Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Un cancer de la prostate pris en charge sur mesure
Les spécialistes de l’Association française d’urologie (AFU) se réunissent jeudi
La prise en charge du cancer de la prostate se fait de plus en plus sur mesure, soulignent les spécialistes à l’occasion de la 7e Journée de la prostate de l’Association française d’urologie (AFU) organisée aujourd’hui. Elle est personnalisée en fonction « des caractéristiques de la tumeur (volume, agressivité), de l’espérance de vie du patient, ainsi que de ses choix de vie (sexualité) », relève le Pr Pascal Rischmann (CHU Toulouse). C’est le cancer masculin le plus fréquent (71.500 nouveaux cas par an). Il constitue chez les hommes la 2e cause de mortalité par cancer, après celui du poumon, mais la première après 50 ans, selon l’AFU. Il touche un homme sur six entre 60 et 79 ans. Cette journée est l’occasion pour l’AFU (www.urofrance.org) d’informer sur les différentes modalités de prise en charge de cette pathologie qui est à l’origine de quelque 9.000 décès par an. Conseil de l’AFU : consulter à partir de 55 ans et jusqu’à 69 ans et à partir de 45 ans en cas notamment d’antécédents familiaux de ce cancer.
"Une mosaïque de cancers"
Aujourd’hui, nombre de tumeurs sont découvertes à un stade précoce lorsque la maladie reste localisée, alors qu’il y a une vingtaine d’années, elle était souvent diagnostiquée à un stade très avancé. En France, le taux de mortalité baisse chaque année d’environ 7 % par an depuis la fin des années 1990, selon le Pr Rischmann. Les échanges au sein de l’équipe (urologues, cancérologues, radiothérapeutes, infirmières…) visent à adapter le traitement à chaque patient en évitant le surtraitement ou le sous-traitement. « Il n’y a pas un cancer de la prostate mais une mosaïque de cancers », note le Pr Thierry Lebret. « Il existe donc une multitude de prises en charge et le premier temps de cette prise en charge est la réflexion », souligne l’urologue.
Dans la plupart des cas, le cancer de la prostate évolue lentement entre 10 et 15 ans. Il ne s’agit donc pas de traiter tous les patients, mais ceux dont le pronostic vital pourrait être engagé
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les spécialistes de l’Association française d’urologie (AFU) se réunissent jeudi
La prise en charge du cancer de la prostate se fait de plus en plus sur mesure, soulignent les spécialistes à l’occasion de la 7e Journée de la prostate de l’Association française d’urologie (AFU) organisée aujourd’hui. Elle est personnalisée en fonction « des caractéristiques de la tumeur (volume, agressivité), de l’espérance de vie du patient, ainsi que de ses choix de vie (sexualité) », relève le Pr Pascal Rischmann (CHU Toulouse). C’est le cancer masculin le plus fréquent (71.500 nouveaux cas par an). Il constitue chez les hommes la 2e cause de mortalité par cancer, après celui du poumon, mais la première après 50 ans, selon l’AFU. Il touche un homme sur six entre 60 et 79 ans. Cette journée est l’occasion pour l’AFU (www.urofrance.org) d’informer sur les différentes modalités de prise en charge de cette pathologie qui est à l’origine de quelque 9.000 décès par an. Conseil de l’AFU : consulter à partir de 55 ans et jusqu’à 69 ans et à partir de 45 ans en cas notamment d’antécédents familiaux de ce cancer.
"Une mosaïque de cancers"
Aujourd’hui, nombre de tumeurs sont découvertes à un stade précoce lorsque la maladie reste localisée, alors qu’il y a une vingtaine d’années, elle était souvent diagnostiquée à un stade très avancé. En France, le taux de mortalité baisse chaque année d’environ 7 % par an depuis la fin des années 1990, selon le Pr Rischmann. Les échanges au sein de l’équipe (urologues, cancérologues, radiothérapeutes, infirmières…) visent à adapter le traitement à chaque patient en évitant le surtraitement ou le sous-traitement. « Il n’y a pas un cancer de la prostate mais une mosaïque de cancers », note le Pr Thierry Lebret. « Il existe donc une multitude de prises en charge et le premier temps de cette prise en charge est la réflexion », souligne l’urologue.
Dans la plupart des cas, le cancer de la prostate évolue lentement entre 10 et 15 ans. Il ne s’agit donc pas de traiter tous les patients, mais ceux dont le pronostic vital pourrait être engagé
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Re: Actualités concours 2012
Des poussières d’amiante sur un train du RER B
Des retards sur le RER B pour cause de présence... d’amiante. Quinze rames de la RATP ont été rapatriées d’urgence dans l’atelier de maintenance de Massy-Palaiseau (Essonne). Sous l’une d’entre elles, des poussières de peinture contenant des fibres d’amiante ont été détectées. L’alerte avait été donnée en juin par les responsables syndicaux. Deux autres voitures sont également concernées.
Des expertises sont en cours ce mercredi sur l’ensemble des engins et une réunion avec le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et la direction a également lieu. La CGT de la RATP maintenance a déposé un droit d’alerte dans la matinée pour les agents travaillant sur l’atelier de Massy.
LeParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des retards sur le RER B pour cause de présence... d’amiante. Quinze rames de la RATP ont été rapatriées d’urgence dans l’atelier de maintenance de Massy-Palaiseau (Essonne). Sous l’une d’entre elles, des poussières de peinture contenant des fibres d’amiante ont été détectées. L’alerte avait été donnée en juin par les responsables syndicaux. Deux autres voitures sont également concernées.
Des expertises sont en cours ce mercredi sur l’ensemble des engins et une réunion avec le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et la direction a également lieu. La CGT de la RATP maintenance a déposé un droit d’alerte dans la matinée pour les agents travaillant sur l’atelier de Massy.
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- petitflocon
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Re: Actualités concours 2012
Cantines scolaires : Ces villes refusent des enfants de chômeurs
Les pratiques de certaines communes françaises, qui privent des enfants de cantine scolaire, suscite une vive émotion. La Fédération des conseils de parents d'élèves monte au créneau.
De nombreux élèves n'ont pas accès à la cantine de leur école, à cause de la situation sociale de leurs parents SIPA/VALINCO
C'est une histoire qui prend de plus en plus d'ampleur. Certaines villes interdisent l'accès aux cantines scolaires à des élèves, sous prétexte qu'un de leur parent ne travaille pas. Les enfants de chômeurs sont ainsi discriminés. Le journal l'Humanité affirme avoir recensé 70 communes qui pratiquent une telle exclusion. Face à cette situation, la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) a exprimé son indignation et a lancé un appel contre ces pratiques, par l'intermédiaire de Jean-Jacques Hazan, son président : « Il faut cesser d'accepter les refus abusifs de fréquentation des cantines scolaires ».
Les responsables des cantines scolaires se cachent derrière l'explication du baby boom du début de la décennie 2000. Les effectifs ont fortement augmenté à cause du pic de naissances enregistré il y a une dizaine d'années. Pourtant, certains dispositifs sont clairs. A Thonon-les-Bains en Haute-Savoie, le conseil municipal a adopté un règlement exigeant des parents demandeurs d'emploi un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que l'enfant mange à la cantine.
D'un point de vue juridique, une commune n'est pas dans l'obligation de dipspenser un service de cantine. Cependant, à partir du moment où le service existe, il doit être accessible à tout le monde, sans discrimination, quelle que soit la situation professionnelle des parents. La FCPE s'est adressée au ministère de l'Intérieur pour que les préfets exercent leur contrôle de légalité sur les décisions municipales ou des intercommunalités. Elle demande également aux parlementaires d'établir une loi pour clarifier le droit aux cantines scolaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les pratiques de certaines communes françaises, qui privent des enfants de cantine scolaire, suscite une vive émotion. La Fédération des conseils de parents d'élèves monte au créneau.
De nombreux élèves n'ont pas accès à la cantine de leur école, à cause de la situation sociale de leurs parents SIPA/VALINCO
C'est une histoire qui prend de plus en plus d'ampleur. Certaines villes interdisent l'accès aux cantines scolaires à des élèves, sous prétexte qu'un de leur parent ne travaille pas. Les enfants de chômeurs sont ainsi discriminés. Le journal l'Humanité affirme avoir recensé 70 communes qui pratiquent une telle exclusion. Face à cette situation, la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) a exprimé son indignation et a lancé un appel contre ces pratiques, par l'intermédiaire de Jean-Jacques Hazan, son président : « Il faut cesser d'accepter les refus abusifs de fréquentation des cantines scolaires ».
Les responsables des cantines scolaires se cachent derrière l'explication du baby boom du début de la décennie 2000. Les effectifs ont fortement augmenté à cause du pic de naissances enregistré il y a une dizaine d'années. Pourtant, certains dispositifs sont clairs. A Thonon-les-Bains en Haute-Savoie, le conseil municipal a adopté un règlement exigeant des parents demandeurs d'emploi un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que l'enfant mange à la cantine.
D'un point de vue juridique, une commune n'est pas dans l'obligation de dipspenser un service de cantine. Cependant, à partir du moment où le service existe, il doit être accessible à tout le monde, sans discrimination, quelle que soit la situation professionnelle des parents. La FCPE s'est adressée au ministère de l'Intérieur pour que les préfets exercent leur contrôle de légalité sur les décisions municipales ou des intercommunalités. Elle demande également aux parlementaires d'établir une loi pour clarifier le droit aux cantines scolaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE promo 2012-2015 IFSI Pitié-Salpêtrière
Licence Sciences du Vivant.
Réanimation Polyvalente Chirurgicale.
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Re: Actualités concours 2012
Don du sang : nouvelle campagne pour la rentrée 2011/2012
Pour sauver des vies, on n’est pas obligé d’être médecin, il suffit de prendre un peu de temps et de donner son sang. Tel est le message véhiculé par la nouvelle campagne de l’Établissement français du sang (EFS) qui vient d’être lancée.
Chaque jour en France, 10 000 dons sont nécessaires pour subvenir aux besoins des établissements de santé et des personnes en attente de produits sanguins. Actuellement, la situation au cœur de l’hexagone est particulièrement tendue. En effet, selon l’EFS, on arrive à peine à l’équilibre : juste assez de dons pour permettre de faire face à une demande de plus en plus soutenue dans un but essentiellement thérapeutique.
Alors que les vacances d’été sont derrière nous, il faut reconstituer les stocks. C’est dans ce but que l’EFS a lancé hier une nouvelle campagne d’appel aux dons. A cette occasion, l’établissement tient à rappeler que donner son sang reste un geste simple, anonyme et gratuit, qui a pour unique but d'aider autrui. Alors, quelle que soit votre profession, si vous êtes en bonne santé, si vous avez entre 18 et 70 ans, foncez, prenez 10 minutes de votre temps et donnez votre sang !
Information santéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour sauver des vies, on n’est pas obligé d’être médecin, il suffit de prendre un peu de temps et de donner son sang. Tel est le message véhiculé par la nouvelle campagne de l’Établissement français du sang (EFS) qui vient d’être lancée.
Chaque jour en France, 10 000 dons sont nécessaires pour subvenir aux besoins des établissements de santé et des personnes en attente de produits sanguins. Actuellement, la situation au cœur de l’hexagone est particulièrement tendue. En effet, selon l’EFS, on arrive à peine à l’équilibre : juste assez de dons pour permettre de faire face à une demande de plus en plus soutenue dans un but essentiellement thérapeutique.
Alors que les vacances d’été sont derrière nous, il faut reconstituer les stocks. C’est dans ce but que l’EFS a lancé hier une nouvelle campagne d’appel aux dons. A cette occasion, l’établissement tient à rappeler que donner son sang reste un geste simple, anonyme et gratuit, qui a pour unique but d'aider autrui. Alors, quelle que soit votre profession, si vous êtes en bonne santé, si vous avez entre 18 et 70 ans, foncez, prenez 10 minutes de votre temps et donnez votre sang !
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Re: Actualités concours 2012
Maladie de Sanfilippo : un modèle humain vient d’être créé
Maladie rare et mal connue, le syndrome de Sanfilippo, qui se caractérise par un retard mental, est actuellement incurable. Afin de mieux comprendre son fonctionnement, des chercheurs français ont mis pour la première fois au point un modèle humain constitué de neurones créés à partir de cellules souches prélevées sur la peau de patients. c’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Human Molecular Genetics.
La maladie de Sanfilippo fait partie des mucopolysaccharidoses, pathologie due à l’accumulation dans l’organisme de mucopolysaccharides. Elle se manifeste par un retard mental dés l’âge de 3 – 4 ans et s’achève par le décès du patient à l’aube de ses trente ans faute de traitement efficace pour soigner cette pathologie.
Jusqu’à présent, les chercheurs n’avaient comme seul modèle pour étudier ce syndrome que des modèles murins. Afin de mieux en comprendre les mécanismes, Delphine Bohl et ses collègues de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, en collaboration avec le Centre de biologie cellulaire de Lyon, ont réussi à obtenir à partir de cellules souches prélevées sur la peau de patients atteints par ce trouble neurodégénératif des neurones fonctionnels ayant les mêmes défauts cellulaires que ceux qui caractérisent la maladie. Ces derniers vont pourvoir servir de base à un modèle humain.
« C’est une véritable avancée dans la recherche sur le syndrome de Sanfilippo, qui devrait nous permettre de mieux comprendre les mécanismes qui entrent en jeu dans son développement, et peut être un jour un moyen de tester d’éventuels traitements », souligne la chercheuse
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maladie rare et mal connue, le syndrome de Sanfilippo, qui se caractérise par un retard mental, est actuellement incurable. Afin de mieux comprendre son fonctionnement, des chercheurs français ont mis pour la première fois au point un modèle humain constitué de neurones créés à partir de cellules souches prélevées sur la peau de patients. c’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Human Molecular Genetics.
La maladie de Sanfilippo fait partie des mucopolysaccharidoses, pathologie due à l’accumulation dans l’organisme de mucopolysaccharides. Elle se manifeste par un retard mental dés l’âge de 3 – 4 ans et s’achève par le décès du patient à l’aube de ses trente ans faute de traitement efficace pour soigner cette pathologie.
Jusqu’à présent, les chercheurs n’avaient comme seul modèle pour étudier ce syndrome que des modèles murins. Afin de mieux en comprendre les mécanismes, Delphine Bohl et ses collègues de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, en collaboration avec le Centre de biologie cellulaire de Lyon, ont réussi à obtenir à partir de cellules souches prélevées sur la peau de patients atteints par ce trouble neurodégénératif des neurones fonctionnels ayant les mêmes défauts cellulaires que ceux qui caractérisent la maladie. Ces derniers vont pourvoir servir de base à un modèle humain.
« C’est une véritable avancée dans la recherche sur le syndrome de Sanfilippo, qui devrait nous permettre de mieux comprendre les mécanismes qui entrent en jeu dans son développement, et peut être un jour un moyen de tester d’éventuels traitements », souligne la chercheuse
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Re: Actualités concours 2012
Les macrophages empoisonnent les microbes
Pour se débarrasser des certains germes dont celui de la tuberculose, les macrophages les empoisonnent avec du zinc.
Un nouveau mécanisme de défense vient d’être découvert par des chercheurs français du Centre d'immunologie de Marseille et de l'Institut de pharmacologie et de biologie structurale de Toulouse. Leur travail, publié dans la revue Cell Host & Microbe que les cellules immunitaires sont capables de mobiliser des réserves de métaux lourds, en particulier de zinc, pour intoxiquer les microbes. Ce mécanisme a été mis en évidence contre deux germes : le bacille de la tuberculose et Escherichia Coli, cette bactérie responsable d’épidémies parfois mortelles comme en Allemagne au printemps dernier.
Les chercheurs ont observé à l’intérieur des macrophages (de grosses cellules immunitaires capables d’ingérer et de détruire les microbes) et constaté une accumulation rapide et persistante de zinc. Ils ont également observé la production de nombreuses protéines à la surface des microbes dont la fonction est de « pomper », c'est-à-dire d'éliminer les métaux lourds à l'extérieur de ces organismes
Selon eux, à l’intérieur des macrophages les bactéries sont exposées a des quantité potentiellement toxique de zinc. En réaction, elles tentent d’éliminer le métal grâce à ces pompes.
Ces résultats montrent un nouveau rôle pour le zinc et pourrait servir de base à de nouveaux traitements allant de la supplémentation lors de certaines infections à la mise au point de de nouveaux antibiotiques qui bloqueraient l'action des pompes mises en place par les bactéries pour l’éliminer.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
15/09/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour se débarrasser des certains germes dont celui de la tuberculose, les macrophages les empoisonnent avec du zinc.
Un nouveau mécanisme de défense vient d’être découvert par des chercheurs français du Centre d'immunologie de Marseille et de l'Institut de pharmacologie et de biologie structurale de Toulouse. Leur travail, publié dans la revue Cell Host & Microbe que les cellules immunitaires sont capables de mobiliser des réserves de métaux lourds, en particulier de zinc, pour intoxiquer les microbes. Ce mécanisme a été mis en évidence contre deux germes : le bacille de la tuberculose et Escherichia Coli, cette bactérie responsable d’épidémies parfois mortelles comme en Allemagne au printemps dernier.
Les chercheurs ont observé à l’intérieur des macrophages (de grosses cellules immunitaires capables d’ingérer et de détruire les microbes) et constaté une accumulation rapide et persistante de zinc. Ils ont également observé la production de nombreuses protéines à la surface des microbes dont la fonction est de « pomper », c'est-à-dire d'éliminer les métaux lourds à l'extérieur de ces organismes
Selon eux, à l’intérieur des macrophages les bactéries sont exposées a des quantité potentiellement toxique de zinc. En réaction, elles tentent d’éliminer le métal grâce à ces pompes.
Ces résultats montrent un nouveau rôle pour le zinc et pourrait servir de base à de nouveaux traitements allant de la supplémentation lors de certaines infections à la mise au point de de nouveaux antibiotiques qui bloqueraient l'action des pompes mises en place par les bactéries pour l’éliminer.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Re: Actualités concours 2012
En lutte contre les supertoxines
Une équipe de chercheurs a trouvé un moyen de bloquer un groupe de toxines bactériennes mortelles qui résistaient à toutes tentatives de traitement par des médicaments conventionnels.
Ces toxines, appelées superantigènes, sont produites par un groupe de staphylocoques et streptocoques particulièrement pathogènes. Lorsque ces bactéries attaquent les humains, les toxines qu’elles secrètent déclenchent une réaction immunitaire très forte décrite comme une «tempête immunitaire» qui peut aboutir à un choc toxique ou septique
Le Professeur Raymond Kaempfer de l'Institut de recherche médicale du Canada en Israël (IMRIC), a étudié comment ces toxines engagent le système immunitaire. Les chercheurs ont découvert que pour exercer son action nuisible, une toxine doit d'abord se lier à une protéine de surface d’une cellule immunitaire humaine, un récepteur appelé CD28.
CD28 est connu depuis longtemps comme un acteur clé de la réponse immunitaire, mais sa capacité à reconnaître les composants microbiens - les superantigènes - est une surprise totale. L'équipe a découvert que les toxines deviennent pathogènes en cooptant les récepteurs CD28, cette liaison est à l’origine de la tempête immunitaire.
Les chercheurs ont alors conçu des leurres, des fragments de protéines qui imitent les zones de contact des toxines avec les récepteurs CD28. Ces leurres bloquent le recrutement des récepteurs CD28 par les toxines inhibant ainsi la réponse immunitaire trop forte normalement induite. Toutes les toxines fonctionnent via le récepteur CD28, rendant ces leurres largement efficaces contre divers types d’infections bactériennes.
Ces résultats fournissent une nouvelle approche thérapeutique contre les chocs toxiques. Ces leurres sont en effet orientés contre le système immunitaire humain lui-même, plutôt que contre l'agent pathogène. Cette méthode, qui doit encore être validée par des tests sur des patients, présente donc le grand avantage de ne pas générer de résistances, comme avec les antibiotiques, puisque c’est l’hôte qui est visé par le traitement.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
14/09/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une équipe de chercheurs a trouvé un moyen de bloquer un groupe de toxines bactériennes mortelles qui résistaient à toutes tentatives de traitement par des médicaments conventionnels.
Ces toxines, appelées superantigènes, sont produites par un groupe de staphylocoques et streptocoques particulièrement pathogènes. Lorsque ces bactéries attaquent les humains, les toxines qu’elles secrètent déclenchent une réaction immunitaire très forte décrite comme une «tempête immunitaire» qui peut aboutir à un choc toxique ou septique
Le Professeur Raymond Kaempfer de l'Institut de recherche médicale du Canada en Israël (IMRIC), a étudié comment ces toxines engagent le système immunitaire. Les chercheurs ont découvert que pour exercer son action nuisible, une toxine doit d'abord se lier à une protéine de surface d’une cellule immunitaire humaine, un récepteur appelé CD28.
CD28 est connu depuis longtemps comme un acteur clé de la réponse immunitaire, mais sa capacité à reconnaître les composants microbiens - les superantigènes - est une surprise totale. L'équipe a découvert que les toxines deviennent pathogènes en cooptant les récepteurs CD28, cette liaison est à l’origine de la tempête immunitaire.
Les chercheurs ont alors conçu des leurres, des fragments de protéines qui imitent les zones de contact des toxines avec les récepteurs CD28. Ces leurres bloquent le recrutement des récepteurs CD28 par les toxines inhibant ainsi la réponse immunitaire trop forte normalement induite. Toutes les toxines fonctionnent via le récepteur CD28, rendant ces leurres largement efficaces contre divers types d’infections bactériennes.
Ces résultats fournissent une nouvelle approche thérapeutique contre les chocs toxiques. Ces leurres sont en effet orientés contre le système immunitaire humain lui-même, plutôt que contre l'agent pathogène. Cette méthode, qui doit encore être validée par des tests sur des patients, présente donc le grand avantage de ne pas générer de résistances, comme avec les antibiotiques, puisque c’est l’hôte qui est visé par le traitement.
J.I.
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Re: Actualités concours 2012
L'OCDE alerte contre le chômage des jeunes et le chômage de longue durée
Le chômage risque de rester "durablement élevé" dans la zone OCDE et la forte augmentation du chômage des jeunes et de longue durée est particulièrement alarmante, a prévenu jeudi 15 septembre l'OCDE, qui a appelé les gouvernements à prendre des mesures ciblées contre ce fléau.
"Le chômage demeure obstinément élevé dans la zone OCDE et les dernières projections économiques laissent à penser que la création d'emplois devrait rester très faible à court terme", relève l'Organisation de coopération et de développement économiques dans son rapport sur les perspectives de l'emploi en 2011, publié jeudi.
"LE VISAGE HUMAIN DE LA CRISE"
Après avoir atteint un pic du fait de la crise – à 8,7 % fin 2009, contre 5,7 % début 2008 –, le taux de chômage n'a que "modestement reculé" dans la zone OCDE, s'inscrivant en juillet dernier à 8,2 %. A la mi-2011, le chômage touchait un peu plus de 44 millions de personnes dans l'ensemble des 34 pays de l'OCDE, un niveau supérieur de plus de 13 millions aux chiffres enregistrés juste avant la crise.
"Le risque que le taux de chômage ne s'installe durablement à un niveau élevé s'est accru parallèlement à la forte augmentation du chômage de longue durée", prévient l'Organisation. "Il s'agit là du visage humain de la crise", a souligné au cours d'une conférence de presse le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, qui a mis en exergue deux problèmes majeurs : "le chômage des jeunes et le chômage de longue durée" qui "accroît fortement le risque de pauvreté".
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le chômage risque de rester "durablement élevé" dans la zone OCDE et la forte augmentation du chômage des jeunes et de longue durée est particulièrement alarmante, a prévenu jeudi 15 septembre l'OCDE, qui a appelé les gouvernements à prendre des mesures ciblées contre ce fléau.
"Le chômage demeure obstinément élevé dans la zone OCDE et les dernières projections économiques laissent à penser que la création d'emplois devrait rester très faible à court terme", relève l'Organisation de coopération et de développement économiques dans son rapport sur les perspectives de l'emploi en 2011, publié jeudi.
"LE VISAGE HUMAIN DE LA CRISE"
Après avoir atteint un pic du fait de la crise – à 8,7 % fin 2009, contre 5,7 % début 2008 –, le taux de chômage n'a que "modestement reculé" dans la zone OCDE, s'inscrivant en juillet dernier à 8,2 %. A la mi-2011, le chômage touchait un peu plus de 44 millions de personnes dans l'ensemble des 34 pays de l'OCDE, un niveau supérieur de plus de 13 millions aux chiffres enregistrés juste avant la crise.
"Le risque que le taux de chômage ne s'installe durablement à un niveau élevé s'est accru parallèlement à la forte augmentation du chômage de longue durée", prévient l'Organisation. "Il s'agit là du visage humain de la crise", a souligné au cours d'une conférence de presse le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, qui a mis en exergue deux problèmes majeurs : "le chômage des jeunes et le chômage de longue durée" qui "accroît fortement le risque de pauvreté".
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Re: Actualités concours 2012
Sécurité au travail : le congrès d'Istanbul insiste sur la prévention
Le 19e congrès pour la sécurité et la santé au travail s’est achevé jeudi 15 septembre à Istanbul. Sur un constat unanime : il faut renforcer la prévention, inciter les Etats à réglementer plus fermement la sécurité et la santé des salariés, pousser les entreprises à investir davantage dans ce secteur. Mais derrière le consensus des quelque 4 000 délégués venus de 140 pays, chercheurs, responsables politiques, représentants des employeurs et des syndicats de salariés, les tensions restent importantes.
Comment empêcher les entreprises engagées dans la compétition mondiale de rogner sur les dépenses qui ne leur paraissent pas indispensables et qui augmentent le coût du travail ? Comment former des salariés qui, sur l’injonction ou non de leur encadrement, oublient des règles de sécurité personnelles vécues comme contraignantes ? Comment, enfin, imposer aux gouvernements d’intégrer dans leur législation nationale des réglementations souvent défendues au niveau international ?
Alors que les congressistes se sont formés durant cinq jours sur des sujets aussi variés que les risques musculo-squelettiques chez les planteurs de thé, le programme autrichien de dépistage de l’amiante ou le stress des médecins à Mexico, certains parmi les représentants des salariés ont dénoncé une certaine hypocrisie. Le jour de la cérémonie d’ouverture, le lundi 12 septembre, des syndicats turcs avaient appelé à manifester dans le centre de la ville, à Taksim Square, pour dénoncer l’attitude du gouvernement.
PRÈS DE 7 MILLIONS DE MORTS DANS LES TROIS PROCHAINES ANNÉES
La veille au soir, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan avait proclamé "le caractère sacré de l’être humain" et déclaré que "si l’homme est à la source de la croissance économique, il en est aussi l’objectif". Quelques heures plus tard, les syndicalistes turcs présents dans le forum "Les syndicats rendent le travail plus sûr" entonnaient un autre refrain. Le secrétaire général de la confédération DISK dénonçait "le manque de démocratie sociale" en Turquie et même le vice-président de TÜRK-IS, le syndicat le plus important du pays et réputé plus accommodant avec le pouvoir, estimait que "les conditions de sécurité au travail étaient largement insuffisantes".
D’autres syndicalistes se sont aussi émus de la présence d’un stand russe, dans le "village" où de nombreuses entreprises présentaient des équipements de sécurité, des expertises ou des formations, vantant les bienfaits de la production de l’amiante dans un congrès dédié à la santé des travailleurs.
L’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), qui organisaient le congrès avec le gouvernement turc, ont préféré mettre l’accent, elles, sur l’importance de la signature de la Déclaration d'Istanbul par 28 ministres du travail. Celle-ci veut promouvoir une meilleure politique de prévention. Les progrès attendus seront évalués lors du prochain rendez-vous, en août 2014 à Francfort, en Allemagne. Si rien ne change d’ici là, d’après les statistiques de l’OIT, 6,9 millions de travailleurs seront morts dans des accidents du travail et 951 millions seront blessés sur leur lieu de travail au cours des trois années à venir.
Rémi Barroux
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le 19e congrès pour la sécurité et la santé au travail s’est achevé jeudi 15 septembre à Istanbul. Sur un constat unanime : il faut renforcer la prévention, inciter les Etats à réglementer plus fermement la sécurité et la santé des salariés, pousser les entreprises à investir davantage dans ce secteur. Mais derrière le consensus des quelque 4 000 délégués venus de 140 pays, chercheurs, responsables politiques, représentants des employeurs et des syndicats de salariés, les tensions restent importantes.
Comment empêcher les entreprises engagées dans la compétition mondiale de rogner sur les dépenses qui ne leur paraissent pas indispensables et qui augmentent le coût du travail ? Comment former des salariés qui, sur l’injonction ou non de leur encadrement, oublient des règles de sécurité personnelles vécues comme contraignantes ? Comment, enfin, imposer aux gouvernements d’intégrer dans leur législation nationale des réglementations souvent défendues au niveau international ?
Alors que les congressistes se sont formés durant cinq jours sur des sujets aussi variés que les risques musculo-squelettiques chez les planteurs de thé, le programme autrichien de dépistage de l’amiante ou le stress des médecins à Mexico, certains parmi les représentants des salariés ont dénoncé une certaine hypocrisie. Le jour de la cérémonie d’ouverture, le lundi 12 septembre, des syndicats turcs avaient appelé à manifester dans le centre de la ville, à Taksim Square, pour dénoncer l’attitude du gouvernement.
PRÈS DE 7 MILLIONS DE MORTS DANS LES TROIS PROCHAINES ANNÉES
La veille au soir, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan avait proclamé "le caractère sacré de l’être humain" et déclaré que "si l’homme est à la source de la croissance économique, il en est aussi l’objectif". Quelques heures plus tard, les syndicalistes turcs présents dans le forum "Les syndicats rendent le travail plus sûr" entonnaient un autre refrain. Le secrétaire général de la confédération DISK dénonçait "le manque de démocratie sociale" en Turquie et même le vice-président de TÜRK-IS, le syndicat le plus important du pays et réputé plus accommodant avec le pouvoir, estimait que "les conditions de sécurité au travail étaient largement insuffisantes".
D’autres syndicalistes se sont aussi émus de la présence d’un stand russe, dans le "village" où de nombreuses entreprises présentaient des équipements de sécurité, des expertises ou des formations, vantant les bienfaits de la production de l’amiante dans un congrès dédié à la santé des travailleurs.
L’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), qui organisaient le congrès avec le gouvernement turc, ont préféré mettre l’accent, elles, sur l’importance de la signature de la Déclaration d'Istanbul par 28 ministres du travail. Celle-ci veut promouvoir une meilleure politique de prévention. Les progrès attendus seront évalués lors du prochain rendez-vous, en août 2014 à Francfort, en Allemagne. Si rien ne change d’ici là, d’après les statistiques de l’OIT, 6,9 millions de travailleurs seront morts dans des accidents du travail et 951 millions seront blessés sur leur lieu de travail au cours des trois années à venir.
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Re: Actualités concours 2012
Une salariée de La Poste s'est suicidée sur son lieu de travail
Une salariée du centre financier de La Poste s'est suicidée, jeudi 15 septembre, sur son lieu de travail à Paris (15e) en se défenestrant du 4e étage, ont annoncé des syndicats du groupe. La direction a précisé que "les circonstances de ce décès font actuellement l'objet d'une enquête de police".
La CGT, tout en disant ne pas connaître les raisons de cet acte, a souligné que "le fait de choisir de se suicider sur son lieu de travail, pendant ses heures de service, en présence de ses collègues ne peut être considéré comme anodin".
La CGT a rappelé qu'elle "ne cesse de dénoncer les pressions engendrées par les restructurations permanentes décidées à La Poste au nom de la rentabilité". Le syndicat affirme que "les services financiers sont particulièrement touchés" et estime qu'il y a "urgence à revoir en profondeur la finalité, l'organisation et le contenu du travail" au sein du groupe.
JOURNÉE DE DEUIL
"C'est avec une grande tristesse que La Poste a appris ce jour, en fin de matinée, le décès d'une collaboratrice", a indiqué la direction du groupe, qui a déclaré qu'"une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir l'entourage professionnel".
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a été réuni. Celui-ci a décidé d'ouvrir une enquête, a indiqué dans la soirée Alain Amblard (CGT). Il a précisé que la salariée avait été en congé longue maladie et avait repris ses fonctions il y a trois semaines, avant d'être de nouveau arrêtée au bout d'une semaine suite à un accident de travail. Elle était revenue travailler normalement jeudi matin.
La CFDT a fait part de son côté de sa "stupeur" et dit attendre les résultats de l'enquête. Le secrétaire national du PS chargé des services publics, Razzy Hammadi, a évoqué pour sa part "une journée de deuil pour La Poste toute entière et pour le service public". "Quelles que soient les conditions de ce drame, le Parti socialiste rappelle son exigence (...) de voir être mis en place au plus vite un diagnostic social indépendant analysant les conditions des restructurations violentes de l'entreprise et leurs effets sur les agents", a-t-il ajouté.
La Poste, devenue le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics, emploie environ 240 000 personnes. Le dernier bilan social, rendu public en mai, faisait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour le personnel, avec notamment une hausse des arrêts maladie.
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Une salariée du centre financier de La Poste s'est suicidée, jeudi 15 septembre, sur son lieu de travail à Paris (15e) en se défenestrant du 4e étage, ont annoncé des syndicats du groupe. La direction a précisé que "les circonstances de ce décès font actuellement l'objet d'une enquête de police".
La CGT, tout en disant ne pas connaître les raisons de cet acte, a souligné que "le fait de choisir de se suicider sur son lieu de travail, pendant ses heures de service, en présence de ses collègues ne peut être considéré comme anodin".
La CGT a rappelé qu'elle "ne cesse de dénoncer les pressions engendrées par les restructurations permanentes décidées à La Poste au nom de la rentabilité". Le syndicat affirme que "les services financiers sont particulièrement touchés" et estime qu'il y a "urgence à revoir en profondeur la finalité, l'organisation et le contenu du travail" au sein du groupe.
JOURNÉE DE DEUIL
"C'est avec une grande tristesse que La Poste a appris ce jour, en fin de matinée, le décès d'une collaboratrice", a indiqué la direction du groupe, qui a déclaré qu'"une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir l'entourage professionnel".
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a été réuni. Celui-ci a décidé d'ouvrir une enquête, a indiqué dans la soirée Alain Amblard (CGT). Il a précisé que la salariée avait été en congé longue maladie et avait repris ses fonctions il y a trois semaines, avant d'être de nouveau arrêtée au bout d'une semaine suite à un accident de travail. Elle était revenue travailler normalement jeudi matin.
La CFDT a fait part de son côté de sa "stupeur" et dit attendre les résultats de l'enquête. Le secrétaire national du PS chargé des services publics, Razzy Hammadi, a évoqué pour sa part "une journée de deuil pour La Poste toute entière et pour le service public". "Quelles que soient les conditions de ce drame, le Parti socialiste rappelle son exigence (...) de voir être mis en place au plus vite un diagnostic social indépendant analysant les conditions des restructurations violentes de l'entreprise et leurs effets sur les agents", a-t-il ajouté.
La Poste, devenue le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics, emploie environ 240 000 personnes. Le dernier bilan social, rendu public en mai, faisait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour le personnel, avec notamment une hausse des arrêts maladie.
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Re: Actualités concours 2012
Les Français dépensent 2700 euros par an en soins
Les ménages en paient directement 9,4%, ce qui reste peu comparé à nos voisins.
En cinq ans, 25 milliards de plus ! La «consommation de soins et biens médicaux» a atteint 175 milliards d'euros l'an dernier, selon la Commission des comptes de la santé. Ce montant regroupe soins hospitaliers (une petite moitié du total), soins de ville (un quart), médicaments (un cinquième), prothèses, seringues et autres pansements, et transports de malades. La dépense atteint ainsi 2698 euros par habitant. Si l'on y ajoute prise en charge des personnes dépendantes, arrêts maladie ou maternité, prévention, recherche, formation des professionnels de santé et coûts de gestion, l'enveloppe atteint 234,1 milliards, soit 3609 euros par habitant.
La part financée par la «Sécu» reste stable.
L'Assurance-maladie prend à sa charge plus des trois quarts de la consommation de soins (75,8%). Une proportion inchangée entre 2009 et 2010 et en léger recul sur cinq ans (76,8% en 2005). S'y ajoute une contribution de l'État de 1,2%, stable aussi, pour l'aide médicale d'État et une partie de la CMU. La part des complémentaires santé poursuit sa lente mais régulière progression, à 13,5% en 2010 (13,4% en 2009 et 13% en 2005). Conséquence, le «reste à charge», sorti directement de la poche des patients, recule un peu l'an dernier (9,4% contre 9,6% l'année précédente) et progresse légèrement sur cinq ans (9% en 2005). Au sein de l'OCDE, seuls les Pays-Bas mettent moins à contribution les ménages. Difficile à croire pour le commun des assurés, qui voit s'accumuler au fil des ans les mesures d'économies: forfait d'un euro par consultation, déremboursement de médicaments, franchise sur les boîtes de médicaments… Entre 2005 et 2008, ces mesures ont bien fait baisser la portion des soins financée par l'Assurance-maladie. Mais le mouvement s'est ensuite inversé, à cause de la hausse du nombre de malades chroniques qui bénéficient d'un remboursement intégral des dépenses liées à leur affection de longue durée (ALD). L'Assurance-maladie rembourse 86% des soins de ville aux malades «ALD» mais 54% aux «non-ALD» ; la moyenne des deux n'est guère parlante.
Des frais de gestion qui déjouent les idées reçues
Les frais de gestion des organismes finançant la santé (Assurance-maladie, complémentaires, ministère et ses satellites) atteignent 15,9 milliards, dont une petite moitié pour l'Assurance-maladie qui règle les trois quarts des dépenses. En comparaison, les complémentaires semblent peu efficientes: 45% des coûts de gestion pour 13,5% de prise en charge des dépenses ! Concurrentes, elles ont chacun leur personnel, leur informatique…, contrairement à la Sécu, monopolistique. Mais surtout, leurs frais d'acquisition des clients sont élevés, surtout chez les assureurs privés, qui dépensent beaucoup en publicité - mutuelles et institutions de prévoyance ont une clientèle plus captive. Ce qui ne veut pas dire qu'aucun gaspillage n'existe à la Sécu (la Cour des comptes vient d'estimer qu'elle pouvait réaliser 10% d'économies) !
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Les ménages en paient directement 9,4%, ce qui reste peu comparé à nos voisins.
En cinq ans, 25 milliards de plus ! La «consommation de soins et biens médicaux» a atteint 175 milliards d'euros l'an dernier, selon la Commission des comptes de la santé. Ce montant regroupe soins hospitaliers (une petite moitié du total), soins de ville (un quart), médicaments (un cinquième), prothèses, seringues et autres pansements, et transports de malades. La dépense atteint ainsi 2698 euros par habitant. Si l'on y ajoute prise en charge des personnes dépendantes, arrêts maladie ou maternité, prévention, recherche, formation des professionnels de santé et coûts de gestion, l'enveloppe atteint 234,1 milliards, soit 3609 euros par habitant.
La part financée par la «Sécu» reste stable.
L'Assurance-maladie prend à sa charge plus des trois quarts de la consommation de soins (75,8%). Une proportion inchangée entre 2009 et 2010 et en léger recul sur cinq ans (76,8% en 2005). S'y ajoute une contribution de l'État de 1,2%, stable aussi, pour l'aide médicale d'État et une partie de la CMU. La part des complémentaires santé poursuit sa lente mais régulière progression, à 13,5% en 2010 (13,4% en 2009 et 13% en 2005). Conséquence, le «reste à charge», sorti directement de la poche des patients, recule un peu l'an dernier (9,4% contre 9,6% l'année précédente) et progresse légèrement sur cinq ans (9% en 2005). Au sein de l'OCDE, seuls les Pays-Bas mettent moins à contribution les ménages. Difficile à croire pour le commun des assurés, qui voit s'accumuler au fil des ans les mesures d'économies: forfait d'un euro par consultation, déremboursement de médicaments, franchise sur les boîtes de médicaments… Entre 2005 et 2008, ces mesures ont bien fait baisser la portion des soins financée par l'Assurance-maladie. Mais le mouvement s'est ensuite inversé, à cause de la hausse du nombre de malades chroniques qui bénéficient d'un remboursement intégral des dépenses liées à leur affection de longue durée (ALD). L'Assurance-maladie rembourse 86% des soins de ville aux malades «ALD» mais 54% aux «non-ALD» ; la moyenne des deux n'est guère parlante.
Des frais de gestion qui déjouent les idées reçues
Les frais de gestion des organismes finançant la santé (Assurance-maladie, complémentaires, ministère et ses satellites) atteignent 15,9 milliards, dont une petite moitié pour l'Assurance-maladie qui règle les trois quarts des dépenses. En comparaison, les complémentaires semblent peu efficientes: 45% des coûts de gestion pour 13,5% de prise en charge des dépenses ! Concurrentes, elles ont chacun leur personnel, leur informatique…, contrairement à la Sécu, monopolistique. Mais surtout, leurs frais d'acquisition des clients sont élevés, surtout chez les assureurs privés, qui dépensent beaucoup en publicité - mutuelles et institutions de prévoyance ont une clientèle plus captive. Ce qui ne veut pas dire qu'aucun gaspillage n'existe à la Sécu (la Cour des comptes vient d'estimer qu'elle pouvait réaliser 10% d'économies) !
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Paludisme : un vaccin français prometteur
Les résultats obtenus au Burkina Faso par un candidat vaccin relancent l'espoir de vaincre un jour cette maladie.
Le vaccin efficace contre le paludisme dont tout le monde rêve depuis des décennies est-il désormais dans les tuyaux ? Il est évidemment trop tôt pour se prononcer mais les données d'un essai réalisé en 2007 et publiées jeudi dans le New England Journal of Medicine sur le vaccin MSP3 valident en tout cas la démarche suivie depuis plus de vingt ans par l'équipe de Pierre Druilhe, ex-directeur du laboratoire de paludo-vaccinologie (LPV) de l'Institut Pasteur.
En clair, «le vaccin MSP3 est désormais l'un des deux candidats vaccins à s'être avéré capable de protéger l'homme en zone d'endémie», explique Pierre Druilhe. L'enjeu est de taille puisqu'en dépit de l'enthousiasme manifesté par le partenariat international «Roll Back Malaria», le paludisme continue de menacer plus de 2 milliards d'individus dans le monde, essentiellement en Afrique et en Asie, et de provoquer chaque année 800.000 décès. Le MSP3 est actuellement produit par Synprosis, une société de biotechnologie à laquelle collabore désormais le professeur Pierre Druilhe.
David contre Goliath
L'essai mené au Burkina Faso en 2007 et publié jeudi visait initialement à examiner uniquement la tolérance et l'immunogénicité du vaccin chez 45 enfants âgés de 12 à 24 mois ayant reçu des doses de 15 ou 30 microgrammes en comparaison à un vaccin placebo. Néanmoins, les chercheurs n'ont pu s'empêcher de noter la protection conférée par la vaccination ainsi réalisée : «Comme nous devions noter tous les événements survenus dans l'évaluation de la sécurité du vaccin administré, nous avons aussi remarqué lors de l'analyse des données la moindre fréquence des épisodes palustres», explique le Dr Sodiomon Sirima, du Centre national de recherche et de formation sur le paludisme au Burkina Faso, et principal investigateur de l'essai. On dénombrait en effet 1,2 à 1,9 épisode palustre par 100 jours chez les enfants vaccinés contre 5,3 épisodes pour le groupe témoin, soit une protection de 64 à 77 %.
Avec ces résultats, qui devront bien sûr être confirmés dans une véritable étude de plus grande ampleur (elle est d'ailleurs en cours au Mali), le vaccin MSP3 vient «concurrencer» le candidat vaccin favori de la recherche international baptisé «RTS, S». Ce dernier, mis au point par Glaxo SmithKline, est déjà engagé dans plusieurs grands essais de longue durée et semble conférer une protection partielle. Cependant le mécanisme d'action des deux vaccins potentiels est très différent. «Il y a plusieurs pistes vaccinales, explique Pierre Druilhe, on peut notamment viser la phase précoce de l'infection, c'est ce que fait le vaccin RTS, S, ou alors la phase des manifestations cliniques, celle que nous avons choisie. »
Un choix qui ne doit rien au hasard puisque tout a commencé il y a plus de vingt ans lorsque les chercheurs français ont pu montrer que l'on pouvait protéger des enfants thaïlandais de 12 à 24 mois contre le paludisme en leur administrant des anticorps d'adultes africains protégés. Un âge clé, en effet, car la plupart des décès dus au paludisme surviennent avant cinq ans, les crises jusqu'à 15-20 ans puis on acquiert une protection appelée immunité naturelle (prémunition). Grâce à ces travaux, l'équipe de l'Institut Pasteur identifie «le bon antigène», celui qui provoque une réaction dans le système humain : MSP3, à la base du vaccin en cours d'évaluation.
Pierre Druilhe veut rester prudemment optimiste. «Ce sont des résultats préliminaires, sur un petit effectif et il faut attendre la confirmation sur des effectifs plus importants.» Il n'empêche qu'une fois de plus le candidat vaccin français, qui vient de franchir une nouvelle étape décisive, évoque symboliquement le combat de David contre Goliath. Il doit rivaliser vaillamment avec les centaines de millions de dollars investis sur ses principaux concurrents. Pour accélérer le développement du vaccin MSP3, Pierre Druilhe a d'ailleurs lancé une initiative (Vac-4-All). Les résultats du prochain essai du vaccin français sont en cours au Mali et sont attendus au début de l'année prochaine.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les résultats obtenus au Burkina Faso par un candidat vaccin relancent l'espoir de vaincre un jour cette maladie.
Le vaccin efficace contre le paludisme dont tout le monde rêve depuis des décennies est-il désormais dans les tuyaux ? Il est évidemment trop tôt pour se prononcer mais les données d'un essai réalisé en 2007 et publiées jeudi dans le New England Journal of Medicine sur le vaccin MSP3 valident en tout cas la démarche suivie depuis plus de vingt ans par l'équipe de Pierre Druilhe, ex-directeur du laboratoire de paludo-vaccinologie (LPV) de l'Institut Pasteur.
En clair, «le vaccin MSP3 est désormais l'un des deux candidats vaccins à s'être avéré capable de protéger l'homme en zone d'endémie», explique Pierre Druilhe. L'enjeu est de taille puisqu'en dépit de l'enthousiasme manifesté par le partenariat international «Roll Back Malaria», le paludisme continue de menacer plus de 2 milliards d'individus dans le monde, essentiellement en Afrique et en Asie, et de provoquer chaque année 800.000 décès. Le MSP3 est actuellement produit par Synprosis, une société de biotechnologie à laquelle collabore désormais le professeur Pierre Druilhe.
David contre Goliath
L'essai mené au Burkina Faso en 2007 et publié jeudi visait initialement à examiner uniquement la tolérance et l'immunogénicité du vaccin chez 45 enfants âgés de 12 à 24 mois ayant reçu des doses de 15 ou 30 microgrammes en comparaison à un vaccin placebo. Néanmoins, les chercheurs n'ont pu s'empêcher de noter la protection conférée par la vaccination ainsi réalisée : «Comme nous devions noter tous les événements survenus dans l'évaluation de la sécurité du vaccin administré, nous avons aussi remarqué lors de l'analyse des données la moindre fréquence des épisodes palustres», explique le Dr Sodiomon Sirima, du Centre national de recherche et de formation sur le paludisme au Burkina Faso, et principal investigateur de l'essai. On dénombrait en effet 1,2 à 1,9 épisode palustre par 100 jours chez les enfants vaccinés contre 5,3 épisodes pour le groupe témoin, soit une protection de 64 à 77 %.
Avec ces résultats, qui devront bien sûr être confirmés dans une véritable étude de plus grande ampleur (elle est d'ailleurs en cours au Mali), le vaccin MSP3 vient «concurrencer» le candidat vaccin favori de la recherche international baptisé «RTS, S». Ce dernier, mis au point par Glaxo SmithKline, est déjà engagé dans plusieurs grands essais de longue durée et semble conférer une protection partielle. Cependant le mécanisme d'action des deux vaccins potentiels est très différent. «Il y a plusieurs pistes vaccinales, explique Pierre Druilhe, on peut notamment viser la phase précoce de l'infection, c'est ce que fait le vaccin RTS, S, ou alors la phase des manifestations cliniques, celle que nous avons choisie. »
Un choix qui ne doit rien au hasard puisque tout a commencé il y a plus de vingt ans lorsque les chercheurs français ont pu montrer que l'on pouvait protéger des enfants thaïlandais de 12 à 24 mois contre le paludisme en leur administrant des anticorps d'adultes africains protégés. Un âge clé, en effet, car la plupart des décès dus au paludisme surviennent avant cinq ans, les crises jusqu'à 15-20 ans puis on acquiert une protection appelée immunité naturelle (prémunition). Grâce à ces travaux, l'équipe de l'Institut Pasteur identifie «le bon antigène», celui qui provoque une réaction dans le système humain : MSP3, à la base du vaccin en cours d'évaluation.
Pierre Druilhe veut rester prudemment optimiste. «Ce sont des résultats préliminaires, sur un petit effectif et il faut attendre la confirmation sur des effectifs plus importants.» Il n'empêche qu'une fois de plus le candidat vaccin français, qui vient de franchir une nouvelle étape décisive, évoque symboliquement le combat de David contre Goliath. Il doit rivaliser vaillamment avec les centaines de millions de dollars investis sur ses principaux concurrents. Pour accélérer le développement du vaccin MSP3, Pierre Druilhe a d'ailleurs lancé une initiative (Vac-4-All). Les résultats du prochain essai du vaccin français sont en cours au Mali et sont attendus au début de l'année prochaine.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Jeux de hasard et d’argent : 200 000 accros en France
Ils ne peuvent s’empêcher de gratter un ticket Cash ou Goal, tenter leur chance à l’Euro Millions ou au Loto, faire leur tiercé quotidien, miser un bol de pièces aux bandits-manchots ou au poker. Ce sont des accros aux jeux de hasard et d’argent. Et ils sont 200 000 en France, soit 0,4% de la population française âgée de plus de 18 ans et 1,3% de la population totale des joueurs en France ayant au moins misé une fois au cours de l’année.
C’est ce qui ressort de la première enquête publiée ce vendredi matin sur la «population concernée par le jeu problématique», menée par l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation à la santé) et l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies). L’étude porte sur l’année 2010 et a été réalisée avant l’ouverture du marché des jeux en ligne. Voici le portrait-robot du «joueur excessif».
C’est un homme quadragénaire vraiment pas riche. Trois fois sur quatre (75,5%), le joueur exessif, qui est en «grande difficulté par rapport à sa conduite de jeu», est un homme. Il est âgé en moyenne de 41 ans. Près de la moitié des miseurs «assidus» (47%) dépensent plus de 1500 € par an en jeux de hasard et d’argent. Ils se distinguent par leur précarité financière et leur faible niveau d’études : 57,8% déclarent un revenu mensuel inférieur à 1100 € et plus d’un tiers (36,3%) ne possèdent aucun diplôme.
Il fume et boit plus que les autres. Une addiction en appelle d’autres. L’enquête fait apparaître un «lien fort entre jeu problématique et consommations problématiques de produits psychoactifs». Plus d’un quart (26,3%) des joueurs excessifs ont un risque de dépendance à l’alcool, contre 3,2% pour l’ensemble de la population. La part de fumeurs quotidiens s’élève à près des deux-tiers (64,2%), une proportion plus de deux fois supérieure à celle observée au sein de la population. Enfin, 6,1% affirment avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois.
Il joue moins qu’ailleurs. Avec un pourcentage de 1,3% de «joueurs dits problématiques», l’Hexagone se classe à un «niveau relativement bas» comparativement aux autres pays ayant effectué ce type d’enquête. La France est loin derrière les Etats-Unis ou l’Australie (environ 5%) mais «également en retrait» par rapport à l’Italie, le Canada, la Belgique et la Grande-Bretagne, tous aux alentours de 2%.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ils ne peuvent s’empêcher de gratter un ticket Cash ou Goal, tenter leur chance à l’Euro Millions ou au Loto, faire leur tiercé quotidien, miser un bol de pièces aux bandits-manchots ou au poker. Ce sont des accros aux jeux de hasard et d’argent. Et ils sont 200 000 en France, soit 0,4% de la population française âgée de plus de 18 ans et 1,3% de la population totale des joueurs en France ayant au moins misé une fois au cours de l’année.
C’est ce qui ressort de la première enquête publiée ce vendredi matin sur la «population concernée par le jeu problématique», menée par l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation à la santé) et l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies). L’étude porte sur l’année 2010 et a été réalisée avant l’ouverture du marché des jeux en ligne. Voici le portrait-robot du «joueur excessif».
C’est un homme quadragénaire vraiment pas riche. Trois fois sur quatre (75,5%), le joueur exessif, qui est en «grande difficulté par rapport à sa conduite de jeu», est un homme. Il est âgé en moyenne de 41 ans. Près de la moitié des miseurs «assidus» (47%) dépensent plus de 1500 € par an en jeux de hasard et d’argent. Ils se distinguent par leur précarité financière et leur faible niveau d’études : 57,8% déclarent un revenu mensuel inférieur à 1100 € et plus d’un tiers (36,3%) ne possèdent aucun diplôme.
Il fume et boit plus que les autres. Une addiction en appelle d’autres. L’enquête fait apparaître un «lien fort entre jeu problématique et consommations problématiques de produits psychoactifs». Plus d’un quart (26,3%) des joueurs excessifs ont un risque de dépendance à l’alcool, contre 3,2% pour l’ensemble de la population. La part de fumeurs quotidiens s’élève à près des deux-tiers (64,2%), une proportion plus de deux fois supérieure à celle observée au sein de la population. Enfin, 6,1% affirment avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois.
Il joue moins qu’ailleurs. Avec un pourcentage de 1,3% de «joueurs dits problématiques», l’Hexagone se classe à un «niveau relativement bas» comparativement aux autres pays ayant effectué ce type d’enquête. La France est loin derrière les Etats-Unis ou l’Australie (environ 5%) mais «également en retrait» par rapport à l’Italie, le Canada, la Belgique et la Grande-Bretagne, tous aux alentours de 2%.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
J'ai tout rattrapé !!
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
De rien Debella!!
Un directeur de maison de retraite porte plainte contre ses salariés
Dans l'Hérault, deux employées expérimentées distribuaient gifles et injures à des patientes atteintes d'Alzheimer.
Deux employées d'une maison de retraite de l'Hérault ont été mises en garde à vue mardi et placées sous contrôle judiciaire par le parquet de Béziers pour avoir maltraité des résidents atteints de la maladie d'Alzheimer. Constatés le 1er septembre dernier par du personnel remplaçant, ces fessées, gifles, hurlements et injures ont aussitôt conduit le directeur de cet Ehpad, Cédric Huybrechts, à porter plainte auprès de la gendarmerie.
Les faits reprochés auraient eu cours régulièrement depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, estime-t-on aux Acacias, résidence de 70 pensionnaires à Magalas, à côté de Béziers. Les deux salariées ont seulement reconnu une partie des faits allégués, notamment «une gifle et un poing mis dans la bouche pour faire cesser les cris», précise Patrick Mathé, procureur de Béziers. Les victimes, âgées de 72 et 77 ans, faisaient partie, de «ces patients qui s'avèrent opposants, susceptibles d'être agressifs, pas faciles à prendre en charge», explique le directeur des Acacias. Trois autres résidents, de 85 à 90 ans, auraient essuyé les mêmes maltraitances, selon lui.
Après avoir immédiatement mis à pied les intéressées, il a monté une cellule psychologique pour le reste des pensionnaires et le personnel, «extrêmement choqué et très affecté». L'équipe a d'autant plus de mal à comprendre ce qui s'est passé que ces femmes accusées de maltraitance étaient des mères de famille ordinaires, dans la maison depuis vingt ans, qui «extériorisaient au contraire beaucoup de bienveillance». Elles travaillaient en binôme la nuit, ce qui a «permis une connivence favorisant le silence durant des semaines», juge Cédric Huybrechts. En poste depuis un an et demi, il avoue avoir «pris un coup sur la tête».
«Ces actes sont injustifiables, il faut être intransigeant, martèle-t-il en redoutant pourtant l'impact d'une telle affaire sur la réputation de son établissement. Je n'ai donc pas hésité une seconde à porter plainte. J'ai fait ce métier pour des valeurs, je suis prêt à assumer mes responsabilités avec toutes ses difficultés et ses conséquences.»
Pour autant, les familles des victimes n'ont pas porté plainte à ce jour. «Certes, il y a eu des violences corporelles sur personnes vulnérables, mais les faits sont d'une gravité toute relative , minimise le procureur de Béziers, qui retient surtout des bousculades, des pressions psychologiques, des humiliations et des négligences. Les victimes ont été examinées par un médecin et elles ne présentaient pas d'ecchymoses ni de plaies, comme on peut en voir dans d'autres affaires.»
Les deux salariées justifieraient leurs actes par la fatigue et l'irritabilité causées par la charge délicate des patients Alzheimer, dans un contexte nocturne où le personnel est en sous-effectif. Elles ont interdiction d'exercer leur profession jusqu'au jugement, où elles encourent cinq ans d'emprisonnement. Leur procès est fixé au 11 octobre prochain.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un directeur de maison de retraite porte plainte contre ses salariés
Dans l'Hérault, deux employées expérimentées distribuaient gifles et injures à des patientes atteintes d'Alzheimer.
Deux employées d'une maison de retraite de l'Hérault ont été mises en garde à vue mardi et placées sous contrôle judiciaire par le parquet de Béziers pour avoir maltraité des résidents atteints de la maladie d'Alzheimer. Constatés le 1er septembre dernier par du personnel remplaçant, ces fessées, gifles, hurlements et injures ont aussitôt conduit le directeur de cet Ehpad, Cédric Huybrechts, à porter plainte auprès de la gendarmerie.
Les faits reprochés auraient eu cours régulièrement depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, estime-t-on aux Acacias, résidence de 70 pensionnaires à Magalas, à côté de Béziers. Les deux salariées ont seulement reconnu une partie des faits allégués, notamment «une gifle et un poing mis dans la bouche pour faire cesser les cris», précise Patrick Mathé, procureur de Béziers. Les victimes, âgées de 72 et 77 ans, faisaient partie, de «ces patients qui s'avèrent opposants, susceptibles d'être agressifs, pas faciles à prendre en charge», explique le directeur des Acacias. Trois autres résidents, de 85 à 90 ans, auraient essuyé les mêmes maltraitances, selon lui.
Après avoir immédiatement mis à pied les intéressées, il a monté une cellule psychologique pour le reste des pensionnaires et le personnel, «extrêmement choqué et très affecté». L'équipe a d'autant plus de mal à comprendre ce qui s'est passé que ces femmes accusées de maltraitance étaient des mères de famille ordinaires, dans la maison depuis vingt ans, qui «extériorisaient au contraire beaucoup de bienveillance». Elles travaillaient en binôme la nuit, ce qui a «permis une connivence favorisant le silence durant des semaines», juge Cédric Huybrechts. En poste depuis un an et demi, il avoue avoir «pris un coup sur la tête».
«Ces actes sont injustifiables, il faut être intransigeant, martèle-t-il en redoutant pourtant l'impact d'une telle affaire sur la réputation de son établissement. Je n'ai donc pas hésité une seconde à porter plainte. J'ai fait ce métier pour des valeurs, je suis prêt à assumer mes responsabilités avec toutes ses difficultés et ses conséquences.»
Pour autant, les familles des victimes n'ont pas porté plainte à ce jour. «Certes, il y a eu des violences corporelles sur personnes vulnérables, mais les faits sont d'une gravité toute relative , minimise le procureur de Béziers, qui retient surtout des bousculades, des pressions psychologiques, des humiliations et des négligences. Les victimes ont été examinées par un médecin et elles ne présentaient pas d'ecchymoses ni de plaies, comme on peut en voir dans d'autres affaires.»
Les deux salariées justifieraient leurs actes par la fatigue et l'irritabilité causées par la charge délicate des patients Alzheimer, dans un contexte nocturne où le personnel est en sous-effectif. Elles ont interdiction d'exercer leur profession jusqu'au jugement, où elles encourent cinq ans d'emprisonnement. Leur procès est fixé au 11 octobre prochain.
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