séisme Asie du Sud

[Gengis]

Séisme dans l'océan Indien: 30 fois moins puissant que le 26 décembre (sismologue)
AFP 28.03.05 | 20h21

L e risque de tsunami après le séisme de 8,2 sur l'échelle de Richter survenu lundi soir au large de Sumatra est "important", cependant "l'énergie libérée par cette secousse est environ 30 fois inférieure à ce qui s'est produit le 26 décembre", a souligné un sismologue de Strasbourg (est).Aujourd'hui, "on est à 8,2, alors que le 26 décembre on était à 9,2, or il faut savoir qu'un écart d'un point dans la magnitude équivaut à une énergie libérée trente fois inférieure, du fait de l'échelle logarithmique utilisée pour exprimer la magnitude", a déclaré à l'AFP Mustapha Meghraoui, responsable du laboratoire de tectonique à l'Institut de physique du Globe de Strasbourg."L'épicentre de cette secousse était relativement proche de celui du 26 décembre, cependant, au vu du temps qui s'est écoulé depuis, on ne peut absolument pas parler d'une réplique. C'est un nouveau séisme qui s'est produit dans la même zone sismique", a-t-il poursuivi."L'épicentre était situé au maximum 40 km sous la surface de l'océan: c'est un séisme superficiel, ce qui le rend d'autant plus dangereux", a encore indiqué M. Meghraoui.Les spécialistes de l'Institut de physique du globe de Strasbourg ne pouvaient pas fournir lundi soir leur propre évaluation de la magnitude, car les instruments du réseau français de détection sismique "saturent" au-delà d'une magnitude 8, ont-ils expliqué.

[chatillon]

Heureusement qu'ils sont naturellement généreux et solidaires entre eux...
Ils n'ont rien et partage tout; ils se prennent en charge, les vieux, les enfants...
Nous n'avons pas leur malheur mais nous n'avons pas leur richesse du coeur.

[Gengis]

Pas de signe de tsunami en Indonésie (servives météos)
AFP 28.03.05 | 20h44
Aucun signe de tsunami n'a été repéré après le violent tremblement de terre survenu au large de l'île indonésienne de Sumatra, d'une magnitude de 8,2 sur l'échelle ouverte de Richter, ont indiqué mardi les services météorologiques locaux.Etant donné l'absence de soulèvement des eaux deux heures après le séisme, il est peu problable qu'un raz-de-marée se produise, a déclaré un responsable de l'agence météo et géophysique.

L'Indonésie déplore "quelques dizaines de morts" dans des îles proches de l'épicentre, en relation directe avec les secousses liées au séisme lui-même.

Nouveau séisme en Asie: alerte au tsunami à Madagascar et à Maurice
AFP 28.03.05 | 21h17
Les alertes ont été lancées à Madagascar et à l'Ile Maurice en prévision d'un éventuel tsunami, après le nouveau séisme d'une magnitude d'au moins 8,2 sur l'échelle de Richter qui a frappé lundi l'île indonésienne de Sumatra.Le 26 décembre 2004, un séisme et un tsunami dans la même région avaient fait plus de 220.000 morts et disparus à Sumatra et plus de 270.000 en Asie du sud et jusqu'aux côtes est-africaines de l'Océan Indien.A Madagascar, les services de secours et de météorologie ont lancé lundi soir des avis d'alerte pour l'ensemble de la côte est, a-t-on appris de source officielle.A Maurice, les services météorologiques nationaux ont émis lundi une alerte de tsunami destinée aux régions côtières ainsi qu'aux îles Rodrigues et Agalega, a constaté l'AFP à Vacoas, où se trouve la station météorologique mauricienne."Le ministre de l'Intérieur et moi-même sommes en train d'appeler tous les chefs de province et chefs de région de la côte est pour qu'ils diffusent des avis d'alerte au tsunami", a déclaré à l'AFP le secrétaire exécutif du Conseil national de secours de Madagascar, Jacky Randriaharison, qui se trouvait à Toamasina, sur la côte est.Le Conseil national de secours, chargé de la gestion des catastrophes naturelles, est rattaché au ministère de l'intérieur.Le directeur du service de la météorologie nationale malgache, Alain Razafimahazo, a églament indiqué à l'AFP qu'il se rendait à la télévision et à la radio nationales "pour alerter les populations de la côte est d'un éventuel tsunami".Le tsunami du 26 décembre n'avait fait ni victime ni dégâts matériels à Madagascar."Nous avons décidé d'émettre une alerte de tsunami pour demander à la population de prendre toutes les précautions même si nous nous trouvons à 4.000 km de l'épicentre du tremblement de terre et que les risques de tsunami se limitent à 1.000 km de l'épicentre", a déclaré lundi soir à l'AFP le ministre mauricien de l'Environnement, Rajesh Bhagwan, qui s'était rendu à la station météorologique de Vacoas.

Risque de tsunami apparemment écarté en Thaïlande
AFP 28.03.05 | 21h20
Le risque de tsunami semble écarté en Thaïlande et les habitants vont pouvoir rentrer chez eux, selon une annonce que s'apprêtait à faire le Département de météorologie, a déclaré un haut responsable à la télévision."Le Département est sur le point d'émettre un avis autorisant les habitants à rentrer chez eux, ce qui devrait être sûr puisque trois heures se sont écoulées depuis le séisme au large de l'Indonésie", a déclaré Chalermchai Akekantrong, vice-directeur du Département de météorologie, à la télévision thaïlandaise."S'il y avait dû y avoir un tsunami, celui-ci se serait déjà produit", a-t-il dit. Des milliers de personnes dans les provinces méridionales déjà frappées par les tsunamis de décembre étaient allées se réfugier en pleine nuit dans les hauteurs.

Je pense que ceux qui prennent les décisions ne seront jamais trop prudents désormais ...

[Gengis]

La magnitude du séisme révisée à 8,7 sur l'échelle de Richter
AFP 28.03.05 | 21h50
La magnitude du séisme ayant frappé la côte de l'Indonésie lundi a été révisée à la hausse, à 8,7 contre 8,2 précédemment sur l'échelle de Richter, par l'agence géologique américaine (USGS)."Ce tremblement de terre a été révisé à 8,7. Cela en fait l'un des quatre ou cinq plus puissants séismes de ces 100 dernières années", a indiqué un séismologue, Kerry Sieh, de l'USGS.Le 26 décembre 2004, un séisme, suivi d'un tsunami, dans la même région avaient fait plus de 270.000 morts en Asie du sud et jusqu'aux côtes est-africaines de l'Océan indien.

Les séismes les plus puissants depuis un siècle

NOUVELOBS.COM | 28.03.05 | 21:02

Les dix plus importants séismes par la magnitude depuis le début du 20ème siècle.

- 2004: ASIE - Un séisme d'une magnitude de 9 au large de l'île de Sumatra provoque le 26 décembre un raz-de-marée qui dévaste une dizaine de pays voisins et fait plus de 270.000 morts ou disparus.
- 1964: ALASKA - Un séisme de 9,2 près du détroit de Prince William, suivi d'un tsunami, fait plus d'une centaine de morts.
- 1960: CHILI - Un tremblement de terre d'une magnitude de 9,5 sur l'échelle de Richter, suivi d'un tsunami dévastateur dans plusieurs pays bordant l'océan Pacifique fait 5.700 morts au Chili, 61 à Hawaï et 130 au Japon.
- 1957: ALASKA - Un tremblement de terre de 9,1 frappe les îles Andreanof et provoque un important tsunami.
- 1952: URSS - La péninsule du Kamtchatka (est) connaît l'un de ses plus puissants séismes (9,0) qui provoque un tsunami dévastateur ressenti jusqu'au Chili et au Pérou: plus de 2.300 morts.
- 1950: TIBET-INDE - Un séisme (8,6) cause la mort de plus de 1.500 personnes au Tibet et dans la province indienne d'Assam.
- 1938: INDONESIE - Un important séisme (8,5) provoque de nombreux tsunamis.
- 1906: EQUATEUR - Un séisme (8,8 ) au large des côtes de la Colombie et de l'Equateur provoque un tsunami dévastateur qui cause la mort d'un millier de personnes.
- 1923: URSS - Le Kamtchatka est touché par un tremblement de terre de 8,5 sur l'échelle de Richter.

[Sufenta]

Mon March 28, 2005 10:15 PM CEST
par Dean Yates

DJAKARTA (Reuters) - Un puissant séisme d'une magnitude de 8,2 à 8,7 est survenu au large de l'île indonésienne de Sumatra et des alertes au tsunami ont été lancées sur le pourtour de l'océan Indien, frappé par le raz-de-marée du 26 décembre qui avait fait près de 300.000 morts.

Aucune vague géante n'a toutefois été signalée dans l'immédiat à la suite de la secousse survenue à 16h09 GMT et dont l'épicentre a été situé à 200 km à l'ouest-nord-ouest de Sibolga (Sumatra).

Le niveau de la mer s'est tout de même légèrement élevé sur le littoral des îles Cocos, au sud de l'épicentre.

Le tremblement de terre a fait des "dizaines" de morts sur l'île indonésienne de Nias, à l'ouest de Sumatra, a rapporté un responsable indonésien cité par une chaîne de télévision locale.

Selon Agus Mendrofa, maire adjoint de la ville de Gunungsitoli, des centaines d'habitations ont été détruites et la police a signalé de nombreuses personnes ensevelies sous les décombres des bâtiments effondrés.

L'Onu a fait état de scènes de panique à Sumatra, dévastée par la secousse et le tsunami du 26 décembre.

"Cela a provoqué beaucoup de panique à Sumatra. Sur l'ensemble de l'île, il était facile de mesurer à quel point c'était fort", a déclaré Jan Egeland, coordonnateur général des Affaires humanitaires de l'Onu.

"Aucun tsunami ne nous a été pour l'instant signalé nulle part et on ne nous a signalé que des dégâts mineurs", a-t-il ajouté.

Des scènes de panique ont également été signalées au Sri Lanka, en Malaisie et en Thaïlande.

D'après l'Observatoire de physique du Globe de Strasbourg, le séisme de lundi - qu'il a mesuré à 8,2 - est près de trente fois moins puissant que celui du 26 décembre, mesuré entre 9 et 9,5.

ÉVACUATION DES ZONES CÔTIÈRES

Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y aura pas de tsunami, mais "celui-ci sera peut-être un peu moins fort", a déclaré un responsable à Reuters.

L'Institut géologique américain a estimé la magnitude à 8,7.

De son côté, le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a fait état d'une secousse de 8,5 et a estimé que quelques heures suffiraient à évaluer la menace d'un éventuel nouveau raz-de-marée.

Par crainte d'une répétition du scénario de fin décembre, où des dizaines de milliers de personnes avaient péri faute d'avertissement officiel sur la formation d'une vague géante dans l'océan Indien, la Thaïlande a recommandé aux habitants et aux touristes des zones côtières, notamment sur l'île de Phuket, de se rendre en lieux sûrs.

"Environ 3.000 à 4.000 touristes et habitants ont été évacués des plages de Patong et de Kamala vers des endroits situés plus en hauteur", a déclaré à Reuters le vice-gouverneur de Phuket, Wichai Buapradit.

"Nous leur avons dit de prendre leurs objets de valeur et de se rendre en lieu sûr", a-t-il ajouté.

Les autorités malaisiennes ont également conseillé aux personnes vivant le long des côtes de se retirer vers des zones plus sûres.

Les autorités de l'archipel indien d'Andaman et Nicobar, au nord de l'épicentre, ont émis une alerte préventive, de même que le gouvernement fédéral de New Delhi. Les responsables des Etats du sud du pays ont ordonné une évacuation des côtes à titre de précaution tout en soulignant qu'aucune vague géante ne semblait se diriger vers le littoral indien.

Au Sri Lanka, les sirènes ont retenti dans la ville de Trincomalee et de nombreuses zones côtières ont été évacuées.

Le tremblement de terre a été ressenti jusqu'à Singapour et dans la ville malaisienne de Penang.

[Sufenta]

(AFP 29/03/2005 à 05:25)

Un séisme d'une magnitude de 8,7 sur l'échelle de Richter est survenu dans la nuit de lundi à mardi au large de l'Indonésie, tuant des centaines de personnes mais sans déclencher de tsunami tel que celui qui avait fait le 26 décembre plus de 273.000 morts ou disparus dans la région.

"Il y a peut-être un ou deux milliers de personnes qui sont mortes selon les premières informations en provenance" de Nias, île située au large de la côte occidentale de Sumatra et la plus proche de l'épicentre du séisme, a déclaré le vice-président indonésien Yusuf Kalla lors d'un entretien à la BBC.

Un responsable local de Nias avait plus tôt dans la journée indiqué que le bilan "ne peut pas être inférieur" à 300 morts. Au moins 80% des immeubles de la ville principale de l'île, Gunung Sitoli, ont été détruits, piégeant des milliers de personnes sous les décombres, avait ajouté à la chaîne de télévision indonésienne Metro TV, Agus Mendrofa, responsable adjoint du district de Nias.

De nombreuses victimes n'ont pas pu recevoir des soins en raison des coupures de courant qui ont paralysé l'hôpital principal de l'île. De nombreux docteurs et infirmières ont par ailleurs fui avec les habitants par crainte d'un tsunami, a-t-il déclaré.

Nias, île d'un demi-million d'habitants, se situe à environ 125 km à l'ouest de l'île indonésienne de Sumatra, et avait déjà été touchée par le tsunami du 26 décembre qui avait fait plus de 273.000 morts et disparus.

Le séisme de la nuit de lundi à mardi a atteint une magnitude de 8,7 sur l'échelle ouverte de Richter, selon une nouvelle évaluation de l'agence géologique américaine (USGS). Il s'agit de "l'un des quatre ou cinq plus puissants séismes de ces 100 dernières années", a indiqué un sismologue de l'USGS, Kerry Sieh.

La secousse s'est produite à 16H09 GMT.

L'Indonésie avait déjà payé le plus lourd tribut au raz-de-marée du 26 décembre qui avait fait plus de 273.000 morts ou disparus dans onze pays de l'océan Indien.

Jan Egeland, secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des opérations humanitaires, a indiqué à la presse que des hélicoptères seront envoyés "dès que possible" afin d'évaluer les dégâts.

"Mon impression est que le système a bien mieux marché cette fois-ci. Car il y avait de la vigilance. Nous avions non seulement une surveillance et une information donnée aux pays, mais nous avons également vu les gouvernements avertir directement les autorités locales", a-t-il dit.

La forte secousse a suscité des alertes au tsunami dans plusieurs pays riverains de l'océan Indien (Thaïlande, Inde, Indonésie, Malaisie, Sri Lanka, Madagascar et Maurice), provoquant coupures de courant et une panique monstre parmi des centaines de milliers de riverains de l'océan Indien.

Mais aucun tsunami n'a été signalé, ont indiqué les services météorologiques indonésiens. Un de ses responsables a estimé peu probable qu'un risque de raz-de-marée apparaisse.

"Ne paniquez pas. Il n'y a pas de tsunami", lançait une voix depuis les hauts-parleurs de mosquées à Aceh (nord), province indonésienne où le souvenir est encore très vif de la catastrophe provoquée par le raz-de-marée du lendemain de Noël.

"J'ai très peur, quand le tremblement de terre a eu lieu, j'étais en train de lire un livre. Je me suis précipitée hors de la maison. Moi et mes amis, on a tous couru vers la mosquée de l'université", témoigne Rabhiah, étudiante de 20 ans qui ne semble pas croire que tout danger de tsunami est passé.

"On prie pour sauver nos vies et on ne bouge pas de là", ajoute-t-elle.

Les mosquées ont compté parmi les rares bâtiments encore debout après le raz-de-marée du 26 décembre.

La Thaïlande, l'Inde et le Sri Lanka ont levé les alertes aux tusnamis émises juste après le séisme.

"Trois heures après le séisme, il n'y a de signe de tsunami dans aucune des six provinces pour lesquelles l'alerte a été lancée", a déclaré Chalermchai Akekantrong, vice-directeur du Département thaïlandais de météorologie. "Les gens peuvent rentrer chez eux, c'est sûr".

"S'il y avait dû y avoir un tsunami, celui-ci se serait déjà produit", a-t-il dit.

Le risque d'un "important tsunami devrait être écarté dorénavant", a admis à Hawaï Laura Kong, directrice du Centre international pour l'information sur les tsunamis.

[Gengis]

On ne peut que souhaiter que ce nouveau séisme, fasse accélérer la mise en place des systèmes d'alerte dans l'océan Indien.
Il ne va pas s'agir non plus que les populations des zones concernées soient prises de panique systèmatiquement à chaque séisme surtout si ceux ci se révèlent de plus en plus fréquents, cela doit être invivable au quotidien pour des gens qui ont vécu le 26 décembre.

Libération : Une secousse très profonde
Il est encore difficile d'établir s'il s'agit d'une réplique du séisme de décembre
Il n'y aura pas eu de tsunami, mais, cette fois, les officiels et les guetteurs de séismes n'auront pas traîné. La très violente secousse qui a touché hier l'océan Indien, au large de Sumatra, a mobilisé les autorités jusqu'aux Etats-Unis. De magnitude estimée à 8,6 (Institut de physique du globe de Strasbourg) ou 8,7 (Bureau américain de géologie, USGS), le séisme a surgi sur la même faille, mais quelques dizaines de kilomètres plus au sud-est, que la terrible secousse du 26 décembre dernier. Toujours selon les premiers calculs des géologues de l'USGS, la secousse s'est produite à plus grande profondeur, autour de trente kilomètres contre dix en décembre. Quinze fois moins d'énergie, une profondeur plus importante : les conditions pour faire jaillir des vagues tueuses n'auront visiblement pas été réunies en dépit de l'importance du séisme, même si les jauges de marée ont pu observer le passage d'un «petit tsunami» sur les îles Cocos (dépendances australiennes), à 1 500 kilomètres au sud de l'épicentre du séisme

la suite >>>ICI<<<

[chatillon]

Merci Gengis, n'aurais-tu pas une âme de reportaire sous ta blouse blanche?

[Gengis]

Merci Gengis, n'aurais-tu pas une âme de reportaire sous ta blouse blanche?

j’ai remplacé Milou par le péssé et Internet.

Quelques nouvelles, tant qu'il y en a ... ...

Le Monde
Un séisme ravive la panique sur les côtes de l'océan Indien
Le séisme avait été prévu par des scientifiques britanniques il y a quinze jours
Le violent rééquilibrage d'une région déstabilisée par la catastrophe du 26 décembre

Un test pour les réseaux d'alerte sismique
Annoncée après le tsunami du 26 décembre, la création d'un système d'alerte sismique dans l'océan Indien ­ qui aurait sauvé un grand nombre de vies, trois mois plus tôt ­ est longue à se concrétiser. Très peu de matériels de détection des tsunamis ont été installés dans la région, malgré les plans avancés lors de plusieurs conférences nationales ou internationales. Le projet d'envoyer une masse de messages sur les téléphones portables est, par exemple, encore en phase d'études. Le système de détection prévu par la Thaïlande dans la mer d'Andaman ne sera pas opérationnel avant un mois.
Le séisme du 28 mars a permis toutefois de mesurer les progrès accomplis en Asie ces derniers mois. Les messages venus des Etats-Unis et du Japon ont été promptement relayés par les autorités, notamment au Sri Lanka. Dans la zone d'Indonésie proche de l'épicentre, c'est avant tout la nature qui a prévenu les habitants réveillés par les tremblements de la terre. ­ (AP.)

Libération

Trois mois après la catastrophe, Jacques Hintzy, président d'Unicef France, dresse le bilan de l'action de son organisation dans les pays touchés par le raz-de-marée.
Interview
«Concernant le tsunami, nous sommes toujours dans la phase d'urgence»

France-Info

Séisme en Indonésie: la Croix-Rouge redoute un millier de morts

Rfi

Le nouveau tremblement de terre au large de Sumatra a entraîné l’évacuation des côtes d’une grande partie de l’océan Indien. Ce séisme n’a pas provoqué de tsunami. Il a en tout cas montré que l’alerte pouvait fonctionner dans cette région très vulnérable.
Le séisme sous-marin n’a pas provoqué de tsunami

[Gengis]

1000 morts c’est le dernier bilan provisoire du séisme en Indonésie, principalement sur l’Île de Nias. Deux français sont portés disparus. Dans cette région très insulaire, beaucoup de petites iles restent à l’heure actuelle très isolées.
Le président indonésien a appelé à l’aide extérieure. Le Japon et l’Australie ont répondu pour de l’aide militaire et humanitaire qui est en cours d’acheminement. D’autres pays suivent.
L’absence de tsunami (toutefois une petite vague a été observée aux Maldives) s’explique par la force du séisme 15 fois moins puissante que celui du 26 décembre, plus profond (environ 30 km) et aussi par le mode de glissement des plaques de subduction, il n’y a pas eu soulèvement, mais frottement.
le nouveau séisme a été suivi de deux répliques de magnitude 5,7 et 5,8 mardi.

Libération

L'Indonésie convalescente retrouve la couleur du deuil

Le Soir (Belgique)

Une région qui va encore trembler

[Gengis]

Mardi 27 avril 2005 : 4 mois après le tsunami

Quatre mois après le tsunami : La Croix-Rouge française rend compte engagements de la croix-rouge française en Asie
Bilan Croix Rouge

Libération
Le grand bazar de la reconstruction

[Sim']

je remonte cette discussion car six mois après, qu'en est-il ?

[Invité]

La vie continue, les aides s'essoufflent probablement, bref on tourne toujours autour du soleil, dans le même sens, sans rien changer.
Je sais pas trop quoi en penser....

[Gengis]

364 jours : un an après

231000 victimes, dont 50000 disparus
Le tsunami a laissé derrière lui des pays endeuillés et sur la difficile voie de la reconstruction économique.

Libération, lundi 19 décembre 2005
Le tsunami qui a frappé l'Asie l'an dernier a fait au total plus de 231000 victimes, dont 50 000 disparus. Le pays le plus touché est l'Indonésie, avec 131 900 morts et 37 000 disparus. Environ 1, 8 million de personnes ont été déplacées, dont plus de 500 000 en Indonésie.
Environ 13, 5 milliards de dollars ont été promis au titre de l'aide d'urgence et à la reconstruction.
6 milliards par les Etats, 5 milliards par les acteurs privés (ONG, entreprises) et 2,5 milliards par les Organisations Internationales (UE, Banque Mondiale, Banque Asiatique de Développement…).A ce jour, plus de 11,4 milliards ont été effectivement collectés.
580 000 habitations ont été détruites sur l'ensemble des territoires touchés par le raz de marée. Au total, 46000 maisons ont été reconstruites ou sont en cours de reconstruction. Plus de 100 000 bateaux ont été détruits. Au Sri Lanka, plus de 103 000 maisons ont été détruites. A raison d'une capacité maximale de reconstruction d'environ 10 000 maisons par an, la reconstruction de l'habitat devrait prendre environ 5 ans. Sur les 281 écoles détruites, 195 sont en cours de réhabilitation. Il ne reste qu'un seul centre de soins à reconstruire, sur les 97 touchés par la vague. Pour le tourisme, après les deux mois de chute qui ont suivi le tsunami, le pays a retrouvé un nombre d'arrivées de touristes similaires à l'année précédente.

Les chiffres sont ceux de l'Office de l'envoyé spécial de l'ONU pour la reconstruction post-tsunami

Centre de Nouvelles ONU

L'examen de conscience des humanitaires

Un peu moins récent :

Tsunami : le bilan des humanitaires

[haricot vert]

C'est extrêmement long la reconstruction .

Après la tremblement de terre de Kobé au Japon , il a fallu plus de cinq pour reconstruire la ville . Et le japon est un pays riche !