent que du vin (l'étude ne précise pas de couleur), à condition de ne pas dépasser un demi-verre par jour, voient leur espérance de vie prolongée d'environ deux ans et demi par rapport à ceux qui consomment régulièrement de la bière ou d'autres alcools.
Mais ils peuvent espérer vivre cinq ans de plus que ceux qui ne boivent pas d'alcool du tout, a conclu cette étude menée auprès de près de 1.400 hommes suivis sur quatre décennies, entre 1960 et 2000.
Les chercheurs de l'université néerlandaise ont analysé le type d'alcool consommé, la quantité, le poids et la consommation éventuelle de tabac des hommes étudiés, tous styles de vie, origine sociale et habitudes alimentaires confondues.
La consommation de vin permet notamment de réduire les risques de maladies coronariennes ou cérébrovasculaires, a conclu cette étude.
Les recherches ont également permis de constater que la proportion des hommes buvant de l'alcool avait presque doublé sur les 40 ans de l'étude, passant de 45 % en 1960 à 86 % en 2000.
La proportion des consommateurs de vin est passée de 2 à 44 % sur la même période.
[Source : lepoint.fr 04/05/09]
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Re: Actualités 2009
France: record du nombre de dossiers de surendettement déposés en mars
Le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France a atteint 21.747 en mars, selon le baromètre du surendettement publié lundi par l'établissement, ce qui constitue un record.
Dès février, le nombre de dossiers avait déjà dépassé la barre des 20.000, pour la première fois depuis mars 2004.
Le nombre de dossiers déposés en mars est le plus important depuis 1990, date de création des commissions de surendettement, et est en augmentation de 30% par rapport au chiffre publié pour mars 2008.
Administratrice au sein de l'association UFC-Que Choisir, Nicole Pérez fait état d'une augmentation du nombre de retraités, de jeunes et de "petits salaires" parmi les dossiers soumis aux commissions.
"On ne voit plus de belles voitures et d'écrans plats, mais des gens qui ont du mal à joindre les deux bouts", résume-t-elle.
Nicole Chupin, bénévole à la Confédération du logement, de la consommation, et du cadre de vie (CLCV) et membre d'une commission de surendettement, évoque également l'accroissement du travail à temps partiel.
En 2008, la Banque de France a enregistré 188.485 dépôts de dossiers, un record, dont 158.940 ont été jugés recevables. Le nombre de dossiers est resté stable ces cinq dernières années, évoluant entre 188.176 en 2004 et 188.485 en 2008.
Stabilisé depuis février 2007, le nombre de ménages surendettés en cours de désendettement est en forte augmentation depuis début 2009 et a atteint 726.282 en mars.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a présenté le 22 avril un projet de loi encadrant le crédit à la consommation, afin notamment de mieux prévenir le surendettement des ménages.
La réforme vise particulièrement le crédit renouvelable ou "revolving", une réserve d'argent qui se renouvelle au fil des remboursements, qui est présent dans 85% des dossiers de surendettement, selon une étude du cabinet Athling Management.
Les ménages qui ont déposé de tels dossiers possèdent, en moyenne, cinq crédits renouvelables.
Le projet de loi encadre la publicité, en imposant des mentions obligatoires, ainsi que la distribution, en portant le délai de rétractation de 7 à 14 jours et en obligeant notamment les établissements de crédit à consulter le fichier des incidents de paiement.
Le texte comprend également des dispositions sur le surendettement, notamment la réduction de six à trois mois du délai maximum pour qu'une commission de surendettement se prononce sur la recevabilité d'un dossier.
Pour Mme Pérez, la réduction de ce délai sera difficile à respecter, faute de moyens supplémentaires. "Dans certains départements, ce n'était déjà pas possible de tenir un délai de six mois", assure-t-elle.
Si elle était adoptée en l'état, la nouvelle loi entraînerait aussi le gel des procédures judiciaires menées par les créanciers, dès qu'un dossier serait jugé recevable.
source: l'internaute santé
Le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France a atteint 21.747 en mars, selon le baromètre du surendettement publié lundi par l'établissement, ce qui constitue un record.
Dès février, le nombre de dossiers avait déjà dépassé la barre des 20.000, pour la première fois depuis mars 2004.
Le nombre de dossiers déposés en mars est le plus important depuis 1990, date de création des commissions de surendettement, et est en augmentation de 30% par rapport au chiffre publié pour mars 2008.
Administratrice au sein de l'association UFC-Que Choisir, Nicole Pérez fait état d'une augmentation du nombre de retraités, de jeunes et de "petits salaires" parmi les dossiers soumis aux commissions.
"On ne voit plus de belles voitures et d'écrans plats, mais des gens qui ont du mal à joindre les deux bouts", résume-t-elle.
Nicole Chupin, bénévole à la Confédération du logement, de la consommation, et du cadre de vie (CLCV) et membre d'une commission de surendettement, évoque également l'accroissement du travail à temps partiel.
En 2008, la Banque de France a enregistré 188.485 dépôts de dossiers, un record, dont 158.940 ont été jugés recevables. Le nombre de dossiers est resté stable ces cinq dernières années, évoluant entre 188.176 en 2004 et 188.485 en 2008.
Stabilisé depuis février 2007, le nombre de ménages surendettés en cours de désendettement est en forte augmentation depuis début 2009 et a atteint 726.282 en mars.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a présenté le 22 avril un projet de loi encadrant le crédit à la consommation, afin notamment de mieux prévenir le surendettement des ménages.
La réforme vise particulièrement le crédit renouvelable ou "revolving", une réserve d'argent qui se renouvelle au fil des remboursements, qui est présent dans 85% des dossiers de surendettement, selon une étude du cabinet Athling Management.
Les ménages qui ont déposé de tels dossiers possèdent, en moyenne, cinq crédits renouvelables.
Le projet de loi encadre la publicité, en imposant des mentions obligatoires, ainsi que la distribution, en portant le délai de rétractation de 7 à 14 jours et en obligeant notamment les établissements de crédit à consulter le fichier des incidents de paiement.
Le texte comprend également des dispositions sur le surendettement, notamment la réduction de six à trois mois du délai maximum pour qu'une commission de surendettement se prononce sur la recevabilité d'un dossier.
Pour Mme Pérez, la réduction de ce délai sera difficile à respecter, faute de moyens supplémentaires. "Dans certains départements, ce n'était déjà pas possible de tenir un délai de six mois", assure-t-elle.
