Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2012
L'intro me semble bien idem pour les 2 parties.
Par contre, le suicide des personnes âgées dans la suite de ta phrase apparait hors sujet. Tu passes d'une idée d'intégration et tu enchaines tout de suite sur le suicide. C'est sans doute la formulation qui donne une impression de hors sujet.
Par contre, le suicide des personnes âgées dans la suite de ta phrase apparait hors sujet. Tu passes d'une idée d'intégration et tu enchaines tout de suite sur le suicide. C'est sans doute la formulation qui donne une impression de hors sujet.
-
- Adepte
- Messages : 136
- Inscription : 27 juin 2011 18:14
Re: Entraînement culture générale 2012
Oui je m'en rend compte en relisant ma phrase. Il faut que je la tourne autrement.
J'ai bossé sur la souffrance au travail. On en a beaucoup parlé en 2011 et encore hier un nouveau suicide chez La Poste a eu lieu. Du coup voici mon texte. Ma 1er partie est plus grande mais je voulais vraiment mettre toutes mes idées. J'adapterai le jour J !
La souffrance au travail.
Travailler à en mourir. Les dépressions, les tentatives de suicides, les accidents du travail sont les nouveaux maux du 21ième siècle et deviennent de plus en plus chronique. Quelles en sont les raisons et quelles sont les mesures possibles pour enrayer le phénomène et surtout pour éviter sa « contagion ».
Le poids des maux au travail provoque des problèmes sur la santé, sur l'entreprise et sur l'économie du pays. Ces maux s’expliquent notamment par le stress qui engendre par la suite un épuisement professionnel dit "burn out", des dépressions et des suicides. En effet, récemment de nombreux suicides liés au travail ont eu lieu dans de grandes entreprises Françaises telles que France Télécom ou encore La Poste. Le stress n’est pas le seul responsable, en effet les situations de harcèlement moral, sexuel ou de violences sont également susceptibles d’entrainer un état dépressif.
De plus, les conditions de vie de plus en plus précaire incite les individus à travailler plus et à s'épuiser... accentuant alors les accidents du travail.
Le réaménagement des entreprises afin d'être un poids mondial, la délocalisation et la segmentation du travail rendent incertaine les conditions de vie de l'individu. Ce dernier vit alors dans la peur.
Un accord national sur la gestion du stress a été signé en France. Toutefois cette mesure est très peu déclinée dans les entreprises. L’ambiance qui règne parfois au sein de l’entreprise est mauvaise. La communication est essentielle afin de renouer le dialogue, ce qui permet d’exposer les problèmes et d’éviter tout malentendu. Favoriser les moments de détente est aussi nécessaire, cela s’en ressentira forcément sur le travail. Des entreprises comme Google, ont décidé d’instauré des moments de détente. Des consoles de jeux dans les salles de pause, des séances de massage gratuit au sein même de l’entreprise.
Le travail aujourd'hui mais surtout l'importance du travail dans la société intensifie ces maux. Les entreprises doivent apprendre à écouter leurs salariés et les salariés à parler de leurs problèmes afin de créer un environnement idéal pour tous les salariés. Toutefois, même dans un environnement idéal des inégalités parfois subsistent : les disparités homme/femme comment enrayer ce problème ?
J'ai bossé sur la souffrance au travail. On en a beaucoup parlé en 2011 et encore hier un nouveau suicide chez La Poste a eu lieu. Du coup voici mon texte. Ma 1er partie est plus grande mais je voulais vraiment mettre toutes mes idées. J'adapterai le jour J !
La souffrance au travail.
Travailler à en mourir. Les dépressions, les tentatives de suicides, les accidents du travail sont les nouveaux maux du 21ième siècle et deviennent de plus en plus chronique. Quelles en sont les raisons et quelles sont les mesures possibles pour enrayer le phénomène et surtout pour éviter sa « contagion ».
Le poids des maux au travail provoque des problèmes sur la santé, sur l'entreprise et sur l'économie du pays. Ces maux s’expliquent notamment par le stress qui engendre par la suite un épuisement professionnel dit "burn out", des dépressions et des suicides. En effet, récemment de nombreux suicides liés au travail ont eu lieu dans de grandes entreprises Françaises telles que France Télécom ou encore La Poste. Le stress n’est pas le seul responsable, en effet les situations de harcèlement moral, sexuel ou de violences sont également susceptibles d’entrainer un état dépressif.
