Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Bonsoir,
je confirme l'excellente réponse de l'excellent modérateur : faites un plan pour toutes vos réponses et un plan c'est une intro, un développement en deux parties et une conclusion. Mis à part les questions de type : citer, ou énoncer, où l'on peut se passer de plan, toutes les autres réponses doivent être organisées.
Si les bouquins ne se foulent pas trop en donnant des idées et non des rédactions de réponse, c'est tout simplement qu'il n'y a pas de réponse type parfaite.
Mais retenez que non seulement on juge vos idées, vos connaissances sur les sujets, mais aussi votre capacité d'argumenter les idées, de les présenter et de les amener. Et ça c'est la base d'un plan clair et suivi. pour simplifier c'est un bon tiers de la note finale.
Jérôme
je confirme l'excellente réponse de l'excellent modérateur : faites un plan pour toutes vos réponses et un plan c'est une intro, un développement en deux parties et une conclusion. Mis à part les questions de type : citer, ou énoncer, où l'on peut se passer de plan, toutes les autres réponses doivent être organisées.
Si les bouquins ne se foulent pas trop en donnant des idées et non des rédactions de réponse, c'est tout simplement qu'il n'y a pas de réponse type parfaite.
Mais retenez que non seulement on juge vos idées, vos connaissances sur les sujets, mais aussi votre capacité d'argumenter les idées, de les présenter et de les amener. Et ça c'est la base d'un plan clair et suivi. pour simplifier c'est un bon tiers de la note finale.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
EUTHANASIE.
Chantal se voit refuser le « droit à mourir »
Alexandra Echkenazi
mardi 18 mars 2008 | Le Parisien
Comme prévu, la justice a rejeté hier la requête exceptionnelle de Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur incurable et très douloureuse. Cette quinquagénaire demandait l'autorisation d'être aidée à mourir par un médecin.
«ELLE n'est pas surprise. La décision du juge était attendue. » Comme toute la famille de Chantal Sébire, réunie hier après-midi dans son petit appartement de Plombières-lès-Dijon, son fils Vincent, 27 ans, en avait gros sur le coeur.
Hier, le président du tribunal de grande instance de Dijon a donc rejeté la requête déposée mercredi par Chantal Sébire demandant le droit de se voir prescrire un médicament qui lui permettrait de mourir. Atteinte depuis huit ans d'un esthésioneuroblastome, une tumeur rarissime et incurable qui lui ronge le cerveau et lui déforme le visage en la faisant atrocement souffrir, cette mère de famille âgée de 52 ans refuse, comme le lui propose le monde médical et comme l'autorise la loi Léonetti, qu'on la plonge dans un coma artificiel jusqu'à sa mort. Elle comptait sur la justice pour partir en gardant toute sa lucidité. Si le juge l'y avait autorisé, un médecin lui aurait prescrit une dose de Penthotal, un médicament mortel qu'elle aurait avalé quand elle l'aurait décidé. Et maintenant ? « Elle ne fera pas appel de cette décision », précise Vincent, chez qui le stress a provoqué une irruption d'eczéma. Dans l'entourage de Chantal, on évoque un départ en Suisse la semaine prochaine... Vincent refuse de confirmer. Contrairement à la France, la Suisse autorise le suicide assisté. Toutefois, l'état de Chantal était jugé hier si critique qu'un voyage en Suisse semblait difficile à concevoir.
« Je lui souhaite énormément de courage »
Hier, rue de Weotinga, les voisins de Chantal avaient du mal à comprendre que la justice refuse d'aider cette femme à partir dans la dignité. « Je n'ai jamais osé lui parler, avoue Clarisse, 36 ans. Jusqu'à ce qu'elle médiatise son histoire, je la voyais sortir de temps en temps avec son visage déformé, mais je ne savais pas de quoi elle souffrait. Moi, si j'étais à sa place, j'aurais demandé la même chose. Je lui souhaite énormément de courage. Tout le quartier est avec elle. » Hier, peu de temps après la décision du juge, le docteur Emmanuel Debost, son médecin traitant, a rendu visite à Chantal. « Elle souffre. J'ai tenté de la soulager en lui administrant ce que je peux », confie le praticien. Mais visiblement, cela n'avait pas l'air de suffire... Lui aurait-il prescrit la potion létale si la justice l'y avait autorisé ? « Ce n'est pas le genre de chose qu'un médecin peut faire tout seul dans son coin. Mais au sein d'une équipe médicale ou hospitalière, oui », avance prudemment le docteur. Mercredi, il devrait rencontrer le professeur Arnold Munnich, conseiller à la santé de Nicolas Sarkozy. Interpellé par Chantal Sébire, le président de la République n'a pas accepté - pour l'instant - de la recevoir, mais lui a proposé de mettre à son service les équipes médicales les plus compétentes de l'Hexagone afin d'étudier toutes les possibilités pour atténuer ses souffrances. « On fera le point sur l'état de Chantal », précise, sans grand espoir, le médecin traitant.
Chantal se voit refuser le « droit à mourir »
Alexandra Echkenazi
mardi 18 mars 2008 | Le Parisien
Comme prévu, la justice a rejeté hier la requête exceptionnelle de Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur incurable et très douloureuse. Cette quinquagénaire demandait l'autorisation d'être aidée à mourir par un médecin.
«ELLE n'est pas surprise. La décision du juge était attendue. » Comme toute la famille de Chantal Sébire, réunie hier après-midi dans son petit appartement de Plombières-lès-Dijon, son fils Vincent, 27 ans, en avait gros sur le coeur.
Hier, le président du tribunal de grande instance de Dijon a donc rejeté la requête déposée mercredi par Chantal Sébire demandant le droit de se voir prescrire un médicament qui lui permettrait de mourir. Atteinte depuis huit ans d'un esthésioneuroblastome, une tumeur rarissime et incurable qui lui ronge le cerveau et lui déforme le visage en la faisant atrocement souffrir, cette mère de famille âgée de 52 ans refuse, comme le lui propose le monde médical et comme l'autorise la loi Léonetti, qu'on la plonge dans un coma artificiel jusqu'à sa mort. Elle comptait sur la justice pour partir en gardant toute sa lucidité. Si le juge l'y avait autorisé, un médecin lui aurait prescrit une dose de Penthotal, un médicament mortel qu'elle aurait avalé quand elle l'aurait décidé. Et maintenant ? « Elle ne fera pas appel de cette décision », précise Vincent, chez qui le stress a provoqué une irruption d'eczéma. Dans l'entourage de Chantal, on évoque un départ en Suisse la semaine prochaine... Vincent refuse de confirmer. Contrairement à la France, la Suisse autorise le suicide assisté. Toutefois, l'état de Chantal était jugé hier si critique qu'un voyage en Suisse semblait difficile à concevoir.
« Je lui souhaite énormément de courage »
Hier, rue de Weotinga, les voisins de Chantal avaient du mal à comprendre que la justice refuse d'aider cette femme à partir dans la dignité. « Je n'ai jamais osé lui parler, avoue Clarisse, 36 ans. Jusqu'à ce qu'elle médiatise son histoire, je la voyais sortir de temps en temps avec son visage déformé, mais je ne savais pas de quoi elle souffrait. Moi, si j'étais à sa place, j'aurais demandé la même chose. Je lui souhaite énormément de courage. Tout le quartier est avec elle. » Hier, peu de temps après la décision du juge, le docteur Emmanuel Debost, son médecin traitant, a rendu visite à Chantal. « Elle souffre. J'ai tenté de la soulager en lui administrant ce que je peux », confie le praticien. Mais visiblement, cela n'avait pas l'air de suffire... Lui aurait-il prescrit la potion létale si la justice l'y avait autorisé ? « Ce n'est pas le genre de chose qu'un médecin peut faire tout seul dans son coin. Mais au sein d'une équipe médicale ou hospitalière, oui », avance prudemment le docteur. Mercredi, il devrait rencontrer le professeur Arnold Munnich, conseiller à la santé de Nicolas Sarkozy. Interpellé par Chantal Sébire, le président de la République n'a pas accepté - pour l'instant - de la recevoir, mais lui a proposé de mettre à son service les équipes médicales les plus compétentes de l'Hexagone afin d'étudier toutes les possibilités pour atténuer ses souffrances. « On fera le point sur l'état de Chantal », précise, sans grand espoir, le médecin traitant.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Mardi 18 mars 2008
POLITIQUE SOCIALE -
100.000 bénéficiaires du RMI de moins en 2007
[ 18/03/08 ]
Bien installé depuis deux ans, le recul du chômage permet désormais une diminution régulière et soutenue du nombre de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI). Celui-ci a de nouveau baissé de 1,5 % au quatrième trimestre 2007, à 1,158 million d'allocataires fin décembre (en métropole et dans les départements d'outre-mer), contre 1,176 million fin septembre et, surtout, 1,260 million fin décembre 2006. Le nombre de bénéficiaires a donc chuté d'un peu plus de 100.000 en 2007, soit une baisse de 8 % en un an, selon la Direction des études des ministères de la Santé et des Affaires sociales (DREES). Le recul n'avait été que de 1 % en 2006, et les montants versés avaient globalement progressé. La baisse de 2007 s'accompagne, elle, d'une diminution de 3,2 % du montant total versé au titre du RMI, à 6,01 milliards d'euros.
Le nombre de chômeurs, dans le même temps, a diminué de 9,3 % l'an dernier, et celui des chômeurs non indemnisés par l'Unedic de 10,4 %. L'inversion de tendance du côté du RMI s'est opérée mi-2006, après quatre ans de forte hausse, et avec un décalage d'un an assez classique par rapport à l'amélioration du marché du travail, les bénéficiaires de minima sociaux n'étant pas les premiers à profiter des créations d'emplois.
Un nouveau dispositif
« L'amélioration continue de la situation sur le marché du travail depuis la mi-2005 se poursuit au cours de l'année 2007 », souligne la DREES. En juin 2006, le nombre d'allocataires du RMI avait culminé à 1,269 million, soit près de 200.000 de plus qu'en 2002. Le gouvernement et les départements, qui gèrent le RMI, ont donc encore du pain sur la planche pour revenir, à tout le moins, à ces niveaux antérieurs.
D'autant qu'une partie importante de la baisse observée l'an dernier a été due à la mise en place du nouveau dispositif d'intéressement à la reprise d'activité, permettant le cumul intégral du RMI avec le salaire pendant trois mois (au lieu de trois à six mois auparavant) puis la perception d'une prime forfaitaire les neuf mois suivants, les personnes ayant des revenus d'activité supérieurs au plafond du RMI n'étant alors plus considérées comme allocataires. Ces règles seront complètement revues avec la généralisation du revenu de solidarité active (RSA), prévue en 2009, qui permettra un cumul beaucoup plus durable (voire sans limite dans le temps) des revenus du travail et de la solidarité.
En attendant, le nombre de RMIstes bénéficiant d'un contrat d'avenir ou d'un contrat insertion-revenu minimum d'activité (CI-RMA) a atteint 78.000 fin décembre, en hausse de 20 % en 2007. Mais ces effectifs sont stables sur les deux derniers trimestres, souligne la DREES, ce qui traduit le coup de frein qui a été donné en cours d'année sur les contrats aidés.
E. L.
Une prestation bientôt « fondue » dans le RSA
Le revenu minimum d'insertion, qui représente 447 euros par mois pour une personne seule sans autre ressource, devrait bientôt disparaître, avec la généralisation, prévue en 2009, du revenu de solidarité active. Le RSA fusionnera le RMI, l'API (parents isolés), la prime pour l'emploi (PPE), voire l'allocation spécifique de solidarité (chômeurs de longue durée). Il permettra de cumuler durablement des revenus d'activité et de la solidarité. Son point de départ, pour une personne sans aucun revenu d'activité, sera au niveau actuel du RMI.
POLITIQUE SOCIALE -
100.000 bénéficiaires du RMI de moins en 2007
[ 18/03/08 ]
Bien installé depuis deux ans, le recul du chômage permet désormais une diminution régulière et soutenue du nombre de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI). Celui-ci a de nouveau baissé de 1,5 % au quatrième trimestre 2007, à 1,158 million d'allocataires fin décembre (en métropole et dans les départements d'outre-mer), contre 1,176 million fin septembre et, surtout, 1,260 million fin décembre 2006. Le nombre de bénéficiaires a donc chuté d'un peu plus de 100.000 en 2007, soit une baisse de 8 % en un an, selon la Direction des études des ministères de la Santé et des Affaires sociales (DREES). Le recul n'avait été que de 1 % en 2006, et les montants versés avaient globalement progressé. La baisse de 2007 s'accompagne, elle, d'une diminution de 3,2 % du montant total versé au titre du RMI, à 6,01 milliards d'euros.
Le nombre de chômeurs, dans le même temps, a diminué de 9,3 % l'an dernier, et celui des chômeurs non indemnisés par l'Unedic de 10,4 %. L'inversion de tendance du côté du RMI s'est opérée mi-2006, après quatre ans de forte hausse, et avec un décalage d'un an assez classique par rapport à l'amélioration du marché du travail, les bénéficiaires de minima sociaux n'étant pas les premiers à profiter des créations d'emplois.
Un nouveau dispositif
« L'amélioration continue de la situation sur le marché du travail depuis la mi-2005 se poursuit au cours de l'année 2007 », souligne la DREES. En juin 2006, le nombre d'allocataires du RMI avait culminé à 1,269 million, soit près de 200.000 de plus qu'en 2002. Le gouvernement et les départements, qui gèrent le RMI, ont donc encore du pain sur la planche pour revenir, à tout le moins, à ces niveaux antérieurs.
D'autant qu'une partie importante de la baisse observée l'an dernier a été due à la mise en place du nouveau dispositif d'intéressement à la reprise d'activité, permettant le cumul intégral du RMI avec le salaire pendant trois mois (au lieu de trois à six mois auparavant) puis la perception d'une prime forfaitaire les neuf mois suivants, les personnes ayant des revenus d'activité supérieurs au plafond du RMI n'étant alors plus considérées comme allocataires. Ces règles seront complètement revues avec la généralisation du revenu de solidarité active (RSA), prévue en 2009, qui permettra un cumul beaucoup plus durable (voire sans limite dans le temps) des revenus du travail et de la solidarité.
En attendant, le nombre de RMIstes bénéficiant d'un contrat d'avenir ou d'un contrat insertion-revenu minimum d'activité (CI-RMA) a atteint 78.000 fin décembre, en hausse de 20 % en 2007. Mais ces effectifs sont stables sur les deux derniers trimestres, souligne la DREES, ce qui traduit le coup de frein qui a été donné en cours d'année sur les contrats aidés.
E. L.
Une prestation bientôt « fondue » dans le RSA
Le revenu minimum d'insertion, qui représente 447 euros par mois pour une personne seule sans autre ressource, devrait bientôt disparaître, avec la généralisation, prévue en 2009, du revenu de solidarité active. Le RSA fusionnera le RMI, l'API (parents isolés), la prime pour l'emploi (PPE), voire l'allocation spécifique de solidarité (chômeurs de longue durée). Il permettra de cumuler durablement des revenus d'activité et de la solidarité. Son point de départ, pour une personne sans aucun revenu d'activité, sera au niveau actuel du RMI.
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dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Société - Article paru
le 17 mars 2008
france Chantal Sébire ne fera pas appel
france
Chantal Sébire ne fera pas appel
Fin de vie . La justice doit se prononcer aujourd’hui sur sa « demande d’euthanasie ».
Chantal Sébire respectera la loi française, mais ne renoncera pas à sa volonté d’en finir. L’ex-institutrice de cinquante-deux ans, qui a demandé à la justice le droit d’être euthanasiée en raison d’une maladie incurable dont elle est atteinte, a laissé entendre samedi, dans l’émission Revu et corrigé de France 5, qu’elle ne ferait pas appel si sa demande était rejetée aujourd’hui à Dijon. Or tout porte à le croire. Le procureur de la République de la ville a en effet requis mercredi « l’irrecevabilité de la requête » de Mme Sébire, lors de l’audience en référé. Une position confirmée par l’auteur de la dernière loi sur la question, celle du 22 avril 2005 sur les droits des malades, dite loi Leonetti. « Ce texte autorise l’utilisation de sédatifs, de calmants et d’antalgiques à des doses nécessaires pour supprimer toutes douleurs physiques ou morales, même si l’utilisation de ces médicaments abrège la vie, explique Jean Leonetti, député UMP. Or Mme Sébire refuse les sédatifs. Elle demande qu’on lui donne la mort. C’est une demande de suicide assisté, pas une demande d’accompagnement de fin de vie. »
Interrogée sur France 5, Chantal Sébire, défigurée et rendue aveugle par une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale, a indiqué qu’elle « respecte(rait) la décision » du tribunal. « Qu’est-ce que vous voulez, je peux faire appel après… (mais) ça me servirait à quoi ? Je voulais simplement montrer que je menais un combat pour alerter et que, derrière ce combat, j’allais dans la légalité jusqu’au bout », a-t-elle poursuivi. Cette mère de trois enfants a toutefois confirmé qu’elle était prête à aller à l’étranger pour obtenir ce qu’elle désire. « Je sais maintenant comment me procurer ce dont j’ai besoin, et si je ne me le procure pas en France, je me le procurerai ailleurs », a-t-elle expliqué.
A. F.
J'ai mis cet article qui explique un peu ce qu'est La Fameuse Loi Leonetti
le 17 mars 2008
france Chantal Sébire ne fera pas appel
france
Chantal Sébire ne fera pas appel
Fin de vie . La justice doit se prononcer aujourd’hui sur sa « demande d’euthanasie ».
Chantal Sébire respectera la loi française, mais ne renoncera pas à sa volonté d’en finir. L’ex-institutrice de cinquante-deux ans, qui a demandé à la justice le droit d’être euthanasiée en raison d’une maladie incurable dont elle est atteinte, a laissé entendre samedi, dans l’émission Revu et corrigé de France 5, qu’elle ne ferait pas appel si sa demande était rejetée aujourd’hui à Dijon. Or tout porte à le croire. Le procureur de la République de la ville a en effet requis mercredi « l’irrecevabilité de la requête » de Mme Sébire, lors de l’audience en référé. Une position confirmée par l’auteur de la dernière loi sur la question, celle du 22 avril 2005 sur les droits des malades, dite loi Leonetti. « Ce texte autorise l’utilisation de sédatifs, de calmants et d’antalgiques à des doses nécessaires pour supprimer toutes douleurs physiques ou morales, même si l’utilisation de ces médicaments abrège la vie, explique Jean Leonetti, député UMP. Or Mme Sébire refuse les sédatifs. Elle demande qu’on lui donne la mort. C’est une demande de suicide assisté, pas une demande d’accompagnement de fin de vie. »
Interrogée sur France 5, Chantal Sébire, défigurée et rendue aveugle par une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale, a indiqué qu’elle « respecte(rait) la décision » du tribunal. « Qu’est-ce que vous voulez, je peux faire appel après… (mais) ça me servirait à quoi ? Je voulais simplement montrer que je menais un combat pour alerter et que, derrière ce combat, j’allais dans la légalité jusqu’au bout », a-t-elle poursuivi. Cette mère de trois enfants a toutefois confirmé qu’elle était prête à aller à l’étranger pour obtenir ce qu’elle désire. « Je sais maintenant comment me procurer ce dont j’ai besoin, et si je ne me le procure pas en France, je me le procurerai ailleurs », a-t-elle expliqué.
A. F.

Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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bonjour,
merci beaucoup pour les réponses apportées.
grâce à vous j'ai bien compris la méthodologie.
comme ça, au moins, je ne serai pas à côté de la plaque.
je sais maintenant que je dois développer les sujets, sauf si on me précise de faire autre chose.
merci beaucoup encore!!!
maintenant, il ne reste plus qu'à voir les sujets et espèrer ne pas tomber sur quelque chose de trop compliqué ou non-maîtrisé.
bon courage pour cette dernière ligne droite et encore un gros m....

merci beaucoup pour les réponses apportées.
grâce à vous j'ai bien compris la méthodologie.


comme ça, au moins, je ne serai pas à côté de la plaque.
je sais maintenant que je dois développer les sujets, sauf si on me précise de faire autre chose.

merci beaucoup encore!!!

maintenant, il ne reste plus qu'à voir les sujets et espèrer ne pas tomber sur quelque chose de trop compliqué ou non-maîtrisé.

bon courage pour cette dernière ligne droite et encore un gros m....

après la chute... soigner ou être soigné telle est la question!!!
Infirmier DE 2009/2012 IFSI Saint-Malo!!!
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Dowbette a écrit :Je pense qu'il y a une erreur dans l'article, il était question de 200 cas recensés en 20 ans et pas un millier. Enfin c'est ce que j'ai lu dans plusieurs articles et entendu à la télé.
Salut Dowbette !
Aujourd'hui, j'ai lu un autre article, toujours sur le Nouvelobs qui parle d'un millier de cas et pas 200. Donc, je ne sais pas quoi te dire

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Grippe : c’est fini !
[18 mars 2008 - 16:23]
« L’épidémie de grippe est maintenant terminée », nous annoncent les médecins Sentinelles. La semaine dernière son incidence nationale hebdomadaire s’est en effet établie à 103 cas pour 100 000 habitants, marquant pour la première fois un retour sous le seuil épidémique de 125 cas pour 100 000.
Depuis le début de l’épidémie le 10 janvier, 2,13 millions de personnes ont consulté leur médecin généraliste pour une grippe. L’efficacité vaccinale est estimée à 72% chez les moins de 65 ans, et 57% chez les plus de 65 ans.
[18 mars 2008 - 16:23]
« L’épidémie de grippe est maintenant terminée », nous annoncent les médecins Sentinelles. La semaine dernière son incidence nationale hebdomadaire s’est en effet établie à 103 cas pour 100 000 habitants, marquant pour la première fois un retour sous le seuil épidémique de 125 cas pour 100 000.
Depuis le début de l’épidémie le 10 janvier, 2,13 millions de personnes ont consulté leur médecin généraliste pour une grippe. L’efficacité vaccinale est estimée à 72% chez les moins de 65 ans, et 57% chez les plus de 65 ans.
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Gerçures, crevasses : la phytothérapie avec prudence
[19 mars 2008 - 10:12]
« Une crème à éviter » ! Ce conseil lapidaire donné par les rédacteurs de la Revue Prescrire concerne Epidermine, un médicament de phytothérapie. Ce dernier renferme en effet une plante -la consoude appelée aussi Symphytum officinale- qui serait « non dénuée de risques ». Explications.
Selon le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP), cette crème est « utilisée en usage local comme traitement d’appoint adoucissant, antiprurigineux des affections dermatologiques ». Elle est aussi indiquée « dans le traitement des crevasses, écorchures, gerçures et des piqûres d’insectes ».
Comme le rappellent les auteurs , la « toxicité de cette plante est connue, notamment en cas de consommation par voie orale ». Elle est d’ailleurs mentionnée dans le RCP. Et pour cause, sa racine contient des « alcaloïdes pyrrolizidiniques, impliqués dans la survenue de maladies veino-occlusives du foie ».
Une bonne raison pour « se passer de cette crème ». D’autant qu’il existe d’excellentes alternatives. Et la Revue de citer les émollients comme la vaseline ou la paraffine « qui suffisent pour apaiser les démangeaisons des peaux sèches, les crevasses ou les gerçures douloureuses ». Dans tous les cas, demandez l’avis d’un professionnel de santé.
[19 mars 2008 - 10:12]
« Une crème à éviter » ! Ce conseil lapidaire donné par les rédacteurs de la Revue Prescrire concerne Epidermine, un médicament de phytothérapie. Ce dernier renferme en effet une plante -la consoude appelée aussi Symphytum officinale- qui serait « non dénuée de risques ». Explications.
Selon le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP), cette crème est « utilisée en usage local comme traitement d’appoint adoucissant, antiprurigineux des affections dermatologiques ». Elle est aussi indiquée « dans le traitement des crevasses, écorchures, gerçures et des piqûres d’insectes ».
Comme le rappellent les auteurs , la « toxicité de cette plante est connue, notamment en cas de consommation par voie orale ». Elle est d’ailleurs mentionnée dans le RCP. Et pour cause, sa racine contient des « alcaloïdes pyrrolizidiniques, impliqués dans la survenue de maladies veino-occlusives du foie ».
Une bonne raison pour « se passer de cette crème ». D’autant qu’il existe d’excellentes alternatives. Et la Revue de citer les émollients comme la vaseline ou la paraffine « qui suffisent pour apaiser les démangeaisons des peaux sèches, les crevasses ou les gerçures douloureuses ». Dans tous les cas, demandez l’avis d’un professionnel de santé.
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La sécurité des patients, un enjeu européen
[19 mars 2008 - 07:45]
Le réseau européen pour la sécurité des patients vient de voir le jour. Baptisé Eunetpas – pour EUropean NETwork for PAtient Safety- il vise à améliorer la qualité des services de santé dans les 27 Etats-membres. Son but principal : « la réduction du nombre d’erreurs médicales ».
La Haute Autorité de Santé (HAS) française coordonne ce projet, qui réunit « des médecins, infirmiers, pharmaciens, gestionnaires d’établissements de santé et des membres d’associations de patients » venant de toute l’Europe. Des partenaires institutionnels « impliqués dans la sécurité du patient » en font également partie.
« Ce réseau permettra d’échanger les bonnes pratiques, d’un établissement hospitalier à un autre », explique Jean Bacou, responsable des relations internationales à la HAS. « A terme, il s’agit de diminuer le nombre d’erreurs médicales, de diagnostic ou de traitement et ‘in fine’ de limiter le gaspillage des ressources. Dans un premier temps, trois à cinq hôpitaux pilotes seront choisis dans une quinzaine de pays. Ils expérimenteront les outils mis au point par le réseau ».
[19 mars 2008 - 07:45]
Le réseau européen pour la sécurité des patients vient de voir le jour. Baptisé Eunetpas – pour EUropean NETwork for PAtient Safety- il vise à améliorer la qualité des services de santé dans les 27 Etats-membres. Son but principal : « la réduction du nombre d’erreurs médicales ».
La Haute Autorité de Santé (HAS) française coordonne ce projet, qui réunit « des médecins, infirmiers, pharmaciens, gestionnaires d’établissements de santé et des membres d’associations de patients » venant de toute l’Europe. Des partenaires institutionnels « impliqués dans la sécurité du patient » en font également partie.
« Ce réseau permettra d’échanger les bonnes pratiques, d’un établissement hospitalier à un autre », explique Jean Bacou, responsable des relations internationales à la HAS. « A terme, il s’agit de diminuer le nombre d’erreurs médicales, de diagnostic ou de traitement et ‘in fine’ de limiter le gaspillage des ressources. Dans un premier temps, trois à cinq hôpitaux pilotes seront choisis dans une quinzaine de pays. Ils expérimenteront les outils mis au point par le réseau ».
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Une relation entre toxicomanie et stress post-traumatique ?
[19 mars 2008 - 12:00]
Selon une nouvelle étude allemande, les toxicomanes seraient beaucoup plus exposés aux troubles de stress post-traumatique (TSPT). Et même si la dépendance à l’alcool paraît moins dangereuse que l’addiction aux drogues dures… elle représente malgré tout une véritable épée de Damoclès.
L’équipe du Pr Martin Driessen, de l’Université de Bielefeld en Allemagne, a interrogé 459 patients hospitalisés dans un centre de désintoxication. Un tiers d’alcooliques, un tiers de toxicomanes et un tiers de sujets intoxiqués à la fois à l’alcool et aux drogues dures.
Il en ressort qu’« entre un tiers et la moitié des patients en cure de désintoxication pour addiction aux drogues dures sont menacés de stress post-traumatique ». En revanche, « il s’est avéré que les alcooliques sont deux fois moins exposés aux TSPT » que les toxicomanes. Deux fois moins exposés certes, mais exposés tout de même : un tiers avait déjà souffert de TSTP…
Rappelons que ces troubles constituent un groupe de symptômes fréquemment observé à la suite de catastrophes naturelles, d’attentats ou de prises d’otages. Les victimes éprouvent d’abord l’impression continuelle de revivre l’évènement. Souvenirs répétitifs, cauchemars, état d’alerte permanent, irritabilité et accès de colère, troubles de la concentration, idées suicidaires… Tous les TSPT enfin, sont susceptibles d’induire un état dépressif.
[19 mars 2008 - 12:00]
Selon une nouvelle étude allemande, les toxicomanes seraient beaucoup plus exposés aux troubles de stress post-traumatique (TSPT). Et même si la dépendance à l’alcool paraît moins dangereuse que l’addiction aux drogues dures… elle représente malgré tout une véritable épée de Damoclès.
L’équipe du Pr Martin Driessen, de l’Université de Bielefeld en Allemagne, a interrogé 459 patients hospitalisés dans un centre de désintoxication. Un tiers d’alcooliques, un tiers de toxicomanes et un tiers de sujets intoxiqués à la fois à l’alcool et aux drogues dures.
Il en ressort qu’« entre un tiers et la moitié des patients en cure de désintoxication pour addiction aux drogues dures sont menacés de stress post-traumatique ». En revanche, « il s’est avéré que les alcooliques sont deux fois moins exposés aux TSPT » que les toxicomanes. Deux fois moins exposés certes, mais exposés tout de même : un tiers avait déjà souffert de TSTP…
Rappelons que ces troubles constituent un groupe de symptômes fréquemment observé à la suite de catastrophes naturelles, d’attentats ou de prises d’otages. Les victimes éprouvent d’abord l’impression continuelle de revivre l’évènement. Souvenirs répétitifs, cauchemars, état d’alerte permanent, irritabilité et accès de colère, troubles de la concentration, idées suicidaires… Tous les TSPT enfin, sont susceptibles d’induire un état dépressif.
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Cancer colorectal : à défaut de dépistage généralisé… une exposition itinérante
[19 mars 2008 - 14:04]
Quelques jours avant la Semaine nationale du cancer colorectal (24 au 30 mars 2008), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin, vient d’inaugurer une exposition itinérante sur le sujet. Jusqu’en juin, un bus parcourra donc une dizaine de villes. Un médecin sera chargé d’animer l’expo. Objectif : sensibiliser la population au dépistage.
C’est un domaine où la France accuse un important retard. Avec 37 000 nouveaux cas par an, le cancer colorectal est en effet toujours la deuxième cause de mortalité par cancer (17 000 décès par an), après celui du poumon.
Toujours disons-nous, car depuis novembre dernier 88 départements français (voir carte ci-contre) sont supposés proposer un dépistage gratuit aux personnes âgées entre 50 et 74 ans. Ce programme devrait même être « effectif sur l’ensemble du territoire national courant 2008 » précise l’Institut national du Cancer.
Mais la réalité est plus nuancée. En fait, le dispositif n’est pas encore pleinement opérationnel. Et cela dans plusieurs régions françaises, et plus particulièrement dans les petites communes où médecins et pharmaciens n’ont toujours pas été formés au test de dépistage Hemoccult II. La conséquence est inquiétante : les deux-tiers des 50-74 ans n’ont en effet jamais procédé à aucun test ! Le public doit savoir que dans l’état actuel des choses, ce « dépistage gratuit généralisé » coûte environ 18 € à l’intéressé lorsqu’il n’y a pas été invité par un courrier ad hoc…
[19 mars 2008 - 14:04]
Quelques jours avant la Semaine nationale du cancer colorectal (24 au 30 mars 2008), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin, vient d’inaugurer une exposition itinérante sur le sujet. Jusqu’en juin, un bus parcourra donc une dizaine de villes. Un médecin sera chargé d’animer l’expo. Objectif : sensibiliser la population au dépistage.
C’est un domaine où la France accuse un important retard. Avec 37 000 nouveaux cas par an, le cancer colorectal est en effet toujours la deuxième cause de mortalité par cancer (17 000 décès par an), après celui du poumon.
Toujours disons-nous, car depuis novembre dernier 88 départements français (voir carte ci-contre) sont supposés proposer un dépistage gratuit aux personnes âgées entre 50 et 74 ans. Ce programme devrait même être « effectif sur l’ensemble du territoire national courant 2008 » précise l’Institut national du Cancer.
Mais la réalité est plus nuancée. En fait, le dispositif n’est pas encore pleinement opérationnel. Et cela dans plusieurs régions françaises, et plus particulièrement dans les petites communes où médecins et pharmaciens n’ont toujours pas été formés au test de dépistage Hemoccult II. La conséquence est inquiétante : les deux-tiers des 50-74 ans n’ont en effet jamais procédé à aucun test ! Le public doit savoir que dans l’état actuel des choses, ce « dépistage gratuit généralisé » coûte environ 18 € à l’intéressé lorsqu’il n’y a pas été invité par un courrier ad hoc…
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Obésité infantile : l’industrie alimentaire sèche la concertation
[19 mars 2008 - 15:45]
Dans la lutte contre le surpoids des petits Français, ça tire vraiment à hue et à dia ! Le collectif « Obésité : protégeons nos enfants » dénonce aujourd’hui « la dérobade de l’industrie alimentaire et de la grande distribution », qui ne participent pas à la concertation organisée par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin. Deux réunions, deux absences… Même si une partie seulement des professionnels concernés ne jouent pas le jeu, pour le collectif en question c’est insupportable.
« Pour la deuxième fois hier, l’industrie et la grande distribution ont boycotté les réunions de concertations » rapportent les 6 associations en question, dont l’UFC-Que Choisir. Cette politique de la chaise vide paraît d’autant plus malvenue que les industriels naturellement, étaient attendus au tournant.
Ils étaient en effet, « invités à présenter des propositions volontaires pour retirer les confiseries aux caisses de la grande distribution et encadrer la diffusion pendant les programmes pour enfants des publicités pour les aliments gras, sucrés ou salés »… Le motif de cette bouderie ? Toute simplement le refus du ministre de la Santé de rencontrer les industriels… à huis clos.
Le collectif estime cette exigence inadmissible. Et il contre-attaque en pointant les obstructionnistes : « Danone, Kellogg’s, Nestlé, Yoplait ainsi que les enseignes Auchan, Carrefour, Casino et Cora ». Ces derniers ont même droit à une lettre ouverte en forme de réquisitoire. A malappris, malappris-et-demi ! Et pour bien enfoncer le clou, le collectif donne également la liste des « bons élèves » : Coca-Cola, Ferrero, le groupe de distribution E. Leclerc, Mc Donald’s, Orangina-Schweppes et le syndicat du Chocolat.
[19 mars 2008 - 15:45]
Dans la lutte contre le surpoids des petits Français, ça tire vraiment à hue et à dia ! Le collectif « Obésité : protégeons nos enfants » dénonce aujourd’hui « la dérobade de l’industrie alimentaire et de la grande distribution », qui ne participent pas à la concertation organisée par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin. Deux réunions, deux absences… Même si une partie seulement des professionnels concernés ne jouent pas le jeu, pour le collectif en question c’est insupportable.
« Pour la deuxième fois hier, l’industrie et la grande distribution ont boycotté les réunions de concertations » rapportent les 6 associations en question, dont l’UFC-Que Choisir. Cette politique de la chaise vide paraît d’autant plus malvenue que les industriels naturellement, étaient attendus au tournant.
Ils étaient en effet, « invités à présenter des propositions volontaires pour retirer les confiseries aux caisses de la grande distribution et encadrer la diffusion pendant les programmes pour enfants des publicités pour les aliments gras, sucrés ou salés »… Le motif de cette bouderie ? Toute simplement le refus du ministre de la Santé de rencontrer les industriels… à huis clos.
Le collectif estime cette exigence inadmissible. Et il contre-attaque en pointant les obstructionnistes : « Danone, Kellogg’s, Nestlé, Yoplait ainsi que les enseignes Auchan, Carrefour, Casino et Cora ». Ces derniers ont même droit à une lettre ouverte en forme de réquisitoire. A malappris, malappris-et-demi ! Et pour bien enfoncer le clou, le collectif donne également la liste des « bons élèves » : Coca-Cola, Ferrero, le groupe de distribution E. Leclerc, Mc Donald’s, Orangina-Schweppes et le syndicat du Chocolat.
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Société
Euthanasie: Marie Humbert en appelle à Carla Sarkozy
Marie Humbert avait aidé son fils tétraplégique à mourir en 2003
Le trouble semé par le cas de Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur au visage, a incité le gouvernement à demander une évaluation de la loi Leonetti sur la fin de vie.
libération.fr (avec source AFP)
LIBERATION.FR : mercredi 19 mars 2008
Marie Humbert, qui avait bénéficié d'un non-lieu après avoir aidé - avec un médecin - son fils tétraplégique à mourir en 2003, en appelle à Carla Bruni-Sarkozy pour obtenir un droit à l'euthanasie, faute de réponse à une demande d'entretien avec Nicolas Sarkozy, alors que Chantal Sébire, qui souffre d’une tumeur incurable, demande à mourir dignement.
La mère de Vincent Humbert «appelle les citoyens qui suivent son combat à écrire à Carla Bruni-Sarkozy, en espérant qu'une femme et qu'une mère saura mieux comprendre les souffrances inutiles infligées à des patients qui ne le souhaitent pas», indique un communiqué de l'association Faut qu'on s'active, dont Marie Humbert est la marraine.
Mission d'évaluation
Le trouble semé par le cas de Chantal Sébire a incité le gouvernement à demander une évaluation de la loi Leonetti sur la fin de vie. Tout en se réjouissant de cette décision, les partisans du droit à l'euthanasie ont relevé que ce même jour en Belgique, l'écrivain Hugo Claus, souffrant de la maladie d'Alzheimer, a pu se donner la mort «comme il le souhaitait et quand il le souhaitait», selon les termes de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Jean Léonetti, député-maire UMP d'Antibes, rapporteur de la loi de 2005 instaurant un droit au «laisser mourir» mais pas à l'euthanasie active, a été chargé d'une mission d'évaluation pour remédier à «la méconnaissance des textes» et éventuellement à «l'insuffisance de la législation».
De son côté, le groupe PS à l'Assemblée va former un groupe de travail en vue d'élaborer un texte de loi améliorant la législation. La loi de 2005 a fondé le rejet par la justice, lundi, de la demande de Chantal Sébire qui voulait obtenir le droit de «mourir dans la dignité, entourée des (s)iens». Mercredi, son médecin, le Dr Emmanuel Debost, s'est rendu à l'Elysée, à la demande du président de la République, pour déposer son dossier médical auprès du Pr Arnold Munnich, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les questions de santé.
«Clandestinité»
Selon l'Elysée, le Dr Debost était assisté dans cette démarche par le Pr Daniel Brasnu, chef du service ORL de l'hôpital Georges-Pompidou et spécialiste de la maladie dont souffre Chantal Sébire, l'esthésioneuroblastome. Aucune indication n'a été fournie sur la teneur de l'entretien.
Toutefois, le Dr Debost avait indiqué la veille qu'il n'attendait rien de cette démarche et qu'il serait «étonné» si elle apportait une solution aux souffrances de sa patiente. Deux membres du gouvernement ont plaidé mercredi en faveur du recours à l'euthanasie pour Chantal Sébire. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et médecin, a demandé une exception à la loi pour lui permettre de ne pas se suicider «dans une espèce de clandestinité dont tout le monde souffrirait, surtout ses proches».
Nadine Morano, nommée hier mardi secrétaire d'Etat à la famille, a répété qu'elle était favorable à l'euthanasie. «Je trouve assez dommage de devoir quitter le territoire français pour pouvoir accéder à son désir de mourir dans la dignité», a-t-elle souligné.
Le président de l'ADMD, Jean-Luc Romero, a noté que le cas de Chantal Sébire faisait «clairement avancer les choses», mais que c'était «encore bien trop lent». «Il faut aller plus loin» que la loi Léonetti, «en s'inspirant des législations des pays avoisinants».
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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A la une20:44 | 19/03/2008 Reuters
L'affaire Sébire provoque une mission sur l'euthanasie
Alors que le gouvernement excluait la semaine dernière toute réforme sur la question de l'euthanasie, le cas d'une femme atteinte d'une tumeur incurable qui s'est vu refuser par la justice une aide à mourir, a amené finalement mercredi le lancement d'une réflexion.
Cette démarche intervient après la proposition par plusieurs personnalités, notamment le député PS Gaëtan Gorce et le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, d'une réforme élargissant les possibilités légales en France. La nouvelle secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a aussi réaffirmé mercredi qu'elle était plutôt favorable à une telle réforme.
Le député UMP et médecin Jean Leonetti a été chargé mercredi par le Premier ministre, François Fillon, d'une mission d'évaluation de la loi de 2005 qui porte son nom, et dont il fut rapporteur.
Elle a été mise au point après l'affaire Vincent Humbert, un jeune tétraplégique dont la mort avait été provoquée médicalement à sa demande et à celle de sa famille.
Cette loi permet "l'euthanasie passive", c'est-à-dire, pour les malades atteints de pathologies incurables en phase terminale, l'arrêt des traitements et l'administration de sédatifs, même s'ils risquent d'entrainer la mort. Elle proscrit toujours cependant "l'euthanasie active", le fait de provoquer directement la mort, et à fortiori le suicide assisté.
François Fillon charge le député "d'évaluer la mise en oeuvre concrète de la loi et de faire des propositions, pour remédier à la méconnaissance ou la mauvaise application des textes et éventuellement à l'insuffisance de la législation".
"Cette mission s'effectuera avec le concours du ministère de la Santé et un débat pourrait s'ouvrir sur ce sujet à l'occasion du vote des lois de bioéthique", dit le député.
LE MÉDECIN TRAITANT REÇU PAR SARKOZY
Le médecin traitant de Chantal Sébire a été reçu mercredi à l'Elysée, a annoncé la présidence. Le docteur Emmanuel Debost s'est entretenu avec Nicolas Sarkozy après avoir discuté, à l'hôpital européen Georges Pompidou, avec un spécialiste de la maladie dont souffre sa patiente.
La semaine dernière, le président avait exclu toute réforme sur l'euthanasie, tout en proposant une nouvelle consultation médicale à Chantal Sébire, qu'elle a refusée.
Le docteur Dubost, rejoignant plusieurs autres personnalités, propose d'introduire dans la loi une possibilité d'euthanasie active, dans certains cas très précis.
Il s'agirait, comme en Belgique et aux Pays-Bas, de permettre aux médecins de provoquer directement la mort d'un patient, après autorisation de plusieurs commissions et dans le cas d'une demande du patient et de la famille.
Chantal Sébire, atteinte d'une esthésioneuroblastome, tumeur rarissime et incurable aux sinus et à la cavité nasale, qui la défigure et la fait atrocement souffrir depuis huit ans, souligne en effet que la loi Leonetti ne lui permettrait que d'être plongée dans un coma par sédation.
Il ne provoquerait la mort, sans alimentation et hydratation, qu'après une dizaine de jours, souligne son avocat, Gilles Antonowicz, qui juge hypocrite que la loi autorise une telle procédure et pas une aide à mourir directe.
Chantal Sébire, mère de trois enfants, se dit résolue à affronter la mort lucidement et en toute conscience.
Constatant l'impasse légale, un juge de Dijon a repoussé lundi sa requête pour qu'on l'autorise à prendre un produit mortel. Selon lui, cette demande se heurte au code de déontologie médicale, qui interdit à un médecin de donner délibérément la mort, ainsi qu'au code pénal, qui fait de l'aide au suicide une infraction.
"La demande de Mme Sébire, humainement concevable, ne peut juridiquement en l'état du droit prospérer (...) Même si la dégradation physique de Mme Sébire mérite la compassion, le juge, en l'état de la législation française, ne peut que rejeter la demande", conclut le jugement.
Thierry Lévêque
L'affaire Sébire provoque une mission sur l'euthanasie
Alors que le gouvernement excluait la semaine dernière toute réforme sur la question de l'euthanasie, le cas d'une femme atteinte d'une tumeur incurable qui s'est vu refuser par la justice une aide à mourir, a amené finalement mercredi le lancement d'une réflexion.
Cette démarche intervient après la proposition par plusieurs personnalités, notamment le député PS Gaëtan Gorce et le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, d'une réforme élargissant les possibilités légales en France. La nouvelle secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a aussi réaffirmé mercredi qu'elle était plutôt favorable à une telle réforme.
Le député UMP et médecin Jean Leonetti a été chargé mercredi par le Premier ministre, François Fillon, d'une mission d'évaluation de la loi de 2005 qui porte son nom, et dont il fut rapporteur.
Elle a été mise au point après l'affaire Vincent Humbert, un jeune tétraplégique dont la mort avait été provoquée médicalement à sa demande et à celle de sa famille.
Cette loi permet "l'euthanasie passive", c'est-à-dire, pour les malades atteints de pathologies incurables en phase terminale, l'arrêt des traitements et l'administration de sédatifs, même s'ils risquent d'entrainer la mort. Elle proscrit toujours cependant "l'euthanasie active", le fait de provoquer directement la mort, et à fortiori le suicide assisté.
François Fillon charge le député "d'évaluer la mise en oeuvre concrète de la loi et de faire des propositions, pour remédier à la méconnaissance ou la mauvaise application des textes et éventuellement à l'insuffisance de la législation".
"Cette mission s'effectuera avec le concours du ministère de la Santé et un débat pourrait s'ouvrir sur ce sujet à l'occasion du vote des lois de bioéthique", dit le député.
LE MÉDECIN TRAITANT REÇU PAR SARKOZY
Le médecin traitant de Chantal Sébire a été reçu mercredi à l'Elysée, a annoncé la présidence. Le docteur Emmanuel Debost s'est entretenu avec Nicolas Sarkozy après avoir discuté, à l'hôpital européen Georges Pompidou, avec un spécialiste de la maladie dont souffre sa patiente.
La semaine dernière, le président avait exclu toute réforme sur l'euthanasie, tout en proposant une nouvelle consultation médicale à Chantal Sébire, qu'elle a refusée.
Le docteur Dubost, rejoignant plusieurs autres personnalités, propose d'introduire dans la loi une possibilité d'euthanasie active, dans certains cas très précis.
Il s'agirait, comme en Belgique et aux Pays-Bas, de permettre aux médecins de provoquer directement la mort d'un patient, après autorisation de plusieurs commissions et dans le cas d'une demande du patient et de la famille.
Chantal Sébire, atteinte d'une esthésioneuroblastome, tumeur rarissime et incurable aux sinus et à la cavité nasale, qui la défigure et la fait atrocement souffrir depuis huit ans, souligne en effet que la loi Leonetti ne lui permettrait que d'être plongée dans un coma par sédation.
Il ne provoquerait la mort, sans alimentation et hydratation, qu'après une dizaine de jours, souligne son avocat, Gilles Antonowicz, qui juge hypocrite que la loi autorise une telle procédure et pas une aide à mourir directe.
Chantal Sébire, mère de trois enfants, se dit résolue à affronter la mort lucidement et en toute conscience.
Constatant l'impasse légale, un juge de Dijon a repoussé lundi sa requête pour qu'on l'autorise à prendre un produit mortel. Selon lui, cette demande se heurte au code de déontologie médicale, qui interdit à un médecin de donner délibérément la mort, ainsi qu'au code pénal, qui fait de l'aide au suicide une infraction.
"La demande de Mme Sébire, humainement concevable, ne peut juridiquement en l'état du droit prospérer (...) Même si la dégradation physique de Mme Sébire mérite la compassion, le juge, en l'état de la législation française, ne peut que rejeter la demande", conclut le jugement.
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