Si elle était adoptée en l'état, la nouvelle loi entraînerait aussi le gel des procédures judiciaires menées par les créanciers, dès qu'un dossier serait jugé recevable.
source: l'internaute santé
IDE
Re: Actualités 2009
Les gardiens de prison se mobilisent pour dénoncer l’insupportable
Pendant quatre jours, les quelque 194 prisons françaises vont vivre au rythme des actions de blocage de leurs gardiens. Les trois syndicats de surveillants lancent un mouvement qui sera progressif, entre aujourd’hui et le 7 mai. Des actions qui visent à réclamer des moyens supplémentaires pour faire face à une situation devenue insupportable…
Peu ou pas d’extractions judiciaires ni de transferts de détenus aujourd’hui et demain, pas d’intervenants extérieurs (avocats, fournisseurs, concessionnaires) mercredi et jeudi. Les trois principaux syndicats du personnel pénitentiaire (CGT-FO-Ufap) appellent en effet à partir d’aujourd’hui à un "blocage progressif" des prisons face au "mépris total" du ministère de la Justice.
Des actions pour dénoncer, une nouvelle fois, la dégradation des conditions de travail et de détention dans les prisons françaises. Promiscuité, problèmes d’hygiène, violence, désespoir… Avec 63.351 personnes incarcérées au 1er avril pour 51.000 places disponibles, la surpopulation carcérale est devenue dramatique.
Une situation qui atteint son paroxysme avec l’augmentation exponentielle d’homicides de suicides dans les maisons d’arrêt françaises. 115 décès en 2008, soit 20 % de plus qu’en 2007 (96) et l’année 2009 s’annonce pire.
Selon les données recueillies par l’OIP (Observatoire international des prisons), 38 suicides ont déjà été dénombrés depuis le 1er janvier. Des détenus qui ne sont plus les seuls à ne plus pouvoir supporter l’insupportable. Depuis le début de l’année, 9 membres du personnel de l’administration pénitentiaire se sont également donnés la mort, les deux derniers, âgés de 36 et 34 ans, sur leur lieu de travail (Fresnes/Val-de-Marne et Luynes/Bouches-du-Rhône).
"Poursuivre et amplifier l’action"
Annoncé depuis plus d’un an, le projet de loi pénitentiaire du garde des Sceaux, Rachida Dati, a été voté au Sénat le 6 mars. Il doit encore être examiné par l’Assemblée fin mai pour une entrée en vigueur…ultérieure. S’il vise notamment à favoriser les aménagements de peine et les sorties de prison anticipées, il ne prévoit pas de moyens supplémentaires. Pas de recrutements annoncés donc mais une "meilleure gestion prévisionnelle des emplois".
La ministre (de la Justice) n’est pas en capacité de prendre conscience de la situation catastrophique dans les prisons et de nos conditions de travail ", a réagi Céline Verzeletti, de la CGT, après une dernière entrevue jeudi dernier avec le garde des Sceaux.
Hier, un communiqué du ministère reconnaissait que " la période de transition que traverse l’administration pénitentiaire soumet les personnels à des tensions dont le Garde des Sceaux a conscience", la chancellerie rappelant par ailleurs que la ministre avait pris le 30 avril " des engagements précis portant notamment sur la création d’un bureau d’aide sociale, la redéfinition des modalités de surveillance spéciale, le renforcement des équipes de nuit’’ entre autres.
Pas de quoi calmer les esprits face à une ministre qui s’apprête à quitter prochainement le navire pour une candidature aux élections européennes.
Par ailleurs ce soir, les syndicats Ufap-Unsa, FO-pénitentiaire et la CGT-Pénitentiaire ont appelé à "poursuivre et amplifier l’action", selon un communiqué
Source: France Info
Pendant quatre jours, les quelque 194 prisons françaises vont vivre au rythme des actions de blocage de leurs gardiens. Les trois syndicats de surveillants lancent un mouvement qui sera progressif, entre aujourd’hui et le 7 mai. Des actions qui visent à réclamer des moyens supplémentaires pour faire face à une situation devenue insupportable…
Peu ou pas d’extractions judiciaires ni de transferts de détenus aujourd’hui et demain, pas d’intervenants extérieurs (avocats, fournisseurs, concessionnaires) mercredi et jeudi. Les trois principaux syndicats du personnel pénitentiaire (CGT-FO-Ufap) appellent en effet à partir d’aujourd’hui à un "blocage progressif" des prisons face au "mépris total" du ministère de la Justice.
Des actions pour dénoncer, une nouvelle fois, la dégradation des conditions de travail et de détention dans les prisons françaises. Promiscuité, problèmes d’hygiène, violence, désespoir… Avec 63.351 personnes incarcérées au 1er avril pour 51.000 places disponibles, la surpopulation carcérale est devenue dramatique.
Une situation qui atteint son paroxysme avec l’augmentation exponentielle d’homicides de suicides dans les maisons d’arrêt françaises. 115 décès en 2008, soit 20 % de plus qu’en 2007 (96) et l’année 2009 s’annonce pire.
Selon les données recueillies par l’OIP (Observatoire international des prisons), 38 suicides ont déjà été dénombrés depuis le 1er janvier. Des détenus qui ne sont plus les seuls à ne plus pouvoir supporter l’insupportable. Depuis le début de l’année, 9 membres du personnel de l’administration pénitentiaire se sont également donnés la mort, les deux derniers, âgés de 36 et 34 ans, sur leur lieu de travail (Fresnes/Val-de-Marne et Luynes/Bouches-du-Rhône).
"Poursuivre et amplifier l’action"
Annoncé depuis plus d’un an, le projet de loi pénitentiaire du garde des Sceaux, Rachida Dati, a été voté au Sénat le 6 mars. Il doit encore être examiné par l’Assemblée fin mai pour une entrée en vigueur…ultérieure. S’il vise notamment à favoriser les aménagements de peine et les sorties de prison anticipées, il ne prévoit pas de moyens supplémentaires. Pas de recrutements annoncés donc mais une "meilleure gestion prévisionnelle des emplois".
La ministre (de la Justice) n’est pas en capacité de prendre conscience de la situation catastrophique dans les prisons et de nos conditions de travail ", a réagi Céline Verzeletti, de la CGT, après une dernière entrevue jeudi dernier avec le garde des Sceaux.
Hier, un communiqué du ministère reconnaissait que " la période de transition que traverse l’administration pénitentiaire soumet les personnels à des tensions dont le Garde des Sceaux a conscience", la chancellerie rappelant par ailleurs que la ministre avait pris le 30 avril " des engagements précis portant notamment sur la création d’un bureau d’aide sociale, la redéfinition des modalités de surveillance spéciale, le renforcement des équipes de nuit’’ entre autres.