De plus, les conditions de vie de plus en plus précaire incite les individus à travailler plus et à s'épuiser... accentuant alors les accidents du travail.
Le réaménagement des entreprises afin d'être un poids mondial, la délocalisation et la segmentation du travail rendent incertaine les conditions de vie de l'individu. Ce dernier vit alors dans la peur.
Un accord national sur la gestion du stress a été signé en France. Toutefois cette mesure est très peu déclinée dans les entreprises. L’ambiance qui règne parfois au sein de l’entreprise est mauvaise. La communication est essentielle afin de renouer le dialogue, ce qui permet d’exposer les problèmes et d’éviter tout malentendu. Favoriser les moments de détente est aussi nécessaire, cela s’en ressentira forcément sur le travail. Des entreprises comme Google, ont décidé d’instauré des moments de détente. Des consoles de jeux dans les salles de pause, des séances de massage gratuit au sein même de l’entreprise.
Le travail aujourd'hui mais surtout l'importance du travail dans la société intensifie ces maux. Les entreprises doivent apprendre à écouter leurs salariés et les salariés à parler de leurs problèmes afin de créer un environnement idéal pour tous les salariés. Toutefois, même dans un environnement idéal des inégalités parfois subsistent : les disparités homme/femme comment enrayer ce problème ?
Re: Actualités 2012
Chaque année, 6,7 millions de tonnes de nourriture à la poubelle en Allemagne _ libération
Les ménages allemands jettent environ 6,7 millions de tonnes de nourriture par an, pour la majeure partie encore comestible, soit un gâchis de 235 euros par personne et par an, selon une étude publiée mardi par le ministère de la Consommation.
L'université de Stuttgart (Bavière), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.
Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).
«Nous vivons dans une société du superflu et du jetable», a déploré la ministre Ilse Aigner lors d'une conférence de presse, en appelant à une «prise de conscience».
Les ménages allemands jettent environ 6,7 millions de tonnes de nourriture par an, pour la majeure partie encore comestible, soit un gâchis de 235 euros par personne et par an, selon une étude publiée mardi par le ministère de la Consommation.
L'université de Stuttgart (Bavière), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.
Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).
«Nous vivons dans une société du superflu et du jetable», a déploré la ministre Ilse Aigner lors d'une conférence de presse, en appelant à une «prise de conscience».
IDE depuis Juillet 2015
Re: Méthodologie culture générale
Pour une question où la réponse doit être structurée (donc intro, développement et conclusion), le mieux est de rédiger son introduction, sa conclusion, le plan et uniquement les idées principales. Donc faire le développement directement sur au "propre". 2 heures c'est court mais tu as quand même le temps de faire un brouillon pour la dernière question (qui est généralement celle à structuré). Pour les 2 questions précédentes, tu peux te passer de brouillon mais mettre les idées principales de ta réponse me parait bien.
Re: Entraînement culture générale 2012
je trouve que tu as bien fait de parler du "burn out" autrement dit syndrome d'épuisement professionnel. c'est un réel plus pour ton développement. c'est ce genre de chose qui rapporte des points 

ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
dernière ligne droite

Re: Méthodologie culture générale
Ne met pas le détail de la division mais comme tu le dis 2/9 , je penseNanouu a écrit :lool je me disais bien aussi ! Mais si on doit faire genre une division euclidienne par exemple , on la met sur notre feuille ou on écrit la réponse sous forme de 2/9*100=.... ???Joyce228 a écrit :il faut mettre les détails !!! !!!!!!Sebcbien a écrit :
je n'ai jamais vu de sujet comme ça mais au cas ou je ne mettrais que le résultat

oui voilà Nanouu tu précises juste tes calculs
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
dernière ligne droite

Re: Entraînement culture générale 2012
Peux-tu me donner la question du sujet sur la souffrance au travail. J'ai fait une fiche et j'aimerai bien travaillé le sujet.
Merci !
Merci !
Re: Actualités concours 2012
sixela95 a écrit :Salut voici quelques thèmes d'actualité que je pense cogité:
- l'ambroisie
- bisphénol A
- grippe A
- intoxication à E.coli
- plan nationnal santé environnement
- plan obésité
- tapis puzzle
je trouve plein de renseignements sur ce site:
http://www.sante.gouv.fr/toute-l-actual ... sante.html
coucou sixela95 , moi aussi je passe le concour le 11 avril au IFSI de saint Quentin 02, as tu déjà fais une prepa ou te presente tu sans ?
si tu veux papoter je suis dan sle coin

"Le bonheur n'est pas au bout du chemin ,le bonheur est le chemin"
CH Saint-Quentin 10 avril 2013 Resultats 14 mai
CH Saint-Quentin 10 avril 2013 Resultats 14 mai
Re: Méthodologie culture générale
mes deux dernières questions étaient à structurer! :/Naïs22 a écrit :Pour une question où la réponse doit être structurée (donc intro, développement et conclusion), le mieux est de rédiger son introduction, sa conclusion, le plan et uniquement les idées principales. Donc faire le développement directement sur au "propre". 2 heures c'est court mais tu as quand même le temps de faire un brouillon pour la dernière question (qui est généralement celle à structuré). Pour les 2 questions précédentes, tu peux te passer de brouillon mais mettre les idées principales de ta réponse me parait bien.
-
- Adepte
- Messages : 136
- Inscription : 27 juin 2011 18:14
Re: Entraînement culture générale 2012
C'est pas vraiment une question mais une phrase c'est : La souffrance au travail, une réalité ignorée.
Re: Entraînement culture générale 2012
très bien! 
pourquoi ne s'entraine-t-on plus sur des sujets?

pourquoi ne s'entraine-t-on plus sur des sujets?

Re: Entraînement culture générale 2012
Voici un sujet très intéressant sur l'AUTISME
Les « enfants sauvages » font partie de notre mythologie. On les imagine abandonnés au fond d’une lointaine forêt, ayant réussi à survivre seuls, ou parfois accompagnés de loups ou de singes.
Mais les enfants sauvages existent-ils réellement ? Le plus célèbre d’entre eux fut Victor de l’Aveyron. La nouvelle de sa capture en 1800 avait mis en émoi toute l’Europe. On en a tiré des histoires, des films et des essais. Tout laisse à penser aujourd’hui que Victor était un « autiste » comme on dirait aujourd’hui. Il fut sans doute abandonné par ses parents et a erré quelque temps avant d’être recueilli. Ses signes de « sauvagerie » (repli sur soi, absence de langage, crises de colère, arriération mentale) indiquent qu’il n’était nullement un enfant élevé seul dans la nature. Comme l’avait déjà supposé Philippe Pinel, Victor souffrait d’un grave trouble psychiatrique qui l’avait exclu de la société.
Le plus célèbre cas « d’enfants-loups » remonte aux années 1920. Il s’agit de Kamala et Amala, deux petites sœurs trouvées dans une tanière et recueillies par le révérend Singh. Il a fallu attendre 2007 pour découvrir qu’il s’agissait en fait d’une énorme supercherie. Aucun des cas probables d’enfants sauvages n’a pu être confirmé. Il s’agit d’une mythologie moderne que les sciences humaines ont complaisamment admise parce qu’elle semblait confirmer l’une de ses idées fondatrices : les humains n’ont pas de nature et seule la culture modèle leur conduite.
Les enfants-placards
Si les enfants-loups sont des mythes, il existe pourtant de vrais enfants sauvages. Ils vivent seuls, enfermés dans une pièce par des parents bourreaux : ce sont les « enfants-placards ». Ce fut le cas de Genie, petite martyre retrouvée à l’âge de treize ans, qui vivait depuis l’âge de deux ans dans une chambre. Ce fut le cas de ces milliers d’enfants roumains qui ont croupi dans des orphelinats insalubres, avec pour seul horizon les barreaux de leur lit.
Ces enfants souffrent d’un mal que le psychologue René Spitz avait appelé « l’hospitalisme ». Privés de contacts, d’échanges, de caresses, de regards, de mots, de sourires, ces enfants subissent de graves troubles de développement à la fois intellectuel, affectif et physique. Ces enfants martyrs nous apprennent une chose essentielle sur les humains. Elevé hors de tout échange avec ses semblables, l’enfant ne révèle pas une « nature humaine » à l’état vierge. Il subit de graves séquelles qui en font un être mutilé. Il en va de même pour tous les mammifères sociaux : la chaleur des contacts est une condition essentielle de leur développement.
Faut-il en conclure pour autant que c’est la société – socialisation, éducation, culture – qui « fabrique » l’être humain ? Ce n’est pas ce que nous enseignent ces autres enfants sauvages que sont les autistes.
Les autistes
Les autistes souffrent de graves déficits dans la communication, le langage et l’adaptation sociale. Ils vivent repliés sur eux-mêmes, comme enfermés dans leur bulle. Les causes de ce trouble n’ont pas encore été élucidées. Une chose est certaine : très tôt dans leur développement s’est déréglé un dispositif neuropsychologique qui affecte profondément la relation à autrui.
Pour tenter de soigner l’autisme, de nombreuses méthodes ont été expérimentées. Certaines reposent sur une stimulation intensive. Des équipes se relaient plusieurs par jours, parfois sept jours sur sept pour tenter de les éduquer et les socialiser. Les défenseurs de ces méthodes – fortement discutées – se prévalent de réels progrès. Mais une chose est sûre : même ses promoteurs ne prétendent pas guérir les autistes.
Les contacts sociaux, même répétés de façon intensive, ne suffisent pas pour fabriquer « un humain normal » si un dispositif neurodéveloppemental a été altéré au départ. Toute l’attention bienveillante des éducateurs et tout l’amour des parents auront le plus grand mal à tracer leur chemin dans des circuits neurologiques défectueux. Si le cerveau n’est pas équipé correctement pour capter les informations, les mots, les regards, les caresses qui s’adressent a lui, même une sollicitation intensive ne parviendra pas à combler totalement ce déficit.
D’un côté, les enfants-placards, qui ne se développent pas en l’absence de contacts sociaux, nous suggèrent que la société est indispensable pour fabriquer des humains ; de l’autre côté, les enfants autistes, bien que surstimulés, ne parviennent pas à se développer normalement. La société est donc une condition nécessaire mais non suffisante pour fabriquer un humain. Il faut aussi que le cerveau soit capable d’aller puiser dans son environnement les éléments nutritifs dont il a besoin pour s’épanouir.
Tout cela suggère l’existence d’un processus de coproduction entre le cerveau et son milieu. Elle pourrait être le produit d’une coévolution comme on en trouve fréquemment dans la nature.
Prenons un exemple simple : celui d’une plante. Tout végétal – une rose, un saule pleureur ou une fougère – a besoin de lumière pour croître. C’est grâce aux photons de lumière que s’effectue la photosynthèse qui permet la construction du végétal. Ses feuilles vertes ne sont rien d’autres que des capteurs de lumière qui se déploient dans l’air à la recherche de photons lumineux. Si la lumière vient à manquer, alors la plante va dépérir et subir de graves dommages. Ce n’est pas le soleil qui fabrique la plante, mais il est un ingrédient essentiel à son développement. Il faut également que la graine fécondée possède en elle un « plan de développement » qui la pousse à aller chercher dans son environnement les éléments dont elle a besoin pour croître : les racines vont chercher l’eau, les feuilles la lumière.
Le développement du cerveau semble guidé par un processus équivalent. Le cerveau humain doit déployer ses capteurs pour aller chercher dans l’environnement social les éléments dont il a besoin pour survivre. Pour cela, le bébé est équipé de tout un arsenal d’émotions sociales (attachement, empathie) et de modules cognitifs tournés vers la connaissance d’autrui (reconnaissance des visages, détection des intentions). Toutes ces motivations et aptitudes humaines ont fait l’objet de très nombreuses études ces dernières années.
Si l’environnement vient à manquer, de graves perturbations se produisent : c’est l’enfant-placard. Inversement, si un dispositif de capture des informations sociales est défaillant, la socialisation ne peut se faire. C’est l’enfant autiste.
Le cerveau et son milieu interagissent dans un processus de construction réciproque. Voilà la leçon des enfants sauvages.
Question n°1
Résumez le texte en une dizaine de lignes.
Question n°2
Selon vous, la « stimulation intensive » des enfants autistes est-elle une bonne méthode ?
Question n°3
La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile. A la lumière du texte et de vos connaissances, indiquez si c'est aux enfants handicapés de s'adapter à l'école ou si c'est à l'école de s'adapter aux handicaps de chacun.
Les « enfants sauvages » font partie de notre mythologie. On les imagine abandonnés au fond d’une lointaine forêt, ayant réussi à survivre seuls, ou parfois accompagnés de loups ou de singes.
Mais les enfants sauvages existent-ils réellement ? Le plus célèbre d’entre eux fut Victor de l’Aveyron. La nouvelle de sa capture en 1800 avait mis en émoi toute l’Europe. On en a tiré des histoires, des films et des essais. Tout laisse à penser aujourd’hui que Victor était un « autiste » comme on dirait aujourd’hui. Il fut sans doute abandonné par ses parents et a erré quelque temps avant d’être recueilli. Ses signes de « sauvagerie » (repli sur soi, absence de langage, crises de colère, arriération mentale) indiquent qu’il n’était nullement un enfant élevé seul dans la nature. Comme l’avait déjà supposé Philippe Pinel, Victor souffrait d’un grave trouble psychiatrique qui l’avait exclu de la société.
Le plus célèbre cas « d’enfants-loups » remonte aux années 1920. Il s’agit de Kamala et Amala, deux petites sœurs trouvées dans une tanière et recueillies par le révérend Singh. Il a fallu attendre 2007 pour découvrir qu’il s’agissait en fait d’une énorme supercherie. Aucun des cas probables d’enfants sauvages n’a pu être confirmé. Il s’agit d’une mythologie moderne que les sciences humaines ont complaisamment admise parce qu’elle semblait confirmer l’une de ses idées fondatrices : les humains n’ont pas de nature et seule la culture modèle leur conduite.
Les enfants-placards
Si les enfants-loups sont des mythes, il existe pourtant de vrais enfants sauvages. Ils vivent seuls, enfermés dans une pièce par des parents bourreaux : ce sont les « enfants-placards ». Ce fut le cas de Genie, petite martyre retrouvée à l’âge de treize ans, qui vivait depuis l’âge de deux ans dans une chambre. Ce fut le cas de ces milliers d’enfants roumains qui ont croupi dans des orphelinats insalubres, avec pour seul horizon les barreaux de leur lit.
Ces enfants souffrent d’un mal que le psychologue René Spitz avait appelé « l’hospitalisme ». Privés de contacts, d’échanges, de caresses, de regards, de mots, de sourires, ces enfants subissent de graves troubles de développement à la fois intellectuel, affectif et physique. Ces enfants martyrs nous apprennent une chose essentielle sur les humains. Elevé hors de tout échange avec ses semblables, l’enfant ne révèle pas une « nature humaine » à l’état vierge. Il subit de graves séquelles qui en font un être mutilé. Il en va de même pour tous les mammifères sociaux : la chaleur des contacts est une condition essentielle de leur développement.
Faut-il en conclure pour autant que c’est la société – socialisation, éducation, culture – qui « fabrique » l’être humain ? Ce n’est pas ce que nous enseignent ces autres enfants sauvages que sont les autistes.
Les autistes
Les autistes souffrent de graves déficits dans la communication, le langage et l’adaptation sociale. Ils vivent repliés sur eux-mêmes, comme enfermés dans leur bulle. Les causes de ce trouble n’ont pas encore été élucidées. Une chose est certaine : très tôt dans leur développement s’est déréglé un dispositif neuropsychologique qui affecte profondément la relation à autrui.
Pour tenter de soigner l’autisme, de nombreuses méthodes ont été expérimentées. Certaines reposent sur une stimulation intensive. Des équipes se relaient plusieurs par jours, parfois sept jours sur sept pour tenter de les éduquer et les socialiser. Les défenseurs de ces méthodes – fortement discutées – se prévalent de réels progrès. Mais une chose est sûre : même ses promoteurs ne prétendent pas guérir les autistes.
Les contacts sociaux, même répétés de façon intensive, ne suffisent pas pour fabriquer « un humain normal » si un dispositif neurodéveloppemental a été altéré au départ. Toute l’attention bienveillante des éducateurs et tout l’amour des parents auront le plus grand mal à tracer leur chemin dans des circuits neurologiques défectueux. Si le cerveau n’est pas équipé correctement pour capter les informations, les mots, les regards, les caresses qui s’adressent a lui, même une sollicitation intensive ne parviendra pas à combler totalement ce déficit.
D’un côté, les enfants-placards, qui ne se développent pas en l’absence de contacts sociaux, nous suggèrent que la société est indispensable pour fabriquer des humains ; de l’autre côté, les enfants autistes, bien que surstimulés, ne parviennent pas à se développer normalement. La société est donc une condition nécessaire mais non suffisante pour fabriquer un humain. Il faut aussi que le cerveau soit capable d’aller puiser dans son environnement les éléments nutritifs dont il a besoin pour s’épanouir.
Tout cela suggère l’existence d’un processus de coproduction entre le cerveau et son milieu. Elle pourrait être le produit d’une coévolution comme on en trouve fréquemment dans la nature.
Prenons un exemple simple : celui d’une plante. Tout végétal – une rose, un saule pleureur ou une fougère – a besoin de lumière pour croître. C’est grâce aux photons de lumière que s’effectue la photosynthèse qui permet la construction du végétal. Ses feuilles vertes ne sont rien d’autres que des capteurs de lumière qui se déploient dans l’air à la recherche de photons lumineux. Si la lumière vient à manquer, alors la plante va dépérir et subir de graves dommages. Ce n’est pas le soleil qui fabrique la plante, mais il est un ingrédient essentiel à son développement. Il faut également que la graine fécondée possède en elle un « plan de développement » qui la pousse à aller chercher dans son environnement les éléments dont elle a besoin pour croître : les racines vont chercher l’eau, les feuilles la lumière.
Le développement du cerveau semble guidé par un processus équivalent. Le cerveau humain doit déployer ses capteurs pour aller chercher dans l’environnement social les éléments dont il a besoin pour survivre. Pour cela, le bébé est équipé de tout un arsenal d’émotions sociales (attachement, empathie) et de modules cognitifs tournés vers la connaissance d’autrui (reconnaissance des visages, détection des intentions). Toutes ces motivations et aptitudes humaines ont fait l’objet de très nombreuses études ces dernières années.
Si l’environnement vient à manquer, de graves perturbations se produisent : c’est l’enfant-placard. Inversement, si un dispositif de capture des informations sociales est défaillant, la socialisation ne peut se faire. C’est l’enfant autiste.
Le cerveau et son milieu interagissent dans un processus de construction réciproque. Voilà la leçon des enfants sauvages.
Question n°1
Résumez le texte en une dizaine de lignes.
Question n°2
Selon vous, la « stimulation intensive » des enfants autistes est-elle une bonne méthode ?
Question n°3
La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile. A la lumière du texte et de vos connaissances, indiquez si c'est aux enfants handicapés de s'adapter à l'école ou si c'est à l'école de s'adapter aux handicaps de chacun.
Re: Fiches culture générale 2012
C'est quoi ce sujet : le tapis puzzle ???
Je n'ai jamais entendu parlé, a part le jeu pour les enfants.. c'est ça et c'est quoi le problème
Merci de m'éclairer, j'ai du loupé l'info ? J'ai regardé sur internet et je n'ai rien trouvé de "suspect"
Je n'ai jamais entendu parlé, a part le jeu pour les enfants.. c'est ça et c'est quoi le problème
Merci de m'éclairer, j'ai du loupé l'info ? J'ai regardé sur internet et je n'ai rien trouvé de "suspect"

ESI 2014/2017 AP-HP
Re: Fiches culture générale 2012
@Kallioppe: oui je le passe à St Quentin, on s'y verra
Non je n'ais pas fait de prépa je prépare toute seule chez moi comme une grande lol
@ Maximiou: L' affaire des tapis puzzle, oui c'est bien les jeux pour enfant, ils ont été retiré du marché fin décembre2010 car il contenait une substance toxique
Tapis-puzzle pour enfants : la vente est suspendue pour trois mois 12.12.2010 Le principe de précaution a été respecté. Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à la Consommation, a annoncé lundi la suspension pour trois mois de la vente des tapis-puzzle pour enfants, en raison de leur possible nocivité. Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat appele à la vigilance les familles qui en possèdent déjà et demande que «les enfants ne puissent pas être en contact avec ces tapis en dehors de la présence d'un adulte». Il faut notamment empêcher les enfants de «mettre à la bouche» ces objets. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion du secrétaire d'Etat avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Un matériau bientôt interdit dans toute l'UE Dès vendredi Reine-Claude Mader, présidente de l'association de défense des consommateurs CLCV, avait milité pour ce retrait. «Il y a un risque» et «ce risque est identifié», affiamait-elle, réclamant de «faire jouer le principe de précaution». La responsable de la CLCV s'appuyait sur une décision européenne qui interdit le formamide - matériau dans lequel sont confectionnés ces jouets - dans tous les pays de l'UE à partir de 2013. En France, ces tapis-puzzle en plastique multi-colorés étaient déjà dans le collimateur de la répression des fraudes en raison de leur possible nocivité. Le débat a commencé avec la décision des autorités belges, vendredi, de les retirer de la vente. La Belgique avait agi dès vendredi Dès l'annonce de cette décision, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à la Consommation, a demandé à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) de contrôler la toxicité des tapis-puzzle en mousse vendus en France et de lui remettre ses conclusions dans les prochains jours. La DGCCRF a chargé ses agents, sur le terrain, de «recenser» toutes les marques de tapis-puzzle en vente sur le territoire. Frédéric Lefebvre avait également demandé à consulter les résultats des analyses scientifiques faites en Belgique. Composés de pièces de puzzle géantes bigarrées, ces tapis sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux rappelant les revêtements de sol des centres aérés ou les tapis de gymnastique. Pour les assouplir, on peut y adjoindre du formamide, substance qualifiée de «nocive lorsqu'elle est inhalée ou ingérée et irritante pour les yeux et la peau», comme l'avaient déjà dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole. Les enfants y sont particulièrement vulnérables car ils goûtent et mettent en bouche facilement tout ce qu'ils trouvent. Jusqu'à dimanche, alors que les achats de cadeaux de Noël battaient leur plein, les tapis-puzzle ont continué à se vendre normalement.
Leparisien.fr avec A
Cet article a été publié dans la rubrique Société

Non je n'ais pas fait de prépa je prépare toute seule chez moi comme une grande lol
@ Maximiou: L' affaire des tapis puzzle, oui c'est bien les jeux pour enfant, ils ont été retiré du marché fin décembre2010 car il contenait une substance toxique
Tapis-puzzle pour enfants : la vente est suspendue pour trois mois 12.12.2010 Le principe de précaution a été respecté. Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à la Consommation, a annoncé lundi la suspension pour trois mois de la vente des tapis-puzzle pour enfants, en raison de leur possible nocivité. Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat appele à la vigilance les familles qui en possèdent déjà et demande que «les enfants ne puissent pas être en contact avec ces tapis en dehors de la présence d'un adulte». Il faut notamment empêcher les enfants de «mettre à la bouche» ces objets. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion du secrétaire d'Etat avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Un matériau bientôt interdit dans toute l'UE Dès vendredi Reine-Claude Mader, présidente de l'association de défense des consommateurs CLCV, avait milité pour ce retrait. «Il y a un risque» et «ce risque est identifié», affiamait-elle, réclamant de «faire jouer le principe de précaution». La responsable de la CLCV s'appuyait sur une décision européenne qui interdit le formamide - matériau dans lequel sont confectionnés ces jouets - dans tous les pays de l'UE à partir de 2013. En France, ces tapis-puzzle en plastique multi-colorés étaient déjà dans le collimateur de la répression des fraudes en raison de leur possible nocivité. Le débat a commencé avec la décision des autorités belges, vendredi, de les retirer de la vente. La Belgique avait agi dès vendredi Dès l'annonce de cette décision, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à la Consommation, a demandé à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) de contrôler la toxicité des tapis-puzzle en mousse vendus en France et de lui remettre ses conclusions dans les prochains jours. La DGCCRF a chargé ses agents, sur le terrain, de «recenser» toutes les marques de tapis-puzzle en vente sur le territoire. Frédéric Lefebvre avait également demandé à consulter les résultats des analyses scientifiques faites en Belgique. Composés de pièces de puzzle géantes bigarrées, ces tapis sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux rappelant les revêtements de sol des centres aérés ou les tapis de gymnastique. Pour les assouplir, on peut y adjoindre du formamide, substance qualifiée de «nocive lorsqu'elle est inhalée ou ingérée et irritante pour les yeux et la peau», comme l'avaient déjà dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole. Les enfants y sont particulièrement vulnérables car ils goûtent et mettent en bouche facilement tout ce qu'ils trouvent. Jusqu'à dimanche, alors que les achats de cadeaux de Noël battaient leur plein, les tapis-puzzle ont continué à se vendre normalement.
Leparisien.fr avec A
Cet article a été publié dans la rubrique Société
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Entraînement culture générale 2012
Merci STEPI42 !
Je m'y mets dès demain !
Je m'y mets dès demain !