Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
"Aucune cantine scolaire ne propose des repas avec de la viande halal en France"
Sylvia : A-t-on une idée du nombre d'établissements scolaires qui ont fait le choix du halal dans leur cantine ?
Stéphanie Le Bars, spécialiste des religions au "Monde" : Récemment interpellé sur cette question, le Haut conseil à l'intégration (HCI) affirme qu'il n'y aurait actuellement en France aucune cantine scolaire d'écoles maternelles et primaires qui propose des repas avec de la viande halal. La seule exception connue concerne la ville de Strasbourg où le statut concordataire permet des aménagements particuliers avec les demandes religieuses.
Ce qui existe depuis de nombreuses années maintenant, ce sont les repas sans porc auxquels se substituent des plats de volaille ou de boeuf. Plus récemment, des demandes de repas sans viande ont aussi émergé venant de la communauté musulmane. Certaines mairies proposent donc comme alternative des menus végétariens.
Karim : Quel est le véritable pourcentage de viande halal abattue en France, 2% comme l'affirme Sarkozy, ou 50 % comme le disent les associations de protection animale ?
Stéphanie Le Bars : Ni l'un ni l'autre. Selon des estimations officielles du ministère de l'agriculture, 50 % des ovins seraient abattus de manière rituelle, ainsi que 12 % des bovins. Pour la volaille, c'est extrêmement difficile à évaluer. Des produits présentés comme halal n'étant pas considérés comme tels par une partie de la communauté musulmane. Ces chiffres doivent être relativisés si l'on prend en compte les exportations de viande abattue rituellement vers le pays du Maghreb, du Golfe ou de la Turquie, et parallèlement les importations, notamment de viande ovine, venue du reste de l'Europe et abattue de manière classique.
Jean : Est-ce que la certification "casher" connaît les mêmes incertitudes que la certification "hallal" qui est, semble-t-il, assez laxiste pour certains organismes certificateurs ?
Stéphanie Le Bars : Autant pour la casherout (ensemble des règles qui régissent les interdits alimentaires juifs), les normes sont assez claires et font consensus, autant pour le halal, l'absence de normes unanimement reconnues rend difficile la lisibilité des certifications.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) - installé depuis 2003 - était censé aboutir à la réalisation d'une charte halal. L'an dernier, une tentative dans ce sens a échoué faute de consensus entre les différentes grandes mosquées et acteurs du marché de la certification.
domdu93 : Je ne sais pas comment on peut affirmer qu'il n'y a pas de viande halal ou casher dans les cantines puisqu'il y a une opacité totale et une absence de traçabilité de la viande.
Stéphanie Le Bars : Effectivement, une opacité persiste sur la part de viande abattue rituellement et qui se retrouve sur le marché classique. Des abus ont été reconnus par les pouvoirs publics et une nouvelle réglementation doit entrer en vigueur en juillet 2012 afin d'améliorer le contrôle et la traçabilité de ces viandes.
Si de la viande casher ou halal se retrouve dans la restauration scolaire à l'insu des consommateurs, ce n'est pas la même chose que si cela fait suite à une demande communautaire.
Mosfet : Pensez-vous que la question du Halal est légitime pour un débat national ?
Stéphanie Le Bars : Il s'agit, à vrai dire, davantage d'un sujet économique et commercial que d'une problématique directement politique.
Raph : Pourquoi la viande halal intéresse-t-elle à ce point les fans de Marine Le Pen et une partie de la droite traditionnelle ? N'y a-t-il pas plus important en 2012 après 4 ans de crise ?
Stéphanie Le Bars : Sans doute. Derrière la dénonciation par Marine Le Pen de la présence de viande halal dans les filières de distribution classique, il y a en fait la thématique de "l'islamisation" de la France mise en avant depuis plusieurs années par le Front national.
Quentin : L'UMP ne prend-il pas un risque en traitant un débat qui d'une part, aggrave l'islamophobie en France et d'autre part, leur permet de récupérer des voix d'extrême-droite ?
Stéphanie Le Bars : Ce débat est effectivement à double tranchant. La demande de davantage de transparence sur la filière de la viande rencontre des revendications de consommateurs et - ou - de défenseurs des animaux. En l'occurrence, puisqu'il s'agit de rituel religieux, il satisfait aussi les défenseurs de la laïcité. Mais ce débat suscite aussi une forte opposition d'une partie des communautés juive et musulmane ainsi que des industriels de la viande.
Didier Miami : Comment M. Sarzkozy peut-il avancer que le problème de la viande hallal est le sujet prioritaire des français ?
Stéphanie Le Bars : Nous sommes en campagne électorale!
Lola : Dans l'histoire de l'antisémitisme, ce type de charge contre le casher a-t-il déjà existé?
Stéphanie Le Bars : Une des premières mesures du régime nazi en Allemagne fut d'interdire la shehita (abattage rituel juif).
Esteban : L'électorat religieux pratiquant (juif et catholique) s'oriente très majoritairement vers les candidatures conservatrices (étude CEVIPOF, etc.), donc celle de M. Sarkozy. Cette polémique est-elle susceptible de changer la donne ?
Stéphanie Le Bars : En ce qui concerne cette polémique, les catholiques ne sont pas concernés. Pour les juifs, on note, ces jours-ci, des réactions d'indignation. Certains électeurs de l'UMP pourraient, dans ce contexte, préférer François Bayrou. De là à changer radicalement les équilibres, il y a un pas.
Serge : Espérer convaincre, comme le propose François Fillon, les musulmans et les juifs de renoncer à leurs pratiques d'abattage rituel parce qu'elles ne répondent plus à des motivations d'hygiène est une remarque pour le moins naïve, si elle n'a pas de motivations politiques...
Stéphanie Le Bars : Cette suggestion de François Fillon est effectivement tout à fait déplacée. Il semblerait qu'il veuille calmer les esprits : il recevra cette semaine le grand rabbin de France, Gilles Bernheim et le président du Consistoire, Joël Mergui. Quant à Nicolas Sarkozy, il se rendra dans les prochains jours à la Grande mosquée de Paris.
Yarrick : Quelle est la position du PS et d'EELV à ce sujet ?
Stéphanie Le Bars : Les uns et les autres ont été assez discrets jusqu'à présent. Poussé par la polémique, François Hollande a déclaré hier que ces sujets méritaient de la "concertation".
Robert : On lit tout et n'importe quoi sur les coûts et taxes liés aux certifications halal et casher. Qui les supporte ? Ceux qui recherchent cette certification ou tous les consommateurs?
Stéphanie Le Bars : C'est effectivement une question récurrente de la part des consommateurs non religieux. Selon la plupart des experts, et à quelques exceptions près, le surcoût produit par l'abattage actuel incombe principalement aux consommateurs de ces viandes.
Peter : Le halal se limite-t-il à l'abattage ou concerne-t-il d'autre types de produits d'orgine animale (comme les oeufs, par exemple) ?
Stéphanie Le Bars : Le halal qui signifie "licite" contrairement au haram, "illicite", touche d'autres secteurs de l'alimentation voire de la vie quotidienne des croyants. L'islam interdit le porc, l'alcool, les jeux d'argent, les intérêts avec emprunts et, pour ce qui est du reste de l'alimentation, les musulmans pratiquants veillent à ne pas consommer des produits contenant de la gélatine de porc, des sauces à base d'alcool, par exemple.
Frederic : Quelle est dans la théologie musulmane actuelle, le rationnel derrière le hallal?
Stéphanie Le Bars : Ni dans le casher ni dans le halal, il n'existe de justification "rationnelle". Il s'agit de commandements religieux venus de la Torah pour les uns et du Coran pour les autres.
Pipo : En quoi avoir de la viande halal dans son assiette pourrait avoir la moindre importance? Qu'est-ce-que cela change pour le consommateur?
Stéphanie Le Bars : Pour certains, rien. Pour d'autres, attachés à une plus grande transparence de ce qu'ils consomment ou farouchement opposés à toute intervention du religieux dans leur quotidien, il est important qu'ils puissent choisir en connaissance de cause.
Chat modéré par Eric Nunès
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Sylvia : A-t-on une idée du nombre d'établissements scolaires qui ont fait le choix du halal dans leur cantine ?
Stéphanie Le Bars, spécialiste des religions au "Monde" : Récemment interpellé sur cette question, le Haut conseil à l'intégration (HCI) affirme qu'il n'y aurait actuellement en France aucune cantine scolaire d'écoles maternelles et primaires qui propose des repas avec de la viande halal. La seule exception connue concerne la ville de Strasbourg où le statut concordataire permet des aménagements particuliers avec les demandes religieuses.
Ce qui existe depuis de nombreuses années maintenant, ce sont les repas sans porc auxquels se substituent des plats de volaille ou de boeuf. Plus récemment, des demandes de repas sans viande ont aussi émergé venant de la communauté musulmane. Certaines mairies proposent donc comme alternative des menus végétariens.
Karim : Quel est le véritable pourcentage de viande halal abattue en France, 2% comme l'affirme Sarkozy, ou 50 % comme le disent les associations de protection animale ?
Stéphanie Le Bars : Ni l'un ni l'autre. Selon des estimations officielles du ministère de l'agriculture, 50 % des ovins seraient abattus de manière rituelle, ainsi que 12 % des bovins. Pour la volaille, c'est extrêmement difficile à évaluer. Des produits présentés comme halal n'étant pas considérés comme tels par une partie de la communauté musulmane. Ces chiffres doivent être relativisés si l'on prend en compte les exportations de viande abattue rituellement vers le pays du Maghreb, du Golfe ou de la Turquie, et parallèlement les importations, notamment de viande ovine, venue du reste de l'Europe et abattue de manière classique.
Jean : Est-ce que la certification "casher" connaît les mêmes incertitudes que la certification "hallal" qui est, semble-t-il, assez laxiste pour certains organismes certificateurs ?
Stéphanie Le Bars : Autant pour la casherout (ensemble des règles qui régissent les interdits alimentaires juifs), les normes sont assez claires et font consensus, autant pour le halal, l'absence de normes unanimement reconnues rend difficile la lisibilité des certifications.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) - installé depuis 2003 - était censé aboutir à la réalisation d'une charte halal. L'an dernier, une tentative dans ce sens a échoué faute de consensus entre les différentes grandes mosquées et acteurs du marché de la certification.
domdu93 : Je ne sais pas comment on peut affirmer qu'il n'y a pas de viande halal ou casher dans les cantines puisqu'il y a une opacité totale et une absence de traçabilité de la viande.
Stéphanie Le Bars : Effectivement, une opacité persiste sur la part de viande abattue rituellement et qui se retrouve sur le marché classique. Des abus ont été reconnus par les pouvoirs publics et une nouvelle réglementation doit entrer en vigueur en juillet 2012 afin d'améliorer le contrôle et la traçabilité de ces viandes.
Si de la viande casher ou halal se retrouve dans la restauration scolaire à l'insu des consommateurs, ce n'est pas la même chose que si cela fait suite à une demande communautaire.
Mosfet : Pensez-vous que la question du Halal est légitime pour un débat national ?
Stéphanie Le Bars : Il s'agit, à vrai dire, davantage d'un sujet économique et commercial que d'une problématique directement politique.
Raph : Pourquoi la viande halal intéresse-t-elle à ce point les fans de Marine Le Pen et une partie de la droite traditionnelle ? N'y a-t-il pas plus important en 2012 après 4 ans de crise ?
Stéphanie Le Bars : Sans doute. Derrière la dénonciation par Marine Le Pen de la présence de viande halal dans les filières de distribution classique, il y a en fait la thématique de "l'islamisation" de la France mise en avant depuis plusieurs années par le Front national.
Quentin : L'UMP ne prend-il pas un risque en traitant un débat qui d'une part, aggrave l'islamophobie en France et d'autre part, leur permet de récupérer des voix d'extrême-droite ?
Stéphanie Le Bars : Ce débat est effectivement à double tranchant. La demande de davantage de transparence sur la filière de la viande rencontre des revendications de consommateurs et - ou - de défenseurs des animaux. En l'occurrence, puisqu'il s'agit de rituel religieux, il satisfait aussi les défenseurs de la laïcité. Mais ce débat suscite aussi une forte opposition d'une partie des communautés juive et musulmane ainsi que des industriels de la viande.
Didier Miami : Comment M. Sarzkozy peut-il avancer que le problème de la viande hallal est le sujet prioritaire des français ?
Stéphanie Le Bars : Nous sommes en campagne électorale!
Lola : Dans l'histoire de l'antisémitisme, ce type de charge contre le casher a-t-il déjà existé?
Stéphanie Le Bars : Une des premières mesures du régime nazi en Allemagne fut d'interdire la shehita (abattage rituel juif).
Esteban : L'électorat religieux pratiquant (juif et catholique) s'oriente très majoritairement vers les candidatures conservatrices (étude CEVIPOF, etc.), donc celle de M. Sarkozy. Cette polémique est-elle susceptible de changer la donne ?
Stéphanie Le Bars : En ce qui concerne cette polémique, les catholiques ne sont pas concernés. Pour les juifs, on note, ces jours-ci, des réactions d'indignation. Certains électeurs de l'UMP pourraient, dans ce contexte, préférer François Bayrou. De là à changer radicalement les équilibres, il y a un pas.
Serge : Espérer convaincre, comme le propose François Fillon, les musulmans et les juifs de renoncer à leurs pratiques d'abattage rituel parce qu'elles ne répondent plus à des motivations d'hygiène est une remarque pour le moins naïve, si elle n'a pas de motivations politiques...
Stéphanie Le Bars : Cette suggestion de François Fillon est effectivement tout à fait déplacée. Il semblerait qu'il veuille calmer les esprits : il recevra cette semaine le grand rabbin de France, Gilles Bernheim et le président du Consistoire, Joël Mergui. Quant à Nicolas Sarkozy, il se rendra dans les prochains jours à la Grande mosquée de Paris.
Yarrick : Quelle est la position du PS et d'EELV à ce sujet ?
Stéphanie Le Bars : Les uns et les autres ont été assez discrets jusqu'à présent. Poussé par la polémique, François Hollande a déclaré hier que ces sujets méritaient de la "concertation".
Robert : On lit tout et n'importe quoi sur les coûts et taxes liés aux certifications halal et casher. Qui les supporte ? Ceux qui recherchent cette certification ou tous les consommateurs?
Stéphanie Le Bars : C'est effectivement une question récurrente de la part des consommateurs non religieux. Selon la plupart des experts, et à quelques exceptions près, le surcoût produit par l'abattage actuel incombe principalement aux consommateurs de ces viandes.
Peter : Le halal se limite-t-il à l'abattage ou concerne-t-il d'autre types de produits d'orgine animale (comme les oeufs, par exemple) ?
Stéphanie Le Bars : Le halal qui signifie "licite" contrairement au haram, "illicite", touche d'autres secteurs de l'alimentation voire de la vie quotidienne des croyants. L'islam interdit le porc, l'alcool, les jeux d'argent, les intérêts avec emprunts et, pour ce qui est du reste de l'alimentation, les musulmans pratiquants veillent à ne pas consommer des produits contenant de la gélatine de porc, des sauces à base d'alcool, par exemple.
Frederic : Quelle est dans la théologie musulmane actuelle, le rationnel derrière le hallal?
Stéphanie Le Bars : Ni dans le casher ni dans le halal, il n'existe de justification "rationnelle". Il s'agit de commandements religieux venus de la Torah pour les uns et du Coran pour les autres.
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Stéphanie Le Bars : Pour certains, rien. Pour d'autres, attachés à une plus grande transparence de ce qu'ils consomment ou farouchement opposés à toute intervention du religieux dans leur quotidien, il est important qu'ils puissent choisir en connaissance de cause.
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Re: Actualités 2012
L'hypersexualisation des jeunes filles, « résultat de l'influence du porno"
Alors que la sénatrice UMP Chantal Jouanno remettait ce lundi 5 mars un rapport sur l'hypersexualisation des jeunes filles, deux sociologues livrent au Monde.fr leurs analyses sur la question. Richard Poulin revient sur l'influence de la pornographie, la cause du phénomène selon lui. Frédéric Monneyron analyse, lui, les conséquences de l'hypersexualisation dans l'univers de la mode. Ils donnent également leur avis sur les préconisations avancées par le rapport Jouanno : l'adoption d'une charte de l'enfant, l'interdiction de la promotion d'images sexualisées d'enfants et la suppression des concours de mini-miss, noté uniquement sur le physique.
Richard Poulin, professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa, et l'auteur de Sexualisation précoce et pornographie (2009).
L'hypersexualisation, c'est nouveau ou bien cela a toujours existé ?
C'est un phénomène plutôt récent. Alors que dans les années 1970, il soufflait un vent nouveau sur l'égalité sexuelle, avec la montée en puissance des mouvements féministes et le développement de la mode unisexe, nous sommes maintenant en période de régression, puisque la femme et les jeunes filles ressentent l'obligation d'être sexualisées pour plaire. Ces nouvelles normes corporelles apparues des années 1990 nous viennent directement de l'industrie pornographique. C'est pourquoi je suis aujourd'hui très inquiet pour la jeune génération, née dans le porno, dont c'est le lieu principal d'éducation sexuelle. Les études au Canada montrent que la consommation de porno commence aujourd'hui dès 13 ans. Les conséquences seront grandes dans les années à venir.
Pourquoi lier pornographie et hypersexualisation ?
La pornographie, en nous bombardant d'images de jeunes filles hypersexualisées, a affecté la culture en profondeur. Son influence domine les désirs, les fantasmes, mais également les pratiques sexuelles et corporelles. Désormais, on sexualise les jeunes filles en même temps qu'on infantilise les femmes. Dans l'imaginaire collectif, il faut que la femme soit toujours plus jeune pour être belle. Preuve de l'intériorisation de ces nouveaux codes : l'universalisation de l'épilation totale chez les jeunes femmes. A Ottawa, 87 % des étudiantes en sont adeptes. Mais cela n'est pas phénomène proprement canadien. Je me souviens avoir été choqué en tombant sur un exemplaire du magazine 20 ans, qui, dès 1994, recommandait l'épilation totale. Plus choquant encore, la recrudescence des opérations de nymphoplastie, opération des lèvres qui visent à "rajeunir" le sexe féminin. Cela représente aujourd'hui près de 10 % des opérations de chirurgie esthétique au Canada.
Que pensez vous des préconisations du rapport Jouanno ?
C'est une bonne chose de vouloir légiférer, mais les propositions ne traitent que les conséquences de l'hypersexualisation et non la cause. Je suis bien évidemment d'accord avec l'ensemble des mesures proposées, tout comme avec l'idée d'améliorer l'éducation sexuelle, comme le propose de nombreux rapports au Canada, mais pour moi, le plus important est de s'attaquer au porno. Or, on n'y touche jamais. On s'empêche d'y toucher, car pour beaucoup, le porno est assimilé à la liberté d'expression. Son explosion dans les années 1990 s'est fait en parallèle du triomphe de la valeur néolibérale. Pas question, depuis, de le réglementer.
Frédéric Monneyron, spécialiste des questions de mode et de sexualité, est professeur de sociologie à l'école Mod'Art International de Paris.
L'hypersexualisation, c'est un phénomène de mode ?
Dans l'univers de la haute couture et de la mode, ce n'est pas vraiment nouveau. Il y a dix ans déjà que les lolitas sont apparues. C'est d'ailleurs assez flagrant quand on regarde l'âge des mannequins. Il y a dix ans, un top model de la génération de Carla Bruni faisait carrière entre 20 et 30 ans. Aujourd'hui, on voit sur les podiums des filles de 14-15 ans. C'est d'ailleurs assez marrant de voir qu'il faut attendre une décennie avant que les politiques se réveillent.
Que pensez-vous des préconisations du rapport Jouanno ?
Je pense que, dans une certaine mesure, l'interdiction de la promotion des images d'enfants sexualisés peut être efficace. Quand on connaît l'influence des médias et de la publicité sur nos cerveaux, c'est une bonne chose d'éviter de relayer des images portant atteinte à la représentation des enfants. Je suis par contre plus sceptique sur l'interdiction des concours de mini-miss. Cela représente très peu d'enfants, c'est de l'ordre de l'anecdotique.
Pensez-vous que cette tendance va se poursuivre ?
Le pli est pris, c'est désormais ancré dans l'univers de la mode. Cependant, le milieu est fait de dérives et de fuites en avant perpétuelles. La mode est toujours à la recherche de nouveaux canons de beauté, parfois loin des standards classiques. Il y a dix ans par exemple, le magazine de mode The Face, avait fait scandale en faisant poser des handicapés. Les créateurs aiment aller toujours plus loin, provoquer, choquer, mais ce n'est pas parce que certaines images sont hypersexualisées, que la société l'est tout autant.
Propos recueillis par Pauline Pellissier
Le monde
Alors que la sénatrice UMP Chantal Jouanno remettait ce lundi 5 mars un rapport sur l'hypersexualisation des jeunes filles, deux sociologues livrent au Monde.fr leurs analyses sur la question. Richard Poulin revient sur l'influence de la pornographie, la cause du phénomène selon lui. Frédéric Monneyron analyse, lui, les conséquences de l'hypersexualisation dans l'univers de la mode. Ils donnent également leur avis sur les préconisations avancées par le rapport Jouanno : l'adoption d'une charte de l'enfant, l'interdiction de la promotion d'images sexualisées d'enfants et la suppression des concours de mini-miss, noté uniquement sur le physique.
Richard Poulin, professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa, et l'auteur de Sexualisation précoce et pornographie (2009).
L'hypersexualisation, c'est nouveau ou bien cela a toujours existé ?
C'est un phénomène plutôt récent. Alors que dans les années 1970, il soufflait un vent nouveau sur l'égalité sexuelle, avec la montée en puissance des mouvements féministes et le développement de la mode unisexe, nous sommes maintenant en période de régression, puisque la femme et les jeunes filles ressentent l'obligation d'être sexualisées pour plaire. Ces nouvelles normes corporelles apparues des années 1990 nous viennent directement de l'industrie pornographique. C'est pourquoi je suis aujourd'hui très inquiet pour la jeune génération, née dans le porno, dont c'est le lieu principal d'éducation sexuelle. Les études au Canada montrent que la consommation de porno commence aujourd'hui dès 13 ans. Les conséquences seront grandes dans les années à venir.
Pourquoi lier pornographie et hypersexualisation ?
La pornographie, en nous bombardant d'images de jeunes filles hypersexualisées, a affecté la culture en profondeur. Son influence domine les désirs, les fantasmes, mais également les pratiques sexuelles et corporelles. Désormais, on sexualise les jeunes filles en même temps qu'on infantilise les femmes. Dans l'imaginaire collectif, il faut que la femme soit toujours plus jeune pour être belle. Preuve de l'intériorisation de ces nouveaux codes : l'universalisation de l'épilation totale chez les jeunes femmes. A Ottawa, 87 % des étudiantes en sont adeptes. Mais cela n'est pas phénomène proprement canadien. Je me souviens avoir été choqué en tombant sur un exemplaire du magazine 20 ans, qui, dès 1994, recommandait l'épilation totale. Plus choquant encore, la recrudescence des opérations de nymphoplastie, opération des lèvres qui visent à "rajeunir" le sexe féminin. Cela représente aujourd'hui près de 10 % des opérations de chirurgie esthétique au Canada.
Que pensez vous des préconisations du rapport Jouanno ?
C'est une bonne chose de vouloir légiférer, mais les propositions ne traitent que les conséquences de l'hypersexualisation et non la cause. Je suis bien évidemment d'accord avec l'ensemble des mesures proposées, tout comme avec l'idée d'améliorer l'éducation sexuelle, comme le propose de nombreux rapports au Canada, mais pour moi, le plus important est de s'attaquer au porno. Or, on n'y touche jamais. On s'empêche d'y toucher, car pour beaucoup, le porno est assimilé à la liberté d'expression. Son explosion dans les années 1990 s'est fait en parallèle du triomphe de la valeur néolibérale. Pas question, depuis, de le réglementer.
Frédéric Monneyron, spécialiste des questions de mode et de sexualité, est professeur de sociologie à l'école Mod'Art International de Paris.
L'hypersexualisation, c'est un phénomène de mode ?
Dans l'univers de la haute couture et de la mode, ce n'est pas vraiment nouveau. Il y a dix ans déjà que les lolitas sont apparues. C'est d'ailleurs assez flagrant quand on regarde l'âge des mannequins. Il y a dix ans, un top model de la génération de Carla Bruni faisait carrière entre 20 et 30 ans. Aujourd'hui, on voit sur les podiums des filles de 14-15 ans. C'est d'ailleurs assez marrant de voir qu'il faut attendre une décennie avant que les politiques se réveillent.
Que pensez-vous des préconisations du rapport Jouanno ?
Je pense que, dans une certaine mesure, l'interdiction de la promotion des images d'enfants sexualisés peut être efficace. Quand on connaît l'influence des médias et de la publicité sur nos cerveaux, c'est une bonne chose d'éviter de relayer des images portant atteinte à la représentation des enfants. Je suis par contre plus sceptique sur l'interdiction des concours de mini-miss. Cela représente très peu d'enfants, c'est de l'ordre de l'anecdotique.
Pensez-vous que cette tendance va se poursuivre ?
Le pli est pris, c'est désormais ancré dans l'univers de la mode. Cependant, le milieu est fait de dérives et de fuites en avant perpétuelles. La mode est toujours à la recherche de nouveaux canons de beauté, parfois loin des standards classiques. Il y a dix ans par exemple, le magazine de mode The Face, avait fait scandale en faisant poser des handicapés. Les créateurs aiment aller toujours plus loin, provoquer, choquer, mais ce n'est pas parce que certaines images sont hypersexualisées, que la société l'est tout autant.
Propos recueillis par Pauline Pellissier
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Re: Actualités 2012
Fin de Megaupload: hausse de 25,7% des sites de VOD et de rattrapage
La fermeture du site de téléchargement Megaupload a eu un effet direct sur l'offre légale en ligne, selon des chiffres avancés par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).
L'audience des sites gratuits de télévision de rattrapage et payants de vidéo à la demande (VOD) a augmenté de 25,7% dans la seconde moitié de janvier, juste après la fermeture du site Megaupload.
Dans le même temps la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) constate «une diminution de 20% du nombre moyen de visiteurs uniques quotidiens sur les sites (NDLR,gratuits) de streaming, entre la période du 1er au 18 janvier 2012 et celle du 18 au 31 janvier 2012», précise la Hadopi.
Fondé par «Kim Dotcom», le site Megaupload.com, plateforme géante de téléchargement, permettait d'héberger des fichiers et de les partager sur Internet. Il offrait des milliers de films, séries, émissions de télévision ou chansons en libre accès, par téléchargement direct ou en «streaming», permettant une lecture en continu, sans téléchargement. Il a été fermé le 19 janvier dernier par le FBI qui a déclaré la guerre au téléchargement illégal.
La semaine du 1er au 18 janvier, l'Hadopi a relevé 748 000 visiteurs uniques quotidiens sur des sites de VOD et de rattrapage, contre 941 000 entre le 19 et le 31 janvier, soit une hausse de 25,7%. Les sites de la télévision de rattrapage ont crû de 25% pendant cette période et ceux de VOD de 35%.
Ces évolutions s'expliquent «certainement par un déplacement des utilisateurs vers les offres légales directement substituables, accessibles sur le Web depuis un ordinateur personnel», conclut l'Hadopi, qui se base sur un échantillon de 50 sites représentant les diverses formes d'offre légale.
LeParisien.fr
La fermeture du site de téléchargement Megaupload a eu un effet direct sur l'offre légale en ligne, selon des chiffres avancés par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).
L'audience des sites gratuits de télévision de rattrapage et payants de vidéo à la demande (VOD) a augmenté de 25,7% dans la seconde moitié de janvier, juste après la fermeture du site Megaupload.
Dans le même temps la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) constate «une diminution de 20% du nombre moyen de visiteurs uniques quotidiens sur les sites (NDLR,gratuits) de streaming, entre la période du 1er au 18 janvier 2012 et celle du 18 au 31 janvier 2012», précise la Hadopi.
Fondé par «Kim Dotcom», le site Megaupload.com, plateforme géante de téléchargement, permettait d'héberger des fichiers et de les partager sur Internet. Il offrait des milliers de films, séries, émissions de télévision ou chansons en libre accès, par téléchargement direct ou en «streaming», permettant une lecture en continu, sans téléchargement. Il a été fermé le 19 janvier dernier par le FBI qui a déclaré la guerre au téléchargement illégal.
La semaine du 1er au 18 janvier, l'Hadopi a relevé 748 000 visiteurs uniques quotidiens sur des sites de VOD et de rattrapage, contre 941 000 entre le 19 et le 31 janvier, soit une hausse de 25,7%. Les sites de la télévision de rattrapage ont crû de 25% pendant cette période et ceux de VOD de 35%.
Ces évolutions s'expliquent «certainement par un déplacement des utilisateurs vers les offres légales directement substituables, accessibles sur le Web depuis un ordinateur personnel», conclut l'Hadopi, qui se base sur un échantillon de 50 sites représentant les diverses formes d'offre légale.
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Re: Actualités 2012
Pourquoi sommes-nous accros ?
Le Point.fr - Publié le 05/03/2012 à 16:29 - Modifié le 05/03/2012 à 17:03
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît mieux les mécanismes biologiques de l'addiction. Reste à pouvoir les combattre.
Pour que la recherche progresse dans le domaine de la lutte contre les addictions, la Fondation pour la recherche sur le cerveau consacre sa semaine de campagne 2012 (et sa quête de fonds) aux addictions et aux dépendances. Un problème de santé publique majeur, quand on sait que, en France, 9,7 millions de personnes âgées de 12 à 75 ans consomment régulièrement de l'alcool, que 14 % des 17-18 ans fument du cannabis seuls et/ou avant midi, que 250 000 personnes consomment de la cocaïne chaque année et que 15 % des 18-44 ans prennent de façon répétée et combinée de l'alcool, du tabac et du cannabis. Il faut y ajouter que notre pays est le plus gros consommateur européen de médicaments.
Contrairement aux idées reçues, l'addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l'individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent et modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale du comportement. Il s'agit donc d'une maladie neurologique qui doit être traitée comme telle.
Basculement
Le processus menant à l'addiction commence toujours par un usage dit "récréatif", c'est-à-dire par des consommations ponctuelles, parfois festives, pour goûter aux effets positifs d'une substance psychoactive ou d'un comportement donné. La prise d'alcool, par exemple, permet au timide de discuter avec les autres convives et de passer une bonne soirée. C'est pourquoi il aura envie de renouveler cette expérience agréable. D'où un risque d'abus, de recours fréquents à une substance qui le soulage, même s'il sait que c'est dangereux, puisque le risque de basculer vers la dépendance est réel, quelle que soit la volonté de s'en sortir.
Certaines personnes passent plus facilement que d'autres du stade de l'abus à celui de la dépendance. "La génétique peut l'expliquer", affirme le professeur Jean-Paul Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche à l'Inserm et membre du conseil scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies. Les spécialistes savent aussi que l'histoire du patient et son développement psychoaffectif peuvent le rendre plus vulnérable à l'addiction. Ils estiment que 30 % des femmes toxicomanes auraient subi des abus sexuels familiaux dans leur jeune âge. Il existe également un lien entre addiction et stress.
Rechute
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît de mieux en mieux les mécanismes neurobiologiques de l'addiction. Ils sont étroitement liés au "système de récompense", un circuit cérébral responsable des sensations de plaisir ressenties après certaines actions. C'est grâce à lui que nous renouvelons les comportements indispensables à notre survie, comme manger, boire, procréer... Dans les troubles addictifs, ce mécanisme fondamental est perturbé. Les addictions comportementales, comme le jeu pathologique ou l'hypersexualité, font appel aux mêmes stimuli que la prise de substances psychoactives sur le cerveau de la personne dépendante : le plaisir et le soulagement. Dès que l'individu n'arrive pas à maîtriser la pratique de l'activité et souffre s'il fait autre chose, il est dans le cadre de la dépendance.
Pour éviter les pièges de l'addiction, le meilleur moyen est d'éviter de s'y exposer. Plus facile à dire qu'à faire pour certains... Même s'il existe des traitements potentiellement efficaces, le risque de rechute reste élevé. Toute personne qui a été "accro" à une substance ou à un comportement a donc tout intérêt à éviter de "retenter sa chance" pour limiter le risque de "plonger" de nouveau.
Le Point.fr - Publié le 05/03/2012 à 16:29 - Modifié le 05/03/2012 à 17:03
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît mieux les mécanismes biologiques de l'addiction. Reste à pouvoir les combattre.
Pour que la recherche progresse dans le domaine de la lutte contre les addictions, la Fondation pour la recherche sur le cerveau consacre sa semaine de campagne 2012 (et sa quête de fonds) aux addictions et aux dépendances. Un problème de santé publique majeur, quand on sait que, en France, 9,7 millions de personnes âgées de 12 à 75 ans consomment régulièrement de l'alcool, que 14 % des 17-18 ans fument du cannabis seuls et/ou avant midi, que 250 000 personnes consomment de la cocaïne chaque année et que 15 % des 18-44 ans prennent de façon répétée et combinée de l'alcool, du tabac et du cannabis. Il faut y ajouter que notre pays est le plus gros consommateur européen de médicaments.
Contrairement aux idées reçues, l'addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l'individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent et modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale du comportement. Il s'agit donc d'une maladie neurologique qui doit être traitée comme telle.
Basculement
Le processus menant à l'addiction commence toujours par un usage dit "récréatif", c'est-à-dire par des consommations ponctuelles, parfois festives, pour goûter aux effets positifs d'une substance psychoactive ou d'un comportement donné. La prise d'alcool, par exemple, permet au timide de discuter avec les autres convives et de passer une bonne soirée. C'est pourquoi il aura envie de renouveler cette expérience agréable. D'où un risque d'abus, de recours fréquents à une substance qui le soulage, même s'il sait que c'est dangereux, puisque le risque de basculer vers la dépendance est réel, quelle que soit la volonté de s'en sortir.
Certaines personnes passent plus facilement que d'autres du stade de l'abus à celui de la dépendance. "La génétique peut l'expliquer", affirme le professeur Jean-Paul Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche à l'Inserm et membre du conseil scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies. Les spécialistes savent aussi que l'histoire du patient et son développement psychoaffectif peuvent le rendre plus vulnérable à l'addiction. Ils estiment que 30 % des femmes toxicomanes auraient subi des abus sexuels familiaux dans leur jeune âge. Il existe également un lien entre addiction et stress.
Rechute
Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît de mieux en mieux les mécanismes neurobiologiques de l'addiction. Ils sont étroitement liés au "système de récompense", un circuit cérébral responsable des sensations de plaisir ressenties après certaines actions. C'est grâce à lui que nous renouvelons les comportements indispensables à notre survie, comme manger, boire, procréer... Dans les troubles addictifs, ce mécanisme fondamental est perturbé. Les addictions comportementales, comme le jeu pathologique ou l'hypersexualité, font appel aux mêmes stimuli que la prise de substances psychoactives sur le cerveau de la personne dépendante : le plaisir et le soulagement. Dès que l'individu n'arrive pas à maîtriser la pratique de l'activité et souffre s'il fait autre chose, il est dans le cadre de la dépendance.
Pour éviter les pièges de l'addiction, le meilleur moyen est d'éviter de s'y exposer. Plus facile à dire qu'à faire pour certains... Même s'il existe des traitements potentiellement efficaces, le risque de rechute reste élevé. Toute personne qui a été "accro" à une substance ou à un comportement a donc tout intérêt à éviter de "retenter sa chance" pour limiter le risque de "plonger" de nouveau.
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Re: Actualités 2012
Je ne sais plus si l'article a déjà été mis!! mais ayant en entendu parler hier soir sur m6 je le remet ici
Héroïne : Un vaccin contre la dépendance à l'étude chez l'hommeMédecinePublié le 27 février 2012 à 18h45
Selon le quotidien britannique The Guardian, une équipe de scientifiques mexicains ont mis au point un vaccin qui supprimerait la dépendance à l'héroïne. En tout cas chez la souris.
Le vaccin contre la dépendance à l'héroïne a eu des résultats significatifs chez la souris SIPALes chercheurs mexicains de l'Institut national de psychiatrie sont, selon The Guardian, parvenus à développer un vaccin contre la dépendance à l'héroïne. Pour le moment, le produit aurait donné des résultats très significatifs sur des souris rendues accros à la drogue. Le but, désormais, est de tester la mixture miracle sur l'homme. Le principe de ce vaccin est de rendre les parties du corps stimulées par l'héroïne résistantes à ses effets. De ce fait, il supprime le plaisir addictif ressenti après les prises. Si ils s'avéraient concluants, les test sur l'homme permettrait une avancée considérable dans le domaine de l'addiction. L'héroïne, selon le site Drogues et dépendances, est un opiacé puissant, obtenu par synthèse à partir de la morphine, extraite du pavot.
Cette drogue provoque très rapidement l'apaisement, l'euphorie et une sensation d'extase. Cet effet immédiat de plaisir intense est suivi d'une sensation de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges et d'un ralentissement du rythme cardiaque. L'héroïne agit ponctuellement comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur.
Comme pour la cocaïne, quand l'usage se répète, la tolérance au produit s'installe et le plaisir intense des premières consommations diminue. En quelques semaines, le consommateur ressent le besoin d'augmenter la quantité et la fréquence des prises. La vie quotidienne ne tourne plus qu'autour de la consommation du produit. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. L'héroïnomane oscille alors entre des états de soulagement euphoriques (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des états de manque qui provoquent anxiété et agitation quand il n'a rien à consommer.
En France, depuis une quinzaine d'années, le sevrage de l'héroïne se fait généralement par un traitement aux produits de substitution, pour éviter au maximum les souffrances liées au manque. Le plus connu de ces substituts est la méthadone.
Héroïne : Un vaccin contre la dépendance à l'étude chez l'hommeMédecinePublié le 27 février 2012 à 18h45
Selon le quotidien britannique The Guardian, une équipe de scientifiques mexicains ont mis au point un vaccin qui supprimerait la dépendance à l'héroïne. En tout cas chez la souris.
Le vaccin contre la dépendance à l'héroïne a eu des résultats significatifs chez la souris SIPALes chercheurs mexicains de l'Institut national de psychiatrie sont, selon The Guardian, parvenus à développer un vaccin contre la dépendance à l'héroïne. Pour le moment, le produit aurait donné des résultats très significatifs sur des souris rendues accros à la drogue. Le but, désormais, est de tester la mixture miracle sur l'homme. Le principe de ce vaccin est de rendre les parties du corps stimulées par l'héroïne résistantes à ses effets. De ce fait, il supprime le plaisir addictif ressenti après les prises. Si ils s'avéraient concluants, les test sur l'homme permettrait une avancée considérable dans le domaine de l'addiction. L'héroïne, selon le site Drogues et dépendances, est un opiacé puissant, obtenu par synthèse à partir de la morphine, extraite du pavot.
Cette drogue provoque très rapidement l'apaisement, l'euphorie et une sensation d'extase. Cet effet immédiat de plaisir intense est suivi d'une sensation de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges et d'un ralentissement du rythme cardiaque. L'héroïne agit ponctuellement comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur.
Comme pour la cocaïne, quand l'usage se répète, la tolérance au produit s'installe et le plaisir intense des premières consommations diminue. En quelques semaines, le consommateur ressent le besoin d'augmenter la quantité et la fréquence des prises. La vie quotidienne ne tourne plus qu'autour de la consommation du produit. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. L'héroïnomane oscille alors entre des états de soulagement euphoriques (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des états de manque qui provoquent anxiété et agitation quand il n'a rien à consommer.
En France, depuis une quinzaine d'années, le sevrage de l'héroïne se fait généralement par un traitement aux produits de substitution, pour éviter au maximum les souffrances liées au manque. Le plus connu de ces substituts est la méthadone.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
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S4: EHPAD
Re: Entraînement culture générale 2012
On m'a toujours dis de rester neutre même si l'ont nous demandait notre avis, car il faut se projeter en tant que professionnel de santé, et les infirmières ne doivent pas être pour l'euthanasie....Sebcbien a écrit :Cherry Bomb a écrit :Enfin, je veux dire quand je donne mon avis bien évidemment c'est parce qu'on me l'a demandé sinon non. Par exemple : Etes vous pour ou contre l'euthanasie. Commentez. Dans ce cas on me demande clairement mon avis. Je suis obligé de construire mon développement en prenant forcément un parti puisque les régles du commentaire sont de défendre un point de vue. Enfin c'est ce que j'ai pu lire a droite a gauche et c'est ce qui est marqué dans mes bouquins. Contrairement à l'argumentation, ou je peux nuancer mon discours.
ah d'accord ^^ dans ce cas là tu prends le partie du oui ou du non effectivement.
ton argumentation ne vas pas seulement être axée sur les aspects positifs, elle pourra peut-être être nuancée vis à vis des possibles dérives que peuvent apporter la légalisation de l'euthanasie.
En définitive tu donnes ton avis mais tu peux le nuancer pour montrer que tu n'as pas des oeillères et que tu n'es pas butée ^^
du moins c'est ce que moi je fais =)
pour quelle année stepit ? ^^stepit42 a écrit :quelqu’un sait-il le déficit de la Sécurité Sociale? dans mon livre j'ai 23,2 milliards d'euros...
Et pour savoir; "déficit de la protection sociale", "déficit de l'Assurance Maladie" et "déficit de la Sécurité Sociale" c'est bien la même chose?
pas vraiment le déficit de la sécurité sociale est induit par le déficit de la branche maladie ( celle qui contribue le plus au déficit général), de la branche vieillesse, familiale et des arrêts maladies.
quelqu'un pour confirmer ^^ ou infirmer ?
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
Puéricultrice 2016 ♥
Re: Entraînement culture générale 2012
D'après vous : "Dégagez et argumentez les idées principales ..." mais comment on fais ça ? svp...
Re: Entraînement culture générale 2012
Une question importante, je ne trouve pas la réponse sur internet :
j'hésite entre 2 dates pour la création de la CMU et de la loi veil :
- CMU : 1999 ou 2000 ?
- Loi Veil : 1974 ou 1975 ???? Merciii
j'hésite entre 2 dates pour la création de la CMU et de la loi veil :
- CMU : 1999 ou 2000 ?
- Loi Veil : 1974 ou 1975 ???? Merciii

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
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Re: Entraînement culture générale 2012
Bonjour,
bon je vous propose un des sujets que j'ai fait sur un de mes annales de préparation
"L'euthanasie est un sujet qui est toujours en débat. Que pouvez vous dire sur la mort médicalement assisté?"
Bon courage
bon je vous propose un des sujets que j'ai fait sur un de mes annales de préparation

"L'euthanasie est un sujet qui est toujours en débat. Que pouvez vous dire sur la mort médicalement assisté?"
Bon courage

en liste d'attente mais tant pis on se motive pour le refaire.
Session 2013 ça sera mon année
Session 2013 ça sera mon année

Re: Actualités 2012
Débat houleux au Conseil des droits de l'homme sur l'homosexualité
Un débat houleux a opposé mercredi 7 mars les pays membres de l'Organisation de coopération islamique (OCI) et une majorité de pays du groupe africain aux autres pays représentés au Conseil des droits de l'homme sur la question de reconnaissance des droits des homosexuels et des transgenres.
Les pays musulmans ont condamné la tentative d'introduire le concept d'orientation sexuelle à l'ONU, et ont quitté la salle du Conseil pour marquer leur désapprobation. Un débat était organisé pour la première fois au Conseil des droits de l'homme, qui tient en ce moment sa session annuelle à Genève, sur les discriminations basées sur l'orientation sexuelle.
A l'ouverture des débats, un message a été adressé aux membres du Conseil par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, selon qui "le moment d'agir est venu". "Des vies sont en jeu et c'est le devoir de l'ONU de protéger les droits de toute personne où qu'elle vive", a affirmé Ban Ki-moon.
Pour sa part, la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a présenté une étude sur de nombreuses discriminations visant les homosexuels dans le monde. Cette étude montre que les assassinats, mauvais traitements, violences sexuelles sont fréquents, et des centaines d'incidents ont été rapportés aux organes de l'ONU.
Le monde
Un débat houleux a opposé mercredi 7 mars les pays membres de l'Organisation de coopération islamique (OCI) et une majorité de pays du groupe africain aux autres pays représentés au Conseil des droits de l'homme sur la question de reconnaissance des droits des homosexuels et des transgenres.
Les pays musulmans ont condamné la tentative d'introduire le concept d'orientation sexuelle à l'ONU, et ont quitté la salle du Conseil pour marquer leur désapprobation. Un débat était organisé pour la première fois au Conseil des droits de l'homme, qui tient en ce moment sa session annuelle à Genève, sur les discriminations basées sur l'orientation sexuelle.
A l'ouverture des débats, un message a été adressé aux membres du Conseil par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, selon qui "le moment d'agir est venu". "Des vies sont en jeu et c'est le devoir de l'ONU de protéger les droits de toute personne où qu'elle vive", a affirmé Ban Ki-moon.
Pour sa part, la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a présenté une étude sur de nombreuses discriminations visant les homosexuels dans le monde. Cette étude montre que les assassinats, mauvais traitements, violences sexuelles sont fréquents, et des centaines d'incidents ont été rapportés aux organes de l'ONU.
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Re: Actualités 2012
Attention à ne pas se laisser isoler par la surdité
Le Point.fr - Publié le 07/03/2012 à 18:32
Il y aurait 5 millions de personnes qui entendent mal dans notre pays, dont 2 millions ont moins de 55 ans.
Regarder une personne chercher partout ses lunettes et demander de l'aide à son entourage fait souvent sourire, mais rien de plus. La "prothèse visuelle" appartient à la vie quotidienne, quel que soit l'âge, elle peut même faire office de serre-tête et d'accessoire de mode. Un statut auquel n'ont malheureusement jamais accédé les prothèses auditives, malgré les efforts des fabricants pour les rendre performantes et discrètes. Elle sont encore trop souvent considérées comme des "trucs de vieux" dont on évite de parler et dont on retarde l'usage au maximum, quitte à se couper du monde. De plus, une aide auditive conventionnelle coûte entre 1 200 et 2 000 euros (alors que la Sécurité sociale ne rembourse que 120 euros).
"La cécité sépare les gens des choses, la surdité les sépare des gens", selon Helen Keller, écrivaine sourde et aveugle et dont la citation est reprise dans le dossier de presse de la société Cochlear, leader mondial dans le domaine des implants cochléaires implantables (essentiellement destinés aux enfants). Et une fois encore, la Journée nationale de l'audition, qui aura lieu demain, doit permettre de parler de ce sujet trop souvent occulté. Cette année, les jeunes seront "à l'honneur", même si le terme est mal choisi. Car les spécialistes ne cessent de les mettre en garde contre la présence permanente de casques sur les oreilles, les niveaux sonores élevés des concerts, des discothèques, voire des jeux vidéo. Ce comportement risque d'altérer progressivement leur capital auditif. Et ces dommages sont irréversibles. Reste ensuite à les corriger avec des prothèses.
Prévention de la dépression
Une nécessité absolue, selon la Hear the World Foundation (créée par Phonak, spécialiste des systèmes high-tech pour la correction auditive) qui a mené une étude internationale - Entendre, c'est vivre - auprès de plus de 4 300 adultes à travers le monde (France, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne et États-Unis). Il en ressort qu'une bonne audition contribue au bien-être et à la prévention de la dépression. 85 % des porteurs d'appareils auditifs interrogés considèrent d'ailleurs que le port de prothèses a amélioré leur qualité de vie. A contrario, les malentendants qui ne portent pas d'aide auditive sont plus tristes ou déprimés (22 % contre 15 %). Ils ressentent par ailleurs plus de sentiments d'anxiété et d'insécurité (21 % contre 13 %). Et ils se plaignent plus souvent d'insomnie (31 % contre 24 %).
Ces chiffres sont évidemment mis en avant par les fabricants de prothèses, à juste titre d'ailleurs, car il est très difficile de convaincre les personnes avançant en âge de s'équiper, même si les appareils sont de plus en plus sophistiqués. Certes, certaines personnes ne s'y adaptent jamais et leur reprochent d'amplifier autant les paroles de leurs amis que les bruits parasites, mais beaucoup d'autres peuvent ainsi redécouvrir les joies de la vie en société. Toujours selon la même enquête, 36 % des porteurs d'appareils auditifs disent apprécier davantage le sport depuis qu'ils sont appareillés ; 61 % confèrent à leurs prothèses auditives un effet positif sur leur santé en général ; 74 % trouvent plus facilement leur chemin et se repèrent mieux dans l'espace qu'auparavant. Plus nombreux encore sont ceux qui apprécient à nouveau d'aller au cinéma, au théâtre et de voyager.
Le Point.fr - Publié le 07/03/2012 à 18:32
Il y aurait 5 millions de personnes qui entendent mal dans notre pays, dont 2 millions ont moins de 55 ans.
Regarder une personne chercher partout ses lunettes et demander de l'aide à son entourage fait souvent sourire, mais rien de plus. La "prothèse visuelle" appartient à la vie quotidienne, quel que soit l'âge, elle peut même faire office de serre-tête et d'accessoire de mode. Un statut auquel n'ont malheureusement jamais accédé les prothèses auditives, malgré les efforts des fabricants pour les rendre performantes et discrètes. Elle sont encore trop souvent considérées comme des "trucs de vieux" dont on évite de parler et dont on retarde l'usage au maximum, quitte à se couper du monde. De plus, une aide auditive conventionnelle coûte entre 1 200 et 2 000 euros (alors que la Sécurité sociale ne rembourse que 120 euros).
"La cécité sépare les gens des choses, la surdité les sépare des gens", selon Helen Keller, écrivaine sourde et aveugle et dont la citation est reprise dans le dossier de presse de la société Cochlear, leader mondial dans le domaine des implants cochléaires implantables (essentiellement destinés aux enfants). Et une fois encore, la Journée nationale de l'audition, qui aura lieu demain, doit permettre de parler de ce sujet trop souvent occulté. Cette année, les jeunes seront "à l'honneur", même si le terme est mal choisi. Car les spécialistes ne cessent de les mettre en garde contre la présence permanente de casques sur les oreilles, les niveaux sonores élevés des concerts, des discothèques, voire des jeux vidéo. Ce comportement risque d'altérer progressivement leur capital auditif. Et ces dommages sont irréversibles. Reste ensuite à les corriger avec des prothèses.
Prévention de la dépression
Une nécessité absolue, selon la Hear the World Foundation (créée par Phonak, spécialiste des systèmes high-tech pour la correction auditive) qui a mené une étude internationale - Entendre, c'est vivre - auprès de plus de 4 300 adultes à travers le monde (France, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne et États-Unis). Il en ressort qu'une bonne audition contribue au bien-être et à la prévention de la dépression. 85 % des porteurs d'appareils auditifs interrogés considèrent d'ailleurs que le port de prothèses a amélioré leur qualité de vie. A contrario, les malentendants qui ne portent pas d'aide auditive sont plus tristes ou déprimés (22 % contre 15 %). Ils ressentent par ailleurs plus de sentiments d'anxiété et d'insécurité (21 % contre 13 %). Et ils se plaignent plus souvent d'insomnie (31 % contre 24 %).
Ces chiffres sont évidemment mis en avant par les fabricants de prothèses, à juste titre d'ailleurs, car il est très difficile de convaincre les personnes avançant en âge de s'équiper, même si les appareils sont de plus en plus sophistiqués. Certes, certaines personnes ne s'y adaptent jamais et leur reprochent d'amplifier autant les paroles de leurs amis que les bruits parasites, mais beaucoup d'autres peuvent ainsi redécouvrir les joies de la vie en société. Toujours selon la même enquête, 36 % des porteurs d'appareils auditifs disent apprécier davantage le sport depuis qu'ils sont appareillés ; 61 % confèrent à leurs prothèses auditives un effet positif sur leur santé en général ; 74 % trouvent plus facilement leur chemin et se repèrent mieux dans l'espace qu'auparavant. Plus nombreux encore sont ceux qui apprécient à nouveau d'aller au cinéma, au théâtre et de voyager.
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
AVC : première cause de mortalité chez les femmes _ senioractu
Rappelons qu’en France, l’AVC est la première cause de mortalité chez les femmes, du fait de leur longévité et du nombre élevé d’AVC survenant chez celles-ci à des âges tardifs. A l’occasion de la journée internationale de la femme, le laboratoire Boehringer Ingelheim a souhaité faire un bilan de la situation des femmes face à cette pathologie.
Un article récent du Dr France Woimant, neurologue à l’hôpital Lariboisière et vice-présidente de l’association France AVC, paru dans la revue Neurologie pratique, du 12 septembre 2011, nous permet d’apporter quelques précisions chiffrées sur ce problème de santé publique.
D’après les enquêtes déclaratives Handicap-Santé-Ménages et Handicap-Santé-Institution, la prévalence de l’AVC en France peut être estimée à 1,2% de la population (1,3% chez l’homme et 1,2% chez la femme), 0,8% ayant des séquelles. Le nombre de personnes en France ayant été victimes d’un AVC est estimé à 771.000 dont environ 380 000 femmes.
En 2008, 18.729 femmes sont décédées de maladies cérébro-vasculaires en France et 13.452 hommes (respectivement 7 et 5% des causes de décès). En comparaison, 11.605 femmes sont décédées d’un cancer du sein (4% des causes de décès chez la femme).
Le pronostic de l’AVC en termes de handicap et de qualité de vie est moins bon chez la femme
Après un AVC, les femmes ont une moins bonne qualité de vie et une plus grande dépendance que les hommes. Plusieurs explications sont proposées… et encore discutées. Les femmes victimes d’AVC sont plus âgées. Par ailleurs, 87% des hommes seraient autonomes avant l’AVC, alors que seulement 78% des femmes le seraient. Les infarctus cérébraux (IC) de la femme sont plus sévères et ceci pourrait être expliqué en partie par la cause principale des IC de la femme : l'arythmie cardiaque. Les infarctus cérébraux d’origine cardio-embolique sont souvent plus sévères que ceux d’autres étiologies. Par ailleurs, les complications post AVC sont plus fréquentes chez la femme, qu’il s’agisse des infections respiratoires, urinaires ou de la dépression.
Reconnaître un AVC
L’ensemble de ces données nous conduit à rappeler qu’il est important de connaître les signes d’alerte d’un AVC, afin d‘obtenir une prise en charge rapide des victimes. Plus les patients sont pris en charge et traités rapidement, plus le risque de handicap diminue. C’est pourquoi chaque minute compte.
On suspecte l’AVC, dès la survenue brutale et soudaine de l’un des signes suivants :
- Paralysie du visage
Vérifiez si la personne peut sourire de façon symétrique.
- Faiblesse du bras (faiblesse, paralysie, engourdissement d’un bras)
érifiez si la personne peut lever les deux bras de la même manière.
- Trouble de la parole (perte soudaine de la parole, difficultés pour parler, pour articuler ou comprendre ce qui est dit)
vérifiez si la personne peut parler clairement et comprendre ce que vous dites.
Ces signes peuvent être associés -ou non- à l’apparition brutale de troubles de l’équilibre, de maux de tête intenses ou d‘une baisse de la vision. Même si les signes régressent, une seule conduite à tenir : appeler le 15.
Rappelons qu’en France, l’AVC est la première cause de mortalité chez les femmes, du fait de leur longévité et du nombre élevé d’AVC survenant chez celles-ci à des âges tardifs. A l’occasion de la journée internationale de la femme, le laboratoire Boehringer Ingelheim a souhaité faire un bilan de la situation des femmes face à cette pathologie.
Un article récent du Dr France Woimant, neurologue à l’hôpital Lariboisière et vice-présidente de l’association France AVC, paru dans la revue Neurologie pratique, du 12 septembre 2011, nous permet d’apporter quelques précisions chiffrées sur ce problème de santé publique.
D’après les enquêtes déclaratives Handicap-Santé-Ménages et Handicap-Santé-Institution, la prévalence de l’AVC en France peut être estimée à 1,2% de la population (1,3% chez l’homme et 1,2% chez la femme), 0,8% ayant des séquelles. Le nombre de personnes en France ayant été victimes d’un AVC est estimé à 771.000 dont environ 380 000 femmes.
En 2008, 18.729 femmes sont décédées de maladies cérébro-vasculaires en France et 13.452 hommes (respectivement 7 et 5% des causes de décès). En comparaison, 11.605 femmes sont décédées d’un cancer du sein (4% des causes de décès chez la femme).
Le pronostic de l’AVC en termes de handicap et de qualité de vie est moins bon chez la femme
Après un AVC, les femmes ont une moins bonne qualité de vie et une plus grande dépendance que les hommes. Plusieurs explications sont proposées… et encore discutées. Les femmes victimes d’AVC sont plus âgées. Par ailleurs, 87% des hommes seraient autonomes avant l’AVC, alors que seulement 78% des femmes le seraient. Les infarctus cérébraux (IC) de la femme sont plus sévères et ceci pourrait être expliqué en partie par la cause principale des IC de la femme : l'arythmie cardiaque. Les infarctus cérébraux d’origine cardio-embolique sont souvent plus sévères que ceux d’autres étiologies. Par ailleurs, les complications post AVC sont plus fréquentes chez la femme, qu’il s’agisse des infections respiratoires, urinaires ou de la dépression.
Reconnaître un AVC
L’ensemble de ces données nous conduit à rappeler qu’il est important de connaître les signes d’alerte d’un AVC, afin d‘obtenir une prise en charge rapide des victimes. Plus les patients sont pris en charge et traités rapidement, plus le risque de handicap diminue. C’est pourquoi chaque minute compte.
On suspecte l’AVC, dès la survenue brutale et soudaine de l’un des signes suivants :
- Paralysie du visage
Vérifiez si la personne peut sourire de façon symétrique.
- Faiblesse du bras (faiblesse, paralysie, engourdissement d’un bras)
érifiez si la personne peut lever les deux bras de la même manière.
- Trouble de la parole (perte soudaine de la parole, difficultés pour parler, pour articuler ou comprendre ce qui est dit)
vérifiez si la personne peut parler clairement et comprendre ce que vous dites.
Ces signes peuvent être associés -ou non- à l’apparition brutale de troubles de l’équilibre, de maux de tête intenses ou d‘une baisse de la vision. Même si les signes régressent, une seule conduite à tenir : appeler le 15.
IDE depuis Juillet 2015
Re: Actualités 2012
Le VIH pourrait être contrôlé par des protéines naturelles _ allodocteurs
Nouvel élément dans la recherche contre le sida : les interférons, des protéines naturellement produites par notre système immunitaire, pourraient contrôler avec succès le VIH après l'arrêt d'une thérapie antirétrovirale. Le Pr. Luis Montaner, de l'Université de Pennsylvanie, y croit fermement. C'est ce qu'il vient d'annoncer lors de la Conférence annuelle sur les rétrovirus (CROI), principal forum de la recherche mondiale sur le sida, à Seattle. Mais l'applicabilité des résultats de cette recherche est encore très incertaine.
La raison de son enthousiasme ? L'étude qu'il a mené sur vingt patients séropositifs, à qui il a administré des interférons Alpha, sous forme de médicament : le Peg-IFN-a2A. Les résultats obtenus ont en effet été très encourageants. L'interféron a permis de réduire la charge virale du VIH chez neuf des patients, chose qui n'avait jusqu'à présent jamais été possible sans antirétroviraux.
La réponse du système immunitaire pourrait donc être adaptée pour contrôler le VIH chez des personnes ayant perdu cette capacité, mais seulement "si la production naturelle d'interférons est maintenue" a précisé le directeur de l'étude.
S'il reste énormément à faire, cette approche thérapeutique serait en théorie possible. Et en pratique ? Les antirétroviraux ont révolutionné le traitement du sida, amélioré les conditions de vie des malades et fait chuter la mortalité. Ils restent, pour l'instant, et malgré leurs effets secondaires, l'unique thérapie de référence.
Nouvel élément dans la recherche contre le sida : les interférons, des protéines naturellement produites par notre système immunitaire, pourraient contrôler avec succès le VIH après l'arrêt d'une thérapie antirétrovirale. Le Pr. Luis Montaner, de l'Université de Pennsylvanie, y croit fermement. C'est ce qu'il vient d'annoncer lors de la Conférence annuelle sur les rétrovirus (CROI), principal forum de la recherche mondiale sur le sida, à Seattle. Mais l'applicabilité des résultats de cette recherche est encore très incertaine.
La raison de son enthousiasme ? L'étude qu'il a mené sur vingt patients séropositifs, à qui il a administré des interférons Alpha, sous forme de médicament : le Peg-IFN-a2A. Les résultats obtenus ont en effet été très encourageants. L'interféron a permis de réduire la charge virale du VIH chez neuf des patients, chose qui n'avait jusqu'à présent jamais été possible sans antirétroviraux.
La réponse du système immunitaire pourrait donc être adaptée pour contrôler le VIH chez des personnes ayant perdu cette capacité, mais seulement "si la production naturelle d'interférons est maintenue" a précisé le directeur de l'étude.
S'il reste énormément à faire, cette approche thérapeutique serait en théorie possible. Et en pratique ? Les antirétroviraux ont révolutionné le traitement du sida, amélioré les conditions de vie des malades et fait chuter la mortalité. Ils restent, pour l'instant, et malgré leurs effets secondaires, l'unique thérapie de référence.
IDE depuis Juillet 2015
Re: Fiches culture générale 2012
Bonjour à tout le monde.
J'ai raté mon concours l'année dernière a cause de la CG (6/20) et je n 'arrive toujours pas a saisir la méthode pour répondre aux questions.
J'ai bossé les thèmes principaux comme ceux que vous avez publiés mais l'ayant déjà fait l'année dernière cela ne m'a rien apporté au vu de la note que j'ai eu..
Quelqu'un aurait une méthode ou un exemple ?
Bon courage a tout le monde qui commencent les concours cette semaine.
J'ai raté mon concours l'année dernière a cause de la CG (6/20) et je n 'arrive toujours pas a saisir la méthode pour répondre aux questions.
J'ai bossé les thèmes principaux comme ceux que vous avez publiés mais l'ayant déjà fait l'année dernière cela ne m'a rien apporté au vu de la note que j'ai eu..
Quelqu'un aurait une méthode ou un exemple ?
Bon courage a tout le monde qui commencent les concours cette semaine.