Pas de quoi calmer les esprits face à une ministre qui s’apprête à quitter prochainement le navire pour une candidature aux élections européennes.
Par ailleurs ce soir, les syndicats Ufap-Unsa, FO-pénitentiaire et la CGT-Pénitentiaire ont appelé à "poursuivre et amplifier l’action", selon un communiqué
Source: France Info
IDE
Re: Actualités 2009
Mexique : « Ils tuent nos arbres pour qu'on cultive leur drogue »
Tout au nord du Mexique, à 1420 mètres d'altitude, au cœur de la Sierra Madre occidentale, se trouve la zone de biodiversité la plus riche d'Amérique du Nord. Ces terres, rugueuses et inhospitalières, sont habitées par les Tarahumara, « les hommes aux pieds légers », depuis près de 2000 ans. Aujourd'hui, ce peuple pacifique est menacé par le narcotrafic qui menace l'essence même de sa culture et l'équilibre de son environnement.
« La violence du narcotrafic est un serpent à mille têtes. Quand on lui en coupe une, cent repoussent », explique un indien Tarahumara, qui tient à garder sa vie et donc son anonymat. « N'allez pas croire que ma parole ne vaut rien, se défend-il, mais ce que je vais vous raconter pourrait me coûter la peau. »
Après un silence aussi lourd que son regard, l'Indien finit par parler :
« Ils viennent, tuent les arbres et après, on doit choisir : soit nous quittons nos terres, soit nous restons pour cultiver leur drogue. »
Le peuple tarahumara paie un lourd tribut pour la défense de sa forêt, qui concentre les secrets ancestraux de leur culture, de leur cosmogonie et de leur vie même. « On ne commercialise pas sa famille, on ne peut pas vendre ce qui appartient à la Terre Mère et au Dieu Père », s'indigne l'Indien, qui tire de la forêt l'essentiel de son alimentation et de ses plantes médicinales.
« La forêt est l'âme du feu », continue-t-il en regardant le bois se consumer dans l'âtre. C'est aussi celle de la musique : sans bois, plus de flûtes, violons ou tambours, éléments indispensables des rites et des danses traditionnelles.
Propriétaires hier, dominés aujourd'hui
L'invasion des bûcherons et des narcos sur des terres pourtant reconnues légalement comme propriété des Tarahumara en 1960 a placé ce peuple dans un rapport de domination. Ils sont passés du statut de propriétaires historiques de ces terres boisées à celui d'employés sous-payés d'une entreprise sans scrupules, que les Blancs et les Métis dirigent comme si ces forêts et ces indigènes leur appartenaient.
Quand les autorités locales sont questionnées sur le sujet, elles opposent mutisme et immobilisme. Cela fait plus de trente ans qu'un réseau de politiciens locaux corrompus et de trafiquants de drogue font leur business sur des contrats d'exploitation forestière obtenus frauduleusement. Ils ont aménagé plusieurs pistes d'atterrissage pour transporter à grande échelle des cargaisons de marijuana et d'opium, dont la demande, toujours plus grande, se trouve tout près : de l'autre coté de la frontière américaine.
Les terres tarahumara sont la proie du cartel de Sinaloa, commandé par El Chapo Guzmán, le narcotrafiquant le plus recherché. Il est traqué non seulement par le gouvernement mexicain, mais aussi par les Etats-Unis et Interpol. Il avait été capturé en 1993 et condamné à vingt ans de prison ferme, mais une fois derrière les barreaux, Guzmán a très vite repris les commandes. Il a su acheter les faveurs de la plupart des gardiens et même du directeur de la prison, qui veillait à ce qu'il ait un traitement exceptionnel.
El Chapo Guzmán au cœur des tueries
Au terme d'une « planification magistrale » et quelques jours avant son extradition aux Etats-Unis, El Chapo Guzmán s'est enfui, dissimulé dans la fourgonnette qui transportait le linge sale. Soixante dix-huit personnes auraient été impliquées dans l'évasion !
Depuis, Guzmán a non seulement repris le contrôle du cartel de Sinaloa, mais s'est aussi fixé l'objectif d'exterminer la concurrence, à savoir le cartel du Golf, le cartel de Juarez et celui de Tijuana, au prix d'une surenchère de mort et de chaos.
Dans cette guerre mexicaine du narcotrafic, des massacres d'une violence indicible sont monnaie courante, même dans les coins les plus inaccessibles du pays, tels les canyons de la Sierra Tarahumara.
En août dernier, le Mexique découvrait avec horreur la tuerie qui s'est déroulée en plein jour à Creel, petit village installé au sommet de la Sierra Madre. Quatre camionnettes de luxe sont arrivées de nulle part et ses occupants ont tiré sur une centaine de personnes. Le bilan : de nombreux blessés et 13 morts, dont plusieurs enfants et adolescents.
La version officielle parle d'un « règlement de comptes » entre narcos ; la vérité est que ce sont des innocents qui en ont payé les frais. « Des événements comme celui de Creel se répètent régulièrement partout dans la Sierra Tarahumara, mais la presse nationale n'en parle pas car elle est contrôlée », se plaint Ernesto Palencia, avocat et membre de l'ONG Alianza Sierra Madre.
Cet activiste au regard profond raconte le cas emblématique de Choreachi, petit village perché dans la forêt de la municipalité de Guadalupe y Calvo, au sud de Chihuahua. Cela fait 200 ans que la communauté indigène mène une lutte silencieuse pour préserver sa forêt, car comme beaucoup de Tarahumara, ils considèrent que leur mission est d'éviter à tout prix la destruction de ces terres, afin de préserver l'équilibre entre « le monde du haut et le monde du bas ».
Des procès arrangés à l'avance
« Ils ont été l'objet de fausses accusations et beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui en prison, dit l'avocat, les procès sont arrangés à l'avance, les Tarahumara ne bénéficient pas d'une défense ni d'un interprète qui parle leur langue. »
Autant de violations des droits de l'homme qui mettent les indiens dans une position de totale vulnérabilité, dans un contexte qui ne leur est déjà pas favorable.
Car au-delà de la lutte pour préserver leurs terres, leur culture et leur paix, les Tarahumara se battent pour leur propre survie. Ils doivent faire face à un climat toujours plus dur, avec des récoltes toujours plus maigres, dans une région où les sources d'emploi sont quasiment inexistantes, sans parler du manque de soins médicaux et d'éducation.
« La situation est bien plus complexe qu'on ne croit », juge Victor Martinez, anthropologue spécialisé dans la culture Tarahumara depuis plus de vingt ans. Il explique que si certains Indiens cultivent la drogue sur leurs terres, c'est pour ne pas mourir de faim, ou d'une balle dans la tête : « Pourriez-vous les condamner ? les juger ? »
Tout au nord du Mexique, à 1420 mètres d'altitude, au cœur de la Sierra Madre occidentale, se trouve la zone de biodiversité la plus riche d'Amérique du Nord. Ces terres, rugueuses et inhospitalières, sont habitées par les Tarahumara, « les hommes aux pieds légers », depuis près de 2000 ans. Aujourd'hui, ce peuple pacifique est menacé par le narcotrafic qui menace l'essence même de sa culture et l'équilibre de son environnement.
« La violence du narcotrafic est un serpent à mille têtes. Quand on lui en coupe une, cent repoussent », explique un indien Tarahumara, qui tient à garder sa vie et donc son anonymat. « N'allez pas croire que ma parole ne vaut rien, se défend-il, mais ce que je vais vous raconter pourrait me coûter la peau. »
Après un silence aussi lourd que son regard, l'Indien finit par parler :
« Ils viennent, tuent les arbres et après, on doit choisir : soit nous quittons nos terres, soit nous restons pour cultiver leur drogue. »
Le peuple tarahumara paie un lourd tribut pour la défense de sa forêt, qui concentre les secrets ancestraux de leur culture, de leur cosmogonie et de leur vie même. « On ne commercialise pas sa famille, on ne peut pas vendre ce qui appartient à la Terre Mère et au Dieu Père », s'indigne l'Indien, qui tire de la forêt l'essentiel de son alimentation et de ses plantes médicinales.
« La forêt est l'âme du feu », continue-t-il en regardant le bois se consumer dans l'âtre. C'est aussi celle de la musique : sans bois, plus de flûtes, violons ou tambours, éléments indispensables des rites et des danses traditionnelles.
Propriétaires hier, dominés aujourd'hui
L'invasion des bûcherons et des narcos sur des terres pourtant reconnues légalement comme propriété des Tarahumara en 1960 a placé ce peuple dans un rapport de domination. Ils sont passés du statut de propriétaires historiques de ces terres boisées à celui d'employés sous-payés d'une entreprise sans scrupules, que les Blancs et les Métis dirigent comme si ces forêts et ces indigènes leur appartenaient.
Quand les autorités locales sont questionnées sur le sujet, elles opposent mutisme et immobilisme. Cela fait plus de trente ans qu'un réseau de politiciens locaux corrompus et de trafiquants de drogue font leur business sur des contrats d'exploitation forestière obtenus frauduleusement. Ils ont aménagé plusieurs pistes d'atterrissage pour transporter à grande échelle des cargaisons de marijuana et d'opium, dont la demande, toujours plus grande, se trouve tout près : de l'autre coté de la frontière américaine.
Les terres tarahumara sont la proie du cartel de Sinaloa, commandé par El Chapo Guzmán, le narcotrafiquant le plus recherché. Il est traqué non seulement par le gouvernement mexicain, mais aussi par les Etats-Unis et Interpol. Il avait été capturé en 1993 et condamné à vingt ans de prison ferme, mais une fois derrière les barreaux, Guzmán a très vite repris les commandes. Il a su acheter les faveurs de la plupart des gardiens et même du directeur de la prison, qui veillait à ce qu'il ait un traitement exceptionnel.
El Chapo Guzmán au cœur des tueries
Au terme d'une « planification magistrale » et quelques jours avant son extradition aux Etats-Unis, El Chapo Guzmán s'est enfui, dissimulé dans la fourgonnette qui transportait le linge sale. Soixante dix-huit personnes auraient été impliquées dans l'évasion !
Depuis, Guzmán a non seulement repris le contrôle du cartel de Sinaloa, mais s'est aussi fixé l'objectif d'exterminer la concurrence, à savoir le cartel du Golf, le cartel de Juarez et celui de Tijuana, au prix d'une surenchère de mort et de chaos.
Dans cette guerre mexicaine du narcotrafic, des massacres d'une violence indicible sont monnaie courante, même dans les coins les plus inaccessibles du pays, tels les canyons de la Sierra Tarahumara.
En août dernier, le Mexique découvrait avec horreur la tuerie qui s'est déroulée en plein jour à Creel, petit village installé au sommet de la Sierra Madre. Quatre camionnettes de luxe sont arrivées de nulle part et ses occupants ont tiré sur une centaine de personnes. Le bilan : de nombreux blessés et 13 morts, dont plusieurs enfants et adolescents.
La version officielle parle d'un « règlement de comptes » entre narcos ; la vérité est que ce sont des innocents qui en ont payé les frais. « Des événements comme celui de Creel se répètent régulièrement partout dans la Sierra Tarahumara, mais la presse nationale n'en parle pas car elle est contrôlée », se plaint Ernesto Palencia, avocat et membre de l'ONG Alianza Sierra Madre.
Cet activiste au regard profond raconte le cas emblématique de Choreachi, petit village perché dans la forêt de la municipalité de Guadalupe y Calvo, au sud de Chihuahua. Cela fait 200 ans que la communauté indigène mène une lutte silencieuse pour préserver sa forêt, car comme beaucoup de Tarahumara, ils considèrent que leur mission est d'éviter à tout prix la destruction de ces terres, afin de préserver l'équilibre entre « le monde du haut et le monde du bas ».
Des procès arrangés à l'avance
« Ils ont été l'objet de fausses accusations et beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui en prison, dit l'avocat, les procès sont arrangés à l'avance, les Tarahumara ne bénéficient pas d'une défense ni d'un interprète qui parle leur langue. »
Autant de violations des droits de l'homme qui mettent les indiens dans une position de totale vulnérabilité, dans un contexte qui ne leur est déjà pas favorable.
Car au-delà de la lutte pour préserver leurs terres, leur culture et leur paix, les Tarahumara se battent pour leur propre survie. Ils doivent faire face à un climat toujours plus dur, avec des récoltes toujours plus maigres, dans une région où les sources d'emploi sont quasiment inexistantes, sans parler du manque de soins médicaux et d'éducation.
« La situation est bien plus complexe qu'on ne croit », juge Victor Martinez, anthropologue spécialisé dans la culture Tarahumara depuis plus de vingt ans. Il explique que si certains Indiens cultivent la drogue sur leurs terres, c'est pour ne pas mourir de faim, ou d'une balle dans la tête : « Pourriez-vous les condamner ? les juger ? »
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Taillefine : l'eau qui fait maigrir bientôt bannie des rayons
L'entourloupe aura duré presque huit ans. A la fin de l'année, l'eau Taillefine, marque de Danone, sera retirée du marché. Ses péchés : ne pas être conforme à la loi, ne présenter aucun avantage pour la santé, et tromper allègrement la consommatrice à coups de messages minceur plus fantaisistes les uns que les autres.
En 2001, lors de son lancement, Patrick Buffard, directeur marketing chez Danone, vantait un produit « décomplexé »… Effectivement, l'eau qui fait maigrir, fallait oser. Quitte à négliger la loi. En 2006, une directive européenne n'autorise sur le marché que trois catégories d'eau (de source, minérale, et rendue potable par traitement), dont elle définit des critères précis.
Une eau minérale naturelle ne peut donc pas être enrichie. Or, le calcium et le magnésium contenus dans sa potion magique, Taillefine les a en partie injectés. Verdict de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) :
« L'eau de Taillefine n'a pas le droit d'être vendue. Nous avons demandé à Danone de mettre fin à ce produit. Il sera retiré du commerce le 31 décembre 2009. »
Pépites
Si Danone paie cher cet ajout de minéraux, la facture est aussi salée pour la consommatrice : 0,69 euros en moyenne pour l'eau Taillefine, contre 0,55 pour Evian et Volvic. Tout ça pour des taux même pas révolutionnaires : 250 mg/l de calcium et 50 de magnésium, contre 201 et 43 pour Vittel, et 176 et 46 pour Saint-Amand. L'inscription « Calcium et magnésium » figure pourtant en gros sur le devant de l'étiquette, sans complexe.
Et la marque en avait encore moins (de complexes) quand, avant 2006, elle affichait un très visible « 0,001% de sodium » sur fond rouge. Beaucoup de zéros et une formulation sortie de nulle part : le sodium s'affiche en mg/l, pas en pourcentage. Bizarrement, l'inscription a disparu depuis…
Pour le plaisir de la lecture, restent quelques pépites. Le « Goût léger » rappelle par exemple qu'il existe des eaux au goût lourd. Quant à « l'apport équilibré », il nous apprend que l'eau, à la manière d'un aliment, complète la nutrition. Rolande Marcau, diététicienne à la Maison de la consommation et de l'environnement :
« L'eau n'a jamais été un apport nutritionnel. Et bien sûr, elle est sans calorie. »
Oui, car l'étiquette le précise, au cas où. Un tableau nutritionnel aux couleurs de l'arc-en-ciel révèle d'autres informations capitales. Protéines : 0. Glucides : 0. Lipides : 0. Ouf. Sodium ? 1,1 mg… pour 100 millilitres. Pas mal.
Mais voilà la tromperie : sur Taillefine, le sodium se mesure en milligrammes pour 100 ml, alors que les autres bouteilles l'affichent en milligrammes par litre. Après traduction, on trouve 11 mg/l, comme dans la très démocratique Cristaline (0,19 euros). On a failli y croire. Mais rien n'est assez gros pour la minceur.
Taillefine, allégation abusive
La forme de la bouteille, cintrée taille 38, et sa couleur turquoise adoucie, d'un bleu qui renvoie au code de l'allégé, sont autant de clins d'œil à l'acheteuse soucieuse de sa ligne.
Et que dire de la marque elle-même, Taillefine, ambassadrice du marché du light ? Une allégation. Le centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs (CRIOC, Belgique) définit l'allégation nutritionnelle ainsi :
« Tout message de représentation […] qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières. »
Depuis 2006, Taillefine est également dans la ligne de mire de la DGCCRF à cause d'une autre directive européenne sur les allégations abusives. Danone a persisté huit ans dans l'ignorance des mises au pas, et signé… son arrêt de mort. A quand l'air 0 calorie, pour respirer régime ?
L'entourloupe aura duré presque huit ans. A la fin de l'année, l'eau Taillefine, marque de Danone, sera retirée du marché. Ses péchés : ne pas être conforme à la loi, ne présenter aucun avantage pour la santé, et tromper allègrement la consommatrice à coups de messages minceur plus fantaisistes les uns que les autres.
En 2001, lors de son lancement, Patrick Buffard, directeur marketing chez Danone, vantait un produit « décomplexé »… Effectivement, l'eau qui fait maigrir, fallait oser. Quitte à négliger la loi. En 2006, une directive européenne n'autorise sur le marché que trois catégories d'eau (de source, minérale, et rendue potable par traitement), dont elle définit des critères précis.
Une eau minérale naturelle ne peut donc pas être enrichie. Or, le calcium et le magnésium contenus dans sa potion magique, Taillefine les a en partie injectés. Verdict de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) :
« L'eau de Taillefine n'a pas le droit d'être vendue. Nous avons demandé à Danone de mettre fin à ce produit. Il sera retiré du commerce le 31 décembre 2009. »
Pépites
Si Danone paie cher cet ajout de minéraux, la facture est aussi salée pour la consommatrice : 0,69 euros en moyenne pour l'eau Taillefine, contre 0,55 pour Evian et Volvic. Tout ça pour des taux même pas révolutionnaires : 250 mg/l de calcium et 50 de magnésium, contre 201 et 43 pour Vittel, et 176 et 46 pour Saint-Amand. L'inscription « Calcium et magnésium » figure pourtant en gros sur le devant de l'étiquette, sans complexe.
Et la marque en avait encore moins (de complexes) quand, avant 2006, elle affichait un très visible « 0,001% de sodium » sur fond rouge. Beaucoup de zéros et une formulation sortie de nulle part : le sodium s'affiche en mg/l, pas en pourcentage. Bizarrement, l'inscription a disparu depuis…
Pour le plaisir de la lecture, restent quelques pépites. Le « Goût léger » rappelle par exemple qu'il existe des eaux au goût lourd. Quant à « l'apport équilibré », il nous apprend que l'eau, à la manière d'un aliment, complète la nutrition. Rolande Marcau, diététicienne à la Maison de la consommation et de l'environnement :
« L'eau n'a jamais été un apport nutritionnel. Et bien sûr, elle est sans calorie. »
Oui, car l'étiquette le précise, au cas où. Un tableau nutritionnel aux couleurs de l'arc-en-ciel révèle d'autres informations capitales. Protéines : 0. Glucides : 0. Lipides : 0. Ouf. Sodium ? 1,1 mg… pour 100 millilitres. Pas mal.
Mais voilà la tromperie : sur Taillefine, le sodium se mesure en milligrammes pour 100 ml, alors que les autres bouteilles l'affichent en milligrammes par litre. Après traduction, on trouve 11 mg/l, comme dans la très démocratique Cristaline (0,19 euros). On a failli y croire. Mais rien n'est assez gros pour la minceur.
Taillefine, allégation abusive
La forme de la bouteille, cintrée taille 38, et sa couleur turquoise adoucie, d'un bleu qui renvoie au code de l'allégé, sont autant de clins d'œil à l'acheteuse soucieuse de sa ligne.
Et que dire de la marque elle-même, Taillefine, ambassadrice du marché du light ? Une allégation. Le centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs (CRIOC, Belgique) définit l'allégation nutritionnelle ainsi :
« Tout message de représentation […] qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières. »
Depuis 2006, Taillefine est également dans la ligne de mire de la DGCCRF à cause d'une autre directive européenne sur les allégations abusives. Danone a persisté huit ans dans l'ignorance des mises au pas, et signé… son arrêt de mort. A quand l'air 0 calorie, pour respirer régime ?
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Re: Actualités 2009
Des déchets électroniques trop peu collectés et recyclés
Les vendeurs de réfrigérateurs, machines à laver, ordinateurs et consoles de jeux n'ont pas le réflexe recyclage : l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a sondé un millier de consommateurs en avril : seuls 23% des personnes interrogées se sont vues proposer la reprise de l'ancien appareil lors de l'achat d'un neuf.
Ce dispositif, appelé « un pour un », est issu de la directive européenne 2002/96/CE du 27 janvier 2003 : le distributeur est tenu de reprendre gratuitement un produit usagé du même type que celui qu'il vend.
Les téléviseurs et gros appareils électroménagers sont aujourd'hui les appareils les plus repris. Le taux maximum (33%) est atteint pour les réfrigérateurs et congélateurs ; il est de 1,5% pour les téléphones portables, selon Eco-systèmes, l'un des quatre éco-organismes agréés pour les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE).
La collecte laisse donc clairement à désirer. Un rapport officiel rendu public en mars critique durement le fonctionnement de la filière, affirmant qu'il est « nécessaire de repenser l'ensemble de l'organisation de récupération et de traitement des DEEE ». Les auteurs y déplorent les piètres performances françaises en 2007, « un million de tonnes mises sur le marché, 157 000 tonnes récupérées ».
« La France ne peut être quatre à dix fois moins efficace que ses voisins dans ce domaine », implorent-ils encore, pointant « le différentiel entre les écoparticipations collectées, versées par le grand public, et les sommes reversées aux collectivités territoriales ».
En clair : les éco-organismes accumuleraient trop d'argent sur des comptes d'épargne, au détriment de la politique de recyclage.
Pour y remédier, les auteurs suggèrent de ne plus rémunérer les éco-organismes en fonction de la quantité de produits mis sur le marché mais sur la base des DEEE effectivement traités, et de confier aux collectivités le rôle principal de la collecte.
Les vendeurs de réfrigérateurs, machines à laver, ordinateurs et consoles de jeux n'ont pas le réflexe recyclage : l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a sondé un millier de consommateurs en avril : seuls 23% des personnes interrogées se sont vues proposer la reprise de l'ancien appareil lors de l'achat d'un neuf.
Ce dispositif, appelé « un pour un », est issu de la directive européenne 2002/96/CE du 27 janvier 2003 : le distributeur est tenu de reprendre gratuitement un produit usagé du même type que celui qu'il vend.
Les téléviseurs et gros appareils électroménagers sont aujourd'hui les appareils les plus repris. Le taux maximum (33%) est atteint pour les réfrigérateurs et congélateurs ; il est de 1,5% pour les téléphones portables, selon Eco-systèmes, l'un des quatre éco-organismes agréés pour les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE).
La collecte laisse donc clairement à désirer. Un rapport officiel rendu public en mars critique durement le fonctionnement de la filière, affirmant qu'il est « nécessaire de repenser l'ensemble de l'organisation de récupération et de traitement des DEEE ». Les auteurs y déplorent les piètres performances françaises en 2007, « un million de tonnes mises sur le marché, 157 000 tonnes récupérées ».
« La France ne peut être quatre à dix fois moins efficace que ses voisins dans ce domaine », implorent-ils encore, pointant « le différentiel entre les écoparticipations collectées, versées par le grand public, et les sommes reversées aux collectivités territoriales ».
En clair : les éco-organismes accumuleraient trop d'argent sur des comptes d'épargne, au détriment de la politique de recyclage.
Pour y remédier, les auteurs suggèrent de ne plus rémunérer les éco-organismes en fonction de la quantité de produits mis sur le marché mais sur la base des DEEE effectivement traités, et de confier aux collectivités le rôle principal de la collecte.
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Re: Actualités 2009
Alno a écrit :Taillefine : l'eau qui fait maigrir bientôt bannie des rayons
L'entourloupe aura duré presque huit ans. A la fin de l'année, l'eau Taillefine, marque de Danone, sera retirée du marché. Ses péchés : ne pas être conforme à la loi, ne présenter aucun avantage pour la santé, et tromper allègrement la consommatrice à coups de messages minceur plus fantaisistes les uns que les autres.
En 2001, lors de son lancement, Patrick Buffard, directeur marketing chez Danone, vantait un produit « décomplexé »… Effectivement, l'eau qui fait maigrir, fallait oser. Quitte à négliger la loi. En 2006, une directive européenne n'autorise sur le marché que trois catégories d'eau (de source, minérale, et rendue potable par traitement), dont elle définit des critères précis.
Une eau minérale naturelle ne peut donc pas être enrichie. Or, le calcium et le magnésium contenus dans sa potion magique, Taillefine les a en partie injectés. Verdict de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) :
« L'eau de Taillefine n'a pas le droit d'être vendue. Nous avons demandé à Danone de mettre fin à ce produit. Il sera retiré du commerce le 31 décembre 2009. »
Pépites
Si Danone paie cher cet ajout de minéraux, la facture est aussi salée pour la consommatrice : 0,69 euros en moyenne pour l'eau Taillefine, contre 0,55 pour Evian et Volvic. Tout ça pour des taux même pas révolutionnaires : 250 mg/l de calcium et 50 de magnésium, contre 201 et 43 pour Vittel, et 176 et 46 pour Saint-Amand. L'inscription « Calcium et magnésium » figure pourtant en gros sur le devant de l'étiquette, sans complexe.
Et la marque en avait encore moins (de complexes) quand, avant 2006, elle affichait un très visible « 0,001% de sodium » sur fond rouge. Beaucoup de zéros et une formulation sortie de nulle part : le sodium s'affiche en mg/l, pas en pourcentage. Bizarrement, l'inscription a disparu depuis…
Pour le plaisir de la lecture, restent quelques pépites. Le « Goût léger » rappelle par exemple qu'il existe des eaux au goût lourd. Quant à « l'apport équilibré », il nous apprend que l'eau, à la manière d'un aliment, complète la nutrition. Rolande Marcau, diététicienne à la Maison de la consommation et de l'environnement :
« L'eau n'a jamais été un apport nutritionnel. Et bien sûr, elle est sans calorie. »
Oui, car l'étiquette le précise, au cas où. Un tableau nutritionnel aux couleurs de l'arc-en-ciel révèle d'autres informations capitales. Protéines : 0. Glucides : 0. Lipides : 0. Ouf. Sodium ? 1,1 mg… pour 100 millilitres. Pas mal.
Mais voilà la tromperie : sur Taillefine, le sodium se mesure en milligrammes pour 100 ml, alors que les autres bouteilles l'affichent en milligrammes par litre. Après traduction, on trouve 11 mg/l, comme dans la très démocratique Cristaline (0,19 euros). On a failli y croire. Mais rien n'est assez gros pour la minceur.
Taillefine, allégation abusive
La forme de la bouteille, cintrée taille 38, et sa couleur turquoise adoucie, d'un bleu qui renvoie au code de l'allégé, sont autant de clins d'œil à l'acheteuse soucieuse de sa ligne.
Et que dire de la marque elle-même, Taillefine, ambassadrice du marché du light ? Une allégation. Le centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs (CRIOC, Belgique) définit l'allégation nutritionnelle ainsi :
« Tout message de représentation […] qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières. »
Depuis 2006, Taillefine est également dans la ligne de mire de la DGCCRF à cause d'une autre directive européenne sur les allégations abusives. Danone a persisté huit ans dans l'ignorance des mises au pas, et signé… son arrêt de mort. A quand l'air 0 calorie, pour respirer régime ?
Mdr !! C'est énorme cet article !

Ahlala, la publicité mensongère.........
Esi 2009-2012 (que c'est bon de le dire...)
- christel12
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Re: Actualités 2009
Ce qui est dingue c'est qu'ils ont laissé faire pendant 8 ans, et que des gens se sont laissés berner...
Christel12
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Re: Actualités 2009
C'est clair, et lorsque tu lis ça tu te dis que tu peux en apprendre encore beaucoup des C------ comme celles ci !!christel30 a écrit :Ce qui est dingue c'est qu'ils ont laissé faire pendant 8 ans, et que des gens se sont laissés berner...
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Je ne sais pas pourquoi, je sens que l'on va en entendre parler beaucoup (mais moins que la grippe A et plus que l'épidémie de méningite en Afrique
)
Alli, pas sans avis médical
Le médicament anti-obésité vendu sans ordonnance, l’Alli de GSK, arrive demain dans les officines.
Il s’agit en fait d’une nouvelle présentation (60 mg au lieu de 120 mg) de l’Orlistat, déjà commercialisé en France mais… uniquement sur prescription médicale. Ce basculement sous le régime de l’automédication suscite des appels à la vigilance.
Compte-tenu de la puissance et du mode d’action de son principe actif, ne vous tournez jamais vers Alli sans en parler à votre médecin. Son Autorisation de mise sur le Marché européenne obtenue le 20 janvier dernier, comporte d’ailleurs de nombreuses restrictions d’utilisation.
Ce médicament est ainsi contre-indiqué « aux moins de 18 ans, aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes souffrant de malabsorption chronique ou de cholestase » précise l’Agence française de Sécurité sanitaire de Produits de Santé (AFSSaPS). Alli doit également être évité par les malades qui prennent déjà un anticoagulant oral type warfarine, et ceux (encore plus rares) qui suivent un traitement antirejet par ciclosporine.
L’AFSSaPS par ailleurs, recommande vivement de solliciter un avis médical pour adapter le traitement « chez les diabétiques, les hypertendus et les patients sous traitement hypocholestérolémiant ou amiodarone », un médicament prescrit contre les troubles graves du rythme cardiaque.

Alli, pas sans avis médical
Le médicament anti-obésité vendu sans ordonnance, l’Alli de GSK, arrive demain dans les officines.
Il s’agit en fait d’une nouvelle présentation (60 mg au lieu de 120 mg) de l’Orlistat, déjà commercialisé en France mais… uniquement sur prescription médicale. Ce basculement sous le régime de l’automédication suscite des appels à la vigilance.
Compte-tenu de la puissance et du mode d’action de son principe actif, ne vous tournez jamais vers Alli sans en parler à votre médecin. Son Autorisation de mise sur le Marché européenne obtenue le 20 janvier dernier, comporte d’ailleurs de nombreuses restrictions d’utilisation.
Ce médicament est ainsi contre-indiqué « aux moins de 18 ans, aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes souffrant de malabsorption chronique ou de cholestase » précise l’Agence française de Sécurité sanitaire de Produits de Santé (AFSSaPS). Alli doit également être évité par les malades qui prennent déjà un anticoagulant oral type warfarine, et ceux (encore plus rares) qui suivent un traitement antirejet par ciclosporine.
L’AFSSaPS par ailleurs, recommande vivement de solliciter un avis médical pour adapter le traitement « chez les diabétiques, les hypertendus et les patients sous traitement hypocholestérolémiant ou amiodarone », un médicament prescrit contre les troubles graves du rythme cardiaque.
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Re: Actualités 2009
A (H1N1) : un nouveau test de détection signé Pasteur
L’Institut Pasteur vient de mettre au point un test de détection rapide du nouveau virus grippal A(H1N1).
S’appuyant sur la technique de « RT-PCR en temps réel » (pour Real-Time- Polymerase Chain Reaction), ce nouveau test amplifie le matériel génétique du virus et donne un résultat en 12 heures, au lieu des 24 heures requises avec les techniques existantes. « Dès standardisation, (il) sera mis à disposition des laboratoires agréés » précise l’Institut. Le nouveau test a été développé par le Centre national de Référence pour la Grippe Région Nord. Son mode de fonctionnement repose sur trois opérations simultanées : « la confirmation de la détection du virus, l’exclusion de la présence d’un virus de grippe saisonnière et la mise en évidence de la présence du nouveau virus A(H1N1) d’origine porcine ».
Beaucoup plus sensible que ses prédécesseurs, il devrait permettre aux laboratoires de s’affranchir des étapes de séquençage du génome viral tel qu’il est pratiqué. C’est une bonne nouvelle, sachant que le gain de temps sera un élément majeur dans la lutte contre la pandémie.
L’Institut Pasteur vient de mettre au point un test de détection rapide du nouveau virus grippal A(H1N1).
S’appuyant sur la technique de « RT-PCR en temps réel » (pour Real-Time- Polymerase Chain Reaction), ce nouveau test amplifie le matériel génétique du virus et donne un résultat en 12 heures, au lieu des 24 heures requises avec les techniques existantes. « Dès standardisation, (il) sera mis à disposition des laboratoires agréés » précise l’Institut. Le nouveau test a été développé par le Centre national de Référence pour la Grippe Région Nord. Son mode de fonctionnement repose sur trois opérations simultanées : « la confirmation de la détection du virus, l’exclusion de la présence d’un virus de grippe saisonnière et la mise en évidence de la présence du nouveau virus A(H1N1) d’origine porcine ».
Beaucoup plus sensible que ses prédécesseurs, il devrait permettre aux laboratoires de s’affranchir des étapes de séquençage du génome viral tel qu’il est pratiqué. C’est une bonne nouvelle, sachant que le gain de temps sera un élément majeur dans la lutte contre la pandémie.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Dengue : la piste du vaccin progresse
Sanofi Pasteur annonce le lancement de nouvelles études cliniques sur son candidat-vaccin contre la dengue, à Singapour et au Vietnam. C’est un espoir important car à l’heure actuelle, il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique contre la dengue. C’est pourtant la maladie tropicale la plus répandue après le paludisme.
Pour plus de 230 millions de personnes chaque année dans le monde, c’est une menace pesante. Pas étonnant dans ces conditions que « la lutte contre la dengue (soit) une des grandes priorités de santé publique au Vietnam », comme l’explique le Dr Tran Ngoc Huu, directeur de l’Institut Pasteur d’Ho Chi Minh Ville. « Près de 100 000 personnes sont infectées chaque année dans le pays, essentiellement des enfants. »
Le candidat-vaccin, dans le développement duquel l’Institut Pasteur est engagé, a été testé chez des adultes et des enfants aux Etats-Unis, au Mexique et aux Philippines. « L’administration de trois doses a induit une réponse d’anticorps capable de neutraliser les quatre sérotypes du virus responsable de la dengue », souligne dans un communiqué Sanofi-Pasteur. D’autres essais sont en cours au Pérou et en Thaïlande.
Sanofi Pasteur annonce le lancement de nouvelles études cliniques sur son candidat-vaccin contre la dengue, à Singapour et au Vietnam. C’est un espoir important car à l’heure actuelle, il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique contre la dengue. C’est pourtant la maladie tropicale la plus répandue après le paludisme.
Pour plus de 230 millions de personnes chaque année dans le monde, c’est une menace pesante. Pas étonnant dans ces conditions que « la lutte contre la dengue (soit) une des grandes priorités de santé publique au Vietnam », comme l’explique le Dr Tran Ngoc Huu, directeur de l’Institut Pasteur d’Ho Chi Minh Ville. « Près de 100 000 personnes sont infectées chaque année dans le pays, essentiellement des enfants. »
Le candidat-vaccin, dans le développement duquel l’Institut Pasteur est engagé, a été testé chez des adultes et des enfants aux Etats-Unis, au Mexique et aux Philippines. « L’administration de trois doses a induit une réponse d’anticorps capable de neutraliser les quatre sérotypes du virus responsable de la dengue », souligne dans un communiqué Sanofi-Pasteur. D’autres essais sont en cours au Pérou et en Thaïlande.
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Re: Actualités 2009
Une escroquerie financière fait 600 victimes en Alsace
Les promesses étaient alléchantes. Un placement de 5.000 euros devait rapporter 25.000 euros au bout de dix ans avec des versements progressifs, 50 euros par mois la première année et jusqu’à 500 euros mensuels à la fin. Mais les comptes en banque n’ont jamais rien vu venir.
"Généralement les gens qui ont placé 5.000 euros ont reçu en retour quatre ou cinq fois 18,50 euros. Des retours ridicules. On avançait des arguments comme quoi il y avait des difficultés actuellement mais que la situation allait se redresser", explique Maître Olivier Bergue, l’avocat de 50 des victimes en France.
Pour faire mordre à l’hameçon, les vendeurs évoquaient un placement complexe. Officiellement, une participation au chiffre d’affaires de l’entreprise, ce qui n’existe pas. Le mensonge était gros mais les victimes souvent crédules ou mal conseillées. Elles ont placé 5.000 euros en moyenne et jusqu’à 300.000 euros.
"Vous avez d’une part des gens vulnérables et d’autres part des gens qui ont tout simplement fait confiance à leur gérant de patrimoine habituel. Ces personnes qui ont distribué le produit ont touché des provisions, allant de 10 à 40% sur la somme placée", explique Olivier Bergue.
L’entreprise allemande a déposé le bilan il y a trois semaines et une procédure collective vient d’être ouverte. Les victimes comptent aussi poursuivre individuellement les responsables et les intermédiaires français.
Les promesses étaient alléchantes. Un placement de 5.000 euros devait rapporter 25.000 euros au bout de dix ans avec des versements progressifs, 50 euros par mois la première année et jusqu’à 500 euros mensuels à la fin. Mais les comptes en banque n’ont jamais rien vu venir.
"Généralement les gens qui ont placé 5.000 euros ont reçu en retour quatre ou cinq fois 18,50 euros. Des retours ridicules. On avançait des arguments comme quoi il y avait des difficultés actuellement mais que la situation allait se redresser", explique Maître Olivier Bergue, l’avocat de 50 des victimes en France.
Pour faire mordre à l’hameçon, les vendeurs évoquaient un placement complexe. Officiellement, une participation au chiffre d’affaires de l’entreprise, ce qui n’existe pas. Le mensonge était gros mais les victimes souvent crédules ou mal conseillées. Elles ont placé 5.000 euros en moyenne et jusqu’à 300.000 euros.
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Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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