ide inculpée pour homicide involontaire
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Voila qui remet quelques idées en place...
Ce qui me paraît étrange, c'est que l'on recherche une cause extérieure, une explication autre que le simple fait que ces infirmières ont commis une erreur. Et d'ailleurs elles l'ont reconnu immédiatement. Et qui dit erreur ne veut pas dire une faute. La Loi reconnaît le principe de l'erreur et la justice déterminera la nature de l'erreur, les circonstances atténuantes, les responsabilités et la sanction adaptée.
Alors cessons de chercher les excuses : manque de moyen, de personnels, la formation pas assez ceci ou cela, la couleur de l'étiquette pas comme il faut, ...
Admettons juste que dans les millions d'actes infirmiers réalisés par des êtres humains normaux et responsables, le risque d'erreur ne peut être nul.
7 accidents graves imputables aux infirmiers en 2006, en regard d'un nombre d'actes réalisés colossal.
Quand les journalistes pondent une info erronée, ça n'intéresse pas grand monde et ça ne tue pas. Mais je leur accorde le droit de raconter que les infirmiers sont des potentiels tueurs, c'est une erreur, et c'est un droit légitime de commettre des erreurs, droit qu'ils doivent reconnaître aux infirmiers.
Pour les familles c'est peut-être épouvantable d'entendre des propos pareils. Et je les comprends. Mais c'est à la justice de faire la part des choses et à personne d'autres.
Jérôme
Ce qui me paraît étrange, c'est que l'on recherche une cause extérieure, une explication autre que le simple fait que ces infirmières ont commis une erreur. Et d'ailleurs elles l'ont reconnu immédiatement. Et qui dit erreur ne veut pas dire une faute. La Loi reconnaît le principe de l'erreur et la justice déterminera la nature de l'erreur, les circonstances atténuantes, les responsabilités et la sanction adaptée.
Alors cessons de chercher les excuses : manque de moyen, de personnels, la formation pas assez ceci ou cela, la couleur de l'étiquette pas comme il faut, ...
Admettons juste que dans les millions d'actes infirmiers réalisés par des êtres humains normaux et responsables, le risque d'erreur ne peut être nul.
7 accidents graves imputables aux infirmiers en 2006, en regard d'un nombre d'actes réalisés colossal.
Quand les journalistes pondent une info erronée, ça n'intéresse pas grand monde et ça ne tue pas. Mais je leur accorde le droit de raconter que les infirmiers sont des potentiels tueurs, c'est une erreur, et c'est un droit légitime de commettre des erreurs, droit qu'ils doivent reconnaître aux infirmiers.
Pour les familles c'est peut-être épouvantable d'entendre des propos pareils. Et je les comprends. Mais c'est à la justice de faire la part des choses et à personne d'autres.
Jérôme
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
j'arrive et je vois des propos que "nours" me prêtent, pas mal déformés et sortis du contexte.
Bref on se fout de ce genre de règlement de compte de bas étage, genre suite à un égo écorché...
Soyez open, oui certaines choses ont tendance à me faire réagir "vivement", la façon dont on forme le personnel de demain, connaissance connaissance, proche du gavage bête et méchant, voir le roman "les 3 médecins" de Martin Winckler, donc je ne suis pas le seul à le penser...
Stress omniprésent dans le milieu soignant, où le + souvent stagiaires et patients en font les frais, je sais que ça n'est pas forcément agréable à attendre (lire), mais nos groupes de parole post stage L'EXPRIMENT A VOIX HAUTE, que ça vous plaise ou non !!!
il y a de supers lieux de stage, et le reste...
Alors désolé de vous dire (maladroitement parfois) des choses qui vous déplaisent, mais vous cirer les pompes n'est prévu dans aucun module...
Je vous fais une grosse bise pour 2009 !!!!!
Bref on se fout de ce genre de règlement de compte de bas étage, genre suite à un égo écorché...
Soyez open, oui certaines choses ont tendance à me faire réagir "vivement", la façon dont on forme le personnel de demain, connaissance connaissance, proche du gavage bête et méchant, voir le roman "les 3 médecins" de Martin Winckler, donc je ne suis pas le seul à le penser...
Stress omniprésent dans le milieu soignant, où le + souvent stagiaires et patients en font les frais, je sais que ça n'est pas forcément agréable à attendre (lire), mais nos groupes de parole post stage L'EXPRIMENT A VOIX HAUTE, que ça vous plaise ou non !!!
il y a de supers lieux de stage, et le reste...
Alors désolé de vous dire (maladroitement parfois) des choses qui vous déplaisent, mais vous cirer les pompes n'est prévu dans aucun module...
