Actualités 2012

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

C'est en rapport avec la maladie d'alzeimer donc je vous mets juste quelques paragraphes qui apportent un plus aux précédents articles. Enfin je pense... Si ce n'est pas le cas, dites le moi, je les retirerais... :clin:

Patrick Lemoine, psychiatre : «les benzodiazépines favorisent la démence»

Pour le psychiatre Patrick Lemoine, le lien entre la consommation excessive de somnifères et d'anxiolytiques et le risque de démence s'explique. En cause: une aggravation de l'apnée du sommeil. Il estime que certaines benzodiazépines devraient être retirées du marché.

Parce que, pour vous, ce lien entre consommation de benzodiazépines et entrée dans la démence est donc une évidence ?
Oui. Et je pense qu’il y a une explication, qui est liée à l’augmentation des arrêts respiratoires (en durée et en fréquence) que provoquent les benzodiazépines pendant le sommeil. Or, on sait parfaitement que ce syndrome d’apnée du sommeil aboutit à des tableaux démentiels.


En quoi ces arrêts respiratoires augmentent-ils le risque de démence ?
Le problème, c’est la multiplication des asphyxies. Un apnéique va faire 60 asphyxies par heure de sommeil, soit 300 à 400 par nuit ! Ce qui provoque à chaque fois une augmentation du CO2 dans le sang, qu’on appelle « hypercapnie ». Or, une hypercapnie a deux organes cibles : le cortex cérébral et le myocarde. Il est parfaitement établi que les gens qui souffrent d’une apnée du sommeil présentent un risque majeur –c’est peut-être le plus important de tous- d’AVC (accident vasculaire cérébral) et d’infarctus du myocarde.
Même si les patients ne sont pas victimes d’une hémiplégie ou d’un AVC majeur, on sait qu’ils font en réalité des micro-infarctus [petites attaques cérébrales, ndlr] et développent des syndromes démentiels. Ce n’est que post-mortem que l’on peut voir s’il s’agissait de démences vasculaires ou de la maladie d’Alzheimer, surtout que la plupart du temps il s’agit d’un mixte des deux : ainsi, certaines personnes développent un petit Alzheimer, et s’ils prennent des benzodiazépines, ils aggravent leur apnée du sommeil, et là c’est la catastrophe. On sait très bien maintenant qu’un quart de Lexomil pris à 19h multiplie par deux le nombre et la durée des incidents respiratoires. La prise de ces médicaments peut donc transformer un ronfleur avec quelques apnées en apnéique pathologique. Je pense que certains patients ne développeraient pas de démence si leur cortex cérébral ne subissait pas autant d’hypercapnies et donc d’asphyxies.

Cela signifie que les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil ne doivent pas prendre de benzodiazépines ?
On ne peut pas prescrire ces médicaments sans demander au patient s’il ronfle. Je m’insurge contre les médecins généralistes qui ne posent pas cette question du ronflement et qui ne consultent pas le conjoint pour savoir s’il perçoit des arrêts respiratoires. S’il n’y a pas d’apnée, on peut prescrire des somnifères mais pour une durée limitée. Il faut éviter l’accoutumance et il est très dur pour des personnes qui prennent ces médicaments depuis des années, parfois 15 ans, de se sevrer.

Comment se fait-il qu’en France les anxiolytiques et les somnifères soient autant prescrits et consommés sur d’aussi longues périodes, alors que selon la loi, la durée de prescription doit être limitée à 2 semaines pour les hypnotiques et les somnifères, et à 12 semaines pour les tranquillisants ?
On peut dire que la France est championne toute catégorie pour ces prescriptions ! C’est 8 fois plus qu’en Allemagne par exemple. La pression des laboratoires est la même dans tous les pays, ce n’est donc pas la cause. En revanche, il y a un problème lié à la distribution des médicaments : aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, le pharmacien donne le nombre de pilules nécessaires pour la durée du traitement, mais pas chez nous. Le pharmacien n’a pas le droit d’ouvrir les boîtes ! Le patient se retrouve donc souvent avec un excédent qu’il garde chez lui. Cela favorise l’automédication.
L’autre facteur crucial, c’est bien sûr la prescription par des médecins qui n’ont pas de formation continue obligatoire. La thérapeutique évolue vite, il faut se former ! La France est le seul pays développé dans lequel on peut avoir passé sa thèse il y a 40 ans, n’avoir lu aucun article ni aucune revue et continuer à exercer ! C’est un scandale !
Enfin, il y a une autre raison à ces prescriptions excessives : c’est le fait que la Sécurité sociale ne prenne pas en charge les psychothérapies conduites par des psychologues. (Lire Benzodiazépines, comment s'en passer). Au final, cela coûterait moins cher de rembourser des visites chez le psychologue.

Que faut-il faire alors pour réduire cette surconsommation et changer les habitudes ?
Il faut frapper un grand coup ! Faire des campagnes ! Le rôle de la presse est important. Car finalement ce sont les patients qui alertent leurs médecins. Par ailleurs, il faut expliquer aux généralistes l’importance de ne pas prescrire les benzodiazépines aux ronfleurs apnéiques, rappeler les limites de prescription dans le temps et les règles de sevrage. Il faut aussi tenir compte du temps que met l’organisme à éliminer un produit. Le Tranxène par exemple a une demi-vie de 72 heures : cela signifie que la moitié de la dose ingérée persiste dans l’organisme 72 heures après. On sait que cela diminue la vigilance, augmente le risque de chute et de fractures chez les personnes âgées ! Dans ce cas-là, il vaut mieux prescrire du Témesta, dont la demi-vie est de 8 heures. Le Mogadon a une demi-vie de 20h ! Si on prend 10 mg à 22h, il reste 5 mg, 20 heures plus tard, et il faut 100 heures pour l’éliminer ! Il faut que l’Afssaps (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) fasse son travail et retire certains médicaments du marché.


Propos recueillis par Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
30/09/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

La frite va se faire plus rare dans les cantines

NUTRITION - En revanche, l'eau et le pain seront désormais mis à disposition sans restriction...

Jeunes adeptes du classique steack-frites, préparez vos mouchoirs: Il y aura désormais moins de friture au menu des cantines, et ce en vertu de nouvelles règles nutritionnelles, entrées en application ce dimanche avec leur publication au journal officiel.

Ces règles, qui ne s'appliquent pas qu'aux écoles mais à toutes les structures de restauration publique collective, ont pour but notamment de veiller à la structure des repas, de garantir une variété suffisante et de limiter la fréquence des plats trop gras ou trop sucrés.

Finis le sel et les sauces en libre service

Maintenant, le nombre de produits frits ne pourra pas dépasser quatre sur 20 repas. Parmi les autres mesures, la mise à disposition sans restriction de l'eau et du pain. Par contre, le sel et les sauces ne seront plus proposés en libre service.

«Six millions d'enfants mangent à la cantine chaque jour mais un sur deux a encore faim en sortant», commente le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dans les colonnes du Journal du Dimanche. «Les règles nutritionnelles ne sont ni appliquées, ni contrôlées. Nous les rendons obligatoires et nous allons surveiller les menus», ajoute-t-il.

«Il doit y avoir plus de produits laitiers, plus de fruits au dessert, le moins possible de friture et une alternance entre viande et poisson dans la semaine», précise le ministre. «La France doit être l'exemple mondial en matière de qualité de l'alimentation, à commencer par les enfants», conclut-il.

20 minutes.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Un trou immense dans la couche d'ozone provoque l'inquiétude des scientifiques

Le trou fait cinq fois la taille de l'Allemagne!


Selon des chercheurs, un trou ayant la dimension qui équivaut à cinq fois la surface de l'Allemagne a été remarqué au sein de la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique, ce qui par conséquant vient malheureusement contre-balancer la diminution observée dans l'Antarctique.

Ce grand trou aurait été, semble-t-il, provoqué par un froid hors du commen au pôle Nord. Il faut savoir que ce trou est en mouvement, étonnemment, et qu'il est venu nous visiter alors qu'il s'est déplacé tout en Europe de l'Est, en Russie et en Mongolie. Le côté négatif de ce voyage a été que les populations ont été exposées à des niveaux élevés de rayonnements ultraviolets.

Il ne faut toutefois pas s'inquiéter, simplement parce qu'on n'y peut rien. Effectivement, le froid intense demeure le facteur principal de la destruction de l'ozone, donc il ne sert à rien de paniquer. La vapeur d'eau et les molécules d'acide nitrique se condensent sous l'effet du froid pour former des nuages dans les couches basses de la stratosphère. Il y a du chlore qui se forme dans ces nuages se forme puis finit par abouttir à la destruction de l'ozone.

LE nouvel observateurÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Les smartphones modifient le fonctionnement du cerveau

Par Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche, Centre de recherche en neurosciences de Lyon*

Toujours à portée de main, nos iPhone, BlackBerry et autres smartphones détournent régulièrement notre attention du moment présent pour la plonger dans un monde d'informations abstraites. Comment notre cerveau réagit-il? Les découvertes récentes des neurosciences nous aident à mieux comprendre l'attraction qu'exercent ces appareils et ses conséquences.

Le besoin compulsif d'utiliser son smartphone est alimenté par un petit groupe de structures cérébrales formant le «circuit de récompense» du cerveau. Ce circuit joue un rôle central dans la motivation et le plaisir et dans les phénomènes d'addiction. Les neurones constitutifs de ce circuit de la récompense réagissent dès que se profile une récompense, d'où son nom, pour encourager les actions susceptibles de l'obtenir: boire quand nous avons soif, par exemple. Une étude récente réalisée chez le singe a montré que certains neurones réagissent aussi à la perspective d'une information importante, comme le sont pour nous celles véhiculées par les mails et les SMS. L'action consistant à aller chercher une information potentiellement importante est donc très direc­tement encouragée par ce circuit. Le cerveau a littéralement «soif» d'information, au point de causer parfois un phénomène d'addiction.

Nous ne savons pas encore si l'utilisation des smartphones a des effets durables sur l'organisation fonctionnelle du cerveau - l'apparition de zones dédiées à leur usage par exemple. En revanche, il est clair que ces nouvelles technologies mettent le cerveau dans une situation permanente de multitâche pour laquelle il n'est pas forcément conçu. La façon dont nous utilisons notre cerveau et notre attention est en train de changer.

Une hiérarchie des priorités
Le cerveau possède la capacité remarquable d'adapter spontanément ses priorités en fonction du contexte dans lequel il se trouve. Je pense à nager en voyant la piscine devant moi, plus spontanément qu'au cours d'une réunion de travail au bureau. Chaque contexte active donc spontanément certaines propositions d'actions et l'attention suit: de nombreuses expériences montrent que ce que nous percevons du monde qui nous entoure dépend à chaque moment de ce que nous avons à y faire.

Les technologies mobiles de type smartphone juxtaposent dans un même espace plusieurs contextes: au bord de la piscine, je «suis» en quelque sorte également au travail face à mon collègue, avec un ami me montrant ses photos de vacances ou au cinéma devant un film. De nombreux objectifs nécessitant notre attention sont, dès lors, accessibles. Mais l'attention s'y perd; elle ne sait plus quoi privilégier. Le cerveau doit donc «apprendre» à définir une hiérarchie dans ses priorités, auparavant imposée par le contexte unique dans lequel nous nous trouvions à chaque moment. Au bord de la piscine, nous ne pensions pas (ou presque) à notre collègue de bureau…

Par ailleurs, l'attention a aussi tendance à effacer de notre univers perceptif tout ce qui n'est pas pertinent par rapport à la petite liste de choses à faire que nous gardons en permanence en tête, consciemment ou non. Cet effet de sélection conduit à un appauvrissement de notre expérience sensorielle, pour la concentrer sur ce qui nous semble pertinent a priori: le texte que je suis en train de lire. Les expériences sensorielles les plus complètes surgissent donc à des moments «en creux» de l'existence pendant lesquels nous ne sommes pas occupés à accomplir quelque chose. Ces moments sont des phases d'écoute et de réceptivité accrue à ce qui nous entoure, ou à ce que nous ressentons. En nous plaçant continûment dans un contexte favorable à l'action, les smartphones ont tendance à éliminer ces «blancs».

Du bon usage de l'attention
Mais comme souvent, ce n'est pas tant la technologie qui doit être mise en cause que l'usage que nous en faisons. Les smartphones sont devenus une composante essentielle de l'organisation de notre vie familiale, sociale et professionnelle. Apprenons donc à les utiliser, au-delà de la simple notice technique. Soyons conscients de la charge qu'ils font peser sur nos capacités attentionnelles. Les développements récents des neurosciences cognitives permettent maintenant d'envisa­ger de véritables programmes d'éducation de l'attention, renseignant sur ses limites et son bon usage. Dans cet univers de multitâche permanent, ce bon usage ne va plus de soi et il est peut-être temps d'envisager une véritable éducation de l'attention, notamment en milieu scolaire, qui prépare dès l'enfance à la vie connectée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Accès aux soins : La santé, un luxe pour un tiers des Français

Une enquête révèle que, faute de moyen, près d'un Français sur trois renoncerait aux soins médicaux, trop coûteux.


Trop coûteux, les soins médicaux sont délaissés par 29% des Français SIPA
Aller chez le médecin, acheter des médicaments, consulter pour des caries, changer de lunettes... Autant d'actes de santé courants qu'un tiers des Français ne pourraient plus se permettre. En effet, selon un sondage CSA pour Europe Assistance publié vendredi, 29% des personnes interrogées ont dû renoncer à se faire soigner. Il y a deux ans, ils étaient 11%. La raison ? Ils n'ont pas les moyens.

Et il semblerait que la France joue à nouveau le rôle de mauvais élève. Les personnes renonçant aux soins représentent 25% de la population aux Etats-Unis, 19% en Italie, 15% en Allemagne, 10% en Autriche, 6% en Grande-Bretagne et 5% en Suède.

Soins dentaires et lunettes... Les Français renoncent

Quelles branches de la médecine sont les plus touchées ? « Les soins dentaires » et « les lunettes » ont été sacrifiés par 22% des sondés. À côté de ces secteurs réputés pour être onéreux, on se rend compte que les Français ont également fait des économies sur des soins plus courants. Cela concerne 12% des Français. 6% se sont privés de médicaments. Quant aux soins lourds, « comme les opérations, les examens et les traitements coûteux », 5% s'en sont passés.

Les personnