Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Nos habitudes alimentaires vont être passées au crible
Pourquoi meurt-on moins de maladies cardio-vasculaires en Ile-de-France? Comment expliquer que l'incidence des cancers est plus forte dans le Nord-Pas-de-Calais qu'en Midi-Pyrénées? Consomme-t-on plus ou moins de fruits et légumes en fonction de son niveau social?
De nombreux travaux cliniques montrent que nos comportements alimentaires sont susceptibles de réduire ou d'augmenter notre hypertension artérielle, le risque de contracter un cancer ou de souffrir du diabète ou d'obésité.
Pour faire avancer la recherche et cibler plus précisément ses messages de prévention, le ministère de la santé lance aujourd'hui une étude sans précédent, baptisée Nutrinet-santé.
Son objectif : mieux connaître les liens entre nutrition et santé en analysant nos comportements au quotidien.
Pour y parvenir, les Français sont invités, s'ils le souhaitent, à remplir régulièrement sur un site internet des questionnaires spécialisés sur leurs habitudes alimentaires et leur mode de vie.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, espère convaincre un demi-million d'internautes de jouer le jeu.
"Cette étude nous permettre de disposer à terme de la plus gigantesque base de données au monde sur les rapports entre nutrition et santé, souligne le Pr Serge Hercberg, qui pilote le projet. Mais pour pouvoir identifier de nouveaux facteurs de risque liés à nos modes de vie, comprendre ce qui détermine si tel aliment et si tel comportement accroissent ou non le risque de mortalité et s'il existe des spécificités régionales, il faut que la population accepte de fournir des informations", poursuit ce spécialiste de la nutrition.
Les internautes, dont l'anonymat sera préservé, devront répondre régulièrement à des questionnaires et seront suivis pendant 5 ans sur le plan nutritionnel.
Les résultats de cette campagne ne seront ensuite utilisés qu'à des fins scientifiques.
"C'est un projet d'intérêt collectif, insiste Serge Hercberg. Cela nous permettra par exemple d'étudier, en fonction des facteurs sociaux, géographique, économiques... pourquoi certains Français mangent moins de fruits et légumes que d'autres? En déterminant si c'est plutôt une question de coût, d'éducation ou de goût, nous pourrons ainsi affiner les recommandations émises par le ministère de la Santé."
Comment y participer?
L'étude Nutrinet-santé portera sur au moins 500 000 internautes volontaires de plus de 18 ans.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur http://www.etude-nutrinet-sante.fr" target="_blank, puis répondez à des questions sur :
vos habitudes alimentaires
votre activité physique
votre poids
votre taille
vos origines sociales & géographiques
Chaque mois, vous recevrez un e-mail vous informant des nouveaux questionnaires à remplir, et ce, pendant 5 ans.
Les coordinateurs de cette étude promettent que "les conditions de sécurité informatique des données seront assurées".
[Source : LeParisien 11/05/09]
Pourquoi meurt-on moins de maladies cardio-vasculaires en Ile-de-France? Comment expliquer que l'incidence des cancers est plus forte dans le Nord-Pas-de-Calais qu'en Midi-Pyrénées? Consomme-t-on plus ou moins de fruits et légumes en fonction de son niveau social?
De nombreux travaux cliniques montrent que nos comportements alimentaires sont susceptibles de réduire ou d'augmenter notre hypertension artérielle, le risque de contracter un cancer ou de souffrir du diabète ou d'obésité.
Pour faire avancer la recherche et cibler plus précisément ses messages de prévention, le ministère de la santé lance aujourd'hui une étude sans précédent, baptisée Nutrinet-santé.
Son objectif : mieux connaître les liens entre nutrition et santé en analysant nos comportements au quotidien.
Pour y parvenir, les Français sont invités, s'ils le souhaitent, à remplir régulièrement sur un site internet des questionnaires spécialisés sur leurs habitudes alimentaires et leur mode de vie.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, espère convaincre un demi-million d'internautes de jouer le jeu.
"Cette étude nous permettre de disposer à terme de la plus gigantesque base de données au monde sur les rapports entre nutrition et santé, souligne le Pr Serge Hercberg, qui pilote le projet. Mais pour pouvoir identifier de nouveaux facteurs de risque liés à nos modes de vie, comprendre ce qui détermine si tel aliment et si tel comportement accroissent ou non le risque de mortalité et s'il existe des spécificités régionales, il faut que la population accepte de fournir des informations", poursuit ce spécialiste de la nutrition.
Les internautes, dont l'anonymat sera préservé, devront répondre régulièrement à des questionnaires et seront suivis pendant 5 ans sur le plan nutritionnel.
Les résultats de cette campagne ne seront ensuite utilisés qu'à des fins scientifiques.
"C'est un projet d'intérêt collectif, insiste Serge Hercberg. Cela nous permettra par exemple d'étudier, en fonction des facteurs sociaux, géographique, économiques... pourquoi certains Français mangent moins de fruits et légumes que d'autres? En déterminant si c'est plutôt une question de coût, d'éducation ou de goût, nous pourrons ainsi affiner les recommandations émises par le ministère de la Santé."
Comment y participer?
L'étude Nutrinet-santé portera sur au moins 500 000 internautes volontaires de plus de 18 ans.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur http://www.etude-nutrinet-sante.fr" target="_blank, puis répondez à des questions sur :





Chaque mois, vous recevrez un e-mail vous informant des nouveaux questionnaires à remplir, et ce, pendant 5 ans.
Les coordinateurs de cette étude promettent que "les conditions de sécurité informatique des données seront assurées".
[Source : LeParisien 11/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
lechatjaune a écrit :Il refuse de vendre la pilule anti-obésité
Inutile d'espérer se procurer Alli, la pilule dite anti-obésité, dans l'officine de Pascal Desaldeleer.
Ce pharmacien de Fresnes (Val-de-Marne) refuse tout bonnement de la vendre.
....



Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
ATTENTION A LA DENUTRITION
[hopital.fr] Une récente étude de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) souligne l'ampleur d'un phénomène mal connu : la dénutrition des personnes âgées.
L'avis remis par l'Afssa et récemment rendu public porte plus précisément sur "L'évaluation des besoins nutritionnels chez les personnes âgées fragiles ou atteintes de certaines pathologies afin de définir des références nutritionnelles permettant d'adapter leur prise en charge nutritionnelle".
Certaines personnes âgées ne mangent pas suffisamment pour couvrir leurs besoins nutritionnels. Certes, les apports alimentaires décroissent de façon linéaire au cours de la vie. Et les personnes âgées, même en bonne santé et en période de stabilité pondérale, ont une sensation d'appétit, à jeun, inférieure à celle des sujets jeunes et une sensation de satiété plus importante après un repas standard. Mais, dans certain cas, ce moindre appétit se transforme en une véritable dénutrition.
Celle-ci a de lourdes conséquences en termes de santé : perte musculaire, épuisement, risques de chute, vulnérabilité aux maladies infectieuses et aggravation des maladies chroniques. L'enjeu est très loin d'être négligeable. L'Afssa estime en effet que le phénomène de dénutrition toucherait, en France, près de 400.000 personnes âgées de plus de 65 ans vivant à leur domicile et de 20 à 30% des personnes âgées dépendantes vivant à domicile ou en institution.
Dans son avis, l'Afssa se penche plus particulièrement sur la situation des personnes âgées (plus de 70 ans), fragiles (ce qui résulte souvent d'une dénutrition) ou atteintes de certaines maladies. L'objectif est d'adapter en conséquence leur prise en charge nutritionnelle, à domicile ou en établissement.
A partir d'une revue détaillée de toute la littérature scientifique sur le sujet, l'avis de l'Afssa définit des valeurs d'apports énergétiques et protéiques nécessaires pour éviter ou corriger les insuffisances nutritionnelles chez les personnes âgées concernées. Chez le sujet âgé fragile, par exemple, les besoins énergétiques et en protéines sont couverts par les apports nutritionnels conseillés (ANC) pour la personne âgée en bonne santé (36 calories par kilo de poids et par jour et 1 gramme par kilo et par jour de protéines).
Lorsque l'on observe une dénutrition chez un sujet fragile, l'Afssa recommande en revanche d'augmenter ces apports (à hauteur de 40 kcal/kg/j et de 1,5 g/kg/jour de protéines), en prenant en compte, notamment, la corpulence, l'activité physique et la réponse nutritionnelle à la prise en charge. L'Afssa rappelle également que l'exercice physique adapté, associé à une prise en charge nutritionnelle, est toujours bénéfique pour les personnes âgées fragiles.
De même, des apports énergétiques et en protéines plus élevés (30-40 kcal/kg/jour et 1,2-1,5 g/kg/jour de protéines) sont justifiés - en cas de dénutrition - chez les personnes âgées souffrant de maladie d'Alzheimer, présentant des escarres, une fracture du col du fémur ou des infections.
Par contre, pour ce qui concerne les vitamines et les minéraux, aucune donnée clinique ne justifie de proposer aux personnes âgées des niveaux d'apports supérieurs aux apports nutritionnels conseillés.
Pour plus de renseignements :
http://www.afssa.fr/Documents/NUT2008sa0279.pdf
[hopital.fr] Une récente étude de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) souligne l'ampleur d'un phénomène mal connu : la dénutrition des personnes âgées.
L'avis remis par l'Afssa et récemment rendu public porte plus précisément sur "L'évaluation des besoins nutritionnels chez les personnes âgées fragiles ou atteintes de certaines pathologies afin de définir des références nutritionnelles permettant d'adapter leur prise en charge nutritionnelle".
Certaines personnes âgées ne mangent pas suffisamment pour couvrir leurs besoins nutritionnels. Certes, les apports alimentaires décroissent de façon linéaire au cours de la vie. Et les personnes âgées, même en bonne santé et en période de stabilité pondérale, ont une sensation d'appétit, à jeun, inférieure à celle des sujets jeunes et une sensation de satiété plus importante après un repas standard. Mais, dans certain cas, ce moindre appétit se transforme en une véritable dénutrition.
Celle-ci a de lourdes conséquences en termes de santé : perte musculaire, épuisement, risques de chute, vulnérabilité aux maladies infectieuses et aggravation des maladies chroniques. L'enjeu est très loin d'être négligeable. L'Afssa estime en effet que le phénomène de dénutrition toucherait, en France, près de 400.000 personnes âgées de plus de 65 ans vivant à leur domicile et de 20 à 30% des personnes âgées dépendantes vivant à domicile ou en institution.
Dans son avis, l'Afssa se penche plus particulièrement sur la situation des personnes âgées (plus de 70 ans), fragiles (ce qui résulte souvent d'une dénutrition) ou atteintes de certaines maladies. L'objectif est d'adapter en conséquence leur prise en charge nutritionnelle, à domicile ou en établissement.
A partir d'une revue détaillée de toute la littérature scientifique sur le sujet, l'avis de l'Afssa définit des valeurs d'apports énergétiques et protéiques nécessaires pour éviter ou corriger les insuffisances nutritionnelles chez les personnes âgées concernées. Chez le sujet âgé fragile, par exemple, les besoins énergétiques et en protéines sont couverts par les apports nutritionnels conseillés (ANC) pour la personne âgée en bonne santé (36 calories par kilo de poids et par jour et 1 gramme par kilo et par jour de protéines).
Lorsque l'on observe une dénutrition chez un sujet fragile, l'Afssa recommande en revanche d'augmenter ces apports (à hauteur de 40 kcal/kg/j et de 1,5 g/kg/jour de protéines), en prenant en compte, notamment, la corpulence, l'activité physique et la réponse nutritionnelle à la prise en charge. L'Afssa rappelle également que l'exercice physique adapté, associé à une prise en charge nutritionnelle, est toujours bénéfique pour les personnes âgées fragiles.
De même, des apports énergétiques et en protéines plus élevés (30-40 kcal/kg/jour et 1,2-1,5 g/kg/jour de protéines) sont justifiés - en cas de dénutrition - chez les personnes âgées souffrant de maladie d'Alzheimer, présentant des escarres, une fracture du col du fémur ou des infections.
Par contre, pour ce qui concerne les vitamines et les minéraux, aucune donnée clinique ne justifie de proposer aux personnes âgées des niveaux d'apports supérieurs aux apports nutritionnels conseillés.
Pour plus de renseignements :
http://www.afssa.fr/Documents/NUT2008sa0279.pdf
Lyon Le Vinatier : loupé...
Re: Actualités 2009
Jennifer: "criminalisation de l'amour" ?
Jennifer Charry, une jeune femme de 23 ans, encourt 5 ans de prison pour "aide au séjour irrégulier"
Elle aurait dû se marier le 11 avril avec un Marocain de 24 ans sans papier. Mais ce dernier a été expulsé "neuf jours" avant la cérémonie.
Elle a été convoquée ce lundi devant le tribunal correctionnel de Dijon. "Je suis abasourdie, je ne savais pas qu'on pouvait être condamnée pour avoir hébergé son futur mari", explique-t-elle.
Née à Lyon en 1986 d'une mère espagnole et d'un père marocain arrivé en France en 1983, Jennifer est habituée "à la galère" : foyer, famille d'accueil, un premier compagnon qui l'abandonne avec sa fillette, Sanaa de 2 ans, et une multitude de petits boulots au noir. "Au début de l'été 2008", elle rencontre M'hamed Naïmi, un jeune Marocain de 24 ans.
Rapidement le couple emménage dans l'appartement loué par Jennifer, au premier étage d'un pavillon d'un quartier tranquille de Dijon, pour y "mener une vie normale de couple". Tout est partagé, "les courses, la garde de Sanaa, qui appelle M'hamed papa, les loisirs, les nombreux amis".
Cela "marchait si bien entre nous que dès novembre le mariage est envisagé" et le dossier déposé en février à la mairie de Dijon. Le couple est convoqué "le 2 mars pour un rendez-vous préalable au mariage". Pour M'hamed, une attestation de domicile suffit pour engager la procédure.
"Questions insistantes"
L'accueil "est normal mais les questions insistantes : depuis quand vous fréquentez-vous? Connaissez vous vos familles respectives? Leurs prénoms? Vous savez à quoi vous vous engagez?" Un interrogatoire "pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un mariage blanc", assure Jennifer. La date du mariage est fixée au "samedi 11 avril".
Mais, dix jours plus tard le couple est convoqué à l'hôtel de police. "Un employé de mairie a dû les prévenir du statut de M'Hamed", fustige la jeune femme. Elle "plaidera coupable" au tribunal car, dit-elle, elle connaissait la situation irrégulière de son compagnon.
Jennifer ne s'attarde pas sur "l'acharnement" des policiers à lui "demander des preuves de son amour pour M'Hamed" et de leurs questions "humiliantes" sur sa vie de couple. On la libère "au bout de quatre heures avec la convocation au tribunal". Mais son compagnon, qui ne se présentera que le lundi suivant, sera "expédié au centre de rétention de Lyon" avant son expulsion "le 2 avril" vers le Maroc.
"J'allais le voir tous les deux jours, ça me coûtait quatre heures de train pour vingt minutes avec lui dans une salle où tout le monde vous regarde", raconte Jennifer. C'est là qu'elle rencontre la Cimade. Cette association a médiatisé son cas en dénonçant "cette criminalisation de l'amour".
Source: France 2
Jennifer Charry, une jeune femme de 23 ans, encourt 5 ans de prison pour "aide au séjour irrégulier"
Elle aurait dû se marier le 11 avril avec un Marocain de 24 ans sans papier. Mais ce dernier a été expulsé "neuf jours" avant la cérémonie.
Elle a été convoquée ce lundi devant le tribunal correctionnel de Dijon. "Je suis abasourdie, je ne savais pas qu'on pouvait être condamnée pour avoir hébergé son futur mari", explique-t-elle.
Née à Lyon en 1986 d'une mère espagnole et d'un père marocain arrivé en France en 1983, Jennifer est habituée "à la galère" : foyer, famille d'accueil, un premier compagnon qui l'abandonne avec sa fillette, Sanaa de 2 ans, et une multitude de petits boulots au noir. "Au début de l'été 2008", elle rencontre M'hamed Naïmi, un jeune Marocain de 24 ans.
Rapidement le couple emménage dans l'appartement loué par Jennifer, au premier étage d'un pavillon d'un quartier tranquille de Dijon, pour y "mener une vie normale de couple". Tout est partagé, "les courses, la garde de Sanaa, qui appelle M'hamed papa, les loisirs, les nombreux amis".
Cela "marchait si bien entre nous que dès novembre le mariage est envisagé" et le dossier déposé en février à la mairie de Dijon. Le couple est convoqué "le 2 mars pour un rendez-vous préalable au mariage". Pour M'hamed, une attestation de domicile suffit pour engager la procédure.
"Questions insistantes"
L'accueil "est normal mais les questions insistantes : depuis quand vous fréquentez-vous? Connaissez vous vos familles respectives? Leurs prénoms? Vous savez à quoi vous vous engagez?" Un interrogatoire "pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un mariage blanc", assure Jennifer. La date du mariage est fixée au "samedi 11 avril".
Mais, dix jours plus tard le couple est convoqué à l'hôtel de police. "Un employé de mairie a dû les prévenir du statut de M'Hamed", fustige la jeune femme. Elle "plaidera coupable" au tribunal car, dit-elle, elle connaissait la situation irrégulière de son compagnon.
Jennifer ne s'attarde pas sur "l'acharnement" des policiers à lui "demander des preuves de son amour pour M'Hamed" et de leurs questions "humiliantes" sur sa vie de couple. On la libère "au bout de quatre heures avec la convocation au tribunal". Mais son compagnon, qui ne se présentera que le lundi suivant, sera "expédié au centre de rétention de Lyon" avant son expulsion "le 2 avril" vers le Maroc.
"J'allais le voir tous les deux jours, ça me coûtait quatre heures de train pour vingt minutes avec lui dans une salle où tout le monde vous regarde", raconte Jennifer. C'est là qu'elle rencontre la Cimade. Cette association a médiatisé son cas en dénonçant "cette criminalisation de l'amour".
Source: France 2
IDE
Re: Actualités 2009
DROIT A MOURIR DANS LA DIGNITE : 86% des français favorables à l’euthanasie
Un sondage à l’initiative de l'ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité), réalisé par l’Institut BVA révèle que 86% des Français sont favorables, dans certaines conditions, à l'autorisation de l'euthanasie en France. Face à la loi française qui considère que l'on ne peut pas disposer librement de son propre corps et dans un contexte de développement important des soins palliatifs, l'ADMD relance le débat.
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) créée en 1980, rassemble aujourd’hui plus de 47 000 membres. L’association se bat pour que soient améliorées la lutte contre la douleur ainsi que les conditions de la fin de vie et sa commission juridique a élaboré un projet de proposition de loi visant à introduire, dans le code de la santé publique, le droit à une assistance médicalisée pour mourir.
Rappelons que l’euthanasie se définit comme l’acte visant à accélérer la mort pour abréger les souffrances d’un malade sous plusieurs formes possibles : L’euthanasie active, l’euthanasie passive, l’euthanasie volontaire (demandée par le patient) et involontaire (à la demande d’un proche ou de l’équipe médicale).
Ce sondage, commandité par l’ADMD, a été réalisé par téléphone, par l’Institut BVA, du 28 au 29 avril auprès de 1 012 personnes représentatives de la population française âgée de plus de 15 ans.
A la question posée : « Vous personnellement, seriez-vous favorable ou opposé à ce que l’euthanasie soit dans certains cas autorisée en France, lorsqu’une personne atteinte d’une maladie incurable en phase terminale la réclame ? », 86 % des interviewés se sont déclarés favorables et seulement 9% opposés. Les catholiques pratiquants sont les moins favorables avec 31% des interviewés opposés .
En France, la législation ne reconnaît pas l’acte d’euthanasie en lui même, cependant l’euthanasie est constitutive d’une infraction pénale et est réprimée. La loi considère, en effet, que l'on ne peut pas disposer librement de son propre corps. L’infraction pénale retenue en cas d’euthanasie peut donc prendre la forme de non assistance à personne en danger, d’empoisonnement, ou de meurtre.
Si la France n’a jamais souhaité reconnaître l’euthanasie sur le plan législatif, la question des soins palliatifs et du droit à mourir dans la dignité est devenue une vraie question de société.
Un sondage à l’initiative de l'ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité), réalisé par l’Institut BVA révèle que 86% des Français sont favorables, dans certaines conditions, à l'autorisation de l'euthanasie en France. Face à la loi française qui considère que l'on ne peut pas disposer librement de son propre corps et dans un contexte de développement important des soins palliatifs, l'ADMD relance le débat.
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) créée en 1980, rassemble aujourd’hui plus de 47 000 membres. L’association se bat pour que soient améliorées la lutte contre la douleur ainsi que les conditions de la fin de vie et sa commission juridique a élaboré un projet de proposition de loi visant à introduire, dans le code de la santé publique, le droit à une assistance médicalisée pour mourir.
Rappelons que l’euthanasie se définit comme l’acte visant à accélérer la mort pour abréger les souffrances d’un malade sous plusieurs formes possibles : L’euthanasie active, l’euthanasie passive, l’euthanasie volontaire (demandée par le patient) et involontaire (à la demande d’un proche ou de l’équipe médicale).
Ce sondage, commandité par l’ADMD, a été réalisé par téléphone, par l’Institut BVA, du 28 au 29 avril auprès de 1 012 personnes représentatives de la population française âgée de plus de 15 ans.
A la question posée : « Vous personnellement, seriez-vous favorable ou opposé à ce que l’euthanasie soit dans certains cas autorisée en France, lorsqu’une personne atteinte d’une maladie incurable en phase terminale la réclame ? », 86 % des interviewés se sont déclarés favorables et seulement 9% opposés. Les catholiques pratiquants sont les moins favorables avec 31% des interviewés opposés .
En France, la législation ne reconnaît pas l’acte d’euthanasie en lui même, cependant l’euthanasie est constitutive d’une infraction pénale et est réprimée. La loi considère, en effet, que l'on ne peut pas disposer librement de son propre corps. L’infraction pénale retenue en cas d’euthanasie peut donc prendre la forme de non assistance à personne en danger, d’empoisonnement, ou de meurtre.
Si la France n’a jamais souhaité reconnaître l’euthanasie sur le plan législatif, la question des soins palliatifs et du droit à mourir dans la dignité est devenue une vraie question de société.
IDE
Re: Actualités 2009
NutriNet Santé : L’alimentation de 500 000 personnes à la loupe
NutriNet Santé est une grande étude cohorte, sur Internet, lancée par le Ministère de la santé, l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) et d’autres institutionnels de santé dans le but d’identifier des facteurs de risque ou de protection liés à la nutrition. Avec le Programme National Nutrition santé (PNNS) les autorités sanitaires ont déjà bien sensibilisé le grand public à l’importance d’une alimentation équilibrée dans la prévention des cancers et de certaines affections longue durée (ALD), avec cette nouvelle étude, fortement médiatisée, l’objectif est double, mieux comprendre les comportements alimentaires et sensibiliser encore plus.
Comprendre les comportements alimentaires et leurs déterminants en fonction de l’âge, du sexe, des conditions socio-économiques, du lieu de résidence, etc., les relations entre les apports alimentaires, l’activité physique, l’état nutritionnel et la santé : Tous les grands problèmes de santé seront étudiés, entre autre l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, les dyslipidémies, les maladies cardiovasculaires, les cancers, etc.
On sait que les facteurs de risque de cancers liés à l’alimentation sont multiples, l’importance de la consommation de boissons alcoolisées joue sur le risque de cancers de la bouche, du larynx, de l’œsophage, du colon…, le surpoids et l’obésité sont également associés à certains cancers (œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein et vésicule biliaire) mais également fréquemment à des troubles cardio-vasculaires, la consommation de viandes rouges et charcuteries est facteur de risque de cancer colorectal, quant aux compléments alimentaires à base de bêta-carotène, leur consommation augmente le risque de cancer du poumon...
NutriNet est une étude dite de cohorte, portant sur 500 000 participants suivis pendant 5 années grâce au site Internet NutriNet-Santé. Dans un second temps, les résultats de cette étude permettront d’établir des recommandations nutritionnelles ciblées dans un objectif de prévention.
On se souvient de l’étude SU-VI-MAX qui avait suivi 13 000 personnes pendant 8 années, qui avait montré que l'apport de vitamines et de minéraux antioxydants réduit le risque de cancers et qui avait conduit à la campagne « manger-bouger » : « Au moins 5 fruits et légumes par jour ».
NutriNet Santé est une grande étude cohorte, sur Internet, lancée par le Ministère de la santé, l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) et d’autres institutionnels de santé dans le but d’identifier des facteurs de risque ou de protection liés à la nutrition. Avec le Programme National Nutrition santé (PNNS) les autorités sanitaires ont déjà bien sensibilisé le grand public à l’importance d’une alimentation équilibrée dans la prévention des cancers et de certaines affections longue durée (ALD), avec cette nouvelle étude, fortement médiatisée, l’objectif est double, mieux comprendre les comportements alimentaires et sensibiliser encore plus.
Comprendre les comportements alimentaires et leurs déterminants en fonction de l’âge, du sexe, des conditions socio-économiques, du lieu de résidence, etc., les relations entre les apports alimentaires, l’activité physique, l’état nutritionnel et la santé : Tous les grands problèmes de santé seront étudiés, entre autre l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, les dyslipidémies, les maladies cardiovasculaires, les cancers, etc.
On sait que les facteurs de risque de cancers liés à l’alimentation sont multiples, l’importance de la consommation de boissons alcoolisées joue sur le risque de cancers de la bouche, du larynx, de l’œsophage, du colon…, le surpoids et l’obésité sont également associés à certains cancers (œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein et vésicule biliaire) mais également fréquemment à des troubles cardio-vasculaires, la consommation de viandes rouges et charcuteries est facteur de risque de cancer colorectal, quant aux compléments alimentaires à base de bêta-carotène, leur consommation augmente le risque de cancer du poumon...
NutriNet est une étude dite de cohorte, portant sur 500 000 participants suivis pendant 5 années grâce au site Internet NutriNet-Santé. Dans un second temps, les résultats de cette étude permettront d’établir des recommandations nutritionnelles ciblées dans un objectif de prévention.
On se souvient de l’étude SU-VI-MAX qui avait suivi 13 000 personnes pendant 8 années, qui avait montré que l'apport de vitamines et de minéraux antioxydants réduit le risque de cancers et qui avait conduit à la campagne « manger-bouger » : « Au moins 5 fruits et légumes par jour ».
IDE
Re: Actualités 2009
Tabac : les femmes plus exposées aux carcinogènes
Selon un travail suisse, les femmes seraient davantage sensibles aux carcinogènes du tabac que les hommes. D’ailleurs à en croire les auteurs, à niveau de tabagisme égal elles développent un cancer du poumon beaucoup plus précocement.
En l’espace d’un demi-siècle en effet, l’âge de la première cigarette a baissé de 7 ans chez les femmes, au lieu de 2 ans chez les hommes. Quant au tabagisme régulier, il apparaît désormais 9 ans plus tôt chez les femmes au lieu de 7 ans chez les hommes. Il s’ensuit une exposition au tabac plus précoce et plus intense.
Quant à la courbe d’incidence du cancer du poumon, elle n’a cessé d’augmenter. Chez la femme, elle a ainsi été multipliée par 4 entre 1980 et 2005. Dans le même temps, celle des hommes n’a augmenté que de 46% !
« Le cancer du poumon n’est pas une maladie masculine », a expliqué le Dr Enriqueta Felip, de l’Université de Barcelone, au cours de la Conférence d’oncologie thoracique qui s’est tenue en Suisse le week-end dernier. « Les femmes s’inquiètent davantage du risque de cancer du sein. Or plusieurs études montrent qu’elles présentent davantage de sensibilité aux carcinogènes du tabac ».
Selon un travail suisse, les femmes seraient davantage sensibles aux carcinogènes du tabac que les hommes. D’ailleurs à en croire les auteurs, à niveau de tabagisme égal elles développent un cancer du poumon beaucoup plus précocement.
En l’espace d’un demi-siècle en effet, l’âge de la première cigarette a baissé de 7 ans chez les femmes, au lieu de 2 ans chez les hommes. Quant au tabagisme régulier, il apparaît désormais 9 ans plus tôt chez les femmes au lieu de 7 ans chez les hommes. Il s’ensuit une exposition au tabac plus précoce et plus intense.
Quant à la courbe d’incidence du cancer du poumon, elle n’a cessé d’augmenter. Chez la femme, elle a ainsi été multipliée par 4 entre 1980 et 2005. Dans le même temps, celle des hommes n’a augmenté que de 46% !
« Le cancer du poumon n’est pas une maladie masculine », a expliqué le Dr Enriqueta Felip, de l’Université de Barcelone, au cours de la Conférence d’oncologie thoracique qui s’est tenue en Suisse le week-end dernier. « Les femmes s’inquiètent davantage du risque de cancer du sein. Or plusieurs études montrent qu’elles présentent davantage de sensibilité aux carcinogènes du tabac ».
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Insomnie : un traitement efficace, c’est d’abord un traitement sans dépendance
En France, souffrir d’insomnie est trop souvent synonyme de benzodiazépines (BZD). Pourquoi en France ? Parce que notre pays en est le plus gros consommateur mondial.
Les Français se ruent littéralement sur ces hypnotiques : trois millions d’entre-nous y ont recours quotidiennement, ce qui est 5 à 10 fois plus que nos voisins européens ! Or l’utilisation à long terme de ces médicaments est très problématique, notamment à cause du risque important d’addiction qu’elle entraîne.
Il n’est donc pas étonnant qu’on leur cherche des alternatives… D’autres solutions sont disponibles. Mais pour quels effets secondaires, et pour quelle efficacité ? Petit tour d’horizon du « marché » de l’insomnie.
La phytothérapie et l’homéopathie. Il existe tout un arsenal de produits plus ou moins légers qui « aident » à dormir. Tilleul, mélisse, oranger, verveine, valériane… pour une insomnie passagère, la phytothérapie est en effet un recours possible, à moindre risque. L’efficacité de ces plantes cependant, n’a jamais été prouvée scientifiquement. « Un simple effet placebo n’est ni à écarter ni à dédaigner » précise la Haute autorité de Santé (HAS) dans ses Recommandations pour la pratique clinique. Idem pour l’homéopathie. Tous ces produits en fait, souffrent d’un manque chronique d’évaluation.
Les hypnotiques. Les benzodiazépines et apparentés sont des traitements lourds. Ce sont des médicaments qui ont des propriétés hypnotiques (pour provoquer le sommeil), anxiolytiques (pour lever l’angoisse) et anti-épileptiques (pour diminuer l’excitabilité nerveuse)… Ces produits, qui dominent sans conteste le « marché de l’insomnie », sont utilisés pour soulager l’anxiété et l’insomnie sévère. « A court terme » insiste la HAS dans ses recommandations. Car s’ils sont particulièrement efficaces pour nous endormir, les « benzo » comme on les appelle, ont de nombreux inconvénients : accoutumance et dépendance, dépression respiratoire, troubles de la mémoire, somnolence diurne, chutes…
En fait, les benzodiazépines agissent sur la quantité de notre sommeil. Mais pas sur sa qualité. Et comme les risques d’addiction sont très importants, la HAS en a limité drastiquement l’usage. « La durée maximale (de traitement) ne doit pas dépasser 4 semaines et leur prescription est réservée aux troubles sévères et passagers du sommeil. Et quel que soit l’hypnotique choisi, la plus faible dose efficace, individuelle, doit être recherchée ».
Entre des remèdes de bonne femme à l’efficacité aléatoire et des produits dont les risques sont très réels, l’utilisation de la mélatonine, à doses filées tout au long de la nuit, suscite beaucoup d’intérêt. Grâce à une formule dite « à libération prolongée » (LP), il devient possible d’administrer une dose plus réduite du médicament, tout au long de la nuit.
La mélatonine n’est ni un hypnotique, ni un anxiolytique ni un produit de phytothérapie. « Il s’agit d’une neuro-hormone que nous produisons naturellement et qui joue un rôle fondamental pour notre horloge biologique » explique le Dr Agnès Brion, psychiatre et somnologue à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Disponible en pharmacie et uniquement sur prescription médicale, la mélatonine LP est indiquée dans la prise en charge de l’insomnie chez les plus de 55 ans. Car c’est à partir de cet âge que la production de mélatonine diminue. Elle apporte un sommeil profond et plus réparateur, permet de faire disparaître les épisodes de somnolence diurne, n’entraîne pas de dépendance et donc, pas non plus de syndrome de sevrage.
Souvent présentée comme « l’hormone du sommeil », elle apporte un progrès réel : le réveil est de meilleure qualité et comme il n’y a pas de somnolence dans la journée, le risque de chutes et de fractures est très réduit. Particulièrement appréciable chez les sujets âgés.
Enfin quel que soit le choix vers lequel vous guidera votre médecin, évitez absolument d’associer plusieurs médicaments psychotropes. Et n’oubliez pas que la solution à une insomnie n’est pas uniquement dans les médicaments. L’hygiène de vie aussi, est essentielle ! C’est pourquoi vous devez toujours en parler à votre médecin.
En France, souffrir d’insomnie est trop souvent synonyme de benzodiazépines (BZD). Pourquoi en France ? Parce que notre pays en est le plus gros consommateur mondial.
Les Français se ruent littéralement sur ces hypnotiques : trois millions d’entre-nous y ont recours quotidiennement, ce qui est 5 à 10 fois plus que nos voisins européens ! Or l’utilisation à long terme de ces médicaments est très problématique, notamment à cause du risque important d’addiction qu’elle entraîne.
Il n’est donc pas étonnant qu’on leur cherche des alternatives… D’autres solutions sont disponibles. Mais pour quels effets secondaires, et pour quelle efficacité ? Petit tour d’horizon du « marché » de l’insomnie.
La phytothérapie et l’homéopathie. Il existe tout un arsenal de produits plus ou moins légers qui « aident » à dormir. Tilleul, mélisse, oranger, verveine, valériane… pour une insomnie passagère, la phytothérapie est en effet un recours possible, à moindre risque. L’efficacité de ces plantes cependant, n’a jamais été prouvée scientifiquement. « Un simple effet placebo n’est ni à écarter ni à dédaigner » précise la Haute autorité de Santé (HAS) dans ses Recommandations pour la pratique clinique. Idem pour l’homéopathie. Tous ces produits en fait, souffrent d’un manque chronique d’évaluation.
Les hypnotiques. Les benzodiazépines et apparentés sont des traitements lourds. Ce sont des médicaments qui ont des propriétés hypnotiques (pour provoquer le sommeil), anxiolytiques (pour lever l’angoisse) et anti-épileptiques (pour diminuer l’excitabilité nerveuse)… Ces produits, qui dominent sans conteste le « marché de l’insomnie », sont utilisés pour soulager l’anxiété et l’insomnie sévère. « A court terme » insiste la HAS dans ses recommandations. Car s’ils sont particulièrement efficaces pour nous endormir, les « benzo » comme on les appelle, ont de nombreux inconvénients : accoutumance et dépendance, dépression respiratoire, troubles de la mémoire, somnolence diurne, chutes…
En fait, les benzodiazépines agissent sur la quantité de notre sommeil. Mais pas sur sa qualité. Et comme les risques d’addiction sont très importants, la HAS en a limité drastiquement l’usage. « La durée maximale (de traitement) ne doit pas dépasser 4 semaines et leur prescription est réservée aux troubles sévères et passagers du sommeil. Et quel que soit l’hypnotique choisi, la plus faible dose efficace, individuelle, doit être recherchée ».
Entre des remèdes de bonne femme à l’efficacité aléatoire et des produits dont les risques sont très réels, l’utilisation de la mélatonine, à doses filées tout au long de la nuit, suscite beaucoup d’intérêt. Grâce à une formule dite « à libération prolongée » (LP), il devient possible d’administrer une dose plus réduite du médicament, tout au long de la nuit.
La mélatonine n’est ni un hypnotique, ni un anxiolytique ni un produit de phytothérapie. « Il s’agit d’une neuro-hormone que nous produisons naturellement et qui joue un rôle fondamental pour notre horloge biologique » explique le Dr Agnès Brion, psychiatre et somnologue à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Disponible en pharmacie et uniquement sur prescription médicale, la mélatonine LP est indiquée dans la prise en charge de l’insomnie chez les plus de 55 ans. Car c’est à partir de cet âge que la production de mélatonine diminue. Elle apporte un sommeil profond et plus réparateur, permet de faire disparaître les épisodes de somnolence diurne, n’entraîne pas de dépendance et donc, pas non plus de syndrome de sevrage.
Souvent présentée comme « l’hormone du sommeil », elle apporte un progrès réel : le réveil est de meilleure qualité et comme il n’y a pas de somnolence dans la journée, le risque de chutes et de fractures est très réduit. Particulièrement appréciable chez les sujets âgés.
Enfin quel que soit le choix vers lequel vous guidera votre médecin, évitez absolument d’associer plusieurs médicaments psychotropes. Et n’oubliez pas que la solution à une insomnie n’est pas uniquement dans les médicaments. L’hygiène de vie aussi, est essentielle ! C’est pourquoi vous devez toujours en parler à votre médecin.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Deuxième édition de la « Semaine Prévention des TMS »
Pour la 2e année consécutive l'Assurance Maladie - Risques professionnels organise la "Semaine nationale de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS)" , une deuxième édition qui se déroulera cette année du lundi 11 au vendredi 15 mai 2009 à travers toute la France.
Cette année, la « Semaine Prévention des TMS » est placée sous le signe de l’engagement des filières professionnelles.
L’objectif : montrer à toutes les entreprises que prévenir les TMS, c’est possible !
Pour cela présentations et débats sur les bonnes pratiques mises en oeuvre dans différents secteurs d’activité seront au programme de cette 2eme édition.
Dans le cadre de cette semaine, une conférence "Prévention des TMS dans les filières viandes de boucherie et abats de boucherie et viandes de volailles" se déroule le 14 mai 2009 au siège de la CNAMTS à Paris.
Cette journée s'articulera autour de témoignages d'entreprises et sera l'occasion pour les filières de s'engager dans la prévention des TMS en signant des chartes de partenariat avec la CNAMTS.
Il faut savoir qu'aujourd'hui en France les TMS sont la première cause de maladie professionnelle reconnue et leur nombre s’accroît d’environ 18 % par an depuis dix ans. Selon une récente étude d'Eurogip les TMS représentent en effet 80 % des cas des maladies professionnelles dans notre pays.
Aujourd'hui les TMS sont reconnues comme maladies professionnelles et touchent toutes les entreprises et tous les secteurs d’activité.
Leur origine est le plus souvent multi-factorielle.
La survenue de ces pathologies en milieu professionnel peut être gérée si l’entreprise s’engage dans une démarche de prévention.
Pour cela il est impératif de procéder à l’évaluation des risques professionnels dans l’entreprise en s’appuyant sur une analyse globale du travail.
Prévenir les TMS est donc devenu un véritable enjeu social et économique compte tenu des conséquences humaines graves qu’ils entraînent pour les salariés et les coûts importants qu’ils engendrent pour les entreprises et la collectivité.
Plusieurs temps forts marqueront cette semaine. Ainsi de nombreux événements régionaux seront organisés en région par les Caisses régionales d’Assurance Maladie (CRAM) et les Caisses générales de sécurité sociale (CGSS) : colloques, réunions-débats, expositions, projections….
A noter également la diffusion d’un ouvrage, recueil d’exemples d’actions de prévention réussies afin d’identifier les bonnes pratiques et les bénéfices qu'en retirent les entreprises.
[Source : Santé Actu 11/05/09]
Pour la 2e année consécutive l'Assurance Maladie - Risques professionnels organise la "Semaine nationale de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS)" , une deuxième édition qui se déroulera cette année du lundi 11 au vendredi 15 mai 2009 à travers toute la France.
Cette année, la « Semaine Prévention des TMS » est placée sous le signe de l’engagement des filières professionnelles.
L’objectif : montrer à toutes les entreprises que prévenir les TMS, c’est possible !
Pour cela présentations et débats sur les bonnes pratiques mises en oeuvre dans différents secteurs d’activité seront au programme de cette 2eme édition.
Dans le cadre de cette semaine, une conférence "Prévention des TMS dans les filières viandes de boucherie et abats de boucherie et viandes de volailles" se déroule le 14 mai 2009 au siège de la CNAMTS à Paris.
Cette journée s'articulera autour de témoignages d'entreprises et sera l'occasion pour les filières de s'engager dans la prévention des TMS en signant des chartes de partenariat avec la CNAMTS.
Il faut savoir qu'aujourd'hui en France les TMS sont la première cause de maladie professionnelle reconnue et leur nombre s’accroît d’environ 18 % par an depuis dix ans. Selon une récente étude d'Eurogip les TMS représentent en effet 80 % des cas des maladies professionnelles dans notre pays.
Aujourd'hui les TMS sont reconnues comme maladies professionnelles et touchent toutes les entreprises et tous les secteurs d’activité.
Leur origine est le plus souvent multi-factorielle.
La survenue de ces pathologies en milieu professionnel peut être gérée si l’entreprise s’engage dans une démarche de prévention.
Pour cela il est impératif de procéder à l’évaluation des risques professionnels dans l’entreprise en s’appuyant sur une analyse globale du travail.
Prévenir les TMS est donc devenu un véritable enjeu social et économique compte tenu des conséquences humaines graves qu’ils entraînent pour les salariés et les coûts importants qu’ils engendrent pour les entreprises et la collectivité.
Plusieurs temps forts marqueront cette semaine. Ainsi de nombreux événements régionaux seront organisés en région par les Caisses régionales d’Assurance Maladie (CRAM) et les Caisses générales de sécurité sociale (CGSS) : colloques, réunions-débats, expositions, projections….
A noter également la diffusion d’un ouvrage, recueil d’exemples d’actions de prévention réussies afin d’identifier les bonnes pratiques et les bénéfices qu'en retirent les entreprises.
[Source : Santé Actu 11/05/09]
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Re: Actualités 2009
Boucles d'or : Une course contre le cancer du col de l'utérus
"L’association 1000 femmes, 1000 vies" lancera dimanche 17 mai 2009 la deuxième édition des "Boucles d’Or" contre le cancer du col de l’utérus.
Elle aura lieu dans le Bois de Vincennes.
Cette manifestation caritative a pour principal objectif de sensibiliser et d’informer le public féminin sur l’existence de moyens de prévention du cancer du col de l’utérus.
Les participantes auront deux heures pour parcourir un maximum de boucles de 2,5 km en courant ou en marchant. Ce n’est pas une compétition de haut niveau. Ici, chaque participante va à son rythme et peut se reposer à la fin de chaque boucle.
Les boucles terminées par un participant permettent aux partenaires de reverser une contribution financière à l’association "1000 femmes, 1000 vies".
[Source : topactus 11/05/09]
"L’association 1000 femmes, 1000 vies" lancera dimanche 17 mai 2009 la deuxième édition des "Boucles d’Or" contre le cancer du col de l’utérus.
Elle aura lieu dans le Bois de Vincennes.
Cette manifestation caritative a pour principal objectif de sensibiliser et d’informer le public féminin sur l’existence de moyens de prévention du cancer du col de l’utérus.
Les participantes auront deux heures pour parcourir un maximum de boucles de 2,5 km en courant ou en marchant. Ce n’est pas une compétition de haut niveau. Ici, chaque participante va à son rythme et peut se reposer à la fin de chaque boucle.
Les boucles terminées par un participant permettent aux partenaires de reverser une contribution financière à l’association "1000 femmes, 1000 vies".
[Source : topactus 11/05/09]
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Re: Actualités 2009
Le calendrier vaccinal 2009
L'InVS (Institut de Veille Sanitaire) a publié récemment via son Bulletin épidémiologique Hebdomadaire le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2009 selon l’avis du Haut conseil de la santé publique, un calendrier qui apporte quelques innovations cette année et introduit de nouvelles recommandations qui concernent les vaccinations contre l’hépatite A, l’hépatite B, les infections à papillomavirus humains (HPV), les infections invasives à pneumocoques et le virus grippal A (H5N1).
En ce qui concerne l'endémie d’hépatite A, entretenue par l’importation de virus en provenance des pays de haute incidence, les nouvelles recommandations visent à limiter ce fait par la vaccination des enfants originaires des pays de haute endémicité et susceptibles d’y retourner.
Le vaccin est également recommandé autour des cas en milieu familial et dans les communautés vivant dans des conditions d’hygiène précaire.
En ce qui concerne la vaccination contre l’hépatite B, il existe désormais une volonté affichée de la relancer et d’améliorer une couverture vaccinale préoccupante (inférieure à 30% en France).
Le Haut conseil de la santé publique recommande que la vaccination contre l’hépatite B continue de s’appliquer en priorité à tous les nourrissons mais pas seulement.
Il recommande aussi que le rattrapage de la vaccination contre l’hépatite B soit poursuivi chez les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus.
Rappelons que cette vaccination n'est pas obligatoire en France.
A noter que le schéma de la vaccination contre le pneumocoque chez le nourrisson a été simplifié cette année par la suppression d’une dose en primo-vaccination.
Enfin terminons par la rougeole une maladie dont on a noté une très forte résurgence l'année dernière en France.
Ainsi près de 600 cas ont été déclarés à l’Institut de veille sanitaire mais les investigations des épidémies permettent d’estimer que plusieurs milliers de cas sont survenus en 2008.
Parce que la rougeole ne concerne pas que les enfants et parce qu'elle peut avoir de graves conséquences, il est préconisé l’administration plus précoce de la seconde dose de vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et le rattrapage des sujets réceptifs (adolescents et jeunes a dultes).
La première dose est ainsi recommandée à l’âge de 12 mois et la seconde entre 13 et 24 mois.
Calendrier des vaccinations 2009 (Tableau synoptique) téléchargeable en pdf <ICI>
[Source : Santé actu 11/05/09]
L'InVS (Institut de Veille Sanitaire) a publié récemment via son Bulletin épidémiologique Hebdomadaire le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2009 selon l’avis du Haut conseil de la santé publique, un calendrier qui apporte quelques innovations cette année et introduit de nouvelles recommandations qui concernent les vaccinations contre l’hépatite A, l’hépatite B, les infections à papillomavirus humains (HPV), les infections invasives à pneumocoques et le virus grippal A (H5N1).

Le vaccin est également recommandé autour des cas en milieu familial et dans les communautés vivant dans des conditions d’hygiène précaire.

Le Haut conseil de la santé publique recommande que la vaccination contre l’hépatite B continue de s’appliquer en priorité à tous les nourrissons mais pas seulement.
Il recommande aussi que le rattrapage de la vaccination contre l’hépatite B soit poursuivi chez les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus.
Rappelons que cette vaccination n'est pas obligatoire en France.


Ainsi près de 600 cas ont été déclarés à l’Institut de veille sanitaire mais les investigations des épidémies permettent d’estimer que plusieurs milliers de cas sont survenus en 2008.
Parce que la rougeole ne concerne pas que les enfants et parce qu'elle peut avoir de graves conséquences, il est préconisé l’administration plus précoce de la seconde dose de vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et le rattrapage des sujets réceptifs (adolescents et jeunes a dultes).
La première dose est ainsi recommandée à l’âge de 12 mois et la seconde entre 13 et 24 mois.
Calendrier des vaccinations 2009 (Tableau synoptique) téléchargeable en pdf <ICI>
[Source : Santé actu 11/05/09]
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Re: Actualités 2009
La Journée internationale des infirmières passe incognito en France
Sur plus de 450.000 infirmières en France, combien savent que c’est aujourd’hui mardi 12 mai LEUR journée, la Journée internationale des infirmières ?
Chaque année, le Conseil international des infirmières commémore cette date, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale.
De nationalité britannique, Florence Nightingale (1820-1910), surnommée La dame à la lampe, fut une pionnière des soins infirmiers modernes qui reçut l'Ordre du mérite et la Royal Red Cross.
Tous les ans, le CII détermine un thème différent pour la Journée internationale des infirmières.
Celui de cette année, «Servir la collectivité et garantir la qualité: les infirmières s'engagent pour des soins innovants», se décline dans un dossier d’une quarantaine de pages, à destination des infirmières et téléchargeable gratuitement sur le site Internet du CII.
Mais force est de constater que ce n’est pas en France que cet événement rencontre le plus d’écho.
Il n’est qu’à surfer sur les sites du ministère de la Santé, des syndicats infirmiers et autres organisations de soignants pour s’apercevoir que la plupart n’en font tout simplement pas mention ou alors des plus discrètes.
L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) fait figure d’exception : les trois titres de son webzine mis en exergue ce mardi mettent en avant le rôle des infirmières dans différentes disciplines médicales.
Il faut dire qu’avec plus de 18 000 IDE dont 1 600 infirmières spécialisées, sans oublier les étudiants de 17 IFSI et trois écoles spécialisées (Ibode, Iade et puéricultrice) implantés en son sein, l’AP-HP constitue le plus gros employeur d’infirmières du pays.
Mais cette remarquable exception ne saurait masquer la déprimante règle générale : les infirmières, pourtant unanimement reconnues comme étant indispensables à la bonne marche du système de soins et toujours plébiscitées dans les enquêtes d’opinion, sont invisibles.
Et pourtant, s’il y a bien une année où l’occasion de la Journée internationale aurait pu être saisie pour porter la voix des infirmières, c’est bien 2009.
L’année de la mise en place de l’ordre des infirmiers de France, l’un des derniers à naître en Europe, une trentaine d’années après l’ordre espagnol pour ne citer que cet exemple.
L’année aussi d’une réforme capitale de la formation infirmière puisqu’en septembre prochain, les étudiants en première année de soins infirmiers s’engageront dans un nouveau cursus intitulé «licence».
Pour l’heure, seul le grade licence est acquis, au grand dam de la plupart des organisations représentatives de la profession.
Le flou le plus complet plane encore sur la possibilité de poursuivre des études vers des master et doctorat en sciences infirmières.
Même l’eurocompatibilité et l’euroconvertibilité des 180 crédits de la nouvelle licence en soins infirmiers ne sont pas actées, a déploré le conseil national de l’ordre infirmier dans un récent communiqué.
Bref, autant dire qu’en l’état, l’universitarisation des études infirmières en France n’est que de façade, quand tant d’autres pays européens sont avec succès sur cette voie depuis des années déjà.
Tandis que le président de la République s’est engagé en début d’année à revaloriser le statut des infirmières, celles-ci auraient pu profiter du 12 mai pour manifester leur détermination à obtenir les revalorisations salariales qui devraient logiquement en découler ou encore témoigner de leur vigilance quant au contenu du projet de loi H.P.S.T., que le Sénat examine ces jours-ci dans le cadre d’une procédure d’urgence et dont la ministre de la Santé a affirmé sans rougir que ce texte était fait «pour les médecins» .
Tout cela est dommage, certes, mais pas inéluctable. Pour se donner du baume au cœur, les infirmières françaises peuvent aller voir ce qui se fait ailleurs, là où les professions paramédicales sont mieux reconnues qu’en France parce que mieux organisées.
Nous ne citerons qu’un exemple, celui du Québec où, pour la 16e année consécutive, la Journée est devenue Semaine des infirmières. «Si vous croisez une infirmière d’ici au 16 mai prochain, n’importe où au Québec, souhaitez-lui une bonne Semaine! Elle vous en sera reconnaissante», peut-on lire sur le site de l’ordre des infirmiers et infirmières du Québec.
[Source : espaceinfirmier.com 12/05/09]
Sur plus de 450.000 infirmières en France, combien savent que c’est aujourd’hui mardi 12 mai LEUR journée, la Journée internationale des infirmières ?
Chaque année, le Conseil international des infirmières commémore cette date, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale.
De nationalité britannique, Florence Nightingale (1820-1910), surnommée La dame à la lampe, fut une pionnière des soins infirmiers modernes qui reçut l'Ordre du mérite et la Royal Red Cross.
Tous les ans, le CII détermine un thème différent pour la Journée internationale des infirmières.
Celui de cette année, «Servir la collectivité et garantir la qualité: les infirmières s'engagent pour des soins innovants», se décline dans un dossier d’une quarantaine de pages, à destination des infirmières et téléchargeable gratuitement sur le site Internet du CII.
Mais force est de constater que ce n’est pas en France que cet événement rencontre le plus d’écho.
Il n’est qu’à surfer sur les sites du ministère de la Santé, des syndicats infirmiers et autres organisations de soignants pour s’apercevoir que la plupart n’en font tout simplement pas mention ou alors des plus discrètes.
L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) fait figure d’exception : les trois titres de son webzine mis en exergue ce mardi mettent en avant le rôle des infirmières dans différentes disciplines médicales.
Il faut dire qu’avec plus de 18 000 IDE dont 1 600 infirmières spécialisées, sans oublier les étudiants de 17 IFSI et trois écoles spécialisées (Ibode, Iade et puéricultrice) implantés en son sein, l’AP-HP constitue le plus gros employeur d’infirmières du pays.
Mais cette remarquable exception ne saurait masquer la déprimante règle générale : les infirmières, pourtant unanimement reconnues comme étant indispensables à la bonne marche du système de soins et toujours plébiscitées dans les enquêtes d’opinion, sont invisibles.
Et pourtant, s’il y a bien une année où l’occasion de la Journée internationale aurait pu être saisie pour porter la voix des infirmières, c’est bien 2009.
L’année de la mise en place de l’ordre des infirmiers de France, l’un des derniers à naître en Europe, une trentaine d’années après l’ordre espagnol pour ne citer que cet exemple.
L’année aussi d’une réforme capitale de la formation infirmière puisqu’en septembre prochain, les étudiants en première année de soins infirmiers s’engageront dans un nouveau cursus intitulé «licence».
Pour l’heure, seul le grade licence est acquis, au grand dam de la plupart des organisations représentatives de la profession.
Le flou le plus complet plane encore sur la possibilité de poursuivre des études vers des master et doctorat en sciences infirmières.
Même l’eurocompatibilité et l’euroconvertibilité des 180 crédits de la nouvelle licence en soins infirmiers ne sont pas actées, a déploré le conseil national de l’ordre infirmier dans un récent communiqué.
Bref, autant dire qu’en l’état, l’universitarisation des études infirmières en France n’est que de façade, quand tant d’autres pays européens sont avec succès sur cette voie depuis des années déjà.
Tandis que le président de la République s’est engagé en début d’année à revaloriser le statut des infirmières, celles-ci auraient pu profiter du 12 mai pour manifester leur détermination à obtenir les revalorisations salariales qui devraient logiquement en découler ou encore témoigner de leur vigilance quant au contenu du projet de loi H.P.S.T., que le Sénat examine ces jours-ci dans le cadre d’une procédure d’urgence et dont la ministre de la Santé a affirmé sans rougir que ce texte était fait «pour les médecins» .
Tout cela est dommage, certes, mais pas inéluctable. Pour se donner du baume au cœur, les infirmières françaises peuvent aller voir ce qui se fait ailleurs, là où les professions paramédicales sont mieux reconnues qu’en France parce que mieux organisées.
Nous ne citerons qu’un exemple, celui du Québec où, pour la 16e année consécutive, la Journée est devenue Semaine des infirmières. «Si vous croisez une infirmière d’ici au 16 mai prochain, n’importe où au Québec, souhaitez-lui une bonne Semaine! Elle vous en sera reconnaissante», peut-on lire sur le site de l’ordre des infirmiers et infirmières du Québec.
[Source : espaceinfirmier.com 12/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Alerte enlèvement sur le web
Le dispositif Alerte Enlèvement s'étend sur Internet: les acteurs du Web s'engagent à leur tour contre les enlèvements, selon le site Youphil.
Mardi 12 mai, plusieurs entreprises ont signé une charte élargissant le dispositif mis en place lors de la disparition d'un enfant. A l'heure actuelle, huit entreprises sont signataires, dont Free, Orange, Daily Motion, Google, Yahoo. L'objectif est de relayer au plus vite les alertes du ministère de la Justice sur le web.
Le principe de l'alerte enlèvement est copié des modèles canadien et américain: un message et un numéro de téléphone sont diffusés sur les ondes de radio, sur les chaînes de télévision, dans les gares et sur les autoroutes. A partir du 1er juin, l'alerte s'étend sur le web. D'après les audiences des différents partenaires, environ 15 millions de personnes seront alertés en un temps record.
Nicole Guedj, ancienne secrétaire d'Etat aux droits des victimes, invite les acteurs du web à se mobiliser: «nous appelons toute la communauté numérique à se joindre à notre collectif» a-t-elle déclaré lors la signature de la charte d'e-alerte enlèvement.
Le dispositif Alerte Enlèvement s'étend sur Internet: les acteurs du Web s'engagent à leur tour contre les enlèvements, selon le site Youphil.
Mardi 12 mai, plusieurs entreprises ont signé une charte élargissant le dispositif mis en place lors de la disparition d'un enfant. A l'heure actuelle, huit entreprises sont signataires, dont Free, Orange, Daily Motion, Google, Yahoo. L'objectif est de relayer au plus vite les alertes du ministère de la Justice sur le web.
Le principe de l'alerte enlèvement est copié des modèles canadien et américain: un message et un numéro de téléphone sont diffusés sur les ondes de radio, sur les chaînes de télévision, dans les gares et sur les autoroutes. A partir du 1er juin, l'alerte s'étend sur le web. D'après les audiences des différents partenaires, environ 15 millions de personnes seront alertés en un temps record.
Nicole Guedj, ancienne secrétaire d'Etat aux droits des victimes, invite les acteurs du web à se mobiliser: «nous appelons toute la communauté numérique à se joindre à notre collectif» a-t-elle déclaré lors la signature de la charte d'e-alerte enlèvement.
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Re: Actualités 2009
"La garantie d'une meilleure prévention"
Quel bilan tirez-vous de l'instauration du médecin traitant et du parcours de soins coordonné ?
Cette réforme est assez vite entrée dans les moeurs, car les Français y étaient favorables sur le principe. Aujourd'hui, 85 % d'entre eux ont choisi leur médecin traitant. C'est un système qui existe dans de très nombreux pays et qui est recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le médecin traitant a été mis en place pour l'ensemble de la population, c'est son grand acquis. C'est un élément favorable pour avancer dans le domaine de la prévention. C'est aussi la première pierre d'une organisation efficace du système de soins.
Ses détracteurs font valoir qu'aucun objectif de santé publique n'a été fixé quand la réforme a été adoptée.
Il ne faut pas la juger de façon figée, mais dans sa dynamique. La démarche de santé publique se construit progressivement : en 2006-2007, nous avons mis l'accent sur la prévention, notamment du cancer du sein, la vaccination antigrippale et la lutte contre la surmédication. En 2008, un programme d'accompagnement des diabétiques, dans lequel les médecins traitants sont très impliqués, a été mis en place. Aujourd'hui, nous passons à la vitesse supérieure en proposant d'intéresser directement les médecins aux résultats de santé publique.
Selon un sondage que nous avons réalisé, 70 % de nos assurés sont favorables à l'idée de voir les médecins recevoir un complément de rémunération en fonction de leurs résultats en matière de prévention, de dépistage et de prescription des génériques. Depuis mai, nous proposons aux médecins traitants qui le souhaitent de s'engager dans ce type de démarche au travers des contrats d'amélioration des pratiques individuelles (CAPI).
D'autres critiques affirment que ce dispositif a ouvert la voie au déremboursement des patients pris en charge hors parcours de soins.
Le premier effet du parcours de soins a été de faire baisser le nombre de recours directs à certaines spécialités, comme l'ORL ou la dermatologie. Quant aux déremboursements, les patients ont toujours le choix : ils restent libres de s'inscrire, ou dans ou hors parcours de soins. La pénalité a été instaurée pour favoriser les parcours plus organisés. Mais le principal objectif était de convaincre progressivement nos concitoyens qu'en mettant en place une organisation des soins de qualité avec des garanties de prises en charge, ils seraient, à terme, mieux soignés.
Quel bilan tirez-vous de l'instauration du médecin traitant et du parcours de soins coordonné ?
Cette réforme est assez vite entrée dans les moeurs, car les Français y étaient favorables sur le principe. Aujourd'hui, 85 % d'entre eux ont choisi leur médecin traitant. C'est un système qui existe dans de très nombreux pays et qui est recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le médecin traitant a été mis en place pour l'ensemble de la population, c'est son grand acquis. C'est un élément favorable pour avancer dans le domaine de la prévention. C'est aussi la première pierre d'une organisation efficace du système de soins.
Ses détracteurs font valoir qu'aucun objectif de santé publique n'a été fixé quand la réforme a été adoptée.
Il ne faut pas la juger de façon figée, mais dans sa dynamique. La démarche de santé publique se construit progressivement : en 2006-2007, nous avons mis l'accent sur la prévention, notamment du cancer du sein, la vaccination antigrippale et la lutte contre la surmédication. En 2008, un programme d'accompagnement des diabétiques, dans lequel les médecins traitants sont très impliqués, a été mis en place. Aujourd'hui, nous passons à la vitesse supérieure en proposant d'intéresser directement les médecins aux résultats de santé publique.
Selon un sondage que nous avons réalisé, 70 % de nos assurés sont favorables à l'idée de voir les médecins recevoir un complément de rémunération en fonction de leurs résultats en matière de prévention, de dépistage et de prescription des génériques. Depuis mai, nous proposons aux médecins traitants qui le souhaitent de s'engager dans ce type de démarche au travers des contrats d'amélioration des pratiques individuelles (CAPI).
D'autres critiques affirment que ce dispositif a ouvert la voie au déremboursement des patients pris en charge hors parcours de soins.
Le premier effet du parcours de soins a été de faire baisser le nombre de recours directs à certaines spécialités, comme l'ORL ou la dermatologie. Quant aux déremboursements, les patients ont toujours le choix : ils restent libres de s'inscrire, ou dans ou hors parcours de soins. La pénalité a été instaurée pour favoriser les parcours plus organisés. Mais le principal objectif était de convaincre progressivement nos concitoyens qu'en mettant en place une organisation des soins de qualité avec des garanties de prises en charge, ils seraient, à terme, mieux soignés.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Les associations de patients dénoncent le « saccage » de la loi HPST...
L’examen du projet de loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) a débuté ce mardi après-midi en séance au Sénat. Trois à quatre semaines de débats (houleux) sont attendues autour de ce texte, qui n’a plus le soutien du Collectif interassociatif sur la Santé (CISS). Lequel rappelons-le s’exprime au nom de 33 associations intervenant dans le champ de la santé. Explications.
« Dès le début, le CISS a pris le courageux parti d’apporter un soutien critique au projet de loi visant à réformer l’organisation du système de santé. (…) Notamment parce qu’il comportait des dispositions en faveur de l’égalité d’accès aux soins. Il n’en reste plus rien. Nous n’avons donc plus à le soutenir », expliquent aujourd’hui ses représentants.
Le CISS fait ainsi référence à plusieurs parties du texte qui ont tout bonnement disparu. C’est le cas des actions de « testing », grâce auxquelles il devenait possible de confondre tout professionnel de santé qui refuserait ses soins à tel ou tel patient, « en raison de ses mœurs, de sa situation de famille (ou) de son handicap… ». Ou pour une raison liée au fait qu’il soit titulaire de la Couverture Maladie universelle (CMU). Au delà du « testing », le CISS évoque plus généralement « la lutte contre les déserts médicaux et bien d’autres mesures en faveur de l’égalité des soins (…) qui ont disparu du texte ».
Les représentants des associations de patients parlent d’un véritable « saccage ». Ils regrettent qu’à « l’Assemblée Nationale comme au Sénat, le débat ait été accaparé par la profession médicale dans son seul intérêt. Les médecins puissamment représentés dans les deux chambres ont pesé de tout leur poids pour que la majorité parlementaire décide de ne rien changer, en ville comme à l’hôpital ».
Les principaux griefs sont repris un à un dans une lettre ouverte au ton poli mais ferme, adressée par « les citoyens-usagers de la santé aux parlementaires, censés les représenter ». Elle est signée Christian Saout, le Président du CISS. Son titre : « L’accès aux soins pour tous, ça vous intéresse ? ».
L’examen du projet de loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) a débuté ce mardi après-midi en séance au Sénat. Trois à quatre semaines de débats (houleux) sont attendues autour de ce texte, qui n’a plus le soutien du Collectif interassociatif sur la Santé (CISS). Lequel rappelons-le s’exprime au nom de 33 associations intervenant dans le champ de la santé. Explications.
« Dès le début, le CISS a pris le courageux parti d’apporter un soutien critique au projet de loi visant à réformer l’organisation du système de santé. (…) Notamment parce qu’il comportait des dispositions en faveur de l’égalité d’accès aux soins. Il n’en reste plus rien. Nous n’avons donc plus à le soutenir », expliquent aujourd’hui ses représentants.
Le CISS fait ainsi référence à plusieurs parties du texte qui ont tout bonnement disparu. C’est le cas des actions de « testing », grâce auxquelles il devenait possible de confondre tout professionnel de santé qui refuserait ses soins à tel ou tel patient, « en raison de ses mœurs, de sa situation de famille (ou) de son handicap… ». Ou pour une raison liée au fait qu’il soit titulaire de la Couverture Maladie universelle (CMU). Au delà du « testing », le CISS évoque plus généralement « la lutte contre les déserts médicaux et bien d’autres mesures en faveur de l’égalité des soins (…) qui ont disparu du texte ».
Les représentants des associations de patients parlent d’un véritable « saccage ». Ils regrettent qu’à « l’Assemblée Nationale comme au Sénat, le débat ait été accaparé par la profession médicale dans son seul intérêt. Les médecins puissamment représentés dans les deux chambres ont pesé de tout leur poids pour que la majorité parlementaire décide de ne rien changer, en ville comme à l’hôpital ».
Les principaux griefs sont repris un à un dans une lettre ouverte au ton poli mais ferme, adressée par « les citoyens-usagers de la santé aux parlementaires, censés les représenter ». Elle est signée Christian Saout, le Président du CISS. Son titre : « L’accès aux soins pour tous, ça vous intéresse ? ».
Carpe Diem
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