Culture Générale
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Re: Actualités 2012
Autisme: les méthodes cognitives officiellement recommandées
Même si la psychanalyse échappe à une relégation totale, elle ne fait pas partie des interventions recommandées par la Haute autorité de santé pour la prise en charge des enfants autistes.
Vers une timide révolution des pratiques?
La Haute autorité de santé (HAS) a rendu jeudi 8 mars –avec deux jours de retard sur la date initialement prévue- un rapport très attendu sur la prise en charge de l’autisme en France. L’un des enjeux de ces recommandations était de définir la place de la psychanalyse dans le traitement de l’autisme, abandonnée ailleurs au fur et à mesure que les neurosciences ont permis de comprendre les causes biologiques de l’autisme et des troubles envahissants du développement (TED), mais encore très implantée en France.
Alors que des fuites publiées par le quotidien Libération le 13 février annonçaient que la psychanalyse ferait désormais partie des interventions «non recommandées», le rapport définitif ne va pas aussi loin : les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle (1) sont des «interventions non consensuelles».
Le packing : à ne pas faire
Autre avis très attendu : celui sur la pratique du packing, l’enveloppement de l’enfant autiste dans des linges humides et froids, notamment dans des cas d’automutilations. Ce type d’intervention est à bannir, explique la HAS dans un langage circonstancié (2). Cependant, elle ne s’oppose pas à la mise en place de recherches cliniques sur le packing. En clair, l’étude lancée par le Pr Pierre Delion à Lille, défenseur de cette intervention et tenant de la psychothérapie institutionnelle, pourra se poursuivre (à condition d’avoir suffisamment de familles volontaires).
Développer le langage et la communication
Que recommandent l’HAS et l’Anesm (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux), qui ont établi ce rapport conjointement ? De commencer avant 4 ans, et dans les trois mois qui suivent le diagnostic, «des interventions personnalisées, globales et coordonnées, fondées sur une approche éducative, comportementale et développementale». Sont donc recommandés le programme TEACHH, le programme de Denver ou la méthode ABA : autant de méthodes comportementales anglo-saxonnes visant à développer la communication chez l’enfant autiste que beaucoup de psychiatres-psychanalystes français combattent.
Même si l’enfant ne parle pas du tout, il est essentiel de proposer «des interventions spécifiques visant la communication». Le rapport précise qu’il faut privilégier la scolarisation des enfants autistes dans des classes ordinaires.
Une vraie place pour les familles
Les deux organismes recommandent aussi que le projet d’interventions «soit élaboré en partenariat avec les parents et leur enfant». Pour la première fois, il est écrit noir sur blanc qu’il faut donner une vraie place à la famille, qu’elle doit être associée au projet et même participer aux interventions. Un point crucial pour toutes les familles d’enfants autistes qui se battent contre les difficultés de prise en charge et qui dénoncent le discours culpabilisant auquel ils se heurtent encore souvent («avez-vous vraiment désiré votre enfant?»), hérité de la psychanalyse et des conceptions de Bruno Bettelheim.
«Les caractéristiques psychologiques des parents ne sont pas un facteur de risque dans la survenue des TED» écrivent la HAS et l’Anesm dans leur définition. Se manifestant avant l'âge de 3 ans, l'autisme se caractérise par des problèmes d'interactions sociales, de communication, de comportement (avec des mouvements stéréotypés et répétitifs). Les antécédents de TED dans une famille sont le principal facteur de risque connu, avec le genre (les TED sont 4 fois plus fréquents chez les garçons).
Pour Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, ces recommandations constituent « une avancée indiscutable ». « Le fait que la psychanalyse ne fasse plus partie des pratiques recommandées est un point fort, même s’il subsiste une ambigüité, puisqu’elle n’est pas non plus dans la catégorie des non-recommandées» souligne-t-elle. «Il faudrait surtout que sur le terrain se manifeste une volonté politique forte pour appliquer ces recommandations, avec plus de moyens à la clef ».
C.D.
Sciences & Avenir.fr
08/03/12
(1) La psychothérapie institutionnelle est une technique de soins psychiatriques issue d’un mouvement apparu à l’issue de la Seconde guerre mondiale en France dans le contexte de la Libération. Il visait à améliorer la prise en charge des psychotiques. Les initiateurs de ce mouvement étaient marqués par la guerre d’Espagne, la Résistance ou la déportation. Elle est ainsi nommée en 1952 par deux psychiatres français, Georges Daumezon et Philippe Koechlin, mais le catalan François Tosquelles est considéré comme son fondateur.
(2) Extrait : «En l’absence de données relatives à son efficacité ou à sa sécurité, du fait des questions éthiques soulevées par cette pratique et de l’indécision des experts en raison d’une extrême divergence de leurs avis, il n’est pas possible de conclure à la pertinence d’éventuelles indications des enveloppements corporels humides (dits packing), même restreintes à un recours ultime et exceptionnel. En dehors de protocoles de recherche autorisés respectant la totalité des conditions définies par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)14, la HAS et l’Anesm sont formellement opposées à l’utilisation de cette pratique.»
Même si la psychanalyse échappe à une relégation totale, elle ne fait pas partie des interventions recommandées par la Haute autorité de santé pour la prise en charge des enfants autistes.
Vers une timide révolution des pratiques?
La Haute autorité de santé (HAS) a rendu jeudi 8 mars –avec deux jours de retard sur la date initialement prévue- un rapport très attendu sur la prise en charge de l’autisme en France. L’un des enjeux de ces recommandations était de définir la place de la psychanalyse dans le traitement de l’autisme, abandonnée ailleurs au fur et à mesure que les neurosciences ont permis de comprendre les causes biologiques de l’autisme et des troubles envahissants du développement (TED), mais encore très implantée en France.
Alors que des fuites publiées par le quotidien Libération le 13 février annonçaient que la psychanalyse ferait désormais partie des interventions «non recommandées», le rapport définitif ne va pas aussi loin : les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle (1) sont des «interventions non consensuelles».
Le packing : à ne pas faire
Autre avis très attendu : celui sur la pratique du packing, l’enveloppement de l’enfant autiste dans des linges humides et froids, notamment dans des cas d’automutilations. Ce type d’intervention est à bannir, explique la HAS dans un langage circonstancié (2). Cependant, elle ne s’oppose pas à la mise en place de recherches cliniques sur le packing. En clair, l’étude lancée par le Pr Pierre Delion à Lille, défenseur de cette intervention et tenant de la psychothérapie institutionnelle, pourra se poursuivre (à condition d’avoir suffisamment de familles volontaires).
Développer le langage et la communication
Que recommandent l’HAS et l’Anesm (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux), qui ont établi ce rapport conjointement ? De commencer avant 4 ans, et dans les trois mois qui suivent le diagnostic, «des interventions personnalisées, globales et coordonnées, fondées sur une approche éducative, comportementale et développementale». Sont donc recommandés le programme TEACHH, le programme de Denver ou la méthode ABA : autant de méthodes comportementales anglo-saxonnes visant à développer la communication chez l’enfant autiste que beaucoup de psychiatres-psychanalystes français combattent.
Même si l’enfant ne parle pas du tout, il est essentiel de proposer «des interventions spécifiques visant la communication». Le rapport précise qu’il faut privilégier la scolarisation des enfants autistes dans des classes ordinaires.
Une vraie place pour les familles
Les deux organismes recommandent aussi que le projet d’interventions «soit élaboré en partenariat avec les parents et leur enfant». Pour la première fois, il est écrit noir sur blanc qu’il faut donner une vraie place à la famille, qu’elle doit être associée au projet et même participer aux interventions. Un point crucial pour toutes les familles d’enfants autistes qui se battent contre les difficultés de prise en charge et qui dénoncent le discours culpabilisant auquel ils se heurtent encore souvent («avez-vous vraiment désiré votre enfant?»), hérité de la psychanalyse et des conceptions de Bruno Bettelheim.
«Les caractéristiques psychologiques des parents ne sont pas un facteur de risque dans la survenue des TED» écrivent la HAS et l’Anesm dans leur définition. Se manifestant avant l'âge de 3 ans, l'autisme se caractérise par des problèmes d'interactions sociales, de communication, de comportement (avec des mouvements stéréotypés et répétitifs). Les antécédents de TED dans une famille sont le principal facteur de risque connu, avec le genre (les TED sont 4 fois plus fréquents chez les garçons).
Pour Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, ces recommandations constituent « une avancée indiscutable ». « Le fait que la psychanalyse ne fasse plus partie des pratiques recommandées est un point fort, même s’il subsiste une ambigüité, puisqu’elle n’est pas non plus dans la catégorie des non-recommandées» souligne-t-elle. «Il faudrait surtout que sur le terrain se manifeste une volonté politique forte pour appliquer ces recommandations, avec plus de moyens à la clef ».
C.D.
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08/03/12
(1) La psychothérapie institutionnelle est une technique de soins psychiatriques issue d’un mouvement apparu à l’issue de la Seconde guerre mondiale en France dans le contexte de la Libération. Il visait à améliorer la prise en charge des psychotiques. Les initiateurs de ce mouvement étaient marqués par la guerre d’Espagne, la Résistance ou la déportation. Elle est ainsi nommée en 1952 par deux psychiatres français, Georges Daumezon et Philippe Koechlin, mais le catalan François Tosquelles est considéré comme son fondateur.
(2) Extrait : «En l’absence de données relatives à son efficacité ou à sa sécurité, du fait des questions éthiques soulevées par cette pratique et de l’indécision des experts en raison d’une extrême divergence de leurs avis, il n’est pas possible de conclure à la pertinence d’éventuelles indications des enveloppements corporels humides (dits packing), même restreintes à un recours ultime et exceptionnel. En dehors de protocoles de recherche autorisés respectant la totalité des conditions définies par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)14, la HAS et l’Anesm sont formellement opposées à l’utilisation de cette pratique.»
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Vers un accès plus rapide aux médicaments innovants
Dans un monde où tout s’accélère, la Commission européenne (CE) souhaite réduire les délais entre l’accord de commercialisation d’un produit pharmaceutique (fourni par l’Agence européenne du médicament) et l’accès réel à celui-ci par les patients, que ce soit un médicament innovant ou un générique. Dans certains états membres, il n’est pas rare que l’adoption des décisions en matière de fixation et de remboursement des médicaments prenne jusqu’à 700 jours. C’est pour cette raison, que la CE vient de soumettre aux États membres une proposition dans ce sens.
Quand un laboratoire souhaite mettre sur le marché européen un nouveau médicament, que ce soit un traitement innovant ou un générique, il doit dépose à l’Agence européenne du médicament, un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché. Le produit est étudié par des experts qui évaluent le médicament en termes de qualité, de sécurité, et d'efficacité. Ce premier filtre passé, si l’Agence donne son accord, chaque État membre réalise sa propre évaluation, puis, fixe, en commission le prix du médicament, et examine sa candidature au remboursement par la sécurité sociale.
Si, sur le papier, tout semble simple, une étude récente vient de montrer que dans certains pays, l’adoption de ces décisions peut prendre jusqu’à 700 jours. Ce sont autant de jours pendant lesquels les patients ne peuvent pas avoir accès au médicament en question. Face à ce constat, la CE souhaite réduire ce délai à 120 jours pour l'ensemble des médicaments, et à 30 jours pour les génériques. D’après Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, cette proposition doit être adoptée pour permettre de préserver le dynamisme du marché pharmaceutique, et à tous, d’avoir un meilleur accès aux produits pharmaceutiques…
Information hospitalière
Dans un monde où tout s’accélère, la Commission européenne (CE) souhaite réduire les délais entre l’accord de commercialisation d’un produit pharmaceutique (fourni par l’Agence européenne du médicament) et l’accès réel à celui-ci par les patients, que ce soit un médicament innovant ou un générique. Dans certains états membres, il n’est pas rare que l’adoption des décisions en matière de fixation et de remboursement des médicaments prenne jusqu’à 700 jours. C’est pour cette raison, que la CE vient de soumettre aux États membres une proposition dans ce sens.
Quand un laboratoire souhaite mettre sur le marché européen un nouveau médicament, que ce soit un traitement innovant ou un générique, il doit dépose à l’Agence européenne du médicament, un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché. Le produit est étudié par des experts qui évaluent le médicament en termes de qualité, de sécurité, et d'efficacité. Ce premier filtre passé, si l’Agence donne son accord, chaque État membre réalise sa propre évaluation, puis, fixe, en commission le prix du médicament, et examine sa candidature au remboursement par la sécurité sociale.
Si, sur le papier, tout semble simple, une étude récente vient de montrer que dans certains pays, l’adoption de ces décisions peut prendre jusqu’à 700 jours. Ce sont autant de jours pendant lesquels les patients ne peuvent pas avoir accès au médicament en question. Face à ce constat, la CE souhaite réduire ce délai à 120 jours pour l'ensemble des médicaments, et à 30 jours pour les génériques. D’après Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, cette proposition doit être adoptée pour permettre de préserver le dynamisme du marché pharmaceutique, et à tous, d’avoir un meilleur accès aux produits pharmaceutiques…
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Re: Actualités 2012
Ces maladies qui peuvent prévenir de la présence du VIH…
Déclarer certaines maladies pourrait être le signe d’une infection au VIH, comme l’a montré une étude portant sur plus de 3.500 patients. Ainsi, les scientifiques espèrent pouvoir diagnostiquer plus facilement les personnes qui ignorent leur séropositivité, encore très nombreuses, avant qu’elles ne déclarent le Sida.
Le Sida est une maladie sournoise qui ne se manifeste que plusieurs années après qu’un individu a été infecté par le VIH, le virus qui en est à l’origine. Étant donné ce temps de latence, de nombreuses personnes portent en elles le mal sans le savoir. Malheureusement, ce ne sont pas des cas isolés puisque cela concernerait 50.000 Français et, d’un point de vue plus général, entre 15 et 50 % des séropositifs du continent européen.
Ces patients ne découvrent leur pathologie que lorsqu’elle se déclare, c’est-à-dire quand leur système immunitaire a déjà été bien affaibli par le VIH. Or, une prise en charge tardive diminue l’effet des thérapies et pour l’heure, malgré les progrès de la science et les espoirs qu’ils suscitent, on ne sait qu’accroître l’espérance de vie, mais pas guérir cette maladie mortelle.
C’est pourquoi les scientifiques cherchent à déceler plus tôt toutes les personnes atteintes, en utilisant des moyens détournés. Dernièrement, des chercheurs de l’initiative HIV in Europe ont obtenu les résultats d’une étude pilote dont le but était d’identifier des maladies pouvant être associées à la présence du VIH. Si le lien n’est évidemment pas absolu, il s’avère que les patients déclarant certaines pathologies ont davantage de risque d’avoir été infectés par le virus du Sida.
Le VIH, ici en coupe, est le virus responsable du Sida. Il se retrouve dans les fluides corporels et se transmet le plus souvent suite à un rapport sexuel non protégé. Il va ensuite s'attaquer et détruire les lymphocytes T4, des cellules fondamentales du système immunitaire. Ainsi, la protection contre les pathogènes diminue et le sujet devient plus sensible aux maladies. C'est à ce stade que le Sida se déclare.
Le VIH, ici en coupe, est le virus responsable du Sida. Il se retrouve dans les fluides corporels et se transmet le plus souvent suite à un rapport sexuel non protégé. Il va ensuite s'attaquer et détruire les lymphocytes T4, des cellules fondamentales du système immunitaire. Ainsi, la protection contre les pathogènes diminue et le sujet devient plus sensible aux maladies. C'est à ce stade que le Sida se déclare. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Huit maladies pour détecter le VIH
Ce travail a été mené à l’échelle continentale, auprès de 14 pays européens, entre le 1er septembre 2009 et le 28 février 2011. Elle a concerné 3.588 patients ayant déclaré différentes pathologies rangées en 8 catégories :
les infections sexuellement transmissibles (IST) ;
les hépatites B et C ;
le lymphome malin (cancer de la lymphe) ;
certaines pathologies rénales (néphrites) ;
certains troubles hématologiques (thrombopénie et neutropénie) ;
le zona ;
des maladies de peau (dermite séborrhéique et exanthème) ;
la mononucléose.
Chaque personne qui venait se présenter dans les 17 hôpitaux concernés pour l’une de ces maladies et qui ignorait si elle était porteuse du virus du Sida était invitée à participer à un test de détection du VIH. Au final, le virus a été décelé chez 66 de ces sujets, ce qui donne une prévalence de 1,84 %... quand elle est en moyenne de 0,1 à 0,2 % dans la population européenne. Les risques d’avoir été infecté par le virus du Sida sont donc nettement supérieurs pour les patients atteints par ces différentes pathologies.
Les IST en première ligne
Lorsqu’on y regarde de plus près, il apparaît que toutes ne sont pas à placer au même niveau. Ainsi, 4,06 % des patients avec une IST avaient également le virus du Sida. En deuxième position de ce triste classement, la mononucléose (3,85 %) devant les troubles hématologiques (3,19 %), le zona (2,89 %) et les maladies de la peau (2,06 %). Pour les trois autres, l’incidence relevée est beaucoup moins forte (moins de 0,4 %).
Rappelons que le Sida se transmet principalement par voie sexuelle et que, comme toutes les IST, le meilleur moyen de s’en protéger consiste à utiliser un préservatif.
Désormais, les nombreux scientifiques européens impliqués dans ce projet vont poursuivre plus loin leurs investigations. Ils apportent déjà des éléments suffisants qui permettront peut-être d’aider de nombreuses personnes séropositives à détecter plus rapidement le VIH, ce qui pourrait aider à ralentir l’évolution de la maladie avant que l’on soit en mesure de se débarrasser définitivement du virus. Espérons que ce jour ne sera pas trop lointain...
Futura science
Déclarer certaines maladies pourrait être le signe d’une infection au VIH, comme l’a montré une étude portant sur plus de 3.500 patients. Ainsi, les scientifiques espèrent pouvoir diagnostiquer plus facilement les personnes qui ignorent leur séropositivité, encore très nombreuses, avant qu’elles ne déclarent le Sida.
Le Sida est une maladie sournoise qui ne se manifeste que plusieurs années après qu’un individu a été infecté par le VIH, le virus qui en est à l’origine. Étant donné ce temps de latence, de nombreuses personnes portent en elles le mal sans le savoir. Malheureusement, ce ne sont pas des cas isolés puisque cela concernerait 50.000 Français et, d’un point de vue plus général, entre 15 et 50 % des séropositifs du continent européen.
Ces patients ne découvrent leur pathologie que lorsqu’elle se déclare, c’est-à-dire quand leur système immunitaire a déjà été bien affaibli par le VIH. Or, une prise en charge tardive diminue l’effet des thérapies et pour l’heure, malgré les progrès de la science et les espoirs qu’ils suscitent, on ne sait qu’accroître l’espérance de vie, mais pas guérir cette maladie mortelle.
C’est pourquoi les scientifiques cherchent à déceler plus tôt toutes les personnes atteintes, en utilisant des moyens détournés. Dernièrement, des chercheurs de l’initiative HIV in Europe ont obtenu les résultats d’une étude pilote dont le but était d’identifier des maladies pouvant être associées à la présence du VIH. Si le lien n’est évidemment pas absolu, il s’avère que les patients déclarant certaines pathologies ont davantage de risque d’avoir été infectés par le virus du Sida.
Le VIH, ici en coupe, est le virus responsable du Sida. Il se retrouve dans les fluides corporels et se transmet le plus souvent suite à un rapport sexuel non protégé. Il va ensuite s'attaquer et détruire les lymphocytes T4, des cellules fondamentales du système immunitaire. Ainsi, la protection contre les pathogènes diminue et le sujet devient plus sensible aux maladies. C'est à ce stade que le Sida se déclare.
Le VIH, ici en coupe, est le virus responsable du Sida. Il se retrouve dans les fluides corporels et se transmet le plus souvent suite à un rapport sexuel non protégé. Il va ensuite s'attaquer et détruire les lymphocytes T4, des cellules fondamentales du système immunitaire. Ainsi, la protection contre les pathogènes diminue et le sujet devient plus sensible aux maladies. C'est à ce stade que le Sida se déclare. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Huit maladies pour détecter le VIH
Ce travail a été mené à l’échelle continentale, auprès de 14 pays européens, entre le 1er septembre 2009 et le 28 février 2011. Elle a concerné 3.588 patients ayant déclaré différentes pathologies rangées en 8 catégories :
les infections sexuellement transmissibles (IST) ;
les hépatites B et C ;
le lymphome malin (cancer de la lymphe) ;
certaines pathologies rénales (néphrites) ;
certains troubles hématologiques (thrombopénie et neutropénie) ;
le zona ;
des maladies de peau (dermite séborrhéique et exanthème) ;
la mononucléose.
Chaque personne qui venait se présenter dans les 17 hôpitaux concernés pour l’une de ces maladies et qui ignorait si elle était porteuse du virus du Sida était invitée à participer à un test de détection du VIH. Au final, le virus a été décelé chez 66 de ces sujets, ce qui donne une prévalence de 1,84 %... quand elle est en moyenne de 0,1 à 0,2 % dans la population européenne. Les risques d’avoir été infecté par le virus du Sida sont donc nettement supérieurs pour les patients atteints par ces différentes pathologies.
Les IST en première ligne
Lorsqu’on y regarde de plus près, il apparaît que toutes ne sont pas à placer au même niveau. Ainsi, 4,06 % des patients avec une IST avaient également le virus du Sida. En deuxième position de ce triste classement, la mononucléose (3,85 %) devant les troubles hématologiques (3,19 %), le zona (2,89 %) et les maladies de la peau (2,06 %). Pour les trois autres, l’incidence relevée est beaucoup moins forte (moins de 0,4 %).
Rappelons que le Sida se transmet principalement par voie sexuelle et que, comme toutes les IST, le meilleur moyen de s’en protéger consiste à utiliser un préservatif.
Désormais, les nombreux scientifiques européens impliqués dans ce projet vont poursuivre plus loin leurs investigations. Ils apportent déjà des éléments suffisants qui permettront peut-être d’aider de nombreuses personnes séropositives à détecter plus rapidement le VIH, ce qui pourrait aider à ralentir l’évolution de la maladie avant que l’on soit en mesure de se débarrasser définitivement du virus. Espérons que ce jour ne sera pas trop lointain...
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Re: Actualités 2012
FIV : un nouveau procédé d’incubation la rend beaucoup plus efficace
Grâce à un nouveau système d’incubation qui permet de stabiliser davantage l’environnement des embryons, les taux de réussite de FIV ont été améliorés de 27 % par des scientifiques britanniques. Un grand pas en avant dans la lutte contre l’infertilité.
Cela fait plus de trente ans que l’on a réussi les premières fécondations in vitro (FIV) pour lutter contre l'infertilité, mais la technique est encore bien perfectible. Malgré les progrès technologiques réalisés depuis ces trois dernières décennies (traitements hormonaux, congélation des embryons, ICSI…), les taux de réussite restent relativement bas (environ 30 %).
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces échecs, parmi lesquels la qualité de certains gamètes ou le manque de stabilité de l’environnement dans lequel croissent les embryons durant les sept premiers jours. Pour un maximum d’efficacité, il faut recréer au mieux les conditions naturelles, celles qui règnent dans l’utérus de la mère, aussi bien en température qu'en concentration gazeuse, qui définissent l'acidité. Or, pour s’assurer de la bonne évolution du développement embryonnaire, les chercheurs sortent les œufs afin de les observer au microscope. Et certains, ne supportant pas la manipulation, succombent.
La solution vient d’être apportée par des chercheurs britanniques de l’université de Newcastle. En recréant un incubateur unique pour toutes les étapes, équipé de microscopes, ils ont réussi à esquiver le problème, améliorant les taux de survie des embryons de 33 % et les taux de grossesse de 27 %. Le détail des résultats est publié sur Plos One.
Les rendements de la FIV nettement améliorés
Leur système est effectivement hermétique. Déjà testé chez des souris, il avait montré que l’environnement était mieux contrôlé, que la température et le pH fluctuaient moins. Et cela se traduit sur la survie embryonnaire.
L'embryon humain à 6 jours, ici vu au microscope électronique à balayage, est encore minuscule et n'a pas encore forme humaine ou animale. Au stade blastocyste, c'est à cet âge qu'il est transplanté dans l'utérus de la mère.
L'embryon humain à 6 jours, ici vu au microscope électronique à balayage, est encore minuscule et n'a pas encore forme humaine ou animale. Au stade blastocyste, c'est à cet âge qu'il est transplanté dans l'utérus de la mère. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Dans le système conventionnel, ils estiment que 30 % des embryons atteignent le stade blastocyste, un des premiers stades du développement embryonnaire, qui apparaît au bout de quelques jours chez l’Homme. C’est aussi à cette période qu’ils sont transplantés dans l’utérus de leur mère. Avec leur nouvel incubateur, les taux sont montés à 40 %, soit un tiers de réussite en plus.
Les taux de grossesse, qui se définissent à partir du nombre de cœurs qui battent après sept semaines, ont eux aussi été améliorés. Alors qu’ils ont atteint 32 et 35 % chez les femmes traitées dans le systèmes ouverts (332 et 194 sujets respectivement), ils sont passés à 45 % chez celles testant la nouvelle technique (256). Les femmes étaient âgées de 37 ans ou moins, n’avaient jamais subi de FIV auparavant, et un minimum de 10 follicules ovariens avaient été prélevés.
En évitant des étapes traumatisantes pour l’embryon, cette nouvelle méthode se révèle efficace. Elle s’est déjà exportée au Canada, aux Pays-Bas et en Thaïlande et deviendrait une technique plus fiable pour contrer l’infertilité, et permettre à davantage de couples de réussir à mettre au monde leur enfant biologique. La FIV, très fastidieuse à ses débuts, va devenir petit à petit à la portée de tous les parents stériles.
Futura science
Grâce à un nouveau système d’incubation qui permet de stabiliser davantage l’environnement des embryons, les taux de réussite de FIV ont été améliorés de 27 % par des scientifiques britanniques. Un grand pas en avant dans la lutte contre l’infertilité.
Cela fait plus de trente ans que l’on a réussi les premières fécondations in vitro (FIV) pour lutter contre l'infertilité, mais la technique est encore bien perfectible. Malgré les progrès technologiques réalisés depuis ces trois dernières décennies (traitements hormonaux, congélation des embryons, ICSI…), les taux de réussite restent relativement bas (environ 30 %).
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces échecs, parmi lesquels la qualité de certains gamètes ou le manque de stabilité de l’environnement dans lequel croissent les embryons durant les sept premiers jours. Pour un maximum d’efficacité, il faut recréer au mieux les conditions naturelles, celles qui règnent dans l’utérus de la mère, aussi bien en température qu'en concentration gazeuse, qui définissent l'acidité. Or, pour s’assurer de la bonne évolution du développement embryonnaire, les chercheurs sortent les œufs afin de les observer au microscope. Et certains, ne supportant pas la manipulation, succombent.
La solution vient d’être apportée par des chercheurs britanniques de l’université de Newcastle. En recréant un incubateur unique pour toutes les étapes, équipé de microscopes, ils ont réussi à esquiver le problème, améliorant les taux de survie des embryons de 33 % et les taux de grossesse de 27 %. Le détail des résultats est publié sur Plos One.
Les rendements de la FIV nettement améliorés
Leur système est effectivement hermétique. Déjà testé chez des souris, il avait montré que l’environnement était mieux contrôlé, que la température et le pH fluctuaient moins. Et cela se traduit sur la survie embryonnaire.
L'embryon humain à 6 jours, ici vu au microscope électronique à balayage, est encore minuscule et n'a pas encore forme humaine ou animale. Au stade blastocyste, c'est à cet âge qu'il est transplanté dans l'utérus de la mère.
L'embryon humain à 6 jours, ici vu au microscope électronique à balayage, est encore minuscule et n'a pas encore forme humaine ou animale. Au stade blastocyste, c'est à cet âge qu'il est transplanté dans l'utérus de la mère. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Dans le système conventionnel, ils estiment que 30 % des embryons atteignent le stade blastocyste, un des premiers stades du développement embryonnaire, qui apparaît au bout de quelques jours chez l’Homme. C’est aussi à cette période qu’ils sont transplantés dans l’utérus de leur mère. Avec leur nouvel incubateur, les taux sont montés à 40 %, soit un tiers de réussite en plus.
Les taux de grossesse, qui se définissent à partir du nombre de cœurs qui battent après sept semaines, ont eux aussi été améliorés. Alors qu’ils ont atteint 32 et 35 % chez les femmes traitées dans le systèmes ouverts (332 et 194 sujets respectivement), ils sont passés à 45 % chez celles testant la nouvelle technique (256). Les femmes étaient âgées de 37 ans ou moins, n’avaient jamais subi de FIV auparavant, et un minimum de 10 follicules ovariens avaient été prélevés.
En évitant des étapes traumatisantes pour l’embryon, cette nouvelle méthode se révèle efficace. Elle s’est déjà exportée au Canada, aux Pays-Bas et en Thaïlande et deviendrait une technique plus fiable pour contrer l’infertilité, et permettre à davantage de couples de réussir à mettre au monde leur enfant biologique. La FIV, très fastidieuse à ses débuts, va devenir petit à petit à la portée de tous les parents stériles.
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Re: Actualités 2012
Sida : l’espoir de rémission complète se rapproche
Ce pourrait être un grand pas dans la lutte contre l’éradication du Sida. Un médicament sans effet secondaire apparent chez l’Homme pourrait faire sortir de sa cachette le VIH latent, celui qui résiste aux thérapies classiques. Combiné à une autre thérapie, ce médicament mènerait à la destruction totale du virus. Une stratégie de vaccination est déjà proposée.
Et si l’on entrevoyait la possibilité de se débarrasser définitivement du VIH ? C’est l’espoir qui prédomine à la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), rendez-vous annuel des spécialistes du Sida, à Seattle. Une équipe vient d’y annoncer avoir trouvé le moyen d’exposer la partie virale cachée sans produire d'effets secondaires sur l’Homme, tandis que d’autres chercheurs ont montré qu’un vaccin approprié pouvait entraîner la destruction des dernières cellules infectées.
Reprenons les choses dans l’ordre. Aujourd’hui, l’infection par le VIH conduit au Sida, une maladie mortelle qu’on ne sait pas encore guérir. Il existe cependant des thérapies qui permettent de diminuer considérablement la charge virale et de ralentir la progression de l’immunodéficience. Aussi efficaces soient-ils, ces traitements ne parviennent pas à éliminer les formes virales latentes.
Ce rétrovirus incruste son ADN dans celui des cellules hôtes et n’est plus transcrit : il devient silencieux mais n’est pas mort pour autant. Dès l’arrêt des thérapies, il recouvre son activité et l’infection reprend de plus belle. Les malades doivent donc prendre à vie des traitements lourds, engendrant des effets secondaires, et qui favorisent la résistance du VIH aux médicaments. Même si une étude vient de montrer que les interférons alpha, molécules naturellement produites par le système immunitaire, pouvaient en partie réduire la charge virale en lieu et place des trithérapies, les espoirs restent encore mesurés.
Le VIH latent perd enfin à cache-cache
L’objectif des chercheurs consiste donc à obliger ce VIH latent à se manifester pour ensuite mieux le détruire. Cette première partie du problème pourrait bien avoir trouvé l’une de ses solutions, à en croire l’annonce faite lors de la conférence par David Margolis, de l’université de Caroline du Nord.
Aujourd'hui, on ne sait pas encore guérir du Sida. La seule façon de s'en préserver consiste à prévenir l'infection par le VIH. Mais peut-être que ce rêve sera bientôt à portée de main...
Aujourd'hui, on ne sait pas encore guérir du Sida. La seule façon de s'en préserver consiste à prévenir l'infection par le VIH. Mais peut-être ce rêve sera-t-il bientôt à portée de main... © visualscience.ru
De précédentes recherches avaient montré qu’un principe actif, nommé SAHA (pour suberoylanilide hydroxamic acid), pouvait produire cet effet en s’attaquant aux enzymes qui maintiennent le VIH caché. Mais il n’avait jamais été utilisé dans ce but chez l’Homme. C’est désormais chose faite.
Six personnes ont été traitées avec cette molécule afin de vérifier son effet in vivo sur les lymphocytes T4, les cellules du système immunitaire ciblées par le VIH. Les chercheurs ont constaté cinq fois plus d’ARN viral chez leurs patients qu’avant administration, preuve de l’efficacité du traitement.
Cependant, cette découverte à elle seule ne permet pas de guérir du Sida. Les spécialistes s’accordent pour dire qu’une approche en deux temps est nécessaire. Après avoir fait sortir le virus de son état de latence, il faut amener le système immunitaire à se débarrasser de ses cellules infectées.
Un vaccin anti-Sida en complément
Il faudra du temps pour trouver la bonne combinaison médicamenteuse, définir leur utilisation commune et trouver le mode d’administration le plus pertinent. Cependant, hasard du calendrier ou non, une étude parue le 8 mars dans la revue Immunity, démontre qu’il est possible, in vitro, de stimuler les défenses immunitaires pour détruire les dernières traces du virus.
À l’origine de ce travail figure Robert Siliciano, celui-là même qui en 1995 avait découvert que le VIH existait sous forme latente. Lui et ses collègues de l’université John-Hopkins ont confirmé que le SAHA seul ne suffisait pas à éliminer le rétrovirus. Mais une réactivation de l’immunité par vaccination préalable à la réactivation virale poussait les lymphocytes T cytotoxiques anti-VIH à exterminer les cellules infectées.
Pour cela, ils ont injecté chez des patients des petits morceaux de protéines virales afin de stimuler chez eux la prolifération de cellules immunitaires ciblant spécifiquement les antigènes du virus. Ils en ont fait de véritables tueurs une fois que le SAHA révélait la présence du VIH. Cette piste pourrait donc être très intéressante. Encore faut-il qu’elle révèle son efficacité in vivo.
Si la fin du Sida n’est pas pour demain, chaque découverte démontre qu’on se rapproche pas à pas de la solution. Ce fléau de la fin du XXe siècle pourrait être contré dès les premières décennies du XXIe. Alors qu’il a fallu plusieurs siècles pour éradiquer la peste de nos contrées.
Futura science
Ce pourrait être un grand pas dans la lutte contre l’éradication du Sida. Un médicament sans effet secondaire apparent chez l’Homme pourrait faire sortir de sa cachette le VIH latent, celui qui résiste aux thérapies classiques. Combiné à une autre thérapie, ce médicament mènerait à la destruction totale du virus. Une stratégie de vaccination est déjà proposée.
Et si l’on entrevoyait la possibilité de se débarrasser définitivement du VIH ? C’est l’espoir qui prédomine à la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), rendez-vous annuel des spécialistes du Sida, à Seattle. Une équipe vient d’y annoncer avoir trouvé le moyen d’exposer la partie virale cachée sans produire d'effets secondaires sur l’Homme, tandis que d’autres chercheurs ont montré qu’un vaccin approprié pouvait entraîner la destruction des dernières cellules infectées.
Reprenons les choses dans l’ordre. Aujourd’hui, l’infection par le VIH conduit au Sida, une maladie mortelle qu’on ne sait pas encore guérir. Il existe cependant des thérapies qui permettent de diminuer considérablement la charge virale et de ralentir la progression de l’immunodéficience. Aussi efficaces soient-ils, ces traitements ne parviennent pas à éliminer les formes virales latentes.
Ce rétrovirus incruste son ADN dans celui des cellules hôtes et n’est plus transcrit : il devient silencieux mais n’est pas mort pour autant. Dès l’arrêt des thérapies, il recouvre son activité et l’infection reprend de plus belle. Les malades doivent donc prendre à vie des traitements lourds, engendrant des effets secondaires, et qui favorisent la résistance du VIH aux médicaments. Même si une étude vient de montrer que les interférons alpha, molécules naturellement produites par le système immunitaire, pouvaient en partie réduire la charge virale en lieu et place des trithérapies, les espoirs restent encore mesurés.
Le VIH latent perd enfin à cache-cache
L’objectif des chercheurs consiste donc à obliger ce VIH latent à se manifester pour ensuite mieux le détruire. Cette première partie du problème pourrait bien avoir trouvé l’une de ses solutions, à en croire l’annonce faite lors de la conférence par David Margolis, de l’université de Caroline du Nord.
Aujourd'hui, on ne sait pas encore guérir du Sida. La seule façon de s'en préserver consiste à prévenir l'infection par le VIH. Mais peut-être que ce rêve sera bientôt à portée de main...
Aujourd'hui, on ne sait pas encore guérir du Sida. La seule façon de s'en préserver consiste à prévenir l'infection par le VIH. Mais peut-être ce rêve sera-t-il bientôt à portée de main... © visualscience.ru
De précédentes recherches avaient montré qu’un principe actif, nommé SAHA (pour suberoylanilide hydroxamic acid), pouvait produire cet effet en s’attaquant aux enzymes qui maintiennent le VIH caché. Mais il n’avait jamais été utilisé dans ce but chez l’Homme. C’est désormais chose faite.
Six personnes ont été traitées avec cette molécule afin de vérifier son effet in vivo sur les lymphocytes T4, les cellules du système immunitaire ciblées par le VIH. Les chercheurs ont constaté cinq fois plus d’ARN viral chez leurs patients qu’avant administration, preuve de l’efficacité du traitement.
Cependant, cette découverte à elle seule ne permet pas de guérir du Sida. Les spécialistes s’accordent pour dire qu’une approche en deux temps est nécessaire. Après avoir fait sortir le virus de son état de latence, il faut amener le système immunitaire à se débarrasser de ses cellules infectées.
Un vaccin anti-Sida en complément
Il faudra du temps pour trouver la bonne combinaison médicamenteuse, définir leur utilisation commune et trouver le mode d’administration le plus pertinent. Cependant, hasard du calendrier ou non, une étude parue le 8 mars dans la revue Immunity, démontre qu’il est possible, in vitro, de stimuler les défenses immunitaires pour détruire les dernières traces du virus.
À l’origine de ce travail figure Robert Siliciano, celui-là même qui en 1995 avait découvert que le VIH existait sous forme latente. Lui et ses collègues de l’université John-Hopkins ont confirmé que le SAHA seul ne suffisait pas à éliminer le rétrovirus. Mais une réactivation de l’immunité par vaccination préalable à la réactivation virale poussait les lymphocytes T cytotoxiques anti-VIH à exterminer les cellules infectées.
Pour cela, ils ont injecté chez des patients des petits morceaux de protéines virales afin de stimuler chez eux la prolifération de cellules immunitaires ciblant spécifiquement les antigènes du virus. Ils en ont fait de véritables tueurs une fois que le SAHA révélait la présence du VIH. Cette piste pourrait donc être très intéressante. Encore faut-il qu’elle révèle son efficacité in vivo.
Si la fin du Sida n’est pas pour demain, chaque découverte démontre qu’on se rapproche pas à pas de la solution. Ce fléau de la fin du XXe siècle pourrait être contré dès les premières décennies du XXIe. Alors qu’il a fallu plusieurs siècles pour éradiquer la peste de nos contrées.
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Re: Actualités 2012
Anticalvitie et impuissance : L'Afssaps réagit
Les effets secondaires sur la libido masculine, jusqu'à l'impuissance, d'un médicament contre la calvitie, le Propecia, sont "bien connus" et déjà décrits, a assuré samedi l'Agence française du médicament (Afssaps)
A s'en tirer les cheveux. Un médicament destiné à lutter contre la chute de cheveux possèdent des effets secondaires inquiétants : il serait à l'origine de nombreux cas de troubles des fonctions sexuelles. En clair, le Propecia rendrait impuissant. Mais ces conséquences néfastes sur la libido masculine sont connues et décrites depuis bien longtemps explique ce samedi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Elle a assuré que ces effets sont « réversibles » au moment de l'arrêt du traitement. L'Afssaps a en revanche démenti que le Procepia, produit par les laboratoires Merck, compte parmi les médicaments sous « surveillance renforcée », comme l'affirme le quotidien Le Parisien. Selon le journal, qui consacre une page au risque d'impuissance lié à la prise du traitement (prescrit à 32.000 Français en 2010), « certains patients disent aujourd'hui souffrir d'une impuissance quasi totale », même des mois après l'arrêt du traitement.
En cause, le principe actif du Propecia, le finastéride, qui a pour effet de bloquer l’action de l’hormone mâle, la testostérone, qui encourage la calvitie chez les hommes qui y sont sujets. « Quand c'est donné à petite dose ça ralentit --sans l'arrêter-- la perte de cheveux », explique le Professeur Dominique Maraninchi, directeur général de l'Afssaps. Le médicament ne fonctionne donc pas chez les femmes. Le problème est l'absorbtion en grande quantité de cette petite pilule miracle. « A haute dose, pour lutter contre l'hypertrophie prostatique, il entraîne une diminution de la libido de 10%; à petite dose prolongée, contre la calvitie, la perte de libido est de l'ordre de -3% », détaille Dominique Marchiani en rappelant que la puissance sexuelle (libido) varie d'un individu à l'autre.
Des cas rares
« Les effets secondaires de ce traitement sont parfaitement connus », assure le directeur général de l'Afssaps, qui renvoie à la notice d'utilisation du Propecia sur le site de l'agence. Celle-ci indique comme possibles effets secondaires : « troubles de l'érection, diminution de la libido, diminution du volume de l'éjaculation ». Pour le patron de l'Afssaps, cette affaire relève « typiquement de la relation bénéfice/risque », que chaque patient doit bien mesurer, sans sous-estimer les effets secondaires.
« Les cas d'impuissance sont rares, mais bien réels et on n'en parle pas volontiers », insiste-t-il. Et certains n'hésitent pas à témoigner de leur malheureuse expérience. « J'étais prêt à tout pour garder mes cheveux. Aujourd'hui je suis en colère contre le laboratoire et contre moi-même » raconte dans le Parisien un homme préférant garder l'anonymat. Dès lors, ils seraient déjà des centaines à se plaindre des graves conséquences de leur traitement. « D'un coup, en juin 2009, je suis devenu complétement impuissant. Il y a un bouquet de symptômes physiques, sexuels et psychologiques » indique un trentenaire dans le quotidien. « Je pensais être seul et j'ai découvert des dizaines de cas similaires » poursuit-il. Aux Etats-Unis, des patients ont créé des forums pour échanger sur le sujet : un intervenant affirme que « certains se retrouvent avec un taux de testostérone équivalent à celui d'un homme de 80 ans ».
France soir
Les effets secondaires sur la libido masculine, jusqu'à l'impuissance, d'un médicament contre la calvitie, le Propecia, sont "bien connus" et déjà décrits, a assuré samedi l'Agence française du médicament (Afssaps)
A s'en tirer les cheveux. Un médicament destiné à lutter contre la chute de cheveux possèdent des effets secondaires inquiétants : il serait à l'origine de nombreux cas de troubles des fonctions sexuelles. En clair, le Propecia rendrait impuissant. Mais ces conséquences néfastes sur la libido masculine sont connues et décrites depuis bien longtemps explique ce samedi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Elle a assuré que ces effets sont « réversibles » au moment de l'arrêt du traitement. L'Afssaps a en revanche démenti que le Procepia, produit par les laboratoires Merck, compte parmi les médicaments sous « surveillance renforcée », comme l'affirme le quotidien Le Parisien. Selon le journal, qui consacre une page au risque d'impuissance lié à la prise du traitement (prescrit à 32.000 Français en 2010), « certains patients disent aujourd'hui souffrir d'une impuissance quasi totale », même des mois après l'arrêt du traitement.
En cause, le principe actif du Propecia, le finastéride, qui a pour effet de bloquer l’action de l’hormone mâle, la testostérone, qui encourage la calvitie chez les hommes qui y sont sujets. « Quand c'est donné à petite dose ça ralentit --sans l'arrêter-- la perte de cheveux », explique le Professeur Dominique Maraninchi, directeur général de l'Afssaps. Le médicament ne fonctionne donc pas chez les femmes. Le problème est l'absorbtion en grande quantité de cette petite pilule miracle. « A haute dose, pour lutter contre l'hypertrophie prostatique, il entraîne une diminution de la libido de 10%; à petite dose prolongée, contre la calvitie, la perte de libido est de l'ordre de -3% », détaille Dominique Marchiani en rappelant que la puissance sexuelle (libido) varie d'un individu à l'autre.
Des cas rares
« Les effets secondaires de ce traitement sont parfaitement connus », assure le directeur général de l'Afssaps, qui renvoie à la notice d'utilisation du Propecia sur le site de l'agence. Celle-ci indique comme possibles effets secondaires : « troubles de l'érection, diminution de la libido, diminution du volume de l'éjaculation ». Pour le patron de l'Afssaps, cette affaire relève « typiquement de la relation bénéfice/risque », que chaque patient doit bien mesurer, sans sous-estimer les effets secondaires.
« Les cas d'impuissance sont rares, mais bien réels et on n'en parle pas volontiers », insiste-t-il. Et certains n'hésitent pas à témoigner de leur malheureuse expérience. « J'étais prêt à tout pour garder mes cheveux. Aujourd'hui je suis en colère contre le laboratoire et contre moi-même » raconte dans le Parisien un homme préférant garder l'anonymat. Dès lors, ils seraient déjà des centaines à se plaindre des graves conséquences de leur traitement. « D'un coup, en juin 2009, je suis devenu complétement impuissant. Il y a un bouquet de symptômes physiques, sexuels et psychologiques » indique un trentenaire dans le quotidien. « Je pensais être seul et j'ai découvert des dizaines de cas similaires » poursuit-il. Aux Etats-Unis, des patients ont créé des forums pour échanger sur le sujet : un intervenant affirme que « certains se retrouvent avec un taux de testostérone équivalent à celui d'un homme de 80 ans ».
France soir
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Re: Actualités 2012
Lutte contre le cancer : Une jonquille pour symbole
Lutte contre le cancer
L'Institut Curie relance, du 12 au 18 mars, l'opération "jonquille", qui se veut une semaine de mobilisation en faveur de la lutte contre le cancer.
Evènement de mobilisation insolite mais efficace. Coup de com' réussi. L'Institut Curie relance, du 12 au 18 mars, l'opération « jonquille ». Le but de cette démarche est de sensibiliser la population dans la lutte contre le cancer. Fondé en 1909, l’Institut Curie a pour mission la recherche, les soins et l’enseignement au bénéfice des patients touchés par un cancer. Et avec cette fleur « symbole universel de la lutte contre le cancer », la fondation privée cherche à obtenir le soutien du grand public en faveur de la recherche en cancérologie.
L'opération « une jonquille pour Curie » se veut « une semaine de mobilisation solidaire contre le cancer », afin de soutenir le développement de la médecine personnalisée. Ainsi, le public pourra participer à l'opération en plantant des jonquilles dans un jardin virtuel (www.unejonquillepourcurie.fr) et en faisant un don par la même occasion. Le coup d'envoi de l'opération aura lieu mardi, dans les jardins de l'Institut Curie. Une caravane de dix bicyclettes avec des remorques couleur jonquilles parcourra ensuite les rues de Paris pour rejoindre la place du Palais-Royal. En cours de route, le cortège fera deux arrêts à Bastille et à République, où des jonquilles seront proposées au public. En plus de cela, à Paris, une oeuvre florale et participative sera exposée Place du Palais-Royal du 13 au 18 mars.
Des précédents
Au même endroit, les visiteurs seront invités à faire un don au profit de l'Institut et pourront acheter des jonquilles ou produits dérivés (une jonquille coupée ou une broche jonquille : 2 euros). Grâce à l'achat de jonquilles, mais également à des dons spontanés, les Français permettront à l'Institut Curie de collecter des fonds pour financer de nombreux programmes dans la domaine de la médecine personnalisée au profit des malades. Ce n'est pas la première fois qu'une telle opération est menée. Les cinq premières éditions de l'opération, de 2004 à 2008, avaient permis de collecter près de 550.000 euros pour financer des programmes innovants de recherche sur le cancer
France soir
Lutte contre le cancer
L'Institut Curie relance, du 12 au 18 mars, l'opération "jonquille", qui se veut une semaine de mobilisation en faveur de la lutte contre le cancer.
Evènement de mobilisation insolite mais efficace. Coup de com' réussi. L'Institut Curie relance, du 12 au 18 mars, l'opération « jonquille ». Le but de cette démarche est de sensibiliser la population dans la lutte contre le cancer. Fondé en 1909, l’Institut Curie a pour mission la recherche, les soins et l’enseignement au bénéfice des patients touchés par un cancer. Et avec cette fleur « symbole universel de la lutte contre le cancer », la fondation privée cherche à obtenir le soutien du grand public en faveur de la recherche en cancérologie.
L'opération « une jonquille pour Curie » se veut « une semaine de mobilisation solidaire contre le cancer », afin de soutenir le développement de la médecine personnalisée. Ainsi, le public pourra participer à l'opération en plantant des jonquilles dans un jardin virtuel (www.unejonquillepourcurie.fr) et en faisant un don par la même occasion. Le coup d'envoi de l'opération aura lieu mardi, dans les jardins de l'Institut Curie. Une caravane de dix bicyclettes avec des remorques couleur jonquilles parcourra ensuite les rues de Paris pour rejoindre la place du Palais-Royal. En cours de route, le cortège fera deux arrêts à Bastille et à République, où des jonquilles seront proposées au public. En plus de cela, à Paris, une oeuvre florale et participative sera exposée Place du Palais-Royal du 13 au 18 mars.
Des précédents
Au même endroit, les visiteurs seront invités à faire un don au profit de l'Institut et pourront acheter des jonquilles ou produits dérivés (une jonquille coupée ou une broche jonquille : 2 euros). Grâce à l'achat de jonquilles, mais également à des dons spontanés, les Français permettront à l'Institut Curie de collecter des fonds pour financer de nombreux programmes dans la domaine de la médecine personnalisée au profit des malades. Ce n'est pas la première fois qu'une telle opération est menée. Les cinq premières éditions de l'opération, de 2004 à 2008, avaient permis de collecter près de 550.000 euros pour financer des programmes innovants de recherche sur le cancer
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Re: Actualités 2012
Paris : Manifestations pro et anti IVG à l'hôpital Tenon
Entre 120 et 200 personnes, selon les sources, ont manifesté samedi devant l'hôpital Tenon à Paris pour défendre le droit à l'avortement. Elles réagissent ainsi à une manifestation d'opposants à l'IVG au nombre de 80, ont indiqué la police et les organisateurs.
« Les extrémistes catholiques ont organisé une campagne devant le centre IVG de l'hôpital Tenon ; ils exercent des pressions sur le personnel médical, les femmes et les hommes; nous ne voulons pas qu'ils viennent à la porte de l'hôpital », a expliqué Jeanine Leroux, membre du collectif Tenon qui défend l'IVG et réunit des militants de diverses associations (ATTAC, AC, Droit des femmes du XXe), syndicats (Solidaires, CGT) ou partis politiques (EELV, NPA, PS, PCF). « Ils ne viendront pas imposer leur ordre moral ni dans le XXe ni à l'hôpital », a déclaré Mme Leroux.
L'hôpital Tenon théâtre de la confrontation
Les manifestants, au nombre de 200 selon les organisateurs, 120 selon la police, qui refusent « tout prosélytisme remettant en cause le droit des femmes », selon un communiqué du collectif, ont fait le tour de l'hôpital dans la matinée pour contrer une autre manifestation d'opposants à l'IVG de l'association « SOS Tout-petits ». Ces derniers étaient environ 80 selon la police. Le centre IVG de l'hôpital Tenon avait fermé en juillet 2009 dans le cadre de la réorganisation des soins dans les hôpitaux parisiens, avant de rouvrir en avril 2011 à la suite de la mobilisation du collectif.
Débordements violents
L'association anti-IVG a organisé plusieurs rassemblements depuis le mois de septembre, dont deux avaient donné lieu à des « débordements violents » avec des contre-manifestants, selon la police.
France soir
Entre 120 et 200 personnes, selon les sources, ont manifesté samedi devant l'hôpital Tenon à Paris pour défendre le droit à l'avortement. Elles réagissent ainsi à une manifestation d'opposants à l'IVG au nombre de 80, ont indiqué la police et les organisateurs.
« Les extrémistes catholiques ont organisé une campagne devant le centre IVG de l'hôpital Tenon ; ils exercent des pressions sur le personnel médical, les femmes et les hommes; nous ne voulons pas qu'ils viennent à la porte de l'hôpital », a expliqué Jeanine Leroux, membre du collectif Tenon qui défend l'IVG et réunit des militants de diverses associations (ATTAC, AC, Droit des femmes du XXe), syndicats (Solidaires, CGT) ou partis politiques (EELV, NPA, PS, PCF). « Ils ne viendront pas imposer leur ordre moral ni dans le XXe ni à l'hôpital », a déclaré Mme Leroux.
L'hôpital Tenon théâtre de la confrontation
Les manifestants, au nombre de 200 selon les organisateurs, 120 selon la police, qui refusent « tout prosélytisme remettant en cause le droit des femmes », selon un communiqué du collectif, ont fait le tour de l'hôpital dans la matinée pour contrer une autre manifestation d'opposants à l'IVG de l'association « SOS Tout-petits ». Ces derniers étaient environ 80 selon la police. Le centre IVG de l'hôpital Tenon avait fermé en juillet 2009 dans le cadre de la réorganisation des soins dans les hôpitaux parisiens, avant de rouvrir en avril 2011 à la suite de la mobilisation du collectif.
Débordements violents
L'association anti-IVG a organisé plusieurs rassemblements depuis le mois de septembre, dont deux avaient donné lieu à des « débordements violents » avec des contre-manifestants, selon la police.
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Re: Actualités 2012
Les méthodes pédagogiques à l'origine de l'échec scolaire
L'environnement familial est également jugé comme un facteur d'échec par un quart des Français, selon un sondage publié lundi par la Fondation des Apprentis d'Auteuil.
Haro sur la pédagogie! Aujourd'hui, 150.000 jeunes par an sortent du système scolaire «sans diplôme», 52 % des jeunes sans aucun diplôme de l'enseignement secondaire sont au chômage et plus de 2 millions d'enfants vivent dans une famille pauvre, dénonce la Fondation des Apprentis d'Auteuil.
Engagée de longue date dans la formation des jeunes en difficultés, active auprès de plus de 13.000 d'entre eux, cette structure dont les initiatives sont suivies de près par les politiques a adressé aux candidats à la présidentielle un «plaidoyer pour la jeunesse en difficulté». Elle organise aujourd'hui au Conseil économique, social et environnemental des rencontres sur ce thème.
Son «plaidoyer» repose sur trois piliers: la lutte contre la déscolarisation, le soutien aux familles dans l'éducation et l'insertion durable des jeunes. Pour appuyer son credo, elle dévoile lundi un sondage OpinionWay sur les difficultés des jeunes. Selon cette enquête, 78 % des Français jugent qu'elles ne sont pas suffisamment prises en compte dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle, et ce quelque soit leur bord politique.
L'inadaptation des méthodes pédagogiques est mise en avant comme la principale cause de l'échec scolaire des jeunes par les 1021 Français interrogés (26 %). L'environnement familial est également jugé comme un facteur d'échec par un quart des Français.
La discrimination des employeurs en raison de l'âge ou du manque d'expérience est ensuite pointé comme l'obstacle numéro un pour accéder à un premier emploi. Les jeunes sont particulièrement critiques vis-à-vis de ces derniers: 77 % des 18-24 ans jugent que la discrimination est un obstacle majeur. Les comportements inadéquats, la méconnaissance des codes du monde du travail ou les compétences inadaptées sont aussi mis en cause par plus de la moitié des Français.
Pour ce qui est de l'éducation des enfants, les parents seraient avant tout un peu perdus. Ils se heurtent avant tout à un manque de repères et de solutions selon près d'un tiers de l'échantillon. Ils se laissent submerger par leurs propres difficultés, avance un quart d'entre eux. Les difficultés liées au manque de temps disponible ou encore au manque d'intérêt ont également un impact selon 18% des Français.
Baromètre des difficultés de la jeune génération, la Fondation des apprentis d'Auteuil se veut pourvoyeur de solutions. Elle a donc inclus dans son enquête tout un panel de propositions. Parmi ces dernières, ce sont les mesures de prévention, de détection et de prise en charge de l'échec scolaire dès le plus jeune âge qui ont été désignées comme les plus pertinentes par une personne sur trois.
En matière d'insertion professionnelle, les Français plébiscitent à 61 % une meilleure transition entre le monde scolaire et le monde professionnel. Loin devant des suggestions comme la lutte contre les préjugés des employeurs, la mise en place d'un service public spécifique pour aider les jeunes ou le meilleur accès au logement.
Enfin, pour aider les parents en difficulté, il faut avant tout mieux les informer et les sensibiliser sur leur responsabilité éducative et proposer des solutions d'internat afin que les enfants puisse évoluer dans un cadre propice au travail scolaire.
Le figaro
L'environnement familial est également jugé comme un facteur d'échec par un quart des Français, selon un sondage publié lundi par la Fondation des Apprentis d'Auteuil.
Haro sur la pédagogie! Aujourd'hui, 150.000 jeunes par an sortent du système scolaire «sans diplôme», 52 % des jeunes sans aucun diplôme de l'enseignement secondaire sont au chômage et plus de 2 millions d'enfants vivent dans une famille pauvre, dénonce la Fondation des Apprentis d'Auteuil.
Engagée de longue date dans la formation des jeunes en difficultés, active auprès de plus de 13.000 d'entre eux, cette structure dont les initiatives sont suivies de près par les politiques a adressé aux candidats à la présidentielle un «plaidoyer pour la jeunesse en difficulté». Elle organise aujourd'hui au Conseil économique, social et environnemental des rencontres sur ce thème.
Son «plaidoyer» repose sur trois piliers: la lutte contre la déscolarisation, le soutien aux familles dans l'éducation et l'insertion durable des jeunes. Pour appuyer son credo, elle dévoile lundi un sondage OpinionWay sur les difficultés des jeunes. Selon cette enquête, 78 % des Français jugent qu'elles ne sont pas suffisamment prises en compte dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle, et ce quelque soit leur bord politique.
L'inadaptation des méthodes pédagogiques est mise en avant comme la principale cause de l'échec scolaire des jeunes par les 1021 Français interrogés (26 %). L'environnement familial est également jugé comme un facteur d'échec par un quart des Français.
La discrimination des employeurs en raison de l'âge ou du manque d'expérience est ensuite pointé comme l'obstacle numéro un pour accéder à un premier emploi. Les jeunes sont particulièrement critiques vis-à-vis de ces derniers: 77 % des 18-24 ans jugent que la discrimination est un obstacle majeur. Les comportements inadéquats, la méconnaissance des codes du monde du travail ou les compétences inadaptées sont aussi mis en cause par plus de la moitié des Français.
Pour ce qui est de l'éducation des enfants, les parents seraient avant tout un peu perdus. Ils se heurtent avant tout à un manque de repères et de solutions selon près d'un tiers de l'échantillon. Ils se laissent submerger par leurs propres difficultés, avance un quart d'entre eux. Les difficultés liées au manque de temps disponible ou encore au manque d'intérêt ont également un impact selon 18% des Français.
Baromètre des difficultés de la jeune génération, la Fondation des apprentis d'Auteuil se veut pourvoyeur de solutions. Elle a donc inclus dans son enquête tout un panel de propositions. Parmi ces dernières, ce sont les mesures de prévention, de détection et de prise en charge de l'échec scolaire dès le plus jeune âge qui ont été désignées comme les plus pertinentes par une personne sur trois.
En matière d'insertion professionnelle, les Français plébiscitent à 61 % une meilleure transition entre le monde scolaire et le monde professionnel. Loin devant des suggestions comme la lutte contre les préjugés des employeurs, la mise en place d'un service public spécifique pour aider les jeunes ou le meilleur accès au logement.
Enfin, pour aider les parents en difficulté, il faut avant tout mieux les informer et les sensibiliser sur leur responsabilité éducative et proposer des solutions d'internat afin que les enfants puisse évoluer dans un cadre propice au travail scolaire.
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Re: Actualités 2012
Marseille : Ouverture du 6e forum mondial de l'eau
Quelques 140 pays sont attendus à cette occasion à Marseille. L'ouverture sera assurée par le Premier ministre François Fillon.
Le 6e Forum mondial de l'eau, réuni pour une semaine à Marseille, veut trouver les solutions pour assurer l'accès de l'humanité à l'eau potable et à des sanitaires décents. Des enjeux de taille alors que les ressources diminuent, menacées par le changement climatique et les pollutions.
Quelque 20.000 participants de 140 pays sont annoncés, institutions, entreprises, associations, élus locaux mais aussi, pour l'inauguration lundi plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, notamment le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, et quatre Commissaires européens. L'ouverture sera assurée par le Premier ministre François Fillon, le président Nicolas Sarkozy ayant finalement renoncé à se rendre dans la cité phocéenne.
2,5 milliards de terriens sans accès à des sanitaires
Les précédents forums, réunis tous les trois ans depuis 1997 à l'initiative du Conseil mondial de l'eau, une instance de coopération entre ONG, gouvernements et organisations multilatérales, étaient essentiellement consacrés à établir un diagnostic sur l'accès à l'eau dans le monde. Celui de Marseille s'intitule "Le temps des solutions" et a ouvert une plate-forme de solutions en ligne. « Il faut trouver les moyens de mettre en application le droit à l'accès à l'eau et l'assainissement pour tous reconnu en 2010 par l'ONU », a rappelé Gérard Payen, conseiller du secrétaire général de l'ONU pour les questions liées à l'eau.
Fin 2010, 89% de la population mondiale, soit 6,1 milliards de personnes, avaient accès à des « sources améliorées d'eau potable », soit plus que l'objectif du millénaire (88%) fixé pour 2015. En revanche 2,5 milliards de terriens ne disposaient pas encore de toilettes. Reste à savoir comment assurer de l'eau saine et une alimentation suffisante aux plus de 9 milliards d'habitants prévus en 2050.
"L'or bleu n'a pas de prix"
Autre sujet d'inquiétude, le partage des ressources d'eau, enjeu de souveraineté des Etats, alors que 15% des pays dépendent à 50% d'une eau venue de l'extérieur. Les ministres réunis mardi devaient adopter une déclaration commune appelant à accélérer les efforts sur l'ensemble de ces problèmes. Pour les ONG écologistes et de solidarité avec les pays pauvres, le Forum de Marseille est l'occasion de rappeler que « l'or bleu n'a pas de prix ». Leur Forum alternatif mondial de l'eau (FAME) du 14 au 17 mars avec plus de 2.000 représentants vise à dénoncer la tendance à la marchandisation de l'eau par les multinationales et plaide pour une distribution équitable.
France soir
Quelques 140 pays sont attendus à cette occasion à Marseille. L'ouverture sera assurée par le Premier ministre François Fillon.
Le 6e Forum mondial de l'eau, réuni pour une semaine à Marseille, veut trouver les solutions pour assurer l'accès de l'humanité à l'eau potable et à des sanitaires décents. Des enjeux de taille alors que les ressources diminuent, menacées par le changement climatique et les pollutions.
Quelque 20.000 participants de 140 pays sont annoncés, institutions, entreprises, associations, élus locaux mais aussi, pour l'inauguration lundi plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, notamment le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, et quatre Commissaires européens. L'ouverture sera assurée par le Premier ministre François Fillon, le président Nicolas Sarkozy ayant finalement renoncé à se rendre dans la cité phocéenne.
2,5 milliards de terriens sans accès à des sanitaires
Les précédents forums, réunis tous les trois ans depuis 1997 à l'initiative du Conseil mondial de l'eau, une instance de coopération entre ONG, gouvernements et organisations multilatérales, étaient essentiellement consacrés à établir un diagnostic sur l'accès à l'eau dans le monde. Celui de Marseille s'intitule "Le temps des solutions" et a ouvert une plate-forme de solutions en ligne. « Il faut trouver les moyens de mettre en application le droit à l'accès à l'eau et l'assainissement pour tous reconnu en 2010 par l'ONU », a rappelé Gérard Payen, conseiller du secrétaire général de l'ONU pour les questions liées à l'eau.
Fin 2010, 89% de la population mondiale, soit 6,1 milliards de personnes, avaient accès à des « sources améliorées d'eau potable », soit plus que l'objectif du millénaire (88%) fixé pour 2015. En revanche 2,5 milliards de terriens ne disposaient pas encore de toilettes. Reste à savoir comment assurer de l'eau saine et une alimentation suffisante aux plus de 9 milliards d'habitants prévus en 2050.
"L'or bleu n'a pas de prix"
Autre sujet d'inquiétude, le partage des ressources d'eau, enjeu de souveraineté des Etats, alors que 15% des pays dépendent à 50% d'une eau venue de l'extérieur. Les ministres réunis mardi devaient adopter une déclaration commune appelant à accélérer les efforts sur l'ensemble de ces problèmes. Pour les ONG écologistes et de solidarité avec les pays pauvres, le Forum de Marseille est l'occasion de rappeler que « l'or bleu n'a pas de prix ». Leur Forum alternatif mondial de l'eau (FAME) du 14 au 17 mars avec plus de 2.000 représentants vise à dénoncer la tendance à la marchandisation de l'eau par les multinationales et plaide pour une distribution équitable.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
La méthode Montessori au secours d’Alzheimer
La maison de retraite le Manoir à Montgeron (Essonne) expérimente une nouvelle approche des malades, en impliquant tout le personnel. Un projet pilote en France.
Retrouver une autonomie, de l’estime de soi, pouvoir communiquer… Voici quelques-uns des objectifs de la méthode Montessori, mise en place depuis quelques semaines à la maison de retraite du Manoir à Montgeron, un des rares établissements en France à la tester. D’ici début avril, les 60 salariés de la structure auront été formés par Shirley Trouville, infirmière chez AG & D, société spécialisée dans la prise en charge de personnes souffrant de troubles cognitifs grâce à des démarches non médicamenteuses. Une formation destinée aux employés paramédicaux, mais aussi aux services techniques ou administratifs.
« C’est l’originalité et la force de cette méthode, souligne Shirley Trouville. Elle est très simple, et surtout elle implique tout le monde. Maria Montessori était une psychiatre italienne qui a mis en place une pédagogie pour les enfants en difficulté fondée sur l’observation de leurs capacités. Le grand neurologue américain Cameron Camp l’a transposée aux personnes souffrant de troubles cognitifs. Appliquée avec succès depuis quinze ans aux Etats-Unis, elle permet à des malades d’Alzheimer de réapprendre certains gestes de la vie quotidienne. »
Le point crucial, c’est de connaître la vie de chaque résidant. Un homme qui a passé quarante ans de sa vie comme cuisinier dans un restaurant sera sûrement sensibilisé si on lui parle de recettes, si on le laisse aider pour la préparation des repas (cela peut se résumer à mettre des morceaux de pain dans une corbeille). Il faut aussi garder en tête la philosophie Montessori : « Apprends-moi à faire seul. » « En aidant, on fait souvent à la place de, regrette Shirley Trouville. Cela place le résidant en échec, d’où parfois des comportements agressifs, qui ne sont que le résultat de la frustration des malades. Car si la mémoire leur fait défaut, les émotions sont toujours là. »
Au Manoir, la formation a déjà convaincu. « Notre ouvrier technicien a réussi à capter l’attention d’un résidant très compliqué, qui réagissait souvent de façon agressive, assure Richard Vilmont, le directeur de l’établissement. En changeant des ampoules, le technicien est parvenu à se connecter avec lui. » Séverine, la lingère, acquiesce : « Mon travail ne se cantonne plus au rangement du linge dans les chambres. Avec la méthode Montessori, je porte un autre regard sur les résidants. Je les aborde mieux, je parviens à trouver un sujet qui les intéresse. » Michel, agent hôtelier, ajoute : « J’ai interrogé une dame qui parlait tout le temps de la Normandie. On s’est découvert des origines communes dans cette région. Depuis, je lui cite des villes de là-bas, et je vois une lueur dans ses yeux, on discute. »
Au Manoir, on n’en est pas à la première expérimentation. Depuis quelque temps, tous les résidants se mettent aux jeux vidéo en manipulant la console Wii. Et Vodka, un chien golden retriever, passe ses journées dans l’établissement, caressé par tous les pensionnaires. « La maladie d’Alzheimer est un vrai problème de santé publique : un quart des plus de 85 ans en souffre », souligne Richard Vilmont, qui espère que la méthode Montessori va convaincre d’autres maisons de retraite.
Le Parisien
La maison de retraite le Manoir à Montgeron (Essonne) expérimente une nouvelle approche des malades, en impliquant tout le personnel. Un projet pilote en France.
Retrouver une autonomie, de l’estime de soi, pouvoir communiquer… Voici quelques-uns des objectifs de la méthode Montessori, mise en place depuis quelques semaines à la maison de retraite du Manoir à Montgeron, un des rares établissements en France à la tester. D’ici début avril, les 60 salariés de la structure auront été formés par Shirley Trouville, infirmière chez AG & D, société spécialisée dans la prise en charge de personnes souffrant de troubles cognitifs grâce à des démarches non médicamenteuses. Une formation destinée aux employés paramédicaux, mais aussi aux services techniques ou administratifs.
« C’est l’originalité et la force de cette méthode, souligne Shirley Trouville. Elle est très simple, et surtout elle implique tout le monde. Maria Montessori était une psychiatre italienne qui a mis en place une pédagogie pour les enfants en difficulté fondée sur l’observation de leurs capacités. Le grand neurologue américain Cameron Camp l’a transposée aux personnes souffrant de troubles cognitifs. Appliquée avec succès depuis quinze ans aux Etats-Unis, elle permet à des malades d’Alzheimer de réapprendre certains gestes de la vie quotidienne. »
Le point crucial, c’est de connaître la vie de chaque résidant. Un homme qui a passé quarante ans de sa vie comme cuisinier dans un restaurant sera sûrement sensibilisé si on lui parle de recettes, si on le laisse aider pour la préparation des repas (cela peut se résumer à mettre des morceaux de pain dans une corbeille). Il faut aussi garder en tête la philosophie Montessori : « Apprends-moi à faire seul. » « En aidant, on fait souvent à la place de, regrette Shirley Trouville. Cela place le résidant en échec, d’où parfois des comportements agressifs, qui ne sont que le résultat de la frustration des malades. Car si la mémoire leur fait défaut, les émotions sont toujours là. »
Au Manoir, la formation a déjà convaincu. « Notre ouvrier technicien a réussi à capter l’attention d’un résidant très compliqué, qui réagissait souvent de façon agressive, assure Richard Vilmont, le directeur de l’établissement. En changeant des ampoules, le technicien est parvenu à se connecter avec lui. » Séverine, la lingère, acquiesce : « Mon travail ne se cantonne plus au rangement du linge dans les chambres. Avec la méthode Montessori, je porte un autre regard sur les résidants. Je les aborde mieux, je parviens à trouver un sujet qui les intéresse. » Michel, agent hôtelier, ajoute : « J’ai interrogé une dame qui parlait tout le temps de la Normandie. On s’est découvert des origines communes dans cette région. Depuis, je lui cite des villes de là-bas, et je vois une lueur dans ses yeux, on discute. »
Au Manoir, on n’en est pas à la première expérimentation. Depuis quelque temps, tous les résidants se mettent aux jeux vidéo en manipulant la console Wii. Et Vodka, un chien golden retriever, passe ses journées dans l’établissement, caressé par tous les pensionnaires. « La maladie d’Alzheimer est un vrai problème de santé publique : un quart des plus de 85 ans en souffre », souligne Richard Vilmont, qui espère que la méthode Montessori va convaincre d’autres maisons de retraite.
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Re: Actualités 2012
Contre les refus vaccinaux : Information, et formation
Lors d’une communication devant l’Académie de médecine, Pierre Bégué, professeur de pédiatrie, a proposé quelques pistes pour lutter contre le refus vaccinal.
« Total ou partiel, généré par une opposition militante ou une négligence, le refus vaccinal a pour principale conséquence une insuffisante couverture vaccinale. Il peut donc entraver l’éradication de certaines maladies, comme pour la coqueluche en Europe, ou la diphtérie en URSS », a expliqué le professeur Pierre Bégué, de l’hôpital Armand Trousseau (Paris), lors d’une communication donnée devant l’Académie de médecine le 6 mars dernier. Comme le montre l’exemple de la rougeole, cette insuffisante couverture vaccinale conduit également au glissement des affections vers l’âge adulte, avec l’apparition de complications graves. Si le spécialiste déplore cette situation, il n’est pas pour autant favorable à l’obligation vaccinale : « Cela génère des débats sans fin, et une radicalisation des oppositions », souligne-t-il.
Pierre Bégué insiste plutôt sur la nécessité de mieux connaître les raisons des refus. « Outre les arguments religieux ou philosophiques, les études constatent tout d’abord une inversion de la balance bénéfice-risque perçue par les parents, et parfois par les médecins. » Il est vrai que la plupart des maladies contre lesquelles on vaccine sont désormais devenues rares, et que l’on pense davantage au risque individuel lié à l’injection, notamment depuis qu’ont été médiatisées les craintes que la vaccination contre l’hépatite B ne génère le déclenchement d’une sclérose en plaque, ou qu’une immunisation contre la rougeole ne cause un syndrome autistique. Le pédiatre souligne aussi l’apparition d’une fracture de confiance entre le public et les experts : « La validité des connaissances scientifiques est remise en question, et la bonne foi de l’expert est suspecte en raison des conflits d’intérêt avec l’industrie des vaccins. »
Mieux former les professionnels de santé
Pierre Bégué pointe aussi l’abondance des messages anti-vaccinaux sur le net. Pour y répondre, « il est important de mettre en place une information scientifique de qualité, abondante et facilement accessible, comme celle de l’INPES », souligne-t-il. Nombre d’enquêtes concluent en effet au manque d’information des parents d’enfants non ou mal vaccinés. « Leurs interrogations et leurs doutes sont légitimes : Les bébés ne sont-ils pas vaccinés trop tôt ? Les adjuvants sont-ils dangereux ? L’immunité naturelle n’est-elle pas meilleure ? Nous devons apprendre à mieux leur répondre », insiste le pédiatre. Et pour lui, cela passe par une meilleure formation des professionnels : médecins, mais aussi infirmières, sages-femmes et pharmaciens. Car « la compréhension de la vaccination repose sur sa justification vis-à-vis de l’infection prévenue, son activité immunologique et sa tolérance. Les refus ou les doutes portent sur l’un ou l’ensemble de ces trois points » explique-t-il.
Pour Pierre Bégué, l’éducation sanitaire globale de la population doit également être renforcée, en commençant par l’enseignement des sciences biologiques dans le système scolaire. « L’instruction sanitaire a été complètement oubliée à l’école, souligne le médecin. Or, elle permet de mieux appréhender les notions d’épidémiologie qui sous-tendent les justifications de la vaccination. Sans cela, le dialogue avec les parents et le public demeurera toujours difficile... »
Enfin, le travail concernant le suivi des effets adverses est également à renforcer. « Il faut en améliorer le recueil et l’analyse indépendante, explique Pierre Bégué. Il faut aussi améliorer l’écoute apportée aux familles concernées par des cas graves. C’est-à-dire, en quelque sorte, humaniser de la pharmacovigilance, ce qui améliorerait la communication sur des évènements graves attribués à une vaccination. »
Sandra Mignot
Photo: Le Biplan - Fotolia
Espace infirmier
Lors d’une communication devant l’Académie de médecine, Pierre Bégué, professeur de pédiatrie, a proposé quelques pistes pour lutter contre le refus vaccinal.
« Total ou partiel, généré par une opposition militante ou une négligence, le refus vaccinal a pour principale conséquence une insuffisante couverture vaccinale. Il peut donc entraver l’éradication de certaines maladies, comme pour la coqueluche en Europe, ou la diphtérie en URSS », a expliqué le professeur Pierre Bégué, de l’hôpital Armand Trousseau (Paris), lors d’une communication donnée devant l’Académie de médecine le 6 mars dernier. Comme le montre l’exemple de la rougeole, cette insuffisante couverture vaccinale conduit également au glissement des affections vers l’âge adulte, avec l’apparition de complications graves. Si le spécialiste déplore cette situation, il n’est pas pour autant favorable à l’obligation vaccinale : « Cela génère des débats sans fin, et une radicalisation des oppositions », souligne-t-il.
Pierre Bégué insiste plutôt sur la nécessité de mieux connaître les raisons des refus. « Outre les arguments religieux ou philosophiques, les études constatent tout d’abord une inversion de la balance bénéfice-risque perçue par les parents, et parfois par les médecins. » Il est vrai que la plupart des maladies contre lesquelles on vaccine sont désormais devenues rares, et que l’on pense davantage au risque individuel lié à l’injection, notamment depuis qu’ont été médiatisées les craintes que la vaccination contre l’hépatite B ne génère le déclenchement d’une sclérose en plaque, ou qu’une immunisation contre la rougeole ne cause un syndrome autistique. Le pédiatre souligne aussi l’apparition d’une fracture de confiance entre le public et les experts : « La validité des connaissances scientifiques est remise en question, et la bonne foi de l’expert est suspecte en raison des conflits d’intérêt avec l’industrie des vaccins. »
Mieux former les professionnels de santé
Pierre Bégué pointe aussi l’abondance des messages anti-vaccinaux sur le net. Pour y répondre, « il est important de mettre en place une information scientifique de qualité, abondante et facilement accessible, comme celle de l’INPES », souligne-t-il. Nombre d’enquêtes concluent en effet au manque d’information des parents d’enfants non ou mal vaccinés. « Leurs interrogations et leurs doutes sont légitimes : Les bébés ne sont-ils pas vaccinés trop tôt ? Les adjuvants sont-ils dangereux ? L’immunité naturelle n’est-elle pas meilleure ? Nous devons apprendre à mieux leur répondre », insiste le pédiatre. Et pour lui, cela passe par une meilleure formation des professionnels : médecins, mais aussi infirmières, sages-femmes et pharmaciens. Car « la compréhension de la vaccination repose sur sa justification vis-à-vis de l’infection prévenue, son activité immunologique et sa tolérance. Les refus ou les doutes portent sur l’un ou l’ensemble de ces trois points » explique-t-il.
Pour Pierre Bégué, l’éducation sanitaire globale de la population doit également être renforcée, en commençant par l’enseignement des sciences biologiques dans le système scolaire. « L’instruction sanitaire a été complètement oubliée à l’école, souligne le médecin. Or, elle permet de mieux appréhender les notions d’épidémiologie qui sous-tendent les justifications de la vaccination. Sans cela, le dialogue avec les parents et le public demeurera toujours difficile... »
Enfin, le travail concernant le suivi des effets adverses est également à renforcer. « Il faut en améliorer le recueil et l’analyse indépendante, explique Pierre Bégué. Il faut aussi améliorer l’écoute apportée aux familles concernées par des cas graves. C’est-à-dire, en quelque sorte, humaniser de la pharmacovigilance, ce qui améliorerait la communication sur des évènements graves attribués à une vaccination. »
Sandra Mignot
Photo: Le Biplan - Fotolia
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Accoucher sous X, un choix de femme
Avec La Brindille, la réalisatrice Emmanuelle Millet explore le thème de l’accouchement sous X. La jeune Sarah (interprétée par l’actrice Christa Theret) a 20 ans, et se découvre - sans l’accepter - enceinte, sans travail et sans formation. Rencontre avec la réalisatrice, à l’occasion de la sortie du film en DVD.
Espaceinfirmier : De votre film, on parle davantage d’accouchement que de déni de grossesse. Pourtant, tout commence par là.
Emmanuelle Millet : Oui, c’est vrai que Sarah se retrouve devant ce choix de l’abandon parce qu’elle a dépassé le délai qui lui permettait d’envisager l’avortement. Car si elle s’en était rendu compte plus tôt, elle aurait avorté, et le film aussi ! J’ai écrit le scénario après l’affaire Courjault, on parlait beaucoup du déni de grossesse dans les médias. Mais ce n’est pas ce que raconte mon film. Mon questionnement était plutôt de savoir ce qui se passe dans la tête d’une jeune femme qui n’a pas de désir d’enfant.
Même lorsqu’elle apprend la nouvelle, son ventre reste plat. Quel est le déclic, pour Sarah ?
Il lui faut verbaliser la grossesse. Ce n’est que lorsqu’elle en parle à son petit copain du moment que son ventre finit par sortir. Ici, c’est davantage une dénégation qu’un déni : elle apprend qu’elle est enceinte de six mois, mais continue à le nier. Mais Sarah est une jeune fille qui va de l’avant, et s’accroche à la vie, sa vie. Elle n’est pas contre le fait d’être mère, mais désire se réaliser, avant. Et pour elle ça passe par un travail, une formation à laquelle elle s’accroche. Le choix de cette jeune fille libre est douloureux, mais c’est un acte de courage.
Les équipes soignantes ne font pas preuve de tact avec Sarah. Comme la sage-femme qui insiste pour qu’elle regarde l’enfant qui vient de naître…
Mais c’est Sarah qui refuse toute aide, toute écoute. Le spectateur s’attache à elle et à son cheminement, mais les autres ne la comprennent pas. Et elle ne fait rien pour les y aider. La sage-femme lors de l’accouchement est-elle dure ? Je ne le pense pas. Sarah a refusé les séances de préparation à l’accouchement, elle n’est connue d’aucun service. Alors la sage-femme est à même de se demander si elle a en face d’elle une jeune fille qui prend tout ça par-dessus la jambe ou si c’est un acte réfléchi. Elle réagit avec ses tripes, sa sensibilité, sans tricherie. L’abandon, c’est un sujet fort qui touche à l’intime. Les professionnels de santé n’y sont pas suffisamment formés, c’est toujours compliqué. Déjà que le refus d’allaiter déclenche des regards durs à supporter, alors pensez, l’abandon… Dans la plupart des maternités qui m’ont ouvert leurs portes, les femmes qui accouchent sous X sont comme un grain de sable dans une machine bien huilée, ça déstabilise l’équipe. On constate que les puéricultrices se sentent mère à leur place, achètent un doudou à l’enfant, le promènent dans les couloirs, tentent de compenser. Ce nourrisson rejeté, ça les perturbe énormément…
Quelles réactions votre film suscite-t-il auprès des professionnels du sanitaire et du social ?
La directrice du centre maternel à Antony, que j’ai visité avant de tourner, m’a appelée cette semaine pour me dire qu’elle s’était parfaitement retrouvée dans le film. C’est une intense satisfaction ! A Strasbourg, j’ai eu la chance de rencontrer le Pr Israël Nisand au terme d’une de mes projection-débats. Il m’a confié avoir apprécié ce regard différent et très juste sur un sujet qui lui tient à cœur. Le cinéma permet d’apporter un autre regard et de faire penser, réagir autrement. Visionnant mon court-métrage sur les violences faites aux femmes (ndlr. qui donne à voir, du point de vue de l’enfant à naître, les coups et le stress des violences domestiques), le Pr René Frydman, que l’on connaît pour avoir fait partie de l’équipe à l’origine du premier bébé éprouvette français, est venu me parler. Impuissants devant certains problèmes de croissance in utero, les soignants ne pensent pas tout de suite aux coups portés à la mère. Mais parmi ceux qui ont vu le court-métrage, certains penseront peut-être à l’avenir à cette possibilité.
Vous avez un parcours professionnel très « social » qui teinte vos réalisations.
J’ai en effet travaillé plusieurs années pour Médecins du monde, Handicap International, le Secours Populaire... Dans la communication, puis pour favoriser la culture auprès des plus démunis. A côté je faisais du théâtre, de l'écriture, donc j’ai glissé vers le cinéma. J’ai remporté des concours de court métrage, notamment sur les discriminations et les violences faites aux femmes. Le cinéma, c’est un moyen d’explorer la complexité de l’autre. Et pour moi, le prolongement de ce que je faisais dans le milieu associatif.
Votre prochain film explorera-t-il encore un domaine féminin ?
Non, cette fois mon personnage sera un homme de 40-50 ans, un musicien qui se découvre une SLA, maladie de Charcot. Il est dans l’urgence de vivre et de bien vivre le moment présent. Je débute juste l’écriture, alors la sortie ce n’est pas pour tout de suite ! C’est un témoignage paru dans le magazine Psychologie qui m’a lancée sur le sujet. Je me suis immergée dans le bâtiment Charcot à la Salpêtrière et je discute actuellement avec des patients qui ont beaucoup à m’apprendre.
Les violences, l’abandon, la maladie. Vous explorez des thèmes que l’on pourrait qualifier de sombres. Vous assumez ?
Mes thèmes ne me paraissent pas durs, car j’essaye d’y apporter de l’oxygène. L’abandon n’en continue pas moins de me paraître un choix douloureux. Pourtant certains destins sont comme ça. Le cinéma permet toujours d’ouvrir sur du positif.
Propos recueillis par Candice Moors
Espace infirmier
Avec La Brindille, la réalisatrice Emmanuelle Millet explore le thème de l’accouchement sous X. La jeune Sarah (interprétée par l’actrice Christa Theret) a 20 ans, et se découvre - sans l’accepter - enceinte, sans travail et sans formation. Rencontre avec la réalisatrice, à l’occasion de la sortie du film en DVD.
Espaceinfirmier : De votre film, on parle davantage d’accouchement que de déni de grossesse. Pourtant, tout commence par là.
Emmanuelle Millet : Oui, c’est vrai que Sarah se retrouve devant ce choix de l’abandon parce qu’elle a dépassé le délai qui lui permettait d’envisager l’avortement. Car si elle s’en était rendu compte plus tôt, elle aurait avorté, et le film aussi ! J’ai écrit le scénario après l’affaire Courjault, on parlait beaucoup du déni de grossesse dans les médias. Mais ce n’est pas ce que raconte mon film. Mon questionnement était plutôt de savoir ce qui se passe dans la tête d’une jeune femme qui n’a pas de désir d’enfant.
Même lorsqu’elle apprend la nouvelle, son ventre reste plat. Quel est le déclic, pour Sarah ?
Il lui faut verbaliser la grossesse. Ce n’est que lorsqu’elle en parle à son petit copain du moment que son ventre finit par sortir. Ici, c’est davantage une dénégation qu’un déni : elle apprend qu’elle est enceinte de six mois, mais continue à le nier. Mais Sarah est une jeune fille qui va de l’avant, et s’accroche à la vie, sa vie. Elle n’est pas contre le fait d’être mère, mais désire se réaliser, avant. Et pour elle ça passe par un travail, une formation à laquelle elle s’accroche. Le choix de cette jeune fille libre est douloureux, mais c’est un acte de courage.
Les équipes soignantes ne font pas preuve de tact avec Sarah. Comme la sage-femme qui insiste pour qu’elle regarde l’enfant qui vient de naître…
Mais c’est Sarah qui refuse toute aide, toute écoute. Le spectateur s’attache à elle et à son cheminement, mais les autres ne la comprennent pas. Et elle ne fait rien pour les y aider. La sage-femme lors de l’accouchement est-elle dure ? Je ne le pense pas. Sarah a refusé les séances de préparation à l’accouchement, elle n’est connue d’aucun service. Alors la sage-femme est à même de se demander si elle a en face d’elle une jeune fille qui prend tout ça par-dessus la jambe ou si c’est un acte réfléchi. Elle réagit avec ses tripes, sa sensibilité, sans tricherie. L’abandon, c’est un sujet fort qui touche à l’intime. Les professionnels de santé n’y sont pas suffisamment formés, c’est toujours compliqué. Déjà que le refus d’allaiter déclenche des regards durs à supporter, alors pensez, l’abandon… Dans la plupart des maternités qui m’ont ouvert leurs portes, les femmes qui accouchent sous X sont comme un grain de sable dans une machine bien huilée, ça déstabilise l’équipe. On constate que les puéricultrices se sentent mère à leur place, achètent un doudou à l’enfant, le promènent dans les couloirs, tentent de compenser. Ce nourrisson rejeté, ça les perturbe énormément…
Quelles réactions votre film suscite-t-il auprès des professionnels du sanitaire et du social ?
La directrice du centre maternel à Antony, que j’ai visité avant de tourner, m’a appelée cette semaine pour me dire qu’elle s’était parfaitement retrouvée dans le film. C’est une intense satisfaction ! A Strasbourg, j’ai eu la chance de rencontrer le Pr Israël Nisand au terme d’une de mes projection-débats. Il m’a confié avoir apprécié ce regard différent et très juste sur un sujet qui lui tient à cœur. Le cinéma permet d’apporter un autre regard et de faire penser, réagir autrement. Visionnant mon court-métrage sur les violences faites aux femmes (ndlr. qui donne à voir, du point de vue de l’enfant à naître, les coups et le stress des violences domestiques), le Pr René Frydman, que l’on connaît pour avoir fait partie de l’équipe à l’origine du premier bébé éprouvette français, est venu me parler. Impuissants devant certains problèmes de croissance in utero, les soignants ne pensent pas tout de suite aux coups portés à la mère. Mais parmi ceux qui ont vu le court-métrage, certains penseront peut-être à l’avenir à cette possibilité.
Vous avez un parcours professionnel très « social » qui teinte vos réalisations.
J’ai en effet travaillé plusieurs années pour Médecins du monde, Handicap International, le Secours Populaire... Dans la communication, puis pour favoriser la culture auprès des plus démunis. A côté je faisais du théâtre, de l'écriture, donc j’ai glissé vers le cinéma. J’ai remporté des concours de court métrage, notamment sur les discriminations et les violences faites aux femmes. Le cinéma, c’est un moyen d’explorer la complexité de l’autre. Et pour moi, le prolongement de ce que je faisais dans le milieu associatif.
Votre prochain film explorera-t-il encore un domaine féminin ?
Non, cette fois mon personnage sera un homme de 40-50 ans, un musicien qui se découvre une SLA, maladie de Charcot. Il est dans l’urgence de vivre et de bien vivre le moment présent. Je débute juste l’écriture, alors la sortie ce n’est pas pour tout de suite ! C’est un témoignage paru dans le magazine Psychologie qui m’a lancée sur le sujet. Je me suis immergée dans le bâtiment Charcot à la Salpêtrière et je discute actuellement avec des patients qui ont beaucoup à m’apprendre.
Les violences, l’abandon, la maladie. Vous explorez des thèmes que l’on pourrait qualifier de sombres. Vous assumez ?
Mes thèmes ne me paraissent pas durs, car j’essaye d’y apporter de l’oxygène. L’abandon n’en continue pas moins de me paraître un choix douloureux. Pourtant certains destins sont comme ça. Le cinéma permet toujours d’ouvrir sur du positif.
Propos recueillis par Candice Moors
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Re: Actualités 2012
L’Eprus recrute des réservistes sanitaires
L’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) a lancé hier une campagne nationale pour inciter les professionnels de santé à s’engager dans la réserve sanitaire.
Créé en 2007 pour secourir les populations lors des crises sanitaires exceptionnelles, en France et dans le monde, l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), qui dépend du ministère de la santé, a lancé hier une campagne nationale de recrutement pour se faire connaître, et inciter les professionnels de santé à s’engager dans la réserve sanitaire. « Aujourd’hui, la réserve sanitaire est constituée de près de 3 300 professionnels de santé (…) notre objectif est de porter ce nombre à 10 000 d’ici la fin de l’année » explique le directeur général de l’Eprus, Thierry Coudert.
Intitulée « avec l'Eprus, prenons l'urgence de vitesse », la campagne s'adresse à tous les professionnels de santé - en activité, retraités depuis moins de cinq ans, ou étudiants en fin de formation – soit, potentiellement, à près de 2 millions de personnes. Un spot TV est diffusé jusqu’au 18 mars prochain sur plusieurs chaînes, et des annonces vont être publiées dans la presse spécialisée.
Réserve sanitaire mode d’emploi
« L’engagement dans la réserve sanitaire relève du volontariat », explique le Dr Bruno Lartigue, chef de la réserve sanitaire. Les professionnels de anté volontaires signent un contrat de trois ans avec l'Eprus, et une convention est établie avec leur employeur, s’ils sont salariés. Ils sont alors formés, et peuvent, selon les besoins, et s’ils sont disponibles, être appelés pour des missions d’une durée moyenne de dix jours – les missions ne pouvant dépasser les quarante-cinq jours par an.
Jusqu’à aujourd’hui, les plus nombreuses à avoir à l’appel de l’Eprus ont été… les infirmières ! Elles constituent à elles seules plus de la moitié des effectifs de la réserve sanitaire – elles sont 1685 très précisément. « Plus généralement, 60 % des réservistes sanitaires sont des professionnels en activité, et 40 % sont des retraités », rajoute Bruno Lartigue. « Les trois quarts d’entre eux sont des salariés, le quart restant est constitué de libéraux – un pourcentage moindre somme toute logique, car il est plus difficile pour un libéral de quitter, même pour quelques jours, son cabinet, que pour un salarié de s’absenter de son service », note-il.
Des missions de terrain variées
Pour le moment, l’essentiel des missions de l’Eprus se sont déroulées à l’étranger. En France, l’organisme a mené seulement deux actions : des réservistes ont été mobilisés lors du sommet du G20 en novembre 2011, et cet hiver, 36 médecins retraités réservistes ont participé aux équipes de maraude durant la période de grand froid. A l’étranger, les missions des réservistes ont essentiellement concerné le soutien psychologique, comme à Haïti ou en Thaïlande, et la chirurgie orthopédique. L'Eprus a aussi participé l'année dernière à une mission de conseil auprès d'un hôpital de Benghazi en Libye, le Benghazi Medical Center.
Au total, en 2011, 91 réservistes de l’Eprus ont été mobilisés. De prime abord, une réserve de 3 300 professionnels pourrait donc paraître suffisante. « Mais, rétorque Bruno Dartigue, on ne sait jamais - il peut se produire des crises sanitaires très diverses nécessitant des savoir-faire très spécifiques. Ou des crises de grande ampleur type pandémie de grippe H1N1. » Par ailleurs, poursuit-il, la réserve de l’Eprus manque de certains professionnels – cadres administratifs et infirmières spécialisées notamment. « Qui plus est, précise le chef de la réserve sanitaire, augmenter notre nombre de réservistes, c’est aussi se donner la possibilité de ne pas “déranger” toujours les mêmes, de perturber le moins possible la vie des services de soins hospitaliers qui fonctionnent déjà à flux tendu. »
Hier, alors même que la campagne de recrutement commençait, dix-neuf réservistes sanitaires (neuf médecins dont trois chirurgiens, sept infirmiers, un pharmacien et deux aides-soignantes) sont partis pour Brazzaville, la capitale du Congo, frappée dimanche par une série d'explosions meurtrières dans un dépôt de munitions.
Emmanuelle Debelleix
Espace infirmier
L’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) a lancé hier une campagne nationale pour inciter les professionnels de santé à s’engager dans la réserve sanitaire.
Créé en 2007 pour secourir les populations lors des crises sanitaires exceptionnelles, en France et dans le monde, l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), qui dépend du ministère de la santé, a lancé hier une campagne nationale de recrutement pour se faire connaître, et inciter les professionnels de santé à s’engager dans la réserve sanitaire. « Aujourd’hui, la réserve sanitaire est constituée de près de 3 300 professionnels de santé (…) notre objectif est de porter ce nombre à 10 000 d’ici la fin de l’année » explique le directeur général de l’Eprus, Thierry Coudert.
Intitulée « avec l'Eprus, prenons l'urgence de vitesse », la campagne s'adresse à tous les professionnels de santé - en activité, retraités depuis moins de cinq ans, ou étudiants en fin de formation – soit, potentiellement, à près de 2 millions de personnes. Un spot TV est diffusé jusqu’au 18 mars prochain sur plusieurs chaînes, et des annonces vont être publiées dans la presse spécialisée.
Réserve sanitaire mode d’emploi
« L’engagement dans la réserve sanitaire relève du volontariat », explique le Dr Bruno Lartigue, chef de la réserve sanitaire. Les professionnels de anté volontaires signent un contrat de trois ans avec l'Eprus, et une convention est établie avec leur employeur, s’ils sont salariés. Ils sont alors formés, et peuvent, selon les besoins, et s’ils sont disponibles, être appelés pour des missions d’une durée moyenne de dix jours – les missions ne pouvant dépasser les quarante-cinq jours par an.
Jusqu’à aujourd’hui, les plus nombreuses à avoir à l’appel de l’Eprus ont été… les infirmières ! Elles constituent à elles seules plus de la moitié des effectifs de la réserve sanitaire – elles sont 1685 très précisément. « Plus généralement, 60 % des réservistes sanitaires sont des professionnels en activité, et 40 % sont des retraités », rajoute Bruno Lartigue. « Les trois quarts d’entre eux sont des salariés, le quart restant est constitué de libéraux – un pourcentage moindre somme toute logique, car il est plus difficile pour un libéral de quitter, même pour quelques jours, son cabinet, que pour un salarié de s’absenter de son service », note-il.
Des missions de terrain variées
Pour le moment, l’essentiel des missions de l’Eprus se sont déroulées à l’étranger. En France, l’organisme a mené seulement deux actions : des réservistes ont été mobilisés lors du sommet du G20 en novembre 2011, et cet hiver, 36 médecins retraités réservistes ont participé aux équipes de maraude durant la période de grand froid. A l’étranger, les missions des réservistes ont essentiellement concerné le soutien psychologique, comme à Haïti ou en Thaïlande, et la chirurgie orthopédique. L'Eprus a aussi participé l'année dernière à une mission de conseil auprès d'un hôpital de Benghazi en Libye, le Benghazi Medical Center.
Au total, en 2011, 91 réservistes de l’Eprus ont été mobilisés. De prime abord, une réserve de 3 300 professionnels pourrait donc paraître suffisante. « Mais, rétorque Bruno Dartigue, on ne sait jamais - il peut se produire des crises sanitaires très diverses nécessitant des savoir-faire très spécifiques. Ou des crises de grande ampleur type pandémie de grippe H1N1. » Par ailleurs, poursuit-il, la réserve de l’Eprus manque de certains professionnels – cadres administratifs et infirmières spécialisées notamment. « Qui plus est, précise le chef de la réserve sanitaire, augmenter notre nombre de réservistes, c’est aussi se donner la possibilité de ne pas “déranger” toujours les mêmes, de perturber le moins possible la vie des services de soins hospitaliers qui fonctionnent déjà à flux tendu. »
Hier, alors même que la campagne de recrutement commençait, dix-neuf réservistes sanitaires (neuf médecins dont trois chirurgiens, sept infirmiers, un pharmacien et deux aides-soignantes) sont partis pour Brazzaville, la capitale du Congo, frappée dimanche par une série d'explosions meurtrières dans un dépôt de munitions.
Emmanuelle Debelleix
Espace infirmier
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Handicap et maternité
Handicap et maternité : deux mots qui, encore aujourd'hui, peinent à être associés. Afin de sensibiliser les futurs parents, les professionnels de santé et le grand public à cette question, le Groupe Pasteur Mutualité et la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social ont co-produit un film sur le sujet.
Les femmes en situation de handicap sont de plus en plus nombreuses à vouloir devenir mères, mais, pour nombre de personnes autour d’elles, « le droit de concevoir des personnes handicapées n’est toujours pas concevable », témoigne une future mère, dans le film "Handicap et maternité" coproduit par le Groupe Pasteur Mutualité et la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social (MNH). Idées reçues et tabous sur le sujet sont toujours très forts dans notre société. Et la prise en charge soignante offerte aux femmes enceintes en situation de handicap ne fait pas exception : les services de soins hospitaliers, et les équipements, sont peu ou pas adaptés, et le personnel est très peu formé. Le film "Handicap et Maternité" pointe du doigt, au travers de témoignages de sages-femmes, de puéricultrices, et de couples dans l’attente d’un enfant, les besoins de ces futures mères, et les difficultés qu’elles peuvent rencontrer pendant leur maternité. Il met l’accent sur le travail mené à l’Institut mutualiste Montsouris, situés dans le 14ème arrondissement de Paris, seule structure en France à offrir, depuis 2006, une consultation d’obstétrique pour patientes sourdes, handicapées moteur et visuel. Cet accompagnement comporte un suivi de grossesse, une consultation antéconceptionnelle, et une aide pour les démarches administratives. Ces consultations peuvent être assurées en langue des signes, avec un suivi obstétrical mensuel, et des cours de préparation à la naissance. La moitié des patientes suivies dans ce cadre ont été refusées par d’autres maternités. Reste que « les patientes de province ne bénéficient pas de ce type de services, comme le souligne Béatrice Idiard-Chamois, sage-femme à l’Institut Montsouris. Certaines d'entre elles se déplacent jusqu’à Paris, et pour d’autres, nous donnons des conseils téléphoniques. Mais des unités comme les nôtres devraient se construire dans toutes les régions de France. » L’exemple de l’Institut mutualiste Montsouris est « remarquable », souligne le président de la MNH, Gérard Vuidepot. « Ce qui s’y fait pourrait être reproduit ailleurs, à condition d’y associer sensibilisation et formation des équipes soignantes. »
Manque de formation
Actuellement, au niveau médical et paramédical, il y a en effet peu ou pas de formation spécifique pour les professionnels de santé. « Les médecins ne s’intéressent pas au cas des mères enceintes en situation de handicap car elles sont relativement peu nombreuses », poursuit Béatrice Idiard-Chamois. Pourtant, la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, prévoit la formation et la sensibilisation de tous les professionnels de santé au handicap. « Mais cette obligation de se former n’est pas respectée, souligne la sage-femme. C’est dommageable. Même s’il y a peu de cas, les professionnels devraient au moins s’informer et se sensibiliser. » « Ce n’est pas pendant mes études que j’ai été sensibilisée à cette question, ajoute Sophie Serreau, sage-femme à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Aujourd’hui ceci dit, en tant que soignants, nous tentons de motiver les étudiants qui viennent à nous »
Le DVD "Handicap et maternité", tiré à 15 000 exemplaires, va être envoyé à un grand nombre de CHU et aux instituts de formation. Il sera également accessible en ligne sur le site Internet de la MNH.
Laure Martin
Espace infirmier
Handicap et maternité : deux mots qui, encore aujourd'hui, peinent à être associés. Afin de sensibiliser les futurs parents, les professionnels de santé et le grand public à cette question, le Groupe Pasteur Mutualité et la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social ont co-produit un film sur le sujet.
Les femmes en situation de handicap sont de plus en plus nombreuses à vouloir devenir mères, mais, pour nombre de personnes autour d’elles, « le droit de concevoir des personnes handicapées n’est toujours pas concevable », témoigne une future mère, dans le film "Handicap et maternité" coproduit par le Groupe Pasteur Mutualité et la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social (MNH). Idées reçues et tabous sur le sujet sont toujours très forts dans notre société. Et la prise en charge soignante offerte aux femmes enceintes en situation de handicap ne fait pas exception : les services de soins hospitaliers, et les équipements, sont peu ou pas adaptés, et le personnel est très peu formé. Le film "Handicap et Maternité" pointe du doigt, au travers de témoignages de sages-femmes, de puéricultrices, et de couples dans l’attente d’un enfant, les besoins de ces futures mères, et les difficultés qu’elles peuvent rencontrer pendant leur maternité. Il met l’accent sur le travail mené à l’Institut mutualiste Montsouris, situés dans le 14ème arrondissement de Paris, seule structure en France à offrir, depuis 2006, une consultation d’obstétrique pour patientes sourdes, handicapées moteur et visuel. Cet accompagnement comporte un suivi de grossesse, une consultation antéconceptionnelle, et une aide pour les démarches administratives. Ces consultations peuvent être assurées en langue des signes, avec un suivi obstétrical mensuel, et des cours de préparation à la naissance. La moitié des patientes suivies dans ce cadre ont été refusées par d’autres maternités. Reste que « les patientes de province ne bénéficient pas de ce type de services, comme le souligne Béatrice Idiard-Chamois, sage-femme à l’Institut Montsouris. Certaines d'entre elles se déplacent jusqu’à Paris, et pour d’autres, nous donnons des conseils téléphoniques. Mais des unités comme les nôtres devraient se construire dans toutes les régions de France. » L’exemple de l’Institut mutualiste Montsouris est « remarquable », souligne le président de la MNH, Gérard Vuidepot. « Ce qui s’y fait pourrait être reproduit ailleurs, à condition d’y associer sensibilisation et formation des équipes soignantes. »
Manque de formation
Actuellement, au niveau médical et paramédical, il y a en effet peu ou pas de formation spécifique pour les professionnels de santé. « Les médecins ne s’intéressent pas au cas des mères enceintes en situation de handicap car elles sont relativement peu nombreuses », poursuit Béatrice Idiard-Chamois. Pourtant, la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, prévoit la formation et la sensibilisation de tous les professionnels de santé au handicap. « Mais cette obligation de se former n’est pas respectée, souligne la sage-femme. C’est dommageable. Même s’il y a peu de cas, les professionnels devraient au moins s’informer et se sensibiliser. » « Ce n’est pas pendant mes études que j’ai été sensibilisée à cette question, ajoute Sophie Serreau, sage-femme à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Aujourd’hui ceci dit, en tant que soignants, nous tentons de motiver les étudiants qui viennent à nous »
Le DVD "Handicap et maternité", tiré à 15 000 exemplaires, va être envoyé à un grand nombre de CHU et aux instituts de formation. Il sera également accessible en ligne sur le site Internet de la MNH.
Laure Martin
Espace infirmier
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie