Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Faut-il risquer de mourir pour dormir plus ?
Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 07:26
Une étude publiée dans le "British Medical Journal" (BMJ) Open a de quoi inquiéter les insomniaques qui se traitent.
Prendre des hypnotiques pourrait être dangereux : le risque de décès serait multiplié par 3,6 pour moins de 18 doses annuelles, par 4,4 pour 18 à 132 doses annuelles et par 5,3 pour plus de 132 doses annuelles. Le risque de cancer serait augmenté de manière significative, mais uniquement pour les gros consommateurs. Il serait accru de 35 % pour les consommateurs de plus de 132 doses d'hypnotique par an, par rapport à ceux qui n'en prennent pas.
Les conclusions d'une étude menée par l'équipe de Daniel Kripke du Scripps Clinic Family Sleep Center à La Jolla (Californie) pourraient être à l'origine de nombreuses nuits blanches. Pour y arriver, les chercheurs ont analysé la survie de 10 529 patients prenant des hypnotiques et de 23 676 sujets contrôlés, durant deux ans et demi en moyenne. Parmi les hypnotiques prescrits figuraient des barbituriques, des antihistaminiques sédatifs et des benzodiazépines, notamment des molécules à action courte dont on suppose qu'elles ont une sécurité plus grande, comme le zolpidem. Analyse du Pr Patrick Lévy, spécialiste des troubles du sommeil, au CHU de Grenoble.
Le Point.fr : Que pensez-vous de ce travail ?
Pr Lévy : Il faut raison garder, notamment parce que ce travail présente deux faiblesses. D'abord il ne recherche pas la présence d'anxiété et de dépression. Or on sait que l'insomnie est un facteur de dépression. Et il a été plusieurs fois évoqué dans des études que les hypnotiques, en particulier le zolpidem, pouvaient être éventuellement associés à la dépression. Les données de cette enquête ne sont pas très solides dans ce domaine. D'autre part, les auteurs font référence à des travaux réalisés par leur équipe concernant le lien entre hypnotique et mortalité, pas vraiment confirmés par d'autres. Néanmoins, différentes publications récentes font effectivement un lien entre suicide et somnifères.
Quel message les Français doivent-ils en tirer ?
Comme la consommation de somnifères est supérieure dans notre pays à celle des Américains en proportion, il faut absolument vérifier ces données et mener de nouvelles enquêtes concernant un éventuel lien entre les hypnotiques et la mortalité. Des risques multipliés par un facteur allant de 3 à 5, y compris pour une consommation très réduite de médicaments (18 comprimés par an), ne peuvent pas nous laisser indifférents ! Je voudrais aussi remarquer que l'on ne parle pas de la durée du sommeil et donc des petits dormeurs dans cette étude. Or on sait que les personnes concernées ont un risque accru de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer digestif et de mortalité.
Bref, il faut continuer à mener des recherches sur le sommeil et les médicaments destinées à aider les gens qui le désirent à mieux dormir. D'ailleurs, après avoir souligné que 6 à 10 % des adultes américains prenaient des hypnotiques - potentiellement impliqués dans 320 000 à 507 000 décès par an - les auteurs proposent le recours aux thérapies comportementales.
Par Anne Jeanblanc
Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 07:26
Une étude publiée dans le "British Medical Journal" (BMJ) Open a de quoi inquiéter les insomniaques qui se traitent.
Prendre des hypnotiques pourrait être dangereux : le risque de décès serait multiplié par 3,6 pour moins de 18 doses annuelles, par 4,4 pour 18 à 132 doses annuelles et par 5,3 pour plus de 132 doses annuelles. Le risque de cancer serait augmenté de manière significative, mais uniquement pour les gros consommateurs. Il serait accru de 35 % pour les consommateurs de plus de 132 doses d'hypnotique par an, par rapport à ceux qui n'en prennent pas.
Les conclusions d'une étude menée par l'équipe de Daniel Kripke du Scripps Clinic Family Sleep Center à La Jolla (Californie) pourraient être à l'origine de nombreuses nuits blanches. Pour y arriver, les chercheurs ont analysé la survie de 10 529 patients prenant des hypnotiques et de 23 676 sujets contrôlés, durant deux ans et demi en moyenne. Parmi les hypnotiques prescrits figuraient des barbituriques, des antihistaminiques sédatifs et des benzodiazépines, notamment des molécules à action courte dont on suppose qu'elles ont une sécurité plus grande, comme le zolpidem. Analyse du Pr Patrick Lévy, spécialiste des troubles du sommeil, au CHU de Grenoble.
Le Point.fr : Que pensez-vous de ce travail ?
Pr Lévy : Il faut raison garder, notamment parce que ce travail présente deux faiblesses. D'abord il ne recherche pas la présence d'anxiété et de dépression. Or on sait que l'insomnie est un facteur de dépression. Et il a été plusieurs fois évoqué dans des études que les hypnotiques, en particulier le zolpidem, pouvaient être éventuellement associés à la dépression. Les données de cette enquête ne sont pas très solides dans ce domaine. D'autre part, les auteurs font référence à des travaux réalisés par leur équipe concernant le lien entre hypnotique et mortalité, pas vraiment confirmés par d'autres. Néanmoins, différentes publications récentes font effectivement un lien entre suicide et somnifères.
Quel message les Français doivent-ils en tirer ?
Comme la consommation de somnifères est supérieure dans notre pays à celle des Américains en proportion, il faut absolument vérifier ces données et mener de nouvelles enquêtes concernant un éventuel lien entre les hypnotiques et la mortalité. Des risques multipliés par un facteur allant de 3 à 5, y compris pour une consommation très réduite de médicaments (18 comprimés par an), ne peuvent pas nous laisser indifférents ! Je voudrais aussi remarquer que l'on ne parle pas de la durée du sommeil et donc des petits dormeurs dans cette étude. Or on sait que les personnes concernées ont un risque accru de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer digestif et de mortalité.
Bref, il faut continuer à mener des recherches sur le sommeil et les médicaments destinées à aider les gens qui le désirent à mieux dormir. D'ailleurs, après avoir souligné que 6 à 10 % des adultes américains prenaient des hypnotiques - potentiellement impliqués dans 320 000 à 507 000 décès par an - les auteurs proposent le recours aux thérapies comportementales.
Par Anne Jeanblanc
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Dentistes low cost : vraie arnaque ou bonne affaire ?
Le Point.fr - Publié le 01/03/2012 à 07:10
Des cabinets dentaires aux tarifs alléchants fleurissent aux six coins de l'Hexagone. Au grand dam de la communauté médicale.
Les méthodes de Dr House vous semblent douteuses ? Risquées ? Contraires à la déontologie ? La communauté médicale est exactement dans cet état d'esprit. Elle voit, en effet, d'un très mauvais oeil le développement des cabinets dentaires low cost.
Car depuis plusieurs mois, à grands coups de com', c'est une déferlante de dentistes "nouvelle génération" qui submerge la France entière, de Paris à Marseille en passant par Lyon, Aubervilliers ou Vaulx-en-Velin. Des prix cassés et un objectif qui pourrait paraître noble : "mettre la santé buccodentaire à la portée de tous". Une promesse qui ne peut que séduire les 42 % des Français qui ont renoncé à des soins dentaires en 2011, selon un sondage réalisé pour Santé Magazine.
Rationalisation
Pourtant, ces cabinets font bondir la communauté médicale. Certains y voient même le futur scandale PIP qui pourrait venir éclabousser les dentistes hexagonaux. "Cette nouvelle façon de pratiquer la chirurgie dentaire est scandaleuse ! On parle de médecine, pas de billet d'avion !" s'insurge Christian Couzinou, président du Conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes. Un discours partagé par Roland L'Herron, président de la Confédération nationale des syndicats dentaires : "Tout le volet santé publique de notre profession, auquel renoncent les centres low cost, consiste d'abord à mettre les bouches en état avant d'entreprendre la pose d'implants ou de prothèses."
Les centres low cost ont effectivement axé leur communication sur des prix particulièrement bas en matière d'éléments prothétiques. Rien d'anormal jusque-là puisque ce sont les seuls types de soins dentaires dont les prix peuvent être fixés librement. Tous les autres traitements - détartrages, traitement des caries ou extraction de dents - suivent un encadrement très strict : le prix est fixe et ne peut pas être dépassé par les praticiens. Par exemple, la dévitalisation d'une dent est tarifée à 33,74 euros pour une canine ou une incisive, 48,20 euros pour une prémolaire et 81,94 euros pour une molaire.
Problème : ces soins conventionnés font perdre de l'argent aux dentistes libéraux. Du coup, ils se rattrapent avec les prothèses et les implants afin de couvrir ce manque à gagner. Mais pas seulement. Une gestion basée sur la rationalisation du travail à la manière des entreprises privées a vu le jour. Au programme, techniques de vente, management et marketing. Une révolution pour certains, un blasphème pour d'autres. Un homme est à l'initiative de cette méthode : Pascal Steichen. Même s'il n'est pas seul dans ce domaine, c'est bel et bien lui qui cristallise toutes les tensions. Il a d'abord développé ces pratiques en tant que conseiller pour des cabinets libéraux avant de monter lui-même ses propres centres.
"On ne peut pas mélanger les gens"
Cet homme d'affaires originaire de l'est de la France officie depuis près de 30 ans sur le marché dentaire. Consultant, auteur de livres et éditeur de magazines spécialisés, ce quinquagénaire multiplie les casquettes. Et sa vision du secteur est pour le moins détonante.
"On ne peut pas soigner quelqu'un qui a la bouche dégueulasse comme on s'occuperait de Johnny Hallyday. Ce n'est pas être méprisant, c'est la réalité du métier. On ne peut pas mélanger les gens", nous affirme-t-il, sans ciller, poursuivant : "C'est comme dans l'hôtellerie, il y a des Pullman, des Ibis et des Formule 1. Là, c'est pareil : à chacun son spécialiste !" Pour Steichen, "il est indispensable de développer une médecine de spécialisation". "C'est la répétition des actes qui détermine la qualité du soin prodigué. Un cardiologue qui n'a pas ouvert 1 000 coeurs dans l'année ne peut pas être compétent. Les dentistes ne voient pas cette réalité, ils ne savent pas tout faire, mais ils veulent tout faire. Du coup, ils ne savent rien faire vraiment bien !" lance Pascal Steichen.
De la médecine on passe donc au taylorisme, d'Hippocrate à Adam Smith, du suivi médical au travail à la chaîne. Le Point.fr s'est procuré un exemplaire des techniques de Steichen. Et ses préconisations sont édifiantes : évaluation du potentiel des praticiens, augmentation du montant moyen vendu à chaque patient, amélioration de la productivité, fiches d'évaluation des dentistes comprenant le chiffre d'affaires qu'ils rapportent chaque année, pourcentage de prothèses posées, etc.
"Simples exécutants"
Interrogés par Le Point.fr, des chirurgiens-dentistes d'un centre médical mutualiste parisien sont indignés. "Les dentistes ne sont plus que de simples exécutants d'actes médicaux prévus à l'avance ! Ils sont salariés dans ces centres et n'ont pas leur mot à dire. C'est du travail à la chaîne et cela n'a rien à voir avec de la médecine."
D'autant qu'avec la "méthode Steichen" c'est toute un pan de la médecine qui est mis de côté : celui du suivi médical. "Au nom de la rentabilité, les patients n'ont plus le temps de réflexion nécessaire pour avoir un consentement éclairé. Et c'est tout de même la base de notre profession : être sûr que notre interlocuteur décide en son âme et conscience en ayant pleinement compris tous les tenants et aboutissants d'un diagnostic", expliquent les praticiens du centre médical mutualiste. Pascal Steichen rejette toutes ces accusations. "Ceux qui m'attaquent ne peuvent pas croire à ce qu'ils disent. Soit ils sont incompétents, soit de mauvaise foi", lance-t-il, le plus sérieusement du monde.
Le Point.fr - Publié le 01/03/2012 à 07:10
Des cabinets dentaires aux tarifs alléchants fleurissent aux six coins de l'Hexagone. Au grand dam de la communauté médicale.
Les méthodes de Dr House vous semblent douteuses ? Risquées ? Contraires à la déontologie ? La communauté médicale est exactement dans cet état d'esprit. Elle voit, en effet, d'un très mauvais oeil le développement des cabinets dentaires low cost.
Car depuis plusieurs mois, à grands coups de com', c'est une déferlante de dentistes "nouvelle génération" qui submerge la France entière, de Paris à Marseille en passant par Lyon, Aubervilliers ou Vaulx-en-Velin. Des prix cassés et un objectif qui pourrait paraître noble : "mettre la santé buccodentaire à la portée de tous". Une promesse qui ne peut que séduire les 42 % des Français qui ont renoncé à des soins dentaires en 2011, selon un sondage réalisé pour Santé Magazine.
Rationalisation
Pourtant, ces cabinets font bondir la communauté médicale. Certains y voient même le futur scandale PIP qui pourrait venir éclabousser les dentistes hexagonaux. "Cette nouvelle façon de pratiquer la chirurgie dentaire est scandaleuse ! On parle de médecine, pas de billet d'avion !" s'insurge Christian Couzinou, président du Conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes. Un discours partagé par Roland L'Herron, président de la Confédération nationale des syndicats dentaires : "Tout le volet santé publique de notre profession, auquel renoncent les centres low cost, consiste d'abord à mettre les bouches en état avant d'entreprendre la pose d'implants ou de prothèses."
Les centres low cost ont effectivement axé leur communication sur des prix particulièrement bas en matière d'éléments prothétiques. Rien d'anormal jusque-là puisque ce sont les seuls types de soins dentaires dont les prix peuvent être fixés librement. Tous les autres traitements - détartrages, traitement des caries ou extraction de dents - suivent un encadrement très strict : le prix est fixe et ne peut pas être dépassé par les praticiens. Par exemple, la dévitalisation d'une dent est tarifée à 33,74 euros pour une canine ou une incisive, 48,20 euros pour une prémolaire et 81,94 euros pour une molaire.
Problème : ces soins conventionnés font perdre de l'argent aux dentistes libéraux. Du coup, ils se rattrapent avec les prothèses et les implants afin de couvrir ce manque à gagner. Mais pas seulement. Une gestion basée sur la rationalisation du travail à la manière des entreprises privées a vu le jour. Au programme, techniques de vente, management et marketing. Une révolution pour certains, un blasphème pour d'autres. Un homme est à l'initiative de cette méthode : Pascal Steichen. Même s'il n'est pas seul dans ce domaine, c'est bel et bien lui qui cristallise toutes les tensions. Il a d'abord développé ces pratiques en tant que conseiller pour des cabinets libéraux avant de monter lui-même ses propres centres.
"On ne peut pas mélanger les gens"
Cet homme d'affaires originaire de l'est de la France officie depuis près de 30 ans sur le marché dentaire. Consultant, auteur de livres et éditeur de magazines spécialisés, ce quinquagénaire multiplie les casquettes. Et sa vision du secteur est pour le moins détonante.
"On ne peut pas soigner quelqu'un qui a la bouche dégueulasse comme on s'occuperait de Johnny Hallyday. Ce n'est pas être méprisant, c'est la réalité du métier. On ne peut pas mélanger les gens", nous affirme-t-il, sans ciller, poursuivant : "C'est comme dans l'hôtellerie, il y a des Pullman, des Ibis et des Formule 1. Là, c'est pareil : à chacun son spécialiste !" Pour Steichen, "il est indispensable de développer une médecine de spécialisation". "C'est la répétition des actes qui détermine la qualité du soin prodigué. Un cardiologue qui n'a pas ouvert 1 000 coeurs dans l'année ne peut pas être compétent. Les dentistes ne voient pas cette réalité, ils ne savent pas tout faire, mais ils veulent tout faire. Du coup, ils ne savent rien faire vraiment bien !" lance Pascal Steichen.
De la médecine on passe donc au taylorisme, d'Hippocrate à Adam Smith, du suivi médical au travail à la chaîne. Le Point.fr s'est procuré un exemplaire des techniques de Steichen. Et ses préconisations sont édifiantes : évaluation du potentiel des praticiens, augmentation du montant moyen vendu à chaque patient, amélioration de la productivité, fiches d'évaluation des dentistes comprenant le chiffre d'affaires qu'ils rapportent chaque année, pourcentage de prothèses posées, etc.
"Simples exécutants"
Interrogés par Le Point.fr, des chirurgiens-dentistes d'un centre médical mutualiste parisien sont indignés. "Les dentistes ne sont plus que de simples exécutants d'actes médicaux prévus à l'avance ! Ils sont salariés dans ces centres et n'ont pas leur mot à dire. C'est du travail à la chaîne et cela n'a rien à voir avec de la médecine."
D'autant qu'avec la "méthode Steichen" c'est toute un pan de la médecine qui est mis de côté : celui du suivi médical. "Au nom de la rentabilité, les patients n'ont plus le temps de réflexion nécessaire pour avoir un consentement éclairé. Et c'est tout de même la base de notre profession : être sûr que notre interlocuteur décide en son âme et conscience en ayant pleinement compris tous les tenants et aboutissants d'un diagnostic", expliquent les praticiens du centre médical mutualiste. Pascal Steichen rejette toutes ces accusations. "Ceux qui m'attaquent ne peuvent pas croire à ce qu'ils disent. Soit ils sont incompétents, soit de mauvaise foi", lance-t-il, le plus sérieusement du monde.
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Re: Actualités 2012
2/3 des Français favorables à l'éthylotest obligatoire dans les voitures
Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 14:13 - Modifié le 03/03/2012 à 14:39
Un décret prévoit que le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre par une amende de 11 euros.
Deux tiers des Français sont favorables à la présence obligatoire d'un éthylotest dans chaque voiture à partir du 1er juillet, selon un sondage Ifop publié samedi par la radio régionale du Grand Ouest Alouette.
Selon ce sondage, 66 % des personnes interrogées disent "approuver tout à fait (38 %) ou plutôt (28 %)" cette mesure qui vise à lutter contre l'alcool au volant, annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy. 34 % des sondés déclarent "désapprouver plutôt (15 %) ou tout à fait (19 %)" la présence obligatoire des éthylotests dans les voitures. Le décret prévoit que le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre par une amende de 11 euros. Il concerne tous les conducteurs d'un véhicule à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur (ne dépassant pas 50 cm3 et 45 km/h).
Ce sondage (échantillon de 902 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) a été réalisé par téléphone jeudi et vendredi dans la foulée de la publication du décret au Journal officiel.
Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 14:13 - Modifié le 03/03/2012 à 14:39
Un décret prévoit que le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre par une amende de 11 euros.
Deux tiers des Français sont favorables à la présence obligatoire d'un éthylotest dans chaque voiture à partir du 1er juillet, selon un sondage Ifop publié samedi par la radio régionale du Grand Ouest Alouette.
Selon ce sondage, 66 % des personnes interrogées disent "approuver tout à fait (38 %) ou plutôt (28 %)" cette mesure qui vise à lutter contre l'alcool au volant, annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy. 34 % des sondés déclarent "désapprouver plutôt (15 %) ou tout à fait (19 %)" la présence obligatoire des éthylotests dans les voitures. Le décret prévoit que le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre par une amende de 11 euros. Il concerne tous les conducteurs d'un véhicule à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur (ne dépassant pas 50 cm3 et 45 km/h).
Ce sondage (échantillon de 902 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) a été réalisé par téléphone jeudi et vendredi dans la foulée de la publication du décret au Journal officiel.
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Re: Actualités 2012
Ils droguaient leurs enfants à la cocaïne
Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 12:45 - Modifié le 03/03/2012 à 13:26
Les parents ont été mis en examen après que des résultats médicaux ont mis en évidence une exposition chronique des deux enfants à la cocaïne.
Deux enfants de 2 et 4 ans ont été placés et leurs parents mis en examen après que des examens médicaux ont mis en évidence une exposition chronique des deux enfants à la cocaïne, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information d'Europe 1. L'affaire a été révélée à la suite d'un signalement de l'hôpital Necker après l'admission de la petite fille pour des convulsions inexpliquées, a-t-on ajouté.
Les examens ont révélé sur les deux enfants une exposition chronique à la cocaïne, probablement due à une consommation passive, mais l'enquête devra le prouver avec certitude, a-t-on ajouté. Les parents n'ont apporté aucune explication mais le père a été mis en examen pour usage de stupéfiants et les analyses ont également révélé une consommation passive de la mère, a-t-on précisé. Selon Europe 1, les parents, âgés d'une trentaine d'années, sont bien insérés socialement, le père de famille étant pharmacien et la mère cadre dans la grande distribution.
Les parents ont été mis en examen jeudi pour "détention de stupéfiants" (cocaïne et crack), "blessures involontaires par manquement délibéré", "soustraction par un parent à ses obligations parentales". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d'entrer en contact entre eux et avec leurs enfants qui ont été placés par un juge des enfants, précise-t-on de source judiciaire.
Le Point.fr
Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 12:45 - Modifié le 03/03/2012 à 13:26
Les parents ont été mis en examen après que des résultats médicaux ont mis en évidence une exposition chronique des deux enfants à la cocaïne.
Deux enfants de 2 et 4 ans ont été placés et leurs parents mis en examen après que des examens médicaux ont mis en évidence une exposition chronique des deux enfants à la cocaïne, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information d'Europe 1. L'affaire a été révélée à la suite d'un signalement de l'hôpital Necker après l'admission de la petite fille pour des convulsions inexpliquées, a-t-on ajouté.
Les examens ont révélé sur les deux enfants une exposition chronique à la cocaïne, probablement due à une consommation passive, mais l'enquête devra le prouver avec certitude, a-t-on ajouté. Les parents n'ont apporté aucune explication mais le père a été mis en examen pour usage de stupéfiants et les analyses ont également révélé une consommation passive de la mère, a-t-on précisé. Selon Europe 1, les parents, âgés d'une trentaine d'années, sont bien insérés socialement, le père de famille étant pharmacien et la mère cadre dans la grande distribution.
Les parents ont été mis en examen jeudi pour "détention de stupéfiants" (cocaïne et crack), "blessures involontaires par manquement délibéré", "soustraction par un parent à ses obligations parentales". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d'entrer en contact entre eux et avec leurs enfants qui ont été placés par un juge des enfants, précise-t-on de source judiciaire.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Merci Mouchou!!
C'était vraiment un très bon entrainement pour moi.
Alors merci beaucoup!!
Bonne chance pour ton concours!! Moi j'ai mon premier qui commence dans 2 semaines!! ça s'approche...
C'était vraiment un très bon entrainement pour moi.
Alors merci beaucoup!!
Bonne chance pour ton concours!! Moi j'ai mon premier qui commence dans 2 semaines!! ça s'approche...
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Re: Entraînement culture générale 2012
merci kotake! 
mais pour "analysez ces données chiffrées..." on va faire sur le thème traité
intro dvlpmt cl ou vraiment sur les données?

mais pour "analysez ces données chiffrées..." on va faire sur le thème traité

Re: Entraînement culture générale 2012
Memo a écrit :Merci Mouchou!!
C'était vraiment un très bon entrainement pour moi.
Alors merci beaucoup!!
Bonne chance pour ton concours!! Moi j'ai mon premier qui commence dans 2 semaines!! ça s'approche...
De rien Memo!!!Moi ça m'a aidé a bien assimiler les corrections du coup

Vivement que les écrits soient passés!!!!!Bonne chance à toi aussi

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Entraînement culture générale 2012
J'ai une question. Quand on nous demande de trouver un titre et des intertitres, comment faut-il s'y prendre pour la rédaction ?
- Byzantine2003
- Messages : 27
- Inscription : 05 mai 2010 09:07
- Localisation : Vendée
Re: Entraînement culture générale 2012
Sebcbien a écrit :avec "iGoogle" Mel !!!![]()
je viens de le faire c'est une très bonne idée Byzantine. merci!!
Je suis bien contente que ça vous aide... Bon courage à toutes et tous

Etudiante infirmière en 2ème année
Maman de 3 diablotins de 9, 13 et 14 ans Ultra motivée et.... déterminée !
Maman de 3 diablotins de 9, 13 et 14 ans Ultra motivée et.... déterminée !
Re: Actualités 2012
Droits des malades, une révolution inachevée
Dix ans après la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, le bilan est nuancé.
Que se passe-t-il dans le secret des consultations ? Les relations entre les patients et les médecins sont-elles toujours inégales, marquées par l'autorité du praticien, ou se sont-elles rééquilibrées avec des malades plus acteurs de leur propre santé ? Dix ans après la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, le bilan est nuancé : "La loi a marqué la fin du médecin paternaliste, la fin de l'infantilisation du malade, qui participe désormais aux décisions qui le concernent", résume Alain-Michel Ceretti, conseiller santé auprès du Défenseur des droits. Mais le malade, qui ignore encore beaucoup ses droits, est loin d'avoir pris le pouvoir.
Portée par le ministre délégué à la santé du gouvernement Jospin, Bernard Kouchner, la nouvelle loi instaurait le droit des patients à avoir accès à leur dossier médical et le devoir des médecins de rechercher leur consentement aux soins. Elle accordait une plus grande place aux associations d'usagers et élargissait les possibilités d'indemnisation. Sa philosophie a ensuite irrigué les lois de santé qui lui ont succédé, dont celle sur la fin de vie.
MIEUX INFORMÉS
Globalement, les relations entre médecins et malades sont bonnes : dans le baromètre annuel réalisé par l'institut L2H et publié vendredi 2 mars, du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), 88 % des sondés se disent satisfaits de l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé, les soins et les traitements. Un chiffre en hausse de 4 points par rapport à 2011. Même taux de satisfaction pour la prise en compte de leurs attentes dans la délivrance des soins.
Les relations sont bonnes... jusqu'à un certain point. L'affaire du Mediator l'a montré récemment. Certaines victimes, qui devaient prouver qu'elles avaient pris ce médicament mais n'avaient pas conservé leurs ordonnances, se sont heurtées au refus de leur médecin de leur communiquer leur dossier médical. Le président du conseil de l'ordre avait dû les rappeler à leur devoir. Certains malades n'ont même pas osé réclamer ledit dossier, de peur que leur relation avec leur médecin n'en pâtisse.
Selon un sondage BVA, réalisé à l'occasion d'un colloque PRES Sorbonne Paris Cité et publié vendredi, seuls 38 % des sondés se disent satisfaits de l'accès des malades à leur dossier médical. La preuve que "les Français restent toujours en demande de plus de transparence en matière médicale", selon l'institut.
Dans les faits, "moins de 1 % des patients demandent leur dossier dans les hôpitaux de l'AP-HP", explique Grégoire Moutel, professeur à l'université Paris-Descartes, membre du laboratoire d'éthique médicale. Le plus souvent pour avoir un deuxième avis médical ou organiser son parcours de soins lorsqu'un patient a deux lieux de vie. Les délais élevés pour obtenir son dossier sont souvent dus au manque de temps et non pas à une volonté d'obstruction des soignants.
"DOCTEUR GOOGLE"
Le médecin est cependant loin d'être la source unique de renseignement d'un patient surinformé. Plus que la loi, Internet a modifié en profondeur la relation médecin-malade : les praticiens ont de plus en plus affaire à des "patients-experts". Le site Doctissimo comptabilise ainsi près de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois. "Le médecin le plus contacté au monde, c'est docteur Google", s'amuse M. Ceretti, qui ajoute : "Le savoir médical n'est pas remis en cause, mais le patient a un regard critique désormais." Et les médecins ont dû se faire une raison.
Néanmoins, si le patient est de plus en plus informé sur les pathologies ou les dangers des médicaments, c'est loin d'être le cas sur ses droits. "La majorité des patients sont conscients qu'ils ont des droits, mais ils ne les connaissent pas clairement", constate Jean-Luc Plavis, coordinateur au CISS Ile-de-France. Il ressort de leur baromètre annuel que peu de sondés connaissent les outils mis en place par la loi Kouchner pour régler les conflits entre médecins et malades. Ainsi, seuls 24 % ont entendu parler des commissions régionales de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, et 12 % des commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge, présentes dans les établissements de soins.
Les associations de patients estiment qu'il reste encore beaucoup à faire. Par exemple en créant un "guichet unique" qui gérerait tous les conflits. Car pour l'instant il n'est pas évident de savoir vers qui se retourner en cas de refus de soins ou pour contester un dépassement d'honoraire abusif.
Autre limite, depuis 2002, le rôle des usagers a été reconnu, et leurs représentants siègent dans bon nombre d'instances de santé. Mais "la place qui nous est réservée est infime, nous ne sommes pas bienvenus", constate Bernard Piastra, président de l'association Wegener Infos et Vascularites.
Ces derniers mois, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a affirmé qu'il faudrait légiférer de nouveau pour améliorer la loi. Le CISS, qui considère que, depuis 2002, rien n'a été fait pour faire avancer les droits des malades, juge la promesse bien tardive. François Hollande, qui a insisté, dans son discours du 2 février sur la santé, sur les inégalités d'accès aux soins, a affirmé également qu'une nouvelle loi était nécessaire.
Laetitia Clavreul et Pascale Santi
Le Monde
Les principales avancées de la loi Kouchner
Promulguée le 4 mars 2002, la loi Kouchner a souhaité placer les patients au centre du système de soins.
Dossier médical. La loi a autorisé l'accès direct au dossier médical par le patient, sans passer par l'intermédiaire d'un médecin.
Consentement. Le consentement aux soins du patient doit être recherché par le médecin.
Indemnisation. Un droit d'indemnisation est créé pour les accidents médicaux sans faute reconnue et les infections nosocomiales. Création de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux.
Représentation. Un agrément est créé pour les associations de malades qui sont représentées dans les instances de santé et ont la possibilité d'agir en justice.
Dix ans après la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, le bilan est nuancé.
Que se passe-t-il dans le secret des consultations ? Les relations entre les patients et les médecins sont-elles toujours inégales, marquées par l'autorité du praticien, ou se sont-elles rééquilibrées avec des malades plus acteurs de leur propre santé ? Dix ans après la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, le bilan est nuancé : "La loi a marqué la fin du médecin paternaliste, la fin de l'infantilisation du malade, qui participe désormais aux décisions qui le concernent", résume Alain-Michel Ceretti, conseiller santé auprès du Défenseur des droits. Mais le malade, qui ignore encore beaucoup ses droits, est loin d'avoir pris le pouvoir.
Portée par le ministre délégué à la santé du gouvernement Jospin, Bernard Kouchner, la nouvelle loi instaurait le droit des patients à avoir accès à leur dossier médical et le devoir des médecins de rechercher leur consentement aux soins. Elle accordait une plus grande place aux associations d'usagers et élargissait les possibilités d'indemnisation. Sa philosophie a ensuite irrigué les lois de santé qui lui ont succédé, dont celle sur la fin de vie.
MIEUX INFORMÉS
Globalement, les relations entre médecins et malades sont bonnes : dans le baromètre annuel réalisé par l'institut L2H et publié vendredi 2 mars, du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), 88 % des sondés se disent satisfaits de l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé, les soins et les traitements. Un chiffre en hausse de 4 points par rapport à 2011. Même taux de satisfaction pour la prise en compte de leurs attentes dans la délivrance des soins.
Les relations sont bonnes... jusqu'à un certain point. L'affaire du Mediator l'a montré récemment. Certaines victimes, qui devaient prouver qu'elles avaient pris ce médicament mais n'avaient pas conservé leurs ordonnances, se sont heurtées au refus de leur médecin de leur communiquer leur dossier médical. Le président du conseil de l'ordre avait dû les rappeler à leur devoir. Certains malades n'ont même pas osé réclamer ledit dossier, de peur que leur relation avec leur médecin n'en pâtisse.
Selon un sondage BVA, réalisé à l'occasion d'un colloque PRES Sorbonne Paris Cité et publié vendredi, seuls 38 % des sondés se disent satisfaits de l'accès des malades à leur dossier médical. La preuve que "les Français restent toujours en demande de plus de transparence en matière médicale", selon l'institut.
Dans les faits, "moins de 1 % des patients demandent leur dossier dans les hôpitaux de l'AP-HP", explique Grégoire Moutel, professeur à l'université Paris-Descartes, membre du laboratoire d'éthique médicale. Le plus souvent pour avoir un deuxième avis médical ou organiser son parcours de soins lorsqu'un patient a deux lieux de vie. Les délais élevés pour obtenir son dossier sont souvent dus au manque de temps et non pas à une volonté d'obstruction des soignants.
"DOCTEUR GOOGLE"
Le médecin est cependant loin d'être la source unique de renseignement d'un patient surinformé. Plus que la loi, Internet a modifié en profondeur la relation médecin-malade : les praticiens ont de plus en plus affaire à des "patients-experts". Le site Doctissimo comptabilise ainsi près de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois. "Le médecin le plus contacté au monde, c'est docteur Google", s'amuse M. Ceretti, qui ajoute : "Le savoir médical n'est pas remis en cause, mais le patient a un regard critique désormais." Et les médecins ont dû se faire une raison.
Néanmoins, si le patient est de plus en plus informé sur les pathologies ou les dangers des médicaments, c'est loin d'être le cas sur ses droits. "La majorité des patients sont conscients qu'ils ont des droits, mais ils ne les connaissent pas clairement", constate Jean-Luc Plavis, coordinateur au CISS Ile-de-France. Il ressort de leur baromètre annuel que peu de sondés connaissent les outils mis en place par la loi Kouchner pour régler les conflits entre médecins et malades. Ainsi, seuls 24 % ont entendu parler des commissions régionales de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, et 12 % des commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge, présentes dans les établissements de soins.
Les associations de patients estiment qu'il reste encore beaucoup à faire. Par exemple en créant un "guichet unique" qui gérerait tous les conflits. Car pour l'instant il n'est pas évident de savoir vers qui se retourner en cas de refus de soins ou pour contester un dépassement d'honoraire abusif.
Autre limite, depuis 2002, le rôle des usagers a été reconnu, et leurs représentants siègent dans bon nombre d'instances de santé. Mais "la place qui nous est réservée est infime, nous ne sommes pas bienvenus", constate Bernard Piastra, président de l'association Wegener Infos et Vascularites.
Ces derniers mois, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a affirmé qu'il faudrait légiférer de nouveau pour améliorer la loi. Le CISS, qui considère que, depuis 2002, rien n'a été fait pour faire avancer les droits des malades, juge la promesse bien tardive. François Hollande, qui a insisté, dans son discours du 2 février sur la santé, sur les inégalités d'accès aux soins, a affirmé également qu'une nouvelle loi était nécessaire.
Laetitia Clavreul et Pascale Santi
Le Monde
Les principales avancées de la loi Kouchner
Promulguée le 4 mars 2002, la loi Kouchner a souhaité placer les patients au centre du système de soins.
Dossier médical. La loi a autorisé l'accès direct au dossier médical par le patient, sans passer par l'intermédiaire d'un médecin.
Consentement. Le consentement aux soins du patient doit être recherché par le médecin.
Indemnisation. Un droit d'indemnisation est créé pour les accidents médicaux sans faute reconnue et les infections nosocomiales. Création de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux.
Représentation. Un agrément est créé pour les associations de malades qui sont représentées dans les instances de santé et ont la possibilité d'agir en justice.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Nouveau record de fréquentation pour les Restos du Cœur
LEMONDE.FR avec AFP
Les Restos du cœur vont "malheureusement" battre leur record de fréquentation dans leurs 2 000 centres d'aide alimentaire, a annoncé vendredi 2 mars Olivier Berthe, président de l'association créée par Coluche. Selon lui, 900 000 personnes devraient être reçues lors de la campagne 2011-2012. Lors de la campagne d'hiver précédente, les Restos du cœur avaient reçu 860 000 personnes.
"Est-ce qu'on va attendre 2017, les prochaines élections, pour dire 'ça y est, on a atteint le million' ? Est-ce qu'on va rester dans cette situation absurde ? J'espère qu'un certain nombre de nos candidats nous répondront, mais dans les actes et dans les faits", a par ailleurs déclaré à RTL le président des Restos du cœur.
L'association a adressé mercredi 29 février une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle, les invitant à s'intéresser aux Français "vivant en dessous du seuil de pauvreté".
LEMONDE.FR avec AFP
Les Restos du cœur vont "malheureusement" battre leur record de fréquentation dans leurs 2 000 centres d'aide alimentaire, a annoncé vendredi 2 mars Olivier Berthe, président de l'association créée par Coluche. Selon lui, 900 000 personnes devraient être reçues lors de la campagne 2011-2012. Lors de la campagne d'hiver précédente, les Restos du cœur avaient reçu 860 000 personnes.
"Est-ce qu'on va attendre 2017, les prochaines élections, pour dire 'ça y est, on a atteint le million' ? Est-ce qu'on va rester dans cette situation absurde ? J'espère qu'un certain nombre de nos candidats nous répondront, mais dans les actes et dans les faits", a par ailleurs déclaré à RTL le président des Restos du cœur.
L'association a adressé mercredi 29 février une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle, les invitant à s'intéresser aux Français "vivant en dessous du seuil de pauvreté".
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Bordeaux;28ième sur LC
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Re: Actualités 2012
Florence, atteinte d'hépatite C, et son combat pour "redevenir une personne dans la maladie"
La loi Kouchner du 4 mars 2002 sur le droit des malades devait faciliter l'accès à l'information des patients. Si des progrès ont été réalisés, certains font encore face à de réelles difficultés. Le parcours de Florence (le prénom a été changé) en témoigne.
Cette mère de deux adolescents a appris il y a trois ans et demi qu'elle avait le virus de l'hépatite C (VHC). Elle a subi un premier traitement à l'hôpital Bégin (Vincennes, Val de Marne), qui s'est soldé par un premier échec thérapeutique. "On ne m'avait informé que du strict minimum concernant les effets secondaires "possibles" que sont la fatigue et la dépression. Ils avaient été minimisés, réduits essentiellement à des symptômes grippaux et un état d'irritabilité au niveau de l'humeur, raconte-t-elle. A chaque consultation, le spécialiste ne se concentrait que sur mes résultats d'analyses de sang et ne se préoccupait pas des effets secondaires. Quand je lui parlais de ma fatigue grandissante, liée à l'anémie, il n'avait aucune réaction. Il m'a simplement conseillé, une fois où j'insistais, de prendre une ampoule de "Force G" par jour!"
Durant son deuxième traitement, à l'hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris, elle s'est " retrouvée en surdosage de Ribavirine avec des effets secondaires très lourds. Personne ne m'a informée, je n'ai eu aucun suivi pendant plusieurs mois ". Ce traitement s'est soldé par un deuxième échec thérapeutique.
PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES
" Evidemment ", Florence a par ailleurs cherché sur Internet : "C'était alors ma principale source d'information. Les consultations à l'hôpital sont toujours extrêmement rapides. Les spécialistes laissent les médecins généralistes parler des effets secondaires, mais eux-mêmes sont bien souvent désemparés car ils ne connaissent pas spécifiquement cette maladie. " Sur l'ensemble de ses traitements, regrette-t-elle, il n'y a eu aucune concertation entre les différents intervenants médicaux, aucune alerte sur les problèmes psychologiques que les traitements pouvaient engendrer, "ni aucun conseil pour être suivie par un psy".
Florence voulait avoir un deuxième avis. "Ce fut alors le parcours du combattant. " Des demandes qui restent sans suite, des nombreux rappels en raison d'envois parcellaires de documents. "De quoi décourager une personne malade et pas au mieux de sa combativité! Quand je suis allée consulter ailleurs, c'est moi qui devais refaire l'historique." Elle est actuellement suivie au CHU Henri Mondor de Créteil et à l'hôpital Cochin à Paris. " Je n'osais pas aller voir ailleurs, j'étais culpabilisée par le pouvoir médical. En raison de mon état mais aussi de "mes" échecs thérapeutiques. Oui, une personne qui "rechute " est aussi un échec pour son médecin ! " Sur les médecins, elle ajoute : " Ils sont dans l'ensemble tous débordés mais certains sont plus "humains" que d'autres et voient une personne derrière des résultats d'analyses ".
C'est l'association SOS Hépatites qui lui a permis de prendre conscience de ses droits. "Elle m'a apporté réconfort, écoute, information, partage d'expérience (à travers les groupe de paroles), droit à la parole, déculpabilisation. Solidarité, entraide et jamais de jugement : ça fait un bien fou !" Elle résume : "D'objet, je suis d'une certaine manière redevenue sujet grâce aux membres de l'association. Ils m'ont permis de sortir de mon isolement, de redevenir une personne malgré la maladie." Selon elle, certains médecins n'apprécient guère quand elle leur dit être en contact avec cette association. D'autres, comme à Mondor et à Cochin, estiment au contraire qu'un malade actif et informé est davantage acteur de sa guérison.
Propos recueillis par Pascale Santi
Article paru dans l'édition du 03.03.12
Le Monde
La loi Kouchner du 4 mars 2002 sur le droit des malades devait faciliter l'accès à l'information des patients. Si des progrès ont été réalisés, certains font encore face à de réelles difficultés. Le parcours de Florence (le prénom a été changé) en témoigne.
Cette mère de deux adolescents a appris il y a trois ans et demi qu'elle avait le virus de l'hépatite C (VHC). Elle a subi un premier traitement à l'hôpital Bégin (Vincennes, Val de Marne), qui s'est soldé par un premier échec thérapeutique. "On ne m'avait informé que du strict minimum concernant les effets secondaires "possibles" que sont la fatigue et la dépression. Ils avaient été minimisés, réduits essentiellement à des symptômes grippaux et un état d'irritabilité au niveau de l'humeur, raconte-t-elle. A chaque consultation, le spécialiste ne se concentrait que sur mes résultats d'analyses de sang et ne se préoccupait pas des effets secondaires. Quand je lui parlais de ma fatigue grandissante, liée à l'anémie, il n'avait aucune réaction. Il m'a simplement conseillé, une fois où j'insistais, de prendre une ampoule de "Force G" par jour!"
Durant son deuxième traitement, à l'hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris, elle s'est " retrouvée en surdosage de Ribavirine avec des effets secondaires très lourds. Personne ne m'a informée, je n'ai eu aucun suivi pendant plusieurs mois ". Ce traitement s'est soldé par un deuxième échec thérapeutique.
PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES
" Evidemment ", Florence a par ailleurs cherché sur Internet : "C'était alors ma principale source d'information. Les consultations à l'hôpital sont toujours extrêmement rapides. Les spécialistes laissent les médecins généralistes parler des effets secondaires, mais eux-mêmes sont bien souvent désemparés car ils ne connaissent pas spécifiquement cette maladie. " Sur l'ensemble de ses traitements, regrette-t-elle, il n'y a eu aucune concertation entre les différents intervenants médicaux, aucune alerte sur les problèmes psychologiques que les traitements pouvaient engendrer, "ni aucun conseil pour être suivie par un psy".
Florence voulait avoir un deuxième avis. "Ce fut alors le parcours du combattant. " Des demandes qui restent sans suite, des nombreux rappels en raison d'envois parcellaires de documents. "De quoi décourager une personne malade et pas au mieux de sa combativité! Quand je suis allée consulter ailleurs, c'est moi qui devais refaire l'historique." Elle est actuellement suivie au CHU Henri Mondor de Créteil et à l'hôpital Cochin à Paris. " Je n'osais pas aller voir ailleurs, j'étais culpabilisée par le pouvoir médical. En raison de mon état mais aussi de "mes" échecs thérapeutiques. Oui, une personne qui "rechute " est aussi un échec pour son médecin ! " Sur les médecins, elle ajoute : " Ils sont dans l'ensemble tous débordés mais certains sont plus "humains" que d'autres et voient une personne derrière des résultats d'analyses ".
C'est l'association SOS Hépatites qui lui a permis de prendre conscience de ses droits. "Elle m'a apporté réconfort, écoute, information, partage d'expérience (à travers les groupe de paroles), droit à la parole, déculpabilisation. Solidarité, entraide et jamais de jugement : ça fait un bien fou !" Elle résume : "D'objet, je suis d'une certaine manière redevenue sujet grâce aux membres de l'association. Ils m'ont permis de sortir de mon isolement, de redevenir une personne malgré la maladie." Selon elle, certains médecins n'apprécient guère quand elle leur dit être en contact avec cette association. D'autres, comme à Mondor et à Cochin, estiment au contraire qu'un malade actif et informé est davantage acteur de sa guérison.
Propos recueillis par Pascale Santi
Article paru dans l'édition du 03.03.12
Le Monde
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Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Tabac : La flambée du prix des cigarettes
le 4 mars 2012 à 18h12
Alors que le député Yves Bur propose dans un rapport d'augmenter de 10 % par an le prix des cigarettes durant trois années d'affilée, voici l'évolution du tarif du paquet le plus vendu au cours des douze dernières années en France.
Chaque année, 60.000 personnes meurent d’un cancer dû au tabac en France.
Chaque jour, plus de 15 millions de Français grillent en moyenne de dix cigarettes à un paquet, ce qui place l'Hexagone dans le peloton de tête de la consommation de tabac, loin devant l'Allemagne, le Royaume-Uni ou les États-Unis.
En douze ans, le prix du paquet de cigarettes Malboro - la marque plus vendue – a flambé de 3 euros, selon les chiffres du ministère du Budget (Voir encadré ci-dessous). Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter. Le paquet de cigarettes à 7,50 euros minimum d'ici trois ans est en passe de devenir une réalité pour bon nombre de fumeurs en France.
Alors que les Français sont de plus en plus accrocs au tabac : 29 % de fumeurs quotidiens en 2010 contre 27 % en 2005, un rapport du député Bas-Rhin Yves Bur (UMP) préconise une hausse « agressive » du prix du tabac, de 10% au moins chaque année, ce qui constitue selon lui le seul moyen de faire baisser la consommation.
Plus on exerce un métier difficile et plus on fume
Force est de constater de que le « plan Cancer » du président Jacques Chirac, marqué par une hausse spectaculaire du prix du tabac, en 2002, puis en 2003 (+39 % en trois fois sur un an) , s'était traduit par un décrochage de la consommation.
Toutefois, une étude de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) relève ainsi 32,8 % de fumeurs chez les personnes sans qualification, contre seulement 18,5 % à partir de bac+5. En clair, moins on est diplômé, plus on exerce un métier difficile et plus on fume.
Évolution du tarif du paquet de cigarettes (de la marque la plus vendue) depuis douze ans
En 2000 : 3,20 euros
En 2001 : 3,35 euros (+4,6% hors inflation)
En 2002 : 3,60 euros (7,4 %)
En 2003 : 3,90 euros (8,3%)
En 2004 : 4,60 euros (+17,9%)
En 2005 : 5,00 euros (+8,7%)
En 2006 : 5,00 euros
En 2007 : 5,30 euros (+6%)
En 2008 : 5,30 euros
En 2009 : 5,60 euros (+5,6%)
En 2010 : 5,90 euros (+5,3%)
En 2011 : 6,20 euros (+5%)
En 2014 : 7,50 euros ??? (+21%)
(Source : Altadis)
Actu France-Soir
le 4 mars 2012 à 18h12
Alors que le député Yves Bur propose dans un rapport d'augmenter de 10 % par an le prix des cigarettes durant trois années d'affilée, voici l'évolution du tarif du paquet le plus vendu au cours des douze dernières années en France.
Chaque année, 60.000 personnes meurent d’un cancer dû au tabac en France.
Chaque jour, plus de 15 millions de Français grillent en moyenne de dix cigarettes à un paquet, ce qui place l'Hexagone dans le peloton de tête de la consommation de tabac, loin devant l'Allemagne, le Royaume-Uni ou les États-Unis.
En douze ans, le prix du paquet de cigarettes Malboro - la marque plus vendue – a flambé de 3 euros, selon les chiffres du ministère du Budget (Voir encadré ci-dessous). Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter. Le paquet de cigarettes à 7,50 euros minimum d'ici trois ans est en passe de devenir une réalité pour bon nombre de fumeurs en France.
Alors que les Français sont de plus en plus accrocs au tabac : 29 % de fumeurs quotidiens en 2010 contre 27 % en 2005, un rapport du député Bas-Rhin Yves Bur (UMP) préconise une hausse « agressive » du prix du tabac, de 10% au moins chaque année, ce qui constitue selon lui le seul moyen de faire baisser la consommation.
Plus on exerce un métier difficile et plus on fume
Force est de constater de que le « plan Cancer » du président Jacques Chirac, marqué par une hausse spectaculaire du prix du tabac, en 2002, puis en 2003 (+39 % en trois fois sur un an) , s'était traduit par un décrochage de la consommation.
Toutefois, une étude de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) relève ainsi 32,8 % de fumeurs chez les personnes sans qualification, contre seulement 18,5 % à partir de bac+5. En clair, moins on est diplômé, plus on exerce un métier difficile et plus on fume.
Évolution du tarif du paquet de cigarettes (de la marque la plus vendue) depuis douze ans
En 2000 : 3,20 euros
En 2001 : 3,35 euros (+4,6% hors inflation)
En 2002 : 3,60 euros (7,4 %)
En 2003 : 3,90 euros (8,3%)
En 2004 : 4,60 euros (+17,9%)
En 2005 : 5,00 euros (+8,7%)
En 2006 : 5,00 euros
En 2007 : 5,30 euros (+6%)
En 2008 : 5,30 euros
En 2009 : 5,60 euros (+5,6%)
En 2010 : 5,90 euros (+5,3%)
En 2011 : 6,20 euros (+5%)
En 2014 : 7,50 euros ??? (+21%)
(Source : Altadis)
Actu France-Soir
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Re: Actualités 2012
CANCER du COL: 9 cancers sur 10 détectés par frottis sont guéris
Les femmes diagnostiquées avec un cancer du col de l’utérus détecté par frottis ont des chances de guérison bien plus élevées, estimées à plus de 90%, par cette étude de chercheurs de l'Université d'Uppsala (Suède), publiée dans l’édition du 2 mars du British Medical Journal. Des conclusions qui encouragent, une nouvelle fois, les femmes à subir un examen régulier de dépistage par frottis.
Cette étude de cohorte a été menée auprès de 1.230 femmes diagnostiquées avec un cancer du col utérin. 8,5 ans après ce diagnostic, les auteurs constatent que le taux de guérison atteint 92% parmi les femmes dont le cancer a été détecté grâce au dépistage du col utérin vs 66% parmi les femmes diagnostiquées suite à l'apparition des symptômes. La chance de survie s’avère plus faible encore chez les femmes présentant des symptômes et en retard pour leur dépistage.
Des résultats pas si surprenants, commentent les auteurs, car les femmes qui ont développé les symptômes sont atteintes à un stade forcément plus avancé que les femmes détectées lors du dépistage et encore sans symptômes.
Un dépistage globalement similaire en Europe : Il faut préciser, l’étude étant suédoise, qu’en Suède, le programme de dépistage du cancer du col invite les femmes à se faire dépister tous les 3 ans à l’âge de 23 à 50 ans, puis tous les 5 ans à l’âge de 51 à 60 ans. Rappelons qu’en France, alors que le cancer du col de l’utérus est la 12e cause de cancer chez la femme avec environ 2.800 nouveaux cas chaque année, le dépistage est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans tous les 3 ans (après 2 premiers frottis normaux effectués à 1 an d'intervalle).
L’étude : Ici, les auteurs ont considéré les cancers détectés par dépistage comme les cancers à résultat de frottis anormal enregistré entre 1 et 6 mois avant leur diagnostic. Les chercheurs ont également examiné les femmes atteintes d'un cancer symptomatique diagnostiqué plus de 6 mois après leur dernier frottis et à l'extérieur de l'intervalle de dépistage recommandé. Ces femmes étaient considérées comme en retard pour leur test de dépistage et ont été comparées avec des femmes qui n'étaient pas en retard. Principaux résultats :
- 1.230 femmes ont été suivies pendant 8,5 ans après le diagnostic du cancer du col.
- 5 ans après leur diagnostic, 440 femmes étaient décédées dont 373 décès enregistrés comme liés au cancer du col de l’utérus,
- 95% des femmes avec détection d’un cancer par frottis ont survécu pendant au moins 5 ans (OR : 95% IC : de 92 à 97%),
- 69% des femmes avec détection d’un cancer symptomatique ont survécu pendant au moins 5 ans (IC : de 65 à 73 %).
- Le taux de guérison pour les cancers détectés grâce au frottis est de 92% (IC de 75 à 98%)
- Le taux de guérison pour les cancers symptomatiques détectés est de 66% (IC de 62 à 70%)
- Cette différence de 26% en taux de guérison s’avère statistiquement significative.
Les chercheurs concluent simplement que le dépistage est associé à de meilleurs taux de guérison du cancer du col de l’utérus.
Santelog.com
Les femmes diagnostiquées avec un cancer du col de l’utérus détecté par frottis ont des chances de guérison bien plus élevées, estimées à plus de 90%, par cette étude de chercheurs de l'Université d'Uppsala (Suède), publiée dans l’édition du 2 mars du British Medical Journal. Des conclusions qui encouragent, une nouvelle fois, les femmes à subir un examen régulier de dépistage par frottis.
Cette étude de cohorte a été menée auprès de 1.230 femmes diagnostiquées avec un cancer du col utérin. 8,5 ans après ce diagnostic, les auteurs constatent que le taux de guérison atteint 92% parmi les femmes dont le cancer a été détecté grâce au dépistage du col utérin vs 66% parmi les femmes diagnostiquées suite à l'apparition des symptômes. La chance de survie s’avère plus faible encore chez les femmes présentant des symptômes et en retard pour leur dépistage.
Des résultats pas si surprenants, commentent les auteurs, car les femmes qui ont développé les symptômes sont atteintes à un stade forcément plus avancé que les femmes détectées lors du dépistage et encore sans symptômes.
Un dépistage globalement similaire en Europe : Il faut préciser, l’étude étant suédoise, qu’en Suède, le programme de dépistage du cancer du col invite les femmes à se faire dépister tous les 3 ans à l’âge de 23 à 50 ans, puis tous les 5 ans à l’âge de 51 à 60 ans. Rappelons qu’en France, alors que le cancer du col de l’utérus est la 12e cause de cancer chez la femme avec environ 2.800 nouveaux cas chaque année, le dépistage est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans tous les 3 ans (après 2 premiers frottis normaux effectués à 1 an d'intervalle).
L’étude : Ici, les auteurs ont considéré les cancers détectés par dépistage comme les cancers à résultat de frottis anormal enregistré entre 1 et 6 mois avant leur diagnostic. Les chercheurs ont également examiné les femmes atteintes d'un cancer symptomatique diagnostiqué plus de 6 mois après leur dernier frottis et à l'extérieur de l'intervalle de dépistage recommandé. Ces femmes étaient considérées comme en retard pour leur test de dépistage et ont été comparées avec des femmes qui n'étaient pas en retard. Principaux résultats :
- 1.230 femmes ont été suivies pendant 8,5 ans après le diagnostic du cancer du col.
- 5 ans après leur diagnostic, 440 femmes étaient décédées dont 373 décès enregistrés comme liés au cancer du col de l’utérus,
- 95% des femmes avec détection d’un cancer par frottis ont survécu pendant au moins 5 ans (OR : 95% IC : de 92 à 97%),
- 69% des femmes avec détection d’un cancer symptomatique ont survécu pendant au moins 5 ans (IC : de 65 à 73 %).
- Le taux de guérison pour les cancers détectés grâce au frottis est de 92% (IC de 75 à 98%)
- Le taux de guérison pour les cancers symptomatiques détectés est de 66% (IC de 62 à 70%)
- Cette différence de 26% en taux de guérison s’avère statistiquement significative.
Les chercheurs concluent simplement que le dépistage est associé à de meilleurs taux de guérison du cancer du col de l’utérus.
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Re: Actualités 2012
Objets anciens: quand la radioactivité se cache à la cave ou au grenier
De Laurent BANGUET (AFP)
Réveils luminescents anciens, "cafetière au radium" ou crème de beauté au thorium des années 1920: votre grenier renferme peut-être à votre insu de vieux objets radioactifs potentiellement dangereux, comme ceux qui ont contaminé cette semaine un hall d'immeuble à Lyon.
Si aujourd'hui l'utilisation de substances radioactives est étroitement contrôlée par les pouvoirs publics, cela n'a pas toujours été le cas. Et des objets d'apparence banale, parfois très anciens mais dégageant toujours des radiations, font parfois partie de notre environnement quotidien, met en garde l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de les identifier et de les éliminer.
"Après la découverte de la radioactivité à la fin du XIXe siècle" par Pierre et Marie Curie, "il y eut un engouement pour l'utilisation de produits contenant des substances radioactives. Le radium était perçu comme ayant un pouvoir destructif à haute dose mais un effet bénéfique à faible dose", explique l'Andra dans un petit guide destiné à sensibiliser le public à ces dangers (http://www.andra.fr/producteurs/downloa ... actifs.pdf).
A tel point que l'utilisation du radium déborda rapidement le seul domaine médical (destruction des cellules cancéreuses par "curiethérapie").
Des crèmes de beauté censées effacer les rides grâce à de très petites quantités de radium et de thorium étaient par exemple vendues en pharmacie, de même que des rouges à lèvres "irradiants", des comprimés pour soigner la bronchite, etc.
L'un des plus grands succès de ces "années folles du radium" fut certainement l'eau radioactive, vendue à domicile par certaines sociétés ou fabriquée par les familles elles-mêmes grâce à des fontaines ou cafetières "au radium".
Horlogers et militaires ont également longtemps utilisé du radium ou du tritium pour rendre luminescents aiguilles de réveil, boussoles ou cadrans d'avions.
"trèfle radioactif" Les dangers de l'utilisation quotidienne de substances radioactives seront progressivement mis en évidence par les scientifiques et ces objets interdits. Mais dans l'intervalle, des milliers d'entre eux auront été mis sur le marché et certains subsistent encore aujourd'hui chez des particuliers, des collectionneurs ou des brocanteurs.
C'est ainsi qu'en juillet 2011, l'Andra a été sollicité par un particulier lyonnais concernant la présence dans sa cave d'un coffre contenant des objets médicaux au radium utilisés dans les années 1920 à 1940 par son grand-père radiologue.
Le 29 février, alors que des techniciens de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) collectaient ces objets à la demande de l'Andra, le hall de l'immeuble a été contaminé par des poussières radioactives dans des circonstances encore indéterminées.
L'IRSN indique mener chaque année quatre à cinq opérations de ce type.
Comment reconnaître un tel objet radioactif ? La présence du "trèfle radioactif" sur l'objet ou son emballage, le fait qu'il soit conditionné dans du béton ou du plomb ou encore "un objet fabriqué avant les années 1960 et qui brille dans le noir sans avoir été exposé à la lumière depuis au moins deux jours" constituent des indices sérieux, souligne l'Andra.
Ces objets pouvant émettre des radiations plus ou moins intenses et contaminer les personnes entrant en contact avec eux, il est recommandé de ne pas les toucher directement.
"Dans la plupart des cas, les conséquences sont faibles mais dans le doute, il est préférable de les confier à un organisme spécialisé", insiste l'Andra.
Pour faire enlever un objet radioactif, contacter l'Andra au 01.46.11.83.27 ou par mail: collecte-dechets@andra.fr.
AFP.
De Laurent BANGUET (AFP)
Réveils luminescents anciens, "cafetière au radium" ou crème de beauté au thorium des années 1920: votre grenier renferme peut-être à votre insu de vieux objets radioactifs potentiellement dangereux, comme ceux qui ont contaminé cette semaine un hall d'immeuble à Lyon.
Si aujourd'hui l'utilisation de substances radioactives est étroitement contrôlée par les pouvoirs publics, cela n'a pas toujours été le cas. Et des objets d'apparence banale, parfois très anciens mais dégageant toujours des radiations, font parfois partie de notre environnement quotidien, met en garde l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de les identifier et de les éliminer.
"Après la découverte de la radioactivité à la fin du XIXe siècle" par Pierre et Marie Curie, "il y eut un engouement pour l'utilisation de produits contenant des substances radioactives. Le radium était perçu comme ayant un pouvoir destructif à haute dose mais un effet bénéfique à faible dose", explique l'Andra dans un petit guide destiné à sensibiliser le public à ces dangers (http://www.andra.fr/producteurs/downloa ... actifs.pdf).
A tel point que l'utilisation du radium déborda rapidement le seul domaine médical (destruction des cellules cancéreuses par "curiethérapie").
Des crèmes de beauté censées effacer les rides grâce à de très petites quantités de radium et de thorium étaient par exemple vendues en pharmacie, de même que des rouges à lèvres "irradiants", des comprimés pour soigner la bronchite, etc.
L'un des plus grands succès de ces "années folles du radium" fut certainement l'eau radioactive, vendue à domicile par certaines sociétés ou fabriquée par les familles elles-mêmes grâce à des fontaines ou cafetières "au radium".
Horlogers et militaires ont également longtemps utilisé du radium ou du tritium pour rendre luminescents aiguilles de réveil, boussoles ou cadrans d'avions.
"trèfle radioactif" Les dangers de l'utilisation quotidienne de substances radioactives seront progressivement mis en évidence par les scientifiques et ces objets interdits. Mais dans l'intervalle, des milliers d'entre eux auront été mis sur le marché et certains subsistent encore aujourd'hui chez des particuliers, des collectionneurs ou des brocanteurs.
C'est ainsi qu'en juillet 2011, l'Andra a été sollicité par un particulier lyonnais concernant la présence dans sa cave d'un coffre contenant des objets médicaux au radium utilisés dans les années 1920 à 1940 par son grand-père radiologue.
Le 29 février, alors que des techniciens de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) collectaient ces objets à la demande de l'Andra, le hall de l'immeuble a été contaminé par des poussières radioactives dans des circonstances encore indéterminées.
L'IRSN indique mener chaque année quatre à cinq opérations de ce type.
Comment reconnaître un tel objet radioactif ? La présence du "trèfle radioactif" sur l'objet ou son emballage, le fait qu'il soit conditionné dans du béton ou du plomb ou encore "un objet fabriqué avant les années 1960 et qui brille dans le noir sans avoir été exposé à la lumière depuis au moins deux jours" constituent des indices sérieux, souligne l'Andra.
Ces objets pouvant émettre des radiations plus ou moins intenses et contaminer les personnes entrant en contact avec eux, il est recommandé de ne pas les toucher directement.
"Dans la plupart des cas, les conséquences sont faibles mais dans le doute, il est préférable de les confier à un organisme spécialisé", insiste l'Andra.
Pour faire enlever un objet radioactif, contacter l'Andra au 01.46.11.83.27 ou par mail: collecte-dechets@andra.fr.
AFP.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!