Je vous fais une grosse bise pour 2009 !!!!!
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
+1 et je vais même aller plus loin, ça ne va pas nous aider à être intelligent .Haegen a écrit :hector2 a écrit :De plus certains systèmes d'enseignements sont bcp moins scolaires et bcp plus près de la réalité professionnelle, sans cette fascination voire glorification de la connaissance, que bon nombre de pro n'utilisent jamais dans le secteur qu'ils choisiront, d'où moins d'échec, du perso plus pro, plus humain souvent, car plus attiré "pour de vrai" par ce métier, moins scolaire, moins récitant par coeur, plus efficace face à la réalité...
ça c'est un discours qui me gonfle. et ça me gonfle encore plus que les IDE estiment et disent que leur boulot s'apprend sur le tas au moment ou on essaye de rentrer à l'université![]()
dans ce cas, pourquoi former des IDE et pas des AS non mieux des ASH qui progresserons à l'ancienneté?
si vous n'avez pas compris que la théorie et l'idéal vers lequel doit tendre la pratiqueet que nos connaissances nous sont utiles pour être crédible face aux autres professionnels de santé
et sortir du nonnisme
![]()
la profession est mal barrée![]()
que le système de formation doit être revu me semble une évidence (IFSI et stage) car il est bon de remettre en question nos modalités.
mais descendre notre niveau de formation êt nos exigences envers nos futurs et présents pairs, ne va pas nous aider à être reconnus
et pour hectr2 qui n'a pas l'air d'avoir compris pourquoi on le "gavait" de connaissances, quelques explications

Autrement dit, plus on l'utilise , que ce soit en mémorisation et/ou reflexion, plus il se developpe. Et même si un jour on ne se sert plus de ce qu'on a appris, et qu'on "oublie" il en restera toujours plus que si on ne les avait pas apprises.
C'est d'aileurs à cause de principe que, pendant les études, on "bourre le crane" d'autres professions comme les médecins par exemple, qui comme nous, dans leur pratique n'utilisent pratiquement jamais la totalité des connaissances qu'ils ont pu acquerir à un moment donné
Par contre, moins on en apprend, moins on réflechit, et moins on est apte à le faire....
Voilou...

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Même si je n'ai commencé la formation que très récemment, je ne trouve absolument pas qu'on nous bourre le crâne de choses inutiles...pour toi, les connaissances ne sont donc pas nécessaires? connaitre le fonctionnement d'1 organe, les pathologies associées, le pourquoi des traitements et examens complémentaires, les effets secondaires et le mécanisme d'action des médicaments ; ça ne sert donc à rien?hector2 a écrit :Soyez open, oui certaines choses ont tendance à me faire réagir "vivement", la façon dont on forme le personnel de demain, connaissance connaissance, proche du gavage bête et méchant
ce que j'appelle le gavage bête et méchant, ce sont plutôt les gens qui apprennent bêtement leurs cours par coeur, sans comprendre ce qu'ils apprennent, et sans même chercher à comprendre le pourquoi du comment.
IDE
Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Je n'ai JAMAIS dit que les connaissances n'étaient pas nécessaires ... simplement qu'on leur accordait peut-être une place légèrement démesurée au détriment de différentes matières qui les complèteraient harmonieusement.
Pourquoi le système scolaire français dès la primaire est-il si mal côté en europe ?
Les autres qui pratiquent moins d'heures de cours au bénéfice de disciplines culturelles, sportives, qui (peut-être) permettent à l'esprit d'assimiler MIEUX les connaissances, et donc de les mémoriser, se trompent-ils ?
La connaissance de soi, le rapport à l'autre, je ne sais pas, l'appréhension de la mort.
Pourquoi le système scolaire français dès la primaire est-il si mal côté en europe ?
Les autres qui pratiquent moins d'heures de cours au bénéfice de disciplines culturelles, sportives, qui (peut-être) permettent à l'esprit d'assimiler MIEUX les connaissances, et donc de les mémoriser, se trompent-ils ?
La connaissance de soi, le rapport à l'autre, je ne sais pas, l'appréhension de la mort.
Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Leur place n'est, pour moi, pas démesurée mais nécessaire.hector2 a écrit :Je n'ai JAMAIS dit que les connaissances n'étaient pas nécessaires ... simplement qu'on leur accordait peut-être une place légèrement démesurée au détriment de différentes matières qui les complèteraient harmonieusement.
Pourquoi le système scolaire français dès la primaire est-il si mal côté en europe ?
Les autres qui pratiquent moins d'heures de cours au bénéfice de disciplines culturelles, sportives, qui (peut-être) permettent à l'esprit d'assimiler MIEUX les connaissances, et donc de les mémoriser, se trompent-ils ?
La connaissance de soi, le rapport à l'autre, je ne sais pas, l'appréhension de la mort.
Certes, vous avez raison sur le fait que certains aspects de la connaissance sont mal exploités dans notre pays mais est-ce le rôle de l'école de les leur apporter ?
N'y a t-il pas une certaine "défection" des parents qui se "déchargent" sur l'école pour faire leur travail de parent?
Vous parlez de la mort, excellent exemple : il n'y a pas si longtemps, les enfants allaient peu à l'école, notamment en milieu rural. Leur temps libre, ils le consacraient à la vie "courante", ils aidaient leurs parents pour le travail ou les "corvées", quand un membre de leur famille mourrait, ils participaient au deuil (veillée mortuaire, obsèques...). Il n'avaient pas besoin de l'école pour leur apprendre quoi que ce soit.
Et sur ce sujet précis qu'est la mort, qu'aurait-elle pu faire, l'école ? ...Rien. D'autant que la mort est niée et escamotée dans la société. Et les parents croient "protéger" l'enfant en niant tout ce qui fait la vraie vie.
La vie ne s'apprend pas, elle se vit.
Idem pour les relations humaines en général, comment l'école peut-elle apprendre à un enfant les relations humaines ? C'est aux parents de mettre l'enfant en contact avec son milieu (famille, amis, commerçants, connaissances...) et non l'école. Tout au plus l'école dira : soyez poli, honnête, généreux...et alors? il ne suffit pas de le dire, il faut l'experimenter.
Oui, il y a une grande défection des parents.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Je parlai des ifsi quant à ces disciplines...
Parenthèse pour braci : l'age ne donne aucun privilège quant au mauvais goût et à l'impolitesse...
Parenthèse pour braci : l'age ne donne aucun privilège quant au mauvais goût et à l'impolitesse...
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Non pas vraiment.Voila qui remet quelques idées en place...
le simple fait que ces infirmières ont commis une erreur.
Ce n'est pas un simple fait que de commettre une erreur qui entraine la mort.
La Loi reconnaît le principe de l'erreur et la justice déterminera la nature de l'erreur, les circonstances atténuantes, les responsabilités et la sanction adaptée
Pourquoi penses tu que la collègue soit resté 48H en garde à vue ?? pour une " simple erreur " ?? Pourquoi penses tu que l'APHP ait demandé a être mise en examen ??
Admettons juste que dans les millions d'actes infirmiers réalisés par des êtres humains normaux et responsables, le risque d'erreur ne peut être nul.
7 accidents graves imputables aux infirmiers en 2006, en regard d'un nombre d'actes réalisés colossal.
C'est déjà 7 de trop. C'est de relativiser par des statistiques qui est dangereux et banalisant. 7 morts ?? bof même pas grave nous faisons des millions d'actes. Pas de quoi en faire un fromage. Plutôt se poser la question : comment devons nous réfléchir afin d'éliminer les risques qui conduisent à mettre des professionnels et à nous mettre dans des situations qui peuvent briser une vie professionnelle ou briser une vie tout court.
Quand les journalistes pondent une info erronée, ça n'intéresse pas grand monde et ça ne tue pas.
ça dépend. Regarde Bérégovoy il n'a pas supporté

Mais je leur accorde le droit de raconter que les infirmiers sont des potentiels tueurs, c'est une erreur, et c'est un droit légitime de commettre des erreurs, droit qu'ils doivent reconnaître aux infirmiers.
Il raconte ce qu'ils ont envie de raconter et ce n'est pas toi qui leur donne ou pas le droit, c'est leur rédac chef

Sérieusement, Il y a 2 poids et 2 mesures. Tu fais tomber un bassin plein de pisse au sol parceque tu regardais les fesses de la petite externe c 'est une erreur ou une maladresse sans conséquence, la seule chose que tu vas tuer c'est la cire du revêtement. Là, on parle d'homicide involontaire chez un gamin avec la responsabilité pénale que cela introduit.
Re: ide inculpée pour homicide involontaire
La responsabilité pénale ne sera engagée que lorsque la faute sera avérée. Et c'est pour cela que la justice est saisie de l'affaire, c'est son travail. La loi et je persiste, accepte la notion d'erreur. L'erreur est un constat de fait, aussi graves soient les conséquences. La justice détermine ensuite le degré de faute pour juger et ce n'est pas le rôle d'un journaliste ou d'un forumeur de le faire.
La garde à vue est une procédure que la justice a mis en place pour préserver l'instruction. Elle est légale mais ne préjuge en rien d'une culpabilité plus ou moins grande. Ca s'appelle la présomption d'innocence. Etre mis en examen à un avantage c'est la possibilité de prendre connaissance du dossier et d'apporter les élements de comppréhension nécessaires. C'est ce que fait l'établissement qui de toute façon va au civil indemniser les victimes et prendre en charge les frais de défense de ses personnels.
Si vous arrivez un jour à supprimer le risque zéro et bien chapeau. Personne n'y est arrivé à ce jour. Sinon aucun avion ne tomberait au sol, aucun accident de la route, aucune accident tout court, rien de rien. Pas d'infections nosocomiales (13 000 morts par an). Vous tombez dans le panneau de l'exposition médiatique, qui s'intéresse à la santé. Mais ou sont-ils pour nous parler des 2 accidents graves médicaux que l'observatoire des accidents médicaux relèvent chaque jour en toute transparence. Au final ça représente 15 condamnations pénales jugées. donc avant d'accuser et de juger réagissez en professionnel responsable.
Je n'ai jamais dit qu'il fallait banaliser ou excuser les fautes, si faute il y a. Je dis juste que notre métier ne peut pas s'affranchir du risque d'erreur qui est une propriété humaine incontournable. Si vous êtes infirmier et que vous annoncez fièrement ne jamais faire d'erreur, alors je me méfierai volontiers de vous. Oublier qu'on peut faire une erreur c'est à coup sur en faire, s'en même s'en rendre compte. La vigilance impose un peu d'humilité et de ne pas se croire au-dessus du lot ou d'un système.
Jérôme
La garde à vue est une procédure que la justice a mis en place pour préserver l'instruction. Elle est légale mais ne préjuge en rien d'une culpabilité plus ou moins grande. Ca s'appelle la présomption d'innocence. Etre mis en examen à un avantage c'est la possibilité de prendre connaissance du dossier et d'apporter les élements de comppréhension nécessaires. C'est ce que fait l'établissement qui de toute façon va au civil indemniser les victimes et prendre en charge les frais de défense de ses personnels.
Si vous arrivez un jour à supprimer le risque zéro et bien chapeau. Personne n'y est arrivé à ce jour. Sinon aucun avion ne tomberait au sol, aucun accident de la route, aucune accident tout court, rien de rien. Pas d'infections nosocomiales (13 000 morts par an). Vous tombez dans le panneau de l'exposition médiatique, qui s'intéresse à la santé. Mais ou sont-ils pour nous parler des 2 accidents graves médicaux que l'observatoire des accidents médicaux relèvent chaque jour en toute transparence. Au final ça représente 15 condamnations pénales jugées. donc avant d'accuser et de juger réagissez en professionnel responsable.
Je n'ai jamais dit qu'il fallait banaliser ou excuser les fautes, si faute il y a. Je dis juste que notre métier ne peut pas s'affranchir du risque d'erreur qui est une propriété humaine incontournable. Si vous êtes infirmier et que vous annoncez fièrement ne jamais faire d'erreur, alors je me méfierai volontiers de vous. Oublier qu'on peut faire une erreur c'est à coup sur en faire, s'en même s'en rendre compte. La vigilance impose un peu d'humilité et de ne pas se croire au-dessus du lot ou d'un système.
Jérôme
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
La responsabilité pénale ne sera engagée que lorsque la faute sera avérée. Et c'est pour cela que la justice est saisie de l'affaire, c'est son travail. La loi et je persiste, accepte la notion d'erreur. L'erreur est un constat de fait, aussi graves soient les conséquences. La justice détermine ensuite le degré de faute pour juger et ce n'est pas le rôle d'un journaliste ou d'un forumeur de le faire.
La garde à vue est une procédure que la justice a mis en place pour préserver l'instruction. Elle est légale mais ne préjuge en rien d'une culpabilité plus ou moins grande. Ca s'appelle la présomption d'innocence. Etre mis en examen à un avantage c'est la possibilité de prendre connaissance du dossier et d'apporter les élements de comppréhension nécessaires. C'est ce que fait l'établissement qui de toute façon va au civil indemniser les victimes et prendre en charge les frais de défense de ses personnels.
Nous sommes bien d'accord.
Personne n'y est arrivé à ce jour. Sinon aucun avion ne tomberait au sol, aucun accident de la route, aucune accident tout court, rien de rien. Pas d'infections nosocomiales (13 000 morts par an). Vous tombez dans le panneau de l'exposition médiatique, qui s'intéresse à la santé. Mais ou sont-ils pour nous parler des 2 accidents graves médicaux que l'observatoire des accidents médicaux relèvent chaque jour en toute transparence. Au final ça représente 15 condamnations pénales jugées. donc avant d'accuser et de juger réagissez en professionnel responsable.Si vous arrivez un jour à supprimer le risque zéro et bien chapeau.
La presse relate des faits c'est tout. Je regarde au delà de ce que la presse fait ou veux faire passer comme message et dans quel but elle fait passer ce message. Mais ce n'est pas le sujet.
Il est plus sage de se concentrer sur un fait que de l'amalgamer avec des rapports d'accidents d'avions ou de voitures.
Si vous arrivez un jour à supprimer le risque zéro et bien chapeau.
C'est pourtant bien à ça que nous devrions travailler et non de croire que c'est la fatalité qui conduit à l'erreur. Il y en a même qui en font leur cheval de bataille : travailler à l'exellence professionnelle. Ils appellent celà une science, ou alors c'est de l'utopie. Alors c'est vrai que ça couterait très cher. Mais c'est possible. Suffit de s'en donner les moyens.
Je dis juste que notre métier ne peut pas s'affranchir du risque d'erreur qui est une propriété humaine incontournable
Collectivement c'est très très clair. Mais devons nous porter les erreurs des autres, individuellement, qui pourraient nous conduire à nos propres erreurs et de les accepter en se dédouanant que l'erreur est une propriété incontournable ??? je ne le pense pas.
Si vous êtes infirmier et que vous annoncez fièrement ne jamais faire d'erreur, alors je me méfierai volontiers de vous.
Eh bien si je fais des erreurs. Des fois je me plante en chemin entre 2 clients ou je ne remplis pas ma déclaration 2035 en temps et en heure, ou j'envoie paitre mon banquier ou je perds les clefs de mon cabinet. Tu vois, rien de bien mortel.

Par contre, si j'arrive chez toi en t'annonçant fièrement que par erreur j'ai planté le patient précédent en confondant des dosages dans des seringues d'insuline et d'héparine ou bien que je me suis carrément planté dans la programmation de PCA d'oxynorm ou de fentanyl, tu me ferais confiance toi ??? eh honnètement tu serais mon seul et unique client


Oublier qu'on peut faire une erreur c'est à coup sur en faire, s'en même s'en rendre compte.
Tu parles pour toi. Personnellement, si je pense que je peux faire une erreur, c'est là que je vais la faire. Il convient de dire que je suis extrêmement vigilant dans mon exercice quotidien. je m'impose une attention très pointu, une concentration très importante et je peux te dire que lorsque je rentre de tournée, je suis rincé. Enfin, pas trop en ce moment.

Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Et bien l'utopie est de croire que l'erreur n'est pas possible. De croire que la vigilance suffit, qu'être un bon professionnel suffit.
Dans les deux affaires, on a deux infirmières expérimentées, que la hiérarchie signale comme de "bons professionnels".
Je vous parie que dans 3 ou 4 ans quand la justice rendra son jugement, personne ne se souciera de commenter les conclusions de l'enquête. Non, on préfère condamner et torpiller de suite, assis sur nos convictions de sur-homme infaillible. Ce n'est pas juste une question de moyens. A moins peut-être de faire chaque acte à deux, et encore. Sur un plan purement statistique on est proche du risque zéro, que ça choque ou non.
Vous confondez toujours le terme erreur et le terme faute. L'une des différences c'est que l'erreur peut-être ponctuelle, isolée, imprévisible, induite par des causes extérieures (c'est peut-être le cas de ces deux tristes affaires). La faute peut-être régulière, systématique (c'est le cas du soignant qui a de mauvaises pratiques, et on sait tous que ça existe sans qu'il tue tous ses patients). Vous êtes persuadé de bien faire. Mais qui évalue cela ? Vous ? Qui évalue votre pratique pour vous permettre de dire que vous êtes au-dessus du risque d'erreur ou même de la faute. Le jour ou on aura un système d'évaluation digne de ce nom et un système de formation continue performant, alors peut-être que les soignants pourront mieux se préotéger du risque d'erreur.
en attendant, laissons à la justice le soin de placer le curseur entre l'erreur et la faute.
Et pour les professionnels de santé, il est intéressant de se pencher sur les lois suivantes, elles sont protectrices et prennent en compte la notion d'erreur :
Loi n° 96-393 du 13 mai 1996, dissociation faute civile et faute pénale.
Loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000, précision sur la faute pénale involontaire.
Loi n° 2007-291 du 5 mars 2007, plainte préliminaire auprès du procureur de la République avant de pouvoir se constituer partie civile.
La presse s'intéresse plus que d'habitude à ces incidents. Vous voulez savoir pourquoi ? Je suis bien placé pour vous répondre. Parce que toutes les rédactions sont en train de faire des sujets sur l'hôpital car dans quelques jours la Loi Bachelot va occuper le terrain de l'actualité. Alors les journalistes remplissent leurs stocks de reportages et puis on passera à la suite.
Jérôme
Dans les deux affaires, on a deux infirmières expérimentées, que la hiérarchie signale comme de "bons professionnels".
Je vous parie que dans 3 ou 4 ans quand la justice rendra son jugement, personne ne se souciera de commenter les conclusions de l'enquête. Non, on préfère condamner et torpiller de suite, assis sur nos convictions de sur-homme infaillible. Ce n'est pas juste une question de moyens. A moins peut-être de faire chaque acte à deux, et encore. Sur un plan purement statistique on est proche du risque zéro, que ça choque ou non.
Vous confondez toujours le terme erreur et le terme faute. L'une des différences c'est que l'erreur peut-être ponctuelle, isolée, imprévisible, induite par des causes extérieures (c'est peut-être le cas de ces deux tristes affaires). La faute peut-être régulière, systématique (c'est le cas du soignant qui a de mauvaises pratiques, et on sait tous que ça existe sans qu'il tue tous ses patients). Vous êtes persuadé de bien faire. Mais qui évalue cela ? Vous ? Qui évalue votre pratique pour vous permettre de dire que vous êtes au-dessus du risque d'erreur ou même de la faute. Le jour ou on aura un système d'évaluation digne de ce nom et un système de formation continue performant, alors peut-être que les soignants pourront mieux se préotéger du risque d'erreur.
en attendant, laissons à la justice le soin de placer le curseur entre l'erreur et la faute.
Et pour les professionnels de santé, il est intéressant de se pencher sur les lois suivantes, elles sont protectrices et prennent en compte la notion d'erreur :
Loi n° 96-393 du 13 mai 1996, dissociation faute civile et faute pénale.
Loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000, précision sur la faute pénale involontaire.
Loi n° 2007-291 du 5 mars 2007, plainte préliminaire auprès du procureur de la République avant de pouvoir se constituer partie civile.
La presse s'intéresse plus que d'habitude à ces incidents. Vous voulez savoir pourquoi ? Je suis bien placé pour vous répondre. Parce que toutes les rédactions sont en train de faire des sujets sur l'hôpital car dans quelques jours la Loi Bachelot va occuper le terrain de l'actualité. Alors les journalistes remplissent leurs stocks de reportages et puis on passera à la suite.
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
jjland83 a écrit :Dans les deux affaires, on a deux infirmières expérimentées, que la hiérarchie signale comme de "bons professionnels"
Indépendamment de tous tes messages dont j'apprécie la teneur sans obligatoirement te rejoindre sur tout, tu penses bien que les hiérarchies respectives ne pouvaient décemment dire le contraire...
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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
si je peux me permettre d'apporter quelques precisions. Après verification, il semblerait que juridiquement la faute ne se definit pas vraiment comme ça. Suivant la définition de Planiol qui a l'air d'être généralement retenue par la Justice , la faute est un "manquement à une obligation prééxistante".jjland83 a écrit :
Vous confondez toujours le terme erreur et le terme faute. L'une des différences c'est que l'erreur peut-être ponctuelle, isolée, imprévisible, induite par des causes extérieures (c'est peut-être le cas de ces deux tristes affaires). La faute peut-être régulière, systématique (c'est le cas du soignant qui a de mauvaises pratiques, et on sait tous que ça existe sans qu'il tue tous ses patients).
Ce qui voudait donc dire que, dans les cas qui nous occupent, il ne s'agit pas d'erreurs mais bien de fautes puisque'il existe de part la Loi , pour les IDE, certaines obligations professionnelles.
Ceci dit, je suis d'accord avec toi, Jerôme, le risque zero n'existe pas

Et je rejoins aussi gabrielpol sur un point : lorsqu'on se donne le droit à l'erreur , on est certainement plus enclin à en faire que lorsque on ne se le donne pas.
Bon, c'est vrai ausi qu'en libéral, on est peut-être plus sensibilisé à ça, puisqu'on sait tous (enfin j'espère

moutarde a écrit :Indépendamment de tous tes messages dont j'apprécie la teneur sans obligatoirement te rejoindre sur tout, tu penses bien que les hiérarchies respectives ne pouvaient décemment dire le contraire...jjland83 a écrit :Dans les deux affaires, on a deux infirmières expérimentées, que la hiérarchie signale comme de "bons professionnels"

Et c'est d'ailleurs assez amusant de voir les tresors d'ingeniosité que deploient les directions de hopitaux mis en cause pour noyer leurs responsabilités. Grosso modo c'est : "chez nous tout le monde il est beau il est gentil, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes "
Alors que quand on est de la profession on se rend compte, que la hierachie en place laisse déléguer des actes à des gens non formés pour ça, laisse mélanger des produits dans les pharmacies, accepte au travail des gens qui sont malades, laisse fonctionner des services avec un quota de personnel à minima, etc etc...
Et la responsabilité des différentes couches hierachiques là, personne n'en parle ?......

Du coup, on peut comprendre le silence de nos représentants, vu que pas mal d'entre eux sont "cadres"... Quand pendant des années on avalise le système, c'est difficile derrière d'élever la voix pour le denoncer.
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Et bien l'utopie est de croire que l'erreur n'est pas possible
Si se sont tes croyances, je ne reviendrais pas dessus.
Dans les deux affaires, on a deux infirmières expérimentées, que la hiérarchie signale comme de "bons professionnels".
Parce que tu penses qu'ils iraient dire le contraire ? T'es pas sérieux là.

Ce n'est pas juste une question de moyens.
En grande partie si. Mais effectivement il n'y a pas que cela. Un cadre ide qui supporte que son aux puer parte règler ou mettre en route une nutripompe, c'est bien out-line ou défaillance de management . Tu devrais savoir que dans les hopitaux l'exercice illégal est institutionalisé parce que ça arrange tout le monde faute de moyen.
Vous êtes persuadé de bien faire. Mais qui évalue cela ? Vous ? Qui évalue votre pratique pour vous permettre de dire que vous êtes au-dessus du risque d'erreur ou même de la faute
Je sens que je t'ai mis les abeilles.

Sache que dans l'exercice quotidien du domicile je ne peux pas me permettre de faire soit des erreurs soit des fautes. Sinon je les paies cash. Il n'y a pas toute une institution derrière moi qui me couvrira en cas de problèmes parce que elle même est border ou out-line. Ce qui te demande d'être plus exigent vis à vis de ta pratique quotidienne.
Soyons sérieux. Et tu voudrais évaluer quoi à domicile et selon quels critères ? vous avez déjà toutes les peines du monde à vous évaluer objectivement en institution et quand on voit ou cela conduit ;alors à domicile woops

Le jour ou on aura un système d'évaluation digne de ce nom et un système de formation continue performant, alors peut-être que les soignants pourront mieux se protéger du risque d'erreur.
Voilà, tu parles bien de moyen.
Re: ide inculpée pour homicide involontaire
Bonjour,
juste une reprécision de la faute. Il y a certainement faute dans les deux affaires citées puisque le procureur a requis une instruction. On a donc dépassé la simple notion d'erreur. Mais entre la faute volontaire et la faute fortuite il y a une marge. Et la justice fera son travail pour faire la part des choses.
Je reviens sur l'évaluation des pratiques. L'inspection de la DRASS relève que le praticien faisait des prescriptions à la décimale près, ce qui complique inutilement les prescriptions. Et pour trouver un 0,6 ça sent le divisé par 3. On ne sait pas arrondir au dessus ou au dessous. Ca n'excuse pas la faute, ça permet juste à la justice de faire la part des choses.
Et l'établissement a estimé que ses personnels sont tout a fait compétents. Ce n'est pas toujours le cas, loin de là. Dans tous les cas l'établissement indemnise les victimes, mais il peut aussi prononcer des sanctions diciplinaires contre ses agents.
Pour les libéraux je m'interroge sur cette réflexion : "quels seraient les critères ?" Et alors comment est ce que l'autoévaluation se met en place ? Mille excuses mais à un moment il faut être raisonnable. Que ce soit en institution ou au domicile, sans évaluation digne de ce nom, on n'avance pas. Et ça manque cruellement dans notre profession. Ce n'est pas moi qui le dit, mais l'ONI...
Dire que les cadres se taisent est faux. Vous n'êtes pas dans la procédure d'instruction. Et dans les cas présents deux à trois ans seront nécessaires pour mener à bien l'instruction. Lisez les comptes rendus de jugement pour comprendre que toutes les couches sont explorées. Dans la première affaire on parle d'aller voir chez le fabriquant d'ampoules, la manutentionaire qui a livré, ... tout sera exploré. Tout. Quand un juge d'instruction passe dans un service il emporte tout ou presque du dossier de soins aux documents administratifs les plus divers et variés.
Je maintiens que pour prévenir l'erreur il faut imaginer que l'on puisse en faire. Car partir du principe que la répétition d'un acte soit disant parfait conduit à l'automatisme et à l'acte machinal, l'acte peut alors devenir néfaste dans une situation donnée. C'est tout le débat du panser sans penser. Et faire un acte c'est réfléchir, au pourquoi et au comment, dans une situation précise. Ca doit être permanent. Et c'est ce est dit par notre libéral : être exigent à tout instant. Des affaires touchant les libéraux il y en a. Ni plus, ni moins qu'en institution. La guerre des camps est dans ce domaine stupide.
Sur médiatisation actuelle. Le communiqué de presse concernant l'ouverture de la médiation "sécuritesoins" a du partir dans les rédactions mi-décembre et comme par hasard on nous sort des affaires dramatiques juste après. normal poutr tout journaliste qui se demande s'il y a des accidents. Il cherche, il trouve.
http://www.securitesoins.fr/" target="_blank
http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 29930.html" target="_blank
sans compter la loi santé qui arrive. Tant mieux si la presse s'intéresse à nous, mais de grâce, sachons aussi montrer d'autres aspects !
Il ne s'agit pas de minimiser, mais de relativiser les choses. Bien sur c'est grave de faire une erreur, bien sur si on peut éviter c'est mieux. Ne condamnons pas ces deux infirmières sans se demander si par hasard on ne pouvait pas être à leur place à un moment, et surtout sans connaître tous les éléments du dossier.
Jérôme
juste une reprécision de la faute. Il y a certainement faute dans les deux affaires citées puisque le procureur a requis une instruction. On a donc dépassé la simple notion d'erreur. Mais entre la faute volontaire et la faute fortuite il y a une marge. Et la justice fera son travail pour faire la part des choses.
Je reviens sur l'évaluation des pratiques. L'inspection de la DRASS relève que le praticien faisait des prescriptions à la décimale près, ce qui complique inutilement les prescriptions. Et pour trouver un 0,6 ça sent le divisé par 3. On ne sait pas arrondir au dessus ou au dessous. Ca n'excuse pas la faute, ça permet juste à la justice de faire la part des choses.
Et l'établissement a estimé que ses personnels sont tout a fait compétents. Ce n'est pas toujours le cas, loin de là. Dans tous les cas l'établissement indemnise les victimes, mais il peut aussi prononcer des sanctions diciplinaires contre ses agents.
Pour les libéraux je m'interroge sur cette réflexion : "quels seraient les critères ?" Et alors comment est ce que l'autoévaluation se met en place ? Mille excuses mais à un moment il faut être raisonnable. Que ce soit en institution ou au domicile, sans évaluation digne de ce nom, on n'avance pas. Et ça manque cruellement dans notre profession. Ce n'est pas moi qui le dit, mais l'ONI...
Dire que les cadres se taisent est faux. Vous n'êtes pas dans la procédure d'instruction. Et dans les cas présents deux à trois ans seront nécessaires pour mener à bien l'instruction. Lisez les comptes rendus de jugement pour comprendre que toutes les couches sont explorées. Dans la première affaire on parle d'aller voir chez le fabriquant d'ampoules, la manutentionaire qui a livré, ... tout sera exploré. Tout. Quand un juge d'instruction passe dans un service il emporte tout ou presque du dossier de soins aux documents administratifs les plus divers et variés.
Je maintiens que pour prévenir l'erreur il faut imaginer que l'on puisse en faire. Car partir du principe que la répétition d'un acte soit disant parfait conduit à l'automatisme et à l'acte machinal, l'acte peut alors devenir néfaste dans une situation donnée. C'est tout le débat du panser sans penser. Et faire un acte c'est réfléchir, au pourquoi et au comment, dans une situation précise. Ca doit être permanent. Et c'est ce est dit par notre libéral : être exigent à tout instant. Des affaires touchant les libéraux il y en a. Ni plus, ni moins qu'en institution. La guerre des camps est dans ce domaine stupide.
Sur médiatisation actuelle. Le communiqué de presse concernant l'ouverture de la médiation "sécuritesoins" a du partir dans les rédactions mi-décembre et comme par hasard on nous sort des affaires dramatiques juste après. normal poutr tout journaliste qui se demande s'il y a des accidents. Il cherche, il trouve.
http://www.securitesoins.fr/" target="_blank
http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 29930.html" target="_blank
sans compter la loi santé qui arrive. Tant mieux si la presse s'intéresse à nous, mais de grâce, sachons aussi montrer d'autres aspects !
Il ne s'agit pas de minimiser, mais de relativiser les choses. Bien sur c'est grave de faire une erreur, bien sur si on peut éviter c'est mieux. Ne condamnons pas ces deux infirmières sans se demander si par hasard on ne pouvait pas être à leur place à un moment, et surtout sans connaître tous les éléments du dossier.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant