Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
La première discothèque de France sans alcool a fermé
C’était le 6 décembre 2008.
Plein d’enthousiasme, volontariste, Julien Luck ouvrait la première discothèque de France sans alcool, à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), cité thermale aux confins de la Bourgogne, de l’Auvergne et de Rhône-Alpes.
Six mois après, il vient de jeter l’éponge. Son établissement, le Be Soft, a fermé faute de clients.
Julien Luck a dans la foulée repris une autre boîte de nuit, mais distribuant de l’alcool, cette fois, située à Curdin, à quelques encablures de Bourbon-Lancy.
Le tenancier se montre cependant amer. «C’est clair, une fois l’effet de curiosité passé, j’ai été boudé par les jeunes. Pour eux l’absence d’alcool, c’est l’absence de fête», constate-t-il avec regret.
Il s’est pourtant démené comme un fou pour promouvoir le Be Soft. «J’ai organisé des soirées sans alcool, avec l’école d’infirmières, avec des lycéens. Au maximum, un soir, j’ai eu 150 clients. Il aurait fallu que ce soit tout le temps comme cela.»
Avec un peu de recul, Julien Luck éprouve le sentiment d’avoir «prêché dans le désert».
«Tout le monde me disait que c’était bien, assure-t-il. Mais aucune des grandes marques non alcoolisées n’a fait un geste en ma faveur. La Sécurité routière, les sociétés d’assurances, personne n’a levé le petit doigt. J’ai téléphoné pendant près d’une semaine au cabinet de Roselyne Bachelot, au ministère de la Santé. On m’a baladé de bureau en bureau. On me disait que c’était super. Mais c’est tout. Franchement, je pense que des mutuelles ou des sociétés d’assurances, mais aussi les pouvoirs publics auraient pu s’investir. J’ai sans doute un peu trop rêvé. Il n’empêche, je suis certain que ça peut marcher. Mais dans une grande ville !»
[Source : Le Parisien 18/07/09]
C’était le 6 décembre 2008.
Plein d’enthousiasme, volontariste, Julien Luck ouvrait la première discothèque de France sans alcool, à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), cité thermale aux confins de la Bourgogne, de l’Auvergne et de Rhône-Alpes.
Six mois après, il vient de jeter l’éponge. Son établissement, le Be Soft, a fermé faute de clients.
Julien Luck a dans la foulée repris une autre boîte de nuit, mais distribuant de l’alcool, cette fois, située à Curdin, à quelques encablures de Bourbon-Lancy.
Le tenancier se montre cependant amer. «C’est clair, une fois l’effet de curiosité passé, j’ai été boudé par les jeunes. Pour eux l’absence d’alcool, c’est l’absence de fête», constate-t-il avec regret.
Il s’est pourtant démené comme un fou pour promouvoir le Be Soft. «J’ai organisé des soirées sans alcool, avec l’école d’infirmières, avec des lycéens. Au maximum, un soir, j’ai eu 150 clients. Il aurait fallu que ce soit tout le temps comme cela.»
Avec un peu de recul, Julien Luck éprouve le sentiment d’avoir «prêché dans le désert».
«Tout le monde me disait que c’était bien, assure-t-il. Mais aucune des grandes marques non alcoolisées n’a fait un geste en ma faveur. La Sécurité routière, les sociétés d’assurances, personne n’a levé le petit doigt. J’ai téléphoné pendant près d’une semaine au cabinet de Roselyne Bachelot, au ministère de la Santé. On m’a baladé de bureau en bureau. On me disait que c’était super. Mais c’est tout. Franchement, je pense que des mutuelles ou des sociétés d’assurances, mais aussi les pouvoirs publics auraient pu s’investir. J’ai sans doute un peu trop rêvé. Il n’empêche, je suis certain que ça peut marcher. Mais dans une grande ville !»
[Source : Le Parisien 18/07/09]
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Re: Actualités 2009
Un nouveau-né abandonné dans une "boîte à bébés"
Un nourrisson d'environ deux jours a été recueilli samedi dans la "boîte à bébés" d'une asbl (Association sans but lucratif) anversoise, le second en neuf années d'existence de cette structure, indiquent dimanche les journaux du groupe Corelio sur leur site internet.
Le bébé, un petit garçon, est en bonne santé, a confirmé l'asbl "Moeders voor Moeders" (mères pour mères). Il restera ce dimanche encore dans les murs de l'asbl avant d'être confié au home pour enfants du CPAS anversois, le "Good Engels". La justice a ouvert une enquête pour tenter d'identifier ses parents, mais elle ne dispose à l'heure actuelle d'aucun indice.
Le bébé, le deuxième à avoir été déposé en neuf ans d'existence la "boîte à bébés" d'Anvers, recevra automatiquement le nom de De Kleine (Le Petit), tout comme son prédécesseur Thomas, abandonné en novembre 2007 et qui a depuis été confié à une famille d'accueil souhaitant adopter. Sa tutrice sera la présidente du CPAS d'Anvers Monica De Coninck.
Le phénomène des abandons de bébé à la naissance est "loin de se tarir", indiquaient encore récemment les parlementaires du Conseil de l'Europe, réclamant le développement de centres d'hébergement mère/enfant et des délais de rétractation plus longs pour la mère qui abandonne son bébé.
Boîtes à bébé en Europe
Selon un rapport du Conseil de l'Europe, il s'agit le plus souvent de très jeunes femmes, souvent d'origine étrangère, sans autonomie (migrantes irrégulières, prostituées) et qui n'ont pu recourir à la contraception ou à l'avortement interdits dans certains pays.
Outre à Anvers, des "boîtes à bébés" existent en Allemagne, Suisse, Autriche, Hongrie, Slovaquie, Italie. On en compte 80 en Allemagne et quelques dizaines dans des pays comme l'Italie ou la République tchèque.
Le Japon en a créé une à Kumamoto tandis qu'aux Etats-Unis, depuis 1999, la plupart des Etats permettent la dépose anonyme des bébés, de la naissance jusqu'à un an, dans des lieux sécurisés, sans risque de poursuites pénales.
La "boîte à bébés" fait cependant controverse parce qu'elle "incite à accoucher dans la solitude" et parce que l'abandon reste un crime dans certains pays, selon le rapporteur.
Ses partisans avancent des arguments éthiques: lutte contre l'avortement, prévention des abandons sauvages, des infanticides et de la maltraitance, et certitude de voir les enfants adoptés.
Ce système "est un moindre mal car la vie de l'enfant n'est pas mise en péril et il devient adoptable", résumait le parlementaire français André Schneider, traduisant l'avis de ses pairs.
[Source : 7sur7.be 19/07/09]
Un nourrisson d'environ deux jours a été recueilli samedi dans la "boîte à bébés" d'une asbl (Association sans but lucratif) anversoise, le second en neuf années d'existence de cette structure, indiquent dimanche les journaux du groupe Corelio sur leur site internet.
Le bébé, un petit garçon, est en bonne santé, a confirmé l'asbl "Moeders voor Moeders" (mères pour mères). Il restera ce dimanche encore dans les murs de l'asbl avant d'être confié au home pour enfants du CPAS anversois, le "Good Engels". La justice a ouvert une enquête pour tenter d'identifier ses parents, mais elle ne dispose à l'heure actuelle d'aucun indice.
Le bébé, le deuxième à avoir été déposé en neuf ans d'existence la "boîte à bébés" d'Anvers, recevra automatiquement le nom de De Kleine (Le Petit), tout comme son prédécesseur Thomas, abandonné en novembre 2007 et qui a depuis été confié à une famille d'accueil souhaitant adopter. Sa tutrice sera la présidente du CPAS d'Anvers Monica De Coninck.
Le phénomène des abandons de bébé à la naissance est "loin de se tarir", indiquaient encore récemment les parlementaires du Conseil de l'Europe, réclamant le développement de centres d'hébergement mère/enfant et des délais de rétractation plus longs pour la mère qui abandonne son bébé.
Boîtes à bébé en Europe
Selon un rapport du Conseil de l'Europe, il s'agit le plus souvent de très jeunes femmes, souvent d'origine étrangère, sans autonomie (migrantes irrégulières, prostituées) et qui n'ont pu recourir à la contraception ou à l'avortement interdits dans certains pays.
Outre à Anvers, des "boîtes à bébés" existent en Allemagne, Suisse, Autriche, Hongrie, Slovaquie, Italie. On en compte 80 en Allemagne et quelques dizaines dans des pays comme l'Italie ou la République tchèque.
Le Japon en a créé une à Kumamoto tandis qu'aux Etats-Unis, depuis 1999, la plupart des Etats permettent la dépose anonyme des bébés, de la naissance jusqu'à un an, dans des lieux sécurisés, sans risque de poursuites pénales.
La "boîte à bébés" fait cependant controverse parce qu'elle "incite à accoucher dans la solitude" et parce que l'abandon reste un crime dans certains pays, selon le rapporteur.
Ses partisans avancent des arguments éthiques: lutte contre l'avortement, prévention des abandons sauvages, des infanticides et de la maltraitance, et certitude de voir les enfants adoptés.
Ce système "est un moindre mal car la vie de l'enfant n'est pas mise en péril et il devient adoptable", résumait le parlementaire français André Schneider, traduisant l'avis de ses pairs.
[Source : 7sur7.be 19/07/09]
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Re: Actualités 2009
L'ABC de la grippe
Voici un glossaire des principaux termes employés pour parler des grippes, y compris de l'actuelle pandémie de grippe d'origine porcine A(H1N1).
ANTIVIRAUX : Médicaments anti-virus. Tamiflu (laboratoire Roche, molécule active : oseltamivir) et Relenza (Glaxo, zanamivir) sont des inhibiteurs de la neuraminidase (protéine) des virus grippaux. Pris précocement, ils diminuent la durée et l'intensité des symptômes. La France dispose d'un stock de 33 millions de traitements antiviraux.
CONTAGIOSITE : Aptitude d'un virus à être transmis d'homme à homme.
GRIPPE SAISONNIERE : Grippe courante, survenant essentiellement durant l'hiver de chacun des hémisphères. Les épidémies saisonnières sont dues à des sous-types de la grippe qui ont déjà circulé dans la population.
GRIPPE PORCINE : à l'origine de l'actuelle pandémie, il s'agit d'une grippe causée par un nouveau virus A(H1N1) qui n'avait jamais circulé auparavant chez l'homme. Il s'agit d'un virus hybride résultant d'un réassortiment de virus porcin, aviaire et humain.
GRIPPE AVIAIRE : est provoquée par des virus grippaux A (H5, H7, H9) d'origine aviaire touchant les oiseaux domestiques ou sauvages. La souche H5N1 a tué plus de 250 personnes depuis 2003, principalement en Asie du sud-est, le plus souvent en contact étroit avec des volailles.
GROUPE A : responsable des pandémies. La grippe humaine est due à trois groupes de virus : A, B, C. Les virus A et B sont à l'origine des épidémies saisonnières mais seul le virus A est responsable de pandémies. Le virus C occasionne des cas sporadiques.
H et N : deux protéines (antigènes) de la surface de l'enveloppe virale définissant les différents types de virus, l'hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N). Par exemple H1N1 ou H5N1.
MASQUES : Il existe de puissants masques de protection respiratoire (type FFP2) pour les soignants et autres professionnels exposés. D'autres types de masques, dits anti-projections ou chirurgicaux, portés par les malades, visent à protéger leur entourage. La France a acquis un milliard de masques anti-projections et 723 millions de masques de protection.
MUTATION : Les virus grippaux se caractérisent par leurs fréquentes mutations.
Cette évolution génétique se fait :
- soit par glissement lors des épidémies saisonnières,
- soit par cassure, dans le seul cas des virus de type A. Un virus grippal d'une espèce (oiseau par exemple) peut échanger du matériel génétique avec des virus d'une autre espèce : c'est ce qu'on appelle le "réassortiment". Un nouveau virus hybride est produit: on parle alors de "cassure" ou de "saut" antigénique.
PANDEMIE : Epidémie globale due à l'émergence d'un nouveau sous-type du virus grippal A entraînant un grand nombre de cas graves.
Trois grandes pandémies de grippe ont été recensées au siècle dernier : grippe espagnole (virus H1N1) de 1918/19, grippe asiatique (H2N2) en 1957, grippe de Hong Kong (H3N2) en 1968.
VACCIN : Le vaccin prépare le système immunitaire à défendre l'organisme contre une infection virale. Les vaccins antigrippaux contiennent généralement une forme affaiblie d'un virus circulant.
Le vaccin anti-grippal annuel, contre la grippe saisonnière, est habituellement un cocktail contre deux souches virales du groupe A et une du groupe B, adapté chaque année en fonction des recommandations de l'OMS pour tenir compte des souches virales en circulation.
Le vaccin contre la grippe saisonnière ne protège pas contre le nouveau virus H1N1. D'où la nécessité de fabriquer un nouveau vaccin qui devrait être disponible cet hiver dans l'hémisphère nord. La France a commandé 94 millions de doses de ce vaccin.
VIRULENCE : La virulence d'une souche grippale se traduit par le taux de mortalité parmi les personnes malades, ou taux de létalité. Très contagieux, le virus actuel semble peu virulent.
[Source : AFP 21/07/09]
Voici un glossaire des principaux termes employés pour parler des grippes, y compris de l'actuelle pandémie de grippe d'origine porcine A(H1N1).









Cette évolution génétique se fait :
- soit par glissement lors des épidémies saisonnières,
- soit par cassure, dans le seul cas des virus de type A. Un virus grippal d'une espèce (oiseau par exemple) peut échanger du matériel génétique avec des virus d'une autre espèce : c'est ce qu'on appelle le "réassortiment". Un nouveau virus hybride est produit: on parle alors de "cassure" ou de "saut" antigénique.

Trois grandes pandémies de grippe ont été recensées au siècle dernier : grippe espagnole (virus H1N1) de 1918/19, grippe asiatique (H2N2) en 1957, grippe de Hong Kong (H3N2) en 1968.

Le vaccin anti-grippal annuel, contre la grippe saisonnière, est habituellement un cocktail contre deux souches virales du groupe A et une du groupe B, adapté chaque année en fonction des recommandations de l'OMS pour tenir compte des souches virales en circulation.
Le vaccin contre la grippe saisonnière ne protège pas contre le nouveau virus H1N1. D'où la nécessité de fabriquer un nouveau vaccin qui devrait être disponible cet hiver dans l'hémisphère nord. La France a commandé 94 millions de doses de ce vaccin.

[Source : AFP 21/07/09]
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Re: Actualités 2009
La fièvre du samedi soir
Ce sont les nouvelles soirées à la mode aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Cela s'appelle des "Swine flu parties", littéralement, "Soirées grippe porcine".
Ça ne se passe pas entre milliardaires à Miami ou dans les clubs branchés de South Kensington arrosés de jéroboams de champagne, mais chez Monsieur Tout-le-monde.
Le principe est simple : des convives se réunissent autour d'un ami contaminé par la grippe A, puis les invités s'embrassent et boivent tous dans le même verre.
L'idée est simple : contracter le virus de la grippe A tant que sa virulence n'est pas trop forte afin de fabriquer des anticorps en vue d'une seconde vague qui pourrait arriver à l'automne prochain.
Cette initiative surprenante n'est pas nouvelle. Voltaire racontait déjà dans sa onzième lettre philosophique intitulée Sur l'insertion de la petite variole les "swine flu parties" du 18e siècle. Il expliquait que les Anglais imitaient les Turcs en tâchant de s'immuniser contre la petite variole après l'avoir volontairement contractée sous une forme bénigne.
Mais, aux États-Unis, le Center for Disease Control and Prevention (Centre de contrôle et de prévention sanitaire) se montre très sceptique sur la méthode.
Pour l'agence, ce serait "une grande erreur" que d'exposer à la grippe A, lors des Swine flu parties , des enfants et des personnes à risque, qui serait mortelle dans près de 4,5 fois sur mille.
Répandre le virus accroîtrait également de manière significative ses chances de mutation sous une forme plus sévère. Mieux vaut donc changer de plan pour le samedi soir.
[Source : Le Point 20/07/09]
Ce sont les nouvelles soirées à la mode aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Cela s'appelle des "Swine flu parties", littéralement, "Soirées grippe porcine".
Ça ne se passe pas entre milliardaires à Miami ou dans les clubs branchés de South Kensington arrosés de jéroboams de champagne, mais chez Monsieur Tout-le-monde.
Le principe est simple : des convives se réunissent autour d'un ami contaminé par la grippe A, puis les invités s'embrassent et boivent tous dans le même verre.
L'idée est simple : contracter le virus de la grippe A tant que sa virulence n'est pas trop forte afin de fabriquer des anticorps en vue d'une seconde vague qui pourrait arriver à l'automne prochain.
Cette initiative surprenante n'est pas nouvelle. Voltaire racontait déjà dans sa onzième lettre philosophique intitulée Sur l'insertion de la petite variole les "swine flu parties" du 18e siècle. Il expliquait que les Anglais imitaient les Turcs en tâchant de s'immuniser contre la petite variole après l'avoir volontairement contractée sous une forme bénigne.
Mais, aux États-Unis, le Center for Disease Control and Prevention (Centre de contrôle et de prévention sanitaire) se montre très sceptique sur la méthode.
Pour l'agence, ce serait "une grande erreur" que d'exposer à la grippe A, lors des Swine flu parties , des enfants et des personnes à risque, qui serait mortelle dans près de 4,5 fois sur mille.
Répandre le virus accroîtrait également de manière significative ses chances de mutation sous une forme plus sévère. Mieux vaut donc changer de plan pour le samedi soir.
[Source : Le Point 20/07/09]
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Re: Actualités 2009
Automédication en libre-service: 5 brochures de l’AFSSAPS pour le patient
Un an après la parution du décret «médicaments de médication officinale», l’Afssaps diffuse cinq nouvelles brochures à remettre au patient pour accompagner la mise en accès direct de ces médicaments dans les pharmacies.
L’information et l’éducation des patients est une condition essentielle au bon usage de ces médicaments, en relais ou support du dialogue avec le pharmacien ou le médecin. Ces nouveaux dépliants complètent les informations déjà mises à disposition par l’Afssaps avec le concours de l’Ordre national des pharmaciens et du Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française.
Depuis le 1er juillet 2008, date de parution du décret «médicaments dits de médication officinale», les pharmaciens sont autorisés à aménager devant le comptoir de leur officine un espace dédié à la mise en accès direct de ces médicaments.
La première liste, établie par l’Afssaps en juillet 2008, a depuis été actualisée à trois reprises : elle compte désormais 251 spécialités allopathiques, 26 spécialités homéopathiques et 17 médicaments à base de plantes.
Ces médicaments sont destinés à soigner des symptômes courants et bénins, pendant une courte durée, et sans intervention du médecin ni prescription médicale. Ils disposent d’un conditionnement (dosage, durée de traitement) et d’une notice d'information adaptés à cet usage.
Par ailleurs, le décret prévoit un accompagnement de cette nouvelle mesure auprès du public par la mise à disposition de documents d’information émanant des autorités de santé.
L’Afssaps propose aujourd’hui cinq nouvelles brochures «Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance» consacrées à la prise en charge en automédication des symptômes suivants :
diarrhée passagère,
constipation occasionnelle,
nausées et vomissements,
mal des transports,
pied d’athlète (mycose des pieds).
L’Afssaps rappelle que d’autres documents sont également disponibles dans les pharmacies pour encadrer la mise à disposition des médicaments en accès direct :
un dépliant « Tout ce que vous devez savoir sur les médicaments en accès direct dans votre pharmacie », qui apporte une information générale sur la mesure et rappelle 7 règles d’or pour le bon usage de ces médicaments
trois « cartes mémo » reprenant les messages essentiels concernant les antalgiques les plus utilisés en automédication : le paracétamol, l’ibuprofène et l’aspirine.
[Source : Santé log 25/07/09]
Un an après la parution du décret «médicaments de médication officinale», l’Afssaps diffuse cinq nouvelles brochures à remettre au patient pour accompagner la mise en accès direct de ces médicaments dans les pharmacies.
L’information et l’éducation des patients est une condition essentielle au bon usage de ces médicaments, en relais ou support du dialogue avec le pharmacien ou le médecin. Ces nouveaux dépliants complètent les informations déjà mises à disposition par l’Afssaps avec le concours de l’Ordre national des pharmaciens et du Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française.
Depuis le 1er juillet 2008, date de parution du décret «médicaments dits de médication officinale», les pharmaciens sont autorisés à aménager devant le comptoir de leur officine un espace dédié à la mise en accès direct de ces médicaments.
La première liste, établie par l’Afssaps en juillet 2008, a depuis été actualisée à trois reprises : elle compte désormais 251 spécialités allopathiques, 26 spécialités homéopathiques et 17 médicaments à base de plantes.
Ces médicaments sont destinés à soigner des symptômes courants et bénins, pendant une courte durée, et sans intervention du médecin ni prescription médicale. Ils disposent d’un conditionnement (dosage, durée de traitement) et d’une notice d'information adaptés à cet usage.
Par ailleurs, le décret prévoit un accompagnement de cette nouvelle mesure auprès du public par la mise à disposition de documents d’information émanant des autorités de santé.
L’Afssaps propose aujourd’hui cinq nouvelles brochures «Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance» consacrées à la prise en charge en automédication des symptômes suivants :





L’Afssaps rappelle que d’autres documents sont également disponibles dans les pharmacies pour encadrer la mise à disposition des médicaments en accès direct :


[Source : Santé log 25/07/09]
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Re: Actualités 2009
Contraception : la première pilule à l’estrogène naturel [31 juillet 2009 - 10h21]
Elle s’appelle Qlaira et « représente une innovation majeure en matière de contraception » souligne le Dr Brigitte Letombe (Lille), présidente de la Fédération nationale des Collèges de Gynécologie médicale (FNCGM). « Elle », est la toute première pilule contraceptive à l’estrogène naturel, identique à l’hormone de la femme. Explications.
Depuis l’apparition de la contraception orale dans les années 1960, de nombreuses évolutions en ont amélioré l’efficacité et la tolérance. Elles ont notamment concerné les progestatifs, dont le rôle principal est d’inhiber l’ovulation. Au total, onze progestatifs distincts sont utilisés dans les différentes pilules actuellement disponibles en France…
L’estrogène en revanche, qui vise essentiellement à réguler le cycle, est toujours apporté par la même molécule qu’il y a 50 ans : l’éthinylestradiol. Seules les doses ont évolué puisqu’elles sont aujourd’hui 3,5 fois moins importantes qu’en 1961. La mise au point de cette nouvelle pilule, où l’estrogène naturel remplace l’éthinylestradiol, change la donne.
« Les chercheurs sont en effet parvenus à mettre au point cette véritable révolution en contraception. L’estrogène naturel utilisé dans Qlaira se comporte dans l’organisme exactement comme l’hormone naturelle de la femme », poursuit Brigitte Letombe. « Sa puissance biologique est certes moins importante que celle de l’éthinylestradiol, mais cela signifie surtout que son impact hépatique et métabolique est moindre ». Ce contraceptif oral associe également à ce nouvel estrogène, le progestatif « idéal », le Dienogest. Cette nouvelle pilule sera disponible en France en septembre 2009.
Source : Le Cercle européen de la Santé, Bruxelles, 24-25 juin 2009 – Contraception, Dr David Serfaty, Masson Editeur
Elle s’appelle Qlaira et « représente une innovation majeure en matière de contraception » souligne le Dr Brigitte Letombe (Lille), présidente de la Fédération nationale des Collèges de Gynécologie médicale (FNCGM). « Elle », est la toute première pilule contraceptive à l’estrogène naturel, identique à l’hormone de la femme. Explications.
Depuis l’apparition de la contraception orale dans les années 1960, de nombreuses évolutions en ont amélioré l’efficacité et la tolérance. Elles ont notamment concerné les progestatifs, dont le rôle principal est d’inhiber l’ovulation. Au total, onze progestatifs distincts sont utilisés dans les différentes pilules actuellement disponibles en France…
L’estrogène en revanche, qui vise essentiellement à réguler le cycle, est toujours apporté par la même molécule qu’il y a 50 ans : l’éthinylestradiol. Seules les doses ont évolué puisqu’elles sont aujourd’hui 3,5 fois moins importantes qu’en 1961. La mise au point de cette nouvelle pilule, où l’estrogène naturel remplace l’éthinylestradiol, change la donne.
« Les chercheurs sont en effet parvenus à mettre au point cette véritable révolution en contraception. L’estrogène naturel utilisé dans Qlaira se comporte dans l’organisme exactement comme l’hormone naturelle de la femme », poursuit Brigitte Letombe. « Sa puissance biologique est certes moins importante que celle de l’éthinylestradiol, mais cela signifie surtout que son impact hépatique et métabolique est moindre ». Ce contraceptif oral associe également à ce nouvel estrogène, le progestatif « idéal », le Dienogest. Cette nouvelle pilule sera disponible en France en septembre 2009.
Source : Le Cercle européen de la Santé, Bruxelles, 24-25 juin 2009 – Contraception, Dr David Serfaty, Masson Editeur
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Décoder les étiquettes des aliments : 10 astuces
Lire les étiquettes des aliments peut aider à adopter une alimentation plus saine. Suivez nos conseils pour mieux lire les étiquettes alimentaires.
Décoder les étiquettes des aliments : 10 astuces Mieux lire les étiquettes des aliments peut vraiment contribuer à adopter une alimentation saine. En effet, dans un monde idéal, notre chariot serait rempli d’une abondante quantité de fruits bios, de légumes, de noix, de graines, de céréales, du saumon sauvage d’Alaska, des protéines animales maigres,etc. Ainsi, il n’y a pas besoin de lire les étiquettes de ces aliments, ils sont tous bons pour la santé. Consultez également nos articles "Aliments sains, 15 fruits et légumes très sains" et "11 manières de manger des protéines maigres sainement".
Mais lorsque la réalité s’installe, nous nous apercevons que nous cherchons souvent en priorité des solutions pour manger rapidement lorsque nous faisons les courses.
Les aliments emballés en formule "prêts à consommer" ont certes le droit d’exister, mais vous devriez en consommer seulement si elles contiennent des ingrédients nutritionnels sains. Or avec autant de marketing dans les supermarchés (publicités sur le lieu de vente, les innombrables techniques de merchandising, les publicités sonores, etc.), dans les publicités TV/radio/presse (des publicités TV accusées par ailleurs de contribuer à l’obésité infantile) et sur l’emballage, comment pouvez-vous vous débrouiller ?
Informez-vous avec les 10 conseils de RegimesMaigrir.com pour lire les étiquettes des aliments :
1) Les ingrédients sur une étiquette sont classés par leur poids (du plus lourd au moins lourd).
Les ingrédients listés en premier sont les principaux ingrédients. Ceux énumérés en dernier sont les ingrédients les moins importants.
2) Evitez les ingrédients dont vous ne pouvez pas prononcer les noms ou que vous ne pouvez pas reconnaître.
Ces ingrédients sont susceptibles d’être les moins sains (ex. : les conservateurs, additifs alimentaires...). N’achetez donc pas les aliments dont l’étiquette indique ces ingrédients.
3) Divisez le nombre de grammes de sucre (indiqué sur l’étiquette de l’aliment) par 4 pour obtenir la quantité équivalente en cuillères à thé de sucre, par portion.
4 grammes de sucre est égale à une cuillère à café de sucre. La plupart des boissons gazeuses (sodas) renferment environ 40 grammes de sucre, à diviser par 4, ce qui nous donne 10 cuillères à café de sucre.
La plupart des aliments étiquettés sans matières grasses, dits "aliments pour régime", sont également souvent chargés de sucre.
4) Évitez les aliments dont les étiquettes indiquent des niveaux élevés de sodium
(attention surtout aux aliments surgelés, aux soupes et aux sauces qui peuvent en contenir entre 0,7 à 3 grammes). La limite quotidienne recommandée est de 2,3 grammes de sel.
5) Recherchez des aliments dont l’étiquette indique au moins 2 grammes de fibres par 100 calories.
Visez à consommer entre 25 à 40 grammes de fibres par jour.
6) Achetez des aliments qui contiennent aussi peu d’ingrédients que possible (moins de 10 lignes sur l’étiquette, dans la partie "Ingrédients", par exemple).
7) En ce qui concerne le sucre ou les mots finissant en "ose"
(saccharose, fructose, etc. ; il y a plus de 40 noms différents pour le sucre), recherchez des aliments qui en contiennent moins de 5 grammes par portion.
Certains aliments peuvent inclure plusieurs types de sucre, de jus de canne, de saccharose, de fructose, du miel, etc.
qui pourraient ne pas se trouver en haut de la liste des ingrédients, mais qui - une fois cumulés - pourraient se révéler importants en quantité.
S’il faut éviter de consommer les aliments trop chargés en sucre lorsque vous voulez perdre du poids, ne comptez pas non plus sur les édulcorants artificiels pour maigrir.
9) La farine "enrichie" ou "de blé" est une farine blanche, qui a été dépouillée des fibres.
Cherchez la ligne "blé entier" en première ligne de la liste des ingrédients d’une étiquette alimentaire.
Le blé entier fait partie des bons glucides. Consultez notre article "Comment choisir les bons glucides lorsqu’on fait les courses ?".
10) Évitez les aliments dont l’étiquette indique la présence :
* du sirop de maïs (riche en fructose),
* des graisses trans (attention, les huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées sont également des graisses trans),
* des niveaux élevés de graisses saturées,
* du nitrate de sodium (présent dans les viandes transformées),
* des édulcorants artificiels (ne comptez pas sur les édulcorants artificiels pour maigrir).
Consultez également notre article "Quelles nourritures ont le plus de graisses trans ?".
Un grand pas avait été fait aux Etats-Unis lorsque certains états (comme New-York, Californie, etc.) ont obligé les chaînes de restaurants à afficher le nombre de calories à côté des plats du menu. Mais il serait encore mieux si les consommateurs obtiennent encore plus d’informations nutritionnelles, telles que les ingrédients utilisés dans le plat, la quantité de fibres, de sodium et de matières grasses. Ainsi, les consommateurs pourraient détecter plus facilement encore les calories cachées.
Care Vox
Lire les étiquettes des aliments peut aider à adopter une alimentation plus saine. Suivez nos conseils pour mieux lire les étiquettes alimentaires.
Décoder les étiquettes des aliments : 10 astuces Mieux lire les étiquettes des aliments peut vraiment contribuer à adopter une alimentation saine. En effet, dans un monde idéal, notre chariot serait rempli d’une abondante quantité de fruits bios, de légumes, de noix, de graines, de céréales, du saumon sauvage d’Alaska, des protéines animales maigres,etc. Ainsi, il n’y a pas besoin de lire les étiquettes de ces aliments, ils sont tous bons pour la santé. Consultez également nos articles "Aliments sains, 15 fruits et légumes très sains" et "11 manières de manger des protéines maigres sainement".
Mais lorsque la réalité s’installe, nous nous apercevons que nous cherchons souvent en priorité des solutions pour manger rapidement lorsque nous faisons les courses.
Les aliments emballés en formule "prêts à consommer" ont certes le droit d’exister, mais vous devriez en consommer seulement si elles contiennent des ingrédients nutritionnels sains. Or avec autant de marketing dans les supermarchés (publicités sur le lieu de vente, les innombrables techniques de merchandising, les publicités sonores, etc.), dans les publicités TV/radio/presse (des publicités TV accusées par ailleurs de contribuer à l’obésité infantile) et sur l’emballage, comment pouvez-vous vous débrouiller ?
Informez-vous avec les 10 conseils de RegimesMaigrir.com pour lire les étiquettes des aliments :
1) Les ingrédients sur une étiquette sont classés par leur poids (du plus lourd au moins lourd).
Les ingrédients listés en premier sont les principaux ingrédients. Ceux énumérés en dernier sont les ingrédients les moins importants.
2) Evitez les ingrédients dont vous ne pouvez pas prononcer les noms ou que vous ne pouvez pas reconnaître.
Ces ingrédients sont susceptibles d’être les moins sains (ex. : les conservateurs, additifs alimentaires...). N’achetez donc pas les aliments dont l’étiquette indique ces ingrédients.
3) Divisez le nombre de grammes de sucre (indiqué sur l’étiquette de l’aliment) par 4 pour obtenir la quantité équivalente en cuillères à thé de sucre, par portion.
4 grammes de sucre est égale à une cuillère à café de sucre. La plupart des boissons gazeuses (sodas) renferment environ 40 grammes de sucre, à diviser par 4, ce qui nous donne 10 cuillères à café de sucre.
La plupart des aliments étiquettés sans matières grasses, dits "aliments pour régime", sont également souvent chargés de sucre.
4) Évitez les aliments dont les étiquettes indiquent des niveaux élevés de sodium
(attention surtout aux aliments surgelés, aux soupes et aux sauces qui peuvent en contenir entre 0,7 à 3 grammes). La limite quotidienne recommandée est de 2,3 grammes de sel.
5) Recherchez des aliments dont l’étiquette indique au moins 2 grammes de fibres par 100 calories.
Visez à consommer entre 25 à 40 grammes de fibres par jour.
6) Achetez des aliments qui contiennent aussi peu d’ingrédients que possible (moins de 10 lignes sur l’étiquette, dans la partie "Ingrédients", par exemple).
7) En ce qui concerne le sucre ou les mots finissant en "ose"
(saccharose, fructose, etc. ; il y a plus de 40 noms différents pour le sucre), recherchez des aliments qui en contiennent moins de 5 grammes par portion.

qui pourraient ne pas se trouver en haut de la liste des ingrédients, mais qui - une fois cumulés - pourraient se révéler importants en quantité.
S’il faut éviter de consommer les aliments trop chargés en sucre lorsque vous voulez perdre du poids, ne comptez pas non plus sur les édulcorants artificiels pour maigrir.
9) La farine "enrichie" ou "de blé" est une farine blanche, qui a été dépouillée des fibres.
Cherchez la ligne "blé entier" en première ligne de la liste des ingrédients d’une étiquette alimentaire.
Le blé entier fait partie des bons glucides. Consultez notre article "Comment choisir les bons glucides lorsqu’on fait les courses ?".
10) Évitez les aliments dont l’étiquette indique la présence :
* du sirop de maïs (riche en fructose),
* des graisses trans (attention, les huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées sont également des graisses trans),
* des niveaux élevés de graisses saturées,
* du nitrate de sodium (présent dans les viandes transformées),
* des édulcorants artificiels (ne comptez pas sur les édulcorants artificiels pour maigrir).
Consultez également notre article "Quelles nourritures ont le plus de graisses trans ?".
Un grand pas avait été fait aux Etats-Unis lorsque certains états (comme New-York, Californie, etc.) ont obligé les chaînes de restaurants à afficher le nombre de calories à côté des plats du menu. Mais il serait encore mieux si les consommateurs obtiennent encore plus d’informations nutritionnelles, telles que les ingrédients utilisés dans le plat, la quantité de fibres, de sodium et de matières grasses. Ainsi, les consommateurs pourraient détecter plus facilement encore les calories cachées.
Care Vox
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Les cancers de la peau explosent depuis dix ans
Loin de protéger des coups de soleil, le bronzage obtenu dans une cabineà UV provoque des lésions des cellules cutanées.
Cette fois , le doute n'est plus permis : «Le soleil en boîte est cancérigène pour la peau, mais aussi les yeux et les organes génitaux externes», déclare au Figaro le Dr Claudine Blanchet-Bardon (hôpital Saint-Louis, Paris). Cela fait douze ans que le Syndicat national des dermato-vénérologues, dont elle est vice-présidente, tire la sonnette d'alarme auprès des pouvoirs publics. Sans grand résultat pour l'instant. La décision du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de classer les rayons ultraviolets (UV) dans la catégorie 1 des produits les plus cancérigènes confirme en tout cas ce que les spécialistes suspectaient déjà depuis des années.
«Nous lancions des campagnes d'information pour dire aux gens de faire attention, d'éviter les coups de soleil, notamment chez les enfants. Et dans le même temps on voyait se multiplier les cabines à UV sur le territoire avec des publicités dans les cinémas et sur les chaînes du service public !», se rappelle le professeur Jacques Bazex, coauteur du rapport publié par l'Académie de médecine en mai dernier.
Il faut savoir que lampes et tubes à bronzer ne délivrent que des UVA, longtemps réputés comme étant moins agressifs que les UVB, lesquels sont les principaux responsables du bronzage et… des coups de soleil. «Or, on sait aujourd'hui que c'est faux, souligne le Pr Bazex. Non seulement les UVA sont aussi dangereux que les UVB mais leurs effets s'additionnent.»
Pire, certaines contre-vérités continuent de circuler, comme le fait que le bronzage artificiel serait bon pour le moral ou que cela faciliterait la sécrétion de vitamine D par l'organisme. «Tout cela est mensonger, rectifie le Pr Bazex. La luminothérapie pratiquée dans le traitement de la dépression ne contient pas d'UV. Quant à la synthèse de vitamine D, de très faibles expositions au soleil suffisent à satisfaire les besoins de l'organisme.» Surtout, il faut savoir que le fait d'être bronzé, notamment par les UVA délivrés dans les solariums, n'a aucun effet protecteur. Bien au contraire : un teint halé obtenu dans ces conditions signifie que les cellules cutanées ont été obligatoirement lésées.
En fait ce qui protège, ce sont de petites doses d'UVB obtenues en profitant des bienfaits du soleil naturel, mais avec modération. Sauf pour les individus à la peau rousse qui doivent impérativement éviter les bains de soleil prolongés. Leur peau est effet incapable de réparer correctement les cellules altérées par les UV. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les Australiens, des Anglo-Saxons récemment installés sous les Tropiques, ont le plus fort taux de prévalence de cancers de la peau au monde. Selon le Dr Blanchet-Bardon, «le nombre de mélanomes malins double tous les dix ans. Quant aux carcinomes, une autre forme de cancer de la peau, ils explosent littéralement.»
Loin de protéger des coups de soleil, le bronzage obtenu dans une cabineà UV provoque des lésions des cellules cutanées.
Cette fois , le doute n'est plus permis : «Le soleil en boîte est cancérigène pour la peau, mais aussi les yeux et les organes génitaux externes», déclare au Figaro le Dr Claudine Blanchet-Bardon (hôpital Saint-Louis, Paris). Cela fait douze ans que le Syndicat national des dermato-vénérologues, dont elle est vice-présidente, tire la sonnette d'alarme auprès des pouvoirs publics. Sans grand résultat pour l'instant. La décision du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de classer les rayons ultraviolets (UV) dans la catégorie 1 des produits les plus cancérigènes confirme en tout cas ce que les spécialistes suspectaient déjà depuis des années.
«Nous lancions des campagnes d'information pour dire aux gens de faire attention, d'éviter les coups de soleil, notamment chez les enfants. Et dans le même temps on voyait se multiplier les cabines à UV sur le territoire avec des publicités dans les cinémas et sur les chaînes du service public !», se rappelle le professeur Jacques Bazex, coauteur du rapport publié par l'Académie de médecine en mai dernier.
Il faut savoir que lampes et tubes à bronzer ne délivrent que des UVA, longtemps réputés comme étant moins agressifs que les UVB, lesquels sont les principaux responsables du bronzage et… des coups de soleil. «Or, on sait aujourd'hui que c'est faux, souligne le Pr Bazex. Non seulement les UVA sont aussi dangereux que les UVB mais leurs effets s'additionnent.»
Pire, certaines contre-vérités continuent de circuler, comme le fait que le bronzage artificiel serait bon pour le moral ou que cela faciliterait la sécrétion de vitamine D par l'organisme. «Tout cela est mensonger, rectifie le Pr Bazex. La luminothérapie pratiquée dans le traitement de la dépression ne contient pas d'UV. Quant à la synthèse de vitamine D, de très faibles expositions au soleil suffisent à satisfaire les besoins de l'organisme.» Surtout, il faut savoir que le fait d'être bronzé, notamment par les UVA délivrés dans les solariums, n'a aucun effet protecteur. Bien au contraire : un teint halé obtenu dans ces conditions signifie que les cellules cutanées ont été obligatoirement lésées.
En fait ce qui protège, ce sont de petites doses d'UVB obtenues en profitant des bienfaits du soleil naturel, mais avec modération. Sauf pour les individus à la peau rousse qui doivent impérativement éviter les bains de soleil prolongés. Leur peau est effet incapable de réparer correctement les cellules altérées par les UV. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les Australiens, des Anglo-Saxons récemment installés sous les Tropiques, ont le plus fort taux de prévalence de cancers de la peau au monde. Selon le Dr Blanchet-Bardon, «le nombre de mélanomes malins double tous les dix ans. Quant aux carcinomes, une autre forme de cancer de la peau, ils explosent littéralement.»
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Re: Actualités 2009
Obama engage la «révolution des assiettes» contre l'obésité
La nouvelle Administration veut s'attaquer au surpoids des Américains, qui ne cesse de faire gonfler les dépenses de santé. Le coût de l'obésité sur la société est estimé à 147 milliards de dollars par an.
Il y a l'Amérique «bodybuildée», celle des salles de gym climatisées où l'on entretient son corps musclé chaque jour, avec une application presque obsessionnelle. On la trouve surtout sur la côte Est et la côte Ouest, parmi l'élite sociale de la nation. Et puis il y a une autre Amérique, de plus en plus nombreuse, de plus en plus coûteuse, des gens en surpoids et des obèses, qui se nourrissent mal et ne font pas d'exercice. Cette Amérique-là, qui représente près des deux tiers de la population adulte américaine et un enfant sur cinq, a été au centre d'une grande conférence sur l'obésité qui s'est tenue à Washington, à l'initiative des centres fédéraux de prévention et de contrôle des maladies, avec la participation du ministre de la Santé, Kathleen Sebelius. Alors que Barack Obama a fait de la réduction des dépenses médicales l'un des chevaux de bataille de son ambitieux plan de réforme du système de santé, ce symposium, intitulé non sans humour «Le poids de la nation», touchait au cœur des préoccupations gouvernementales.
Selon une étude publiée par l'institut RTI International, le coût des maladies liées à l'obésité a doublé en dix ans, pour atteindre aujourd'hui le chiffre astronomique de 147 milliards de dollars par an, loin devant les 93 milliards de dépenses liées au cancer. Dans le même temps, le taux d'obésité a augmenté de 37 %, représentant 9,1 % des dépenses de santé. «L'obésité est l'unique vraie raison de l'augmentation des dépenses, explique Eric Finkelstein, le principal responsable de l'étude. Si on veut vraiment réduire les dollars de la santé, il faut mettre les gens au régime et au sport, les amener à mener une vie plus saine. Sinon, quelqu'un va bien devoir payer pour toutes ces maladies liées à l'excès de poids.» L'ancien président Bill Clinton, dont la fondation est très engagée sur ce dossier, tire lui aussi la sonnette d'alarme, insistant sur la menace qui pèse sur les enfants gavés de boissons sucrées et de glaces Xtralarges : l'obésité infantile est «le problème de santé publique numéro un et fait courir le risque à la plus jeune génération d'être la première de l'histoire à avoir une plus faible espérance de vie que ses parents». Un diagnostic que partage la ministre de la Santé : «Si, dans le pays, il y avait une épidémie d'enfants attrapant le cancer au taux où ils contractent le diabète actuellement, je crois que les gens se mobiliseraient pour exiger une solution d'ordre national.»
«Nous avons enfin un plan»
À l'en croire, la passivité qui a prévalu depuis des décennies sur le front de la malbouffe et de ses désastreuses conséquences n'est plus d'actualité. «Nous avons enfin un plan», a-t-elle affirmé. Le milliard de dollars débloqué par le Congrès dans le cadre du projet de relance de l'économie d'Obama devrait permettre une série d'actions très précises pour engager la «révolution des assiettes» dont l'Amérique a sans doute autant besoin que de sa révolution énergétique verte. Les projets de réforme du système de santé, actuellement examinés par le Congrès, contiennent aussi nombre de mesures de lutte contre l'obésité. Les écoles vont être encouragées à offrir des repas plus fournis en fruits et légumes et à bannir les distributeurs de boissons sucrées. Les marchands de primeurs, totalement absents des banlieues défavorisées, devraient être encouragés à s'y installer. Les responsables appellent aussi à bannir les télévisions des chambres des enfants et à encourager les activités physiques. Le président du centre pour la prévention des maladies Thomas Frieden soutient même l'idée d'une taxe sur les boissons sucrées. Une idée qui ne devrait pas beaucoup plaire aux lobbys, ultrapuissants, de l'industrie agroalimentaire.
La nouvelle Administration veut s'attaquer au surpoids des Américains, qui ne cesse de faire gonfler les dépenses de santé. Le coût de l'obésité sur la société est estimé à 147 milliards de dollars par an.
Il y a l'Amérique «bodybuildée», celle des salles de gym climatisées où l'on entretient son corps musclé chaque jour, avec une application presque obsessionnelle. On la trouve surtout sur la côte Est et la côte Ouest, parmi l'élite sociale de la nation. Et puis il y a une autre Amérique, de plus en plus nombreuse, de plus en plus coûteuse, des gens en surpoids et des obèses, qui se nourrissent mal et ne font pas d'exercice. Cette Amérique-là, qui représente près des deux tiers de la population adulte américaine et un enfant sur cinq, a été au centre d'une grande conférence sur l'obésité qui s'est tenue à Washington, à l'initiative des centres fédéraux de prévention et de contrôle des maladies, avec la participation du ministre de la Santé, Kathleen Sebelius. Alors que Barack Obama a fait de la réduction des dépenses médicales l'un des chevaux de bataille de son ambitieux plan de réforme du système de santé, ce symposium, intitulé non sans humour «Le poids de la nation», touchait au cœur des préoccupations gouvernementales.
Selon une étude publiée par l'institut RTI International, le coût des maladies liées à l'obésité a doublé en dix ans, pour atteindre aujourd'hui le chiffre astronomique de 147 milliards de dollars par an, loin devant les 93 milliards de dépenses liées au cancer. Dans le même temps, le taux d'obésité a augmenté de 37 %, représentant 9,1 % des dépenses de santé. «L'obésité est l'unique vraie raison de l'augmentation des dépenses, explique Eric Finkelstein, le principal responsable de l'étude. Si on veut vraiment réduire les dollars de la santé, il faut mettre les gens au régime et au sport, les amener à mener une vie plus saine. Sinon, quelqu'un va bien devoir payer pour toutes ces maladies liées à l'excès de poids.» L'ancien président Bill Clinton, dont la fondation est très engagée sur ce dossier, tire lui aussi la sonnette d'alarme, insistant sur la menace qui pèse sur les enfants gavés de boissons sucrées et de glaces Xtralarges : l'obésité infantile est «le problème de santé publique numéro un et fait courir le risque à la plus jeune génération d'être la première de l'histoire à avoir une plus faible espérance de vie que ses parents». Un diagnostic que partage la ministre de la Santé : «Si, dans le pays, il y avait une épidémie d'enfants attrapant le cancer au taux où ils contractent le diabète actuellement, je crois que les gens se mobiliseraient pour exiger une solution d'ordre national.»
«Nous avons enfin un plan»
À l'en croire, la passivité qui a prévalu depuis des décennies sur le front de la malbouffe et de ses désastreuses conséquences n'est plus d'actualité. «Nous avons enfin un plan», a-t-elle affirmé. Le milliard de dollars débloqué par le Congrès dans le cadre du projet de relance de l'économie d'Obama devrait permettre une série d'actions très précises pour engager la «révolution des assiettes» dont l'Amérique a sans doute autant besoin que de sa révolution énergétique verte. Les projets de réforme du système de santé, actuellement examinés par le Congrès, contiennent aussi nombre de mesures de lutte contre l'obésité. Les écoles vont être encouragées à offrir des repas plus fournis en fruits et légumes et à bannir les distributeurs de boissons sucrées. Les marchands de primeurs, totalement absents des banlieues défavorisées, devraient être encouragés à s'y installer. Les responsables appellent aussi à bannir les télévisions des chambres des enfants et à encourager les activités physiques. Le président du centre pour la prévention des maladies Thomas Frieden soutient même l'idée d'une taxe sur les boissons sucrées. Une idée qui ne devrait pas beaucoup plaire aux lobbys, ultrapuissants, de l'industrie agroalimentaire.
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Re: Actualités 2009
Pfizer versera 75 millions de dollars d'indemnités au Nigeria
AFP - Le géant pharmaceutique américain Pfizer a signé jeudi un accord avec l'Etat de Kano, au nord du Nigeria, pour verser des indemnisations de 75 millions de dollars après des tests médicaux qui auraient tué 11 enfants, selon un communiqué commun.
"Nous sommes heureux d'annoncer que nous sommes parvenus à un accord final pour régler l'affaire du (médicament) Trovan entre Pfizer et le gouvernement de l'Etat de Kano", selon ce texte.
Les autorités de Kano accusaient le groupe américain d'avoir tester illégalement un médicament contre la méningite, appelé Trovan, sur 200 enfants en avril 1996 lors d'une triple épidémie de méningite, de rougeole et de choléra.
Les tests auraient entraîné la mort d'au moins onze enfants et des dommages physiques à 189 autres, dont la cécité, la surdité, des dommages cérébraux et des paralysies.
AFP - Le géant pharmaceutique américain Pfizer a signé jeudi un accord avec l'Etat de Kano, au nord du Nigeria, pour verser des indemnisations de 75 millions de dollars après des tests médicaux qui auraient tué 11 enfants, selon un communiqué commun.
"Nous sommes heureux d'annoncer que nous sommes parvenus à un accord final pour régler l'affaire du (médicament) Trovan entre Pfizer et le gouvernement de l'Etat de Kano", selon ce texte.
Les autorités de Kano accusaient le groupe américain d'avoir tester illégalement un médicament contre la méningite, appelé Trovan, sur 200 enfants en avril 1996 lors d'une triple épidémie de méningite, de rougeole et de choléra.
Les tests auraient entraîné la mort d'au moins onze enfants et des dommages physiques à 189 autres, dont la cécité, la surdité, des dommages cérébraux et des paralysies.
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Re: Actualités 2009
Semaine mondiale de l'allaitement maternel
Du 1er au 7 août 2009, organisée par le WABA (World Alliance for Breastfeeding Action) la semaine mondiale de l'allaitement maternel rappelle le rôle absolument vital du lait maternel pour l'enfant, en particulier en situation d'urgence.
Reconnu comme la référence pour l’alimentation du nourrisson, le lait maternel présente de nombreux avantages pour la santé de l’enfant et de la mère.
La protection apportée par l’allaitement maternel est plus importante pour les enfants les plus jeunes. Même en situation hors urgence, les bébés non allaités âgés de moins de 2 mois ont un risque de mortalité 6 fois plus élevé.
Le lait maternel est un aliment complet qui pourvoit à tous les besoins nutritionnels et hydriques du nouveau-né jusqu’à 6 mois de vie.
La qualité des nutriments qui le composent contribue au bon développement des différents organes tels que le cerveau ou les vaisseaux.
Il fournit au nourrisson un apport énergétique suffisant. Les différents éléments qui le composent (hormones, défenses immunitaires, facteurs de croissance) participent au maintien en bonne sante.
Enfin le lait maternel favorise l’établissement d’une bonne flore intestinale garant d’une bonne digestion et d’une bonne absorption intestinale. La fonction d’absorption intestinale de l’enfant mature dans le temps.
Ainsi l’enfant optimise l’utilisation des nutriments contenus dans le lait au fur et à mesure qu’il grandit sans qu’il lui soit nécessaire d’augmenter la quantité de lait consommé.
Le lait maternel apporte des éléments protecteurs : en plus des nutriments parfaitement dosés pour le bon développement du nourrisson, le lait maternel renferme de nombreux éléments protecteurs d’origine maternelle, tels que les cellules anti-infectieuses qui vont protéger l’enfant et les vitamines indispensables aux fonctions métaboliques.
Il est démontré que le lait maternel protège son petit consommateur des infections et des allergies. En revanche les lymphocytes maternels infectés par un virus (VIH , hépatite...) passent dans le lait...
Concernant la croissance des nourrissons, le lait maternel semble avoir des effets positifs même si ceux là sont peu importants.
La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel est organisée du 1er au 7 août 2009 par l’Alliance Mondiale pour l’Allaitement Maternel (WABA : World Alliance for Breastfeeding Action), un réseau international d’individus et d’organisations qui se préoccupent de la protection, de la promotion et du soutien à l’allaitement maternel à l’échelle mondiale dans l’esprit de la Stratégie Mondiale de l’OMS et de l’UNICEF sur l’Alimentation des Nourrissons et des Jeunes Enfants.
Ses objectifs sont de :
Mettre en avant le rôle vital que joue l’allaitement maternel en situation d’urgence de part le monde;
Souligner le besoin de protéger et de soutenir activement l’allaitement maternel avant et pendant des situations d’urgence;
Informer les mères, les défenseurs de l’allaitement, les communautés, les professionnels de santé, les gouvernements, les agences d’aide humanitaire, les donateurs et les médias sur la façon de soutenir activement l’allaitement maternel;
Mobiliser des actions et encourager le travail en réseau et la collaboration entre les personnes ayant des compétences en allaitement et celles qui sont impliquées dans la réponse d’urgence.
Son action est donc centrée sur l’intérêt primordial de l’allaitement en situation d’urgence.
En situation d’urgence, les enfants les plus vulnérables vont être exposés à une mortalité atteignant des taux 2 à 70 fois plus élevés que la moyenne à cause de diarrhées, des maladies respiratoires et de la malnutrition.
Les situations d’urgence peuvent survenir partout dans le monde.
Elles détruisent ce qui est «normal», laissant les soignants aux prises avec un contexte inconnu et les enfants vulnérables devant la maladie et la mort, les mères ont besoin d’un soutien actif pour continuer ou relancer l’allaitement.
Plaquette d'information en français (.pdf)de la WABA sur la semaine mondiale de l'allaitement maternel <ICI>
[Source : Santelog 01/08/09]
Du 1er au 7 août 2009, organisée par le WABA (World Alliance for Breastfeeding Action) la semaine mondiale de l'allaitement maternel rappelle le rôle absolument vital du lait maternel pour l'enfant, en particulier en situation d'urgence.
Reconnu comme la référence pour l’alimentation du nourrisson, le lait maternel présente de nombreux avantages pour la santé de l’enfant et de la mère.
La protection apportée par l’allaitement maternel est plus importante pour les enfants les plus jeunes. Même en situation hors urgence, les bébés non allaités âgés de moins de 2 mois ont un risque de mortalité 6 fois plus élevé.
Le lait maternel est un aliment complet qui pourvoit à tous les besoins nutritionnels et hydriques du nouveau-né jusqu’à 6 mois de vie.
La qualité des nutriments qui le composent contribue au bon développement des différents organes tels que le cerveau ou les vaisseaux.
Il fournit au nourrisson un apport énergétique suffisant. Les différents éléments qui le composent (hormones, défenses immunitaires, facteurs de croissance) participent au maintien en bonne sante.
Enfin le lait maternel favorise l’établissement d’une bonne flore intestinale garant d’une bonne digestion et d’une bonne absorption intestinale. La fonction d’absorption intestinale de l’enfant mature dans le temps.
Ainsi l’enfant optimise l’utilisation des nutriments contenus dans le lait au fur et à mesure qu’il grandit sans qu’il lui soit nécessaire d’augmenter la quantité de lait consommé.
Le lait maternel apporte des éléments protecteurs : en plus des nutriments parfaitement dosés pour le bon développement du nourrisson, le lait maternel renferme de nombreux éléments protecteurs d’origine maternelle, tels que les cellules anti-infectieuses qui vont protéger l’enfant et les vitamines indispensables aux fonctions métaboliques.
Il est démontré que le lait maternel protège son petit consommateur des infections et des allergies. En revanche les lymphocytes maternels infectés par un virus (VIH , hépatite...) passent dans le lait...
Concernant la croissance des nourrissons, le lait maternel semble avoir des effets positifs même si ceux là sont peu importants.
La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel est organisée du 1er au 7 août 2009 par l’Alliance Mondiale pour l’Allaitement Maternel (WABA : World Alliance for Breastfeeding Action), un réseau international d’individus et d’organisations qui se préoccupent de la protection, de la promotion et du soutien à l’allaitement maternel à l’échelle mondiale dans l’esprit de la Stratégie Mondiale de l’OMS et de l’UNICEF sur l’Alimentation des Nourrissons et des Jeunes Enfants.
Ses objectifs sont de :




Son action est donc centrée sur l’intérêt primordial de l’allaitement en situation d’urgence.
En situation d’urgence, les enfants les plus vulnérables vont être exposés à une mortalité atteignant des taux 2 à 70 fois plus élevés que la moyenne à cause de diarrhées, des maladies respiratoires et de la malnutrition.
Les situations d’urgence peuvent survenir partout dans le monde.
Elles détruisent ce qui est «normal», laissant les soignants aux prises avec un contexte inconnu et les enfants vulnérables devant la maladie et la mort, les mères ont besoin d’un soutien actif pour continuer ou relancer l’allaitement.
Plaquette d'information en français (.pdf)de la WABA sur la semaine mondiale de l'allaitement maternel <ICI>
[Source : Santelog 01/08/09]
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Re: Actualités 2009
Les bénéfices du «bio» en question
Selon une étude britannique, les produits issus de l'agriculture biologique ne seraient pas meilleurs pour la santé. Ces résultats ne tiennent toutefois pas compte de la présence, ou non, de résidus de pesticides dans l'alimentation.
Coup dur pour les adeptes de la nourriture estampillée «bio» !
Selon une étude publiée mercredi par l'American Journal of Clinical Nutrition, les produits issus de l'agriculture biologique ne sont pas plus sains que les aliments ordinaires et n'offrent pas d'avantages nutritionnels supplémentaires. Que ce soit vis-à-vis des apports en calcium, en fer ou en vitamine C.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de la London School of Hygiene & Tropical Medicine ont procédé à un examen systématique des 162 études scientifiques publiées sur le sujet au cours des 50 dernières années.
«Du point de vue de la nutrition, il n'y a actuellement aucun élément en faveur du choix de produits bio plutôt que d'aliments produits de manière conventionnelle», estime Alan Dangour, l'un des auteurs de ce rapport réalisé pour le compte de la FSA (Food Standards Agency), l'agence britannique des normes alimentaires.
Quelques légères différences ont bien été relevées mais elles ne sont pas statistiquement significatives. En tout état de cause, «il est improbable qu'elles soient d'une importance quelconque au regard de la santé publique», poursuit M. Dangour.
«L'étude ne dit pas aux gens de ne plus acheter d'aliments bio, tempère Gill Fine, l'une des responsables de la FSA, en assurant que son organisation n'est ni pour ni contre la bio. Mais il est absolument essentiel de fournir au public des informations précises lui permettant de choisir ce qu'il mange en toute connaissance de cause.»
Ce n'est pas la première fois que les bénéfices nutritionnels de l'alimentation bio sont remis en question.
En France, un rapport publié en 2003 par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) était déjà arrivé aux mêmes conclusions que son homologue britannique.
«Les faibles écarts ou tendances pris individuellement, qui ont pu être mis en évidence pour quelques nutriments et dans certaines études entre la composition chimique et la valeur nutritionnelle des produits issus de l'agriculture biologique ou de l'agriculture conventionnelle, n'apparaissent pas significatifs en termes d'apport nutritionnel», concluait ce document qui fait toujours référence.
Un marché de 2,5 milliards d'euros
«Les conclusions de ces deux études sont très orientées, s'insurge Cécile Frissur, déléguée générale de Synabio, le Syndicat national des transformateurs de la filière bio qui reproche aux chercheurs de n'avoir pas tenu compte «des méthodes de l'agriculture biologique respectueuses de l'environnement et donc in fine de la santé des consommateurs».
De fait, l'étude de la FSA n'a pas abordé les teneurs en résidus de pesticides et autres polluants présents dans les aliments bio ou conventionnels.
Les insecticides chimiques étant exclus des cahiers des charges de l'agriculture biologique, la grande majorité des produits bio en sont exempts, comme l'avait constaté l'Afssa en 2003.
Et quand on en retrouve c'est à des niveaux très inférieurs à ceux détectés dans les produits conventionnels. Mais, pour ces derniers, les teneurs en résidus se situent dans leur grande majorité au-dessous des limites maximales de résidus (LMR), donc à des concentrations a priori sans danger pour le consommateur.
La différence entre bio et non-bio reste donc très relative, même sur ce critère.
Reste à savoir si les consommateurs vont continuer à payer en moyenne 25 % plus cher (mais parfois beaucoup plus) des produits qui n'apportent pas un plus évident en matière de santé. Et qui n'ont pas forcément meilleur goût.
«En France, les ventes ne cessent de progresser avec un marché qui est passé de 1,6 à 2,5 milliards d'euros en trois ans», se réjouit Élisabeth Mercier, de l'Agence bio. Mais dans certains pays, comme en Grande-Bretagne, les achats de produits bio baissent en raison de la crise.
[Source : Le figaro 30/07/09]
Selon une étude britannique, les produits issus de l'agriculture biologique ne seraient pas meilleurs pour la santé. Ces résultats ne tiennent toutefois pas compte de la présence, ou non, de résidus de pesticides dans l'alimentation.
Coup dur pour les adeptes de la nourriture estampillée «bio» !
Selon une étude publiée mercredi par l'American Journal of Clinical Nutrition, les produits issus de l'agriculture biologique ne sont pas plus sains que les aliments ordinaires et n'offrent pas d'avantages nutritionnels supplémentaires. Que ce soit vis-à-vis des apports en calcium, en fer ou en vitamine C.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de la London School of Hygiene & Tropical Medicine ont procédé à un examen systématique des 162 études scientifiques publiées sur le sujet au cours des 50 dernières années.
«Du point de vue de la nutrition, il n'y a actuellement aucun élément en faveur du choix de produits bio plutôt que d'aliments produits de manière conventionnelle», estime Alan Dangour, l'un des auteurs de ce rapport réalisé pour le compte de la FSA (Food Standards Agency), l'agence britannique des normes alimentaires.
Quelques légères différences ont bien été relevées mais elles ne sont pas statistiquement significatives. En tout état de cause, «il est improbable qu'elles soient d'une importance quelconque au regard de la santé publique», poursuit M. Dangour.
«L'étude ne dit pas aux gens de ne plus acheter d'aliments bio, tempère Gill Fine, l'une des responsables de la FSA, en assurant que son organisation n'est ni pour ni contre la bio. Mais il est absolument essentiel de fournir au public des informations précises lui permettant de choisir ce qu'il mange en toute connaissance de cause.»
Ce n'est pas la première fois que les bénéfices nutritionnels de l'alimentation bio sont remis en question.
En France, un rapport publié en 2003 par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) était déjà arrivé aux mêmes conclusions que son homologue britannique.
«Les faibles écarts ou tendances pris individuellement, qui ont pu être mis en évidence pour quelques nutriments et dans certaines études entre la composition chimique et la valeur nutritionnelle des produits issus de l'agriculture biologique ou de l'agriculture conventionnelle, n'apparaissent pas significatifs en termes d'apport nutritionnel», concluait ce document qui fait toujours référence.
Un marché de 2,5 milliards d'euros
«Les conclusions de ces deux études sont très orientées, s'insurge Cécile Frissur, déléguée générale de Synabio, le Syndicat national des transformateurs de la filière bio qui reproche aux chercheurs de n'avoir pas tenu compte «des méthodes de l'agriculture biologique respectueuses de l'environnement et donc in fine de la santé des consommateurs».
De fait, l'étude de la FSA n'a pas abordé les teneurs en résidus de pesticides et autres polluants présents dans les aliments bio ou conventionnels.
Les insecticides chimiques étant exclus des cahiers des charges de l'agriculture biologique, la grande majorité des produits bio en sont exempts, comme l'avait constaté l'Afssa en 2003.
Et quand on en retrouve c'est à des niveaux très inférieurs à ceux détectés dans les produits conventionnels. Mais, pour ces derniers, les teneurs en résidus se situent dans leur grande majorité au-dessous des limites maximales de résidus (LMR), donc à des concentrations a priori sans danger pour le consommateur.
La différence entre bio et non-bio reste donc très relative, même sur ce critère.
Reste à savoir si les consommateurs vont continuer à payer en moyenne 25 % plus cher (mais parfois beaucoup plus) des produits qui n'apportent pas un plus évident en matière de santé. Et qui n'ont pas forcément meilleur goût.
«En France, les ventes ne cessent de progresser avec un marché qui est passé de 1,6 à 2,5 milliards d'euros en trois ans», se réjouit Élisabeth Mercier, de l'Agence bio. Mais dans certains pays, comme en Grande-Bretagne, les achats de produits bio baissent en raison de la crise.
[Source : Le figaro 30/07/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Contre le VIH, traiter dans la durée et la sécurité
Grâce aux médicaments récents, il est possible d’obtenir de bons résultats chez 90% des malades infectés par le VIH. La qualité de vie et les conséquences à long terme de ces traitements prennent ainsi le pas sur d’autres considérations.
A la 5ème Conférence de l’International AIDS Society (IAS) qui se tenait au Cap (Afrique du Sud), un travail multinational associant 83 équipes a montré la supériorité d’une triple association d’inhibiteurs de la transcriptase inverse(INTI) sur un schéma plus traditionnel combinant des antiprotéaseset des INTI. A résultats cliniques comparables, elle a permis de réduire l’impact lipidique du traitement, et les risques d’effets secondaires cardio-vasculaires.
Coordonnée par le Pr Vicente Soriano (Service d’Infectiologie, Hôpital Carlos III de Madrid), l’étude ARTEN a comparé deux options d’association au couple Tenofovir/Emtricitabine(Truvada®). Les 569 patients ont ainsi reçu soit une combinaison d’Atazanavir et de Ritonavir– deux anti-protéases – soit de la Nevirapine(Viramune®). Disponible depuis 13 ans, c’est le plus ancien des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse. Utilisé dans le monde entier et déjà disponible en génériques, il fait l’objet de nombreux programmes de distribution humanitaire et/ou compassionnelle. La Nevirapine fait ainsi référence dans la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH.
Ce travail a démontré « que chez 67% des patients au lieu de 65% (dans l’autre groupe), l’association Truvada®/Viramune® rend la charge virale indétectable précocement. » Par ailleurs a précisé Vincente Soriano, son impact sur les lipides sanguins est très favorable : « diminution du LDL-cholestérol – le « mauvais cholestérol, n.d.l.r. – et augmentation du taux de HDL-cholestérol à plus de deux fois celui obtenu » avec les anti-protéases.
C’est un élément majeur, car les troubles des lipides sont une préoccupation constante pour ces malades. Ils provoquent des déformationset augmentent les pathologies cardio-vasculaires. Comme le souligne le Pr Jean-Michel Molina (CHU Saint-Louis, Paris) il devient possible « de sélectionner les malades susceptibles (d’avoir la meilleure tolérance) et d’obtenir une très bonne efficacité sans intolérance grave (…). Et cela sans les inconvénients cardio-vasculaires des anti-protéases, de plus en plus importants aujourd’hui. Ce travail remet au goût du jour une molécule qu’on avait un peu tendance à délaisser. »
Eh oui, la recherche aussi a ses « effets de mode »… « En 1996-97, on ne parlait que des anti-protéases » explique le Pr François Raffi (CHU de Nantes). « Or quand on regarde les 26 ou 28 antirétroviraux disponibles aujourd’hui, on est étonné de voir la place que conserve la Nevirapine après 13 ans. Sur 1 300 patients que nous suivons, environ 35% en reçoivent quotidiennement. Car en fait, 80% des malades ne feront jamais l’expérience de la maladie SIDA. Nous devrons les traiter pendant 30 ans ou 40 ans, et il est important de rechercher la tolérance et la durabilité du traitement. Nous devons tout faire pour leur éviter aussi, la co-morbidité liée aux antirétroviraux… »
Destination Santé - Source : de nos envoyés spéciaux à la 5ème conférence de l’IAS, Le Cap, 19-22 juillet 2009 ; Etude ARTEN
Grâce aux médicaments récents, il est possible d’obtenir de bons résultats chez 90% des malades infectés par le VIH. La qualité de vie et les conséquences à long terme de ces traitements prennent ainsi le pas sur d’autres considérations.
A la 5ème Conférence de l’International AIDS Society (IAS) qui se tenait au Cap (Afrique du Sud), un travail multinational associant 83 équipes a montré la supériorité d’une triple association d’inhibiteurs de la transcriptase inverse(INTI) sur un schéma plus traditionnel combinant des antiprotéaseset des INTI. A résultats cliniques comparables, elle a permis de réduire l’impact lipidique du traitement, et les risques d’effets secondaires cardio-vasculaires.
Coordonnée par le Pr Vicente Soriano (Service d’Infectiologie, Hôpital Carlos III de Madrid), l’étude ARTEN a comparé deux options d’association au couple Tenofovir/Emtricitabine(Truvada®). Les 569 patients ont ainsi reçu soit une combinaison d’Atazanavir et de Ritonavir– deux anti-protéases – soit de la Nevirapine(Viramune®). Disponible depuis 13 ans, c’est le plus ancien des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse. Utilisé dans le monde entier et déjà disponible en génériques, il fait l’objet de nombreux programmes de distribution humanitaire et/ou compassionnelle. La Nevirapine fait ainsi référence dans la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH.
Ce travail a démontré « que chez 67% des patients au lieu de 65% (dans l’autre groupe), l’association Truvada®/Viramune® rend la charge virale indétectable précocement. » Par ailleurs a précisé Vincente Soriano, son impact sur les lipides sanguins est très favorable : « diminution du LDL-cholestérol – le « mauvais cholestérol, n.d.l.r. – et augmentation du taux de HDL-cholestérol à plus de deux fois celui obtenu » avec les anti-protéases.
C’est un élément majeur, car les troubles des lipides sont une préoccupation constante pour ces malades. Ils provoquent des déformationset augmentent les pathologies cardio-vasculaires. Comme le souligne le Pr Jean-Michel Molina (CHU Saint-Louis, Paris) il devient possible « de sélectionner les malades susceptibles (d’avoir la meilleure tolérance) et d’obtenir une très bonne efficacité sans intolérance grave (…). Et cela sans les inconvénients cardio-vasculaires des anti-protéases, de plus en plus importants aujourd’hui. Ce travail remet au goût du jour une molécule qu’on avait un peu tendance à délaisser. »
Eh oui, la recherche aussi a ses « effets de mode »… « En 1996-97, on ne parlait que des anti-protéases » explique le Pr François Raffi (CHU de Nantes). « Or quand on regarde les 26 ou 28 antirétroviraux disponibles aujourd’hui, on est étonné de voir la place que conserve la Nevirapine après 13 ans. Sur 1 300 patients que nous suivons, environ 35% en reçoivent quotidiennement. Car en fait, 80% des malades ne feront jamais l’expérience de la maladie SIDA. Nous devrons les traiter pendant 30 ans ou 40 ans, et il est important de rechercher la tolérance et la durabilité du traitement. Nous devons tout faire pour leur éviter aussi, la co-morbidité liée aux antirétroviraux… »
Destination Santé - Source : de nos envoyés spéciaux à la 5ème conférence de l’IAS, Le Cap, 19-22 juillet 2009 ; Etude ARTEN
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Sécurité alimentaire : les produits « made in Europe » plus souvent épinglés…
De l’huile pour moteurs dans des bouteilles d’huile de tournesol, de la mélamine dans des aliments, des dioxines dans de la viande de porc… Le Système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de l’Union européenne, n’a pas chômé en 2008. A l’occasion de sa trentième année d’existence, la Commission européenne dresse un bilan de ses activités.
Premier constat, en 2008 le nombre des alertes sanitaires a pratiquement diminué de moitié par rapport à 2007. Au total, 3 000 notifications se sont traduites par 528 alertes effectives. C’est la preuve que les contrôles exercés, au sein de l’Union, avant l’arrivée du produit sur le marché, sont de plus en plus efficaces. Pour la Commissaire européenne à la Santé Androulla Vassiliou, le RASFF est donc une « des grandes réussites de l’approche intégrée européenne en matière de sécurité des aliments ».
Par ailleurs, 62% des alertes lancées en 2008 ont concerné des produits originaires de l’Union européenne. Contrairement à une idée reçue donc, les risques sanitaires proviennent plus volontiers des Etats-membres de l’Union, que des pays émergents. Les contrôles aux frontières sont en effet tellement drastiques qu’il est finalement assez rare de voir un produit dangereux franchir les portes de l’Union européenne. Même si cela peut se produire. L’exemple le plus récent est celui des produits frelatés à la mélamine en provenance de Chine. Parmi les anomalies les plus fréquemment rapportées, le RASFF signale la présence de micro-organismes pathogènes, de métaux lourds et de mycotoxines. Pour sécuriser les importations par ailleurs, le RASFF a transmis l’an passé 2 342 « notes d’information » à des pays tiers. L’objectif était de les sensibiliser à des risques dont ils étaient la source.
Destination Santé - Source : Commission européenne, IP/09/1155, juillet 2009
De l’huile pour moteurs dans des bouteilles d’huile de tournesol, de la mélamine dans des aliments, des dioxines dans de la viande de porc… Le Système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de l’Union européenne, n’a pas chômé en 2008. A l’occasion de sa trentième année d’existence, la Commission européenne dresse un bilan de ses activités.
Premier constat, en 2008 le nombre des alertes sanitaires a pratiquement diminué de moitié par rapport à 2007. Au total, 3 000 notifications se sont traduites par 528 alertes effectives. C’est la preuve que les contrôles exercés, au sein de l’Union, avant l’arrivée du produit sur le marché, sont de plus en plus efficaces. Pour la Commissaire européenne à la Santé Androulla Vassiliou, le RASFF est donc une « des grandes réussites de l’approche intégrée européenne en matière de sécurité des aliments ».
Par ailleurs, 62% des alertes lancées en 2008 ont concerné des produits originaires de l’Union européenne. Contrairement à une idée reçue donc, les risques sanitaires proviennent plus volontiers des Etats-membres de l’Union, que des pays émergents. Les contrôles aux frontières sont en effet tellement drastiques qu’il est finalement assez rare de voir un produit dangereux franchir les portes de l’Union européenne. Même si cela peut se produire. L’exemple le plus récent est celui des produits frelatés à la mélamine en provenance de Chine. Parmi les anomalies les plus fréquemment rapportées, le RASFF signale la présence de micro-organismes pathogènes, de métaux lourds et de mycotoxines. Pour sécuriser les importations par ailleurs, le RASFF a transmis l’an passé 2 342 « notes d’information » à des pays tiers. L’objectif était de les sensibiliser à des risques dont ils étaient la source.
Destination Santé - Source : Commission européenne, IP/09/1155, juillet 2009
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Re: Actualités 2009
Découverte d’un variant du VIH par des virologues français
Une équipe de virologues français du centre hospitalier universitaire de Rouen a identifié, chez une femme de 62 ans, un nouveau variant du VIH, qui s'attaque au système immunitaire, proche d'un virus identifié chez les gorilles.
Des chercheurs français du centre hospitalier universitaire de Rouen ont annoncé avoir découvert chez une femme de 62 ans un variant du VIH de type 1, lié au virus d'immunodéficience (SIV) qui touche les gorilles, découvert en 2006.
"Nous avons identifié un nouveau virus d'immunodéficience humaine chez une femme camerounaise. Il est proche du virus d'immunodéficience simienne des gorilles et ne manifeste aucune preuve de recombinaison avec d'autres familles du VIH-1 ou avec le VIS des chimpanzés", a écrit le professeur Jean-Christophe Plantier, le chef de l’équipe, dans la revue Nature Medicine.
Confrontés au profil "rare" que présentait cette femme de 62 ans, les virologues ont procédé à l'étude de son génome complet (séquençage) avant de constater l’existence d’un nouveau variant du virus, inconnu et différent des 3 groupes existants du VIH-1: les groupes M (à l'origine de la pandémie mondiale), O et N. Les scientifiques du CHU de Rouen qui ont baptisé "groupe P" le variant découvert, estiment que "la découverte de cette nouvelle famille de VIH-1 souligne la nécessité de surveiller étroitement l'émergence de nouveaux variants du VIH, particulièrement dans les pays du centre de l'Afrique de l'Ouest, origine de tous les groupes de VIH-1 existants".
L’autre conclusion de l’équipe de Jean-Christophe Plantier indique que les gorilles, en plus des chimpanzés, "sont de probables sources de VIH-1".
Près de 33 millions de personnes seraient porteuses du VIH et une trentaine de vaccins sont actuellement à l'essai dans le monde.
Une équipe de virologues français du centre hospitalier universitaire de Rouen a identifié, chez une femme de 62 ans, un nouveau variant du VIH, qui s'attaque au système immunitaire, proche d'un virus identifié chez les gorilles.
Des chercheurs français du centre hospitalier universitaire de Rouen ont annoncé avoir découvert chez une femme de 62 ans un variant du VIH de type 1, lié au virus d'immunodéficience (SIV) qui touche les gorilles, découvert en 2006.
"Nous avons identifié un nouveau virus d'immunodéficience humaine chez une femme camerounaise. Il est proche du virus d'immunodéficience simienne des gorilles et ne manifeste aucune preuve de recombinaison avec d'autres familles du VIH-1 ou avec le VIS des chimpanzés", a écrit le professeur Jean-Christophe Plantier, le chef de l’équipe, dans la revue Nature Medicine.
Confrontés au profil "rare" que présentait cette femme de 62 ans, les virologues ont procédé à l'étude de son génome complet (séquençage) avant de constater l’existence d’un nouveau variant du virus, inconnu et différent des 3 groupes existants du VIH-1: les groupes M (à l'origine de la pandémie mondiale), O et N. Les scientifiques du CHU de Rouen qui ont baptisé "groupe P" le variant découvert, estiment que "la découverte de cette nouvelle famille de VIH-1 souligne la nécessité de surveiller étroitement l'émergence de nouveaux variants du VIH, particulièrement dans les pays du centre de l'Afrique de l'Ouest, origine de tous les groupes de VIH-1 existants".
L’autre conclusion de l’équipe de Jean-Christophe Plantier indique que les gorilles, en plus des chimpanzés, "sont de probables sources de VIH-1".
Près de 33 millions de personnes seraient porteuses du VIH et une trentaine de vaccins sont actuellement à l'essai dans le monde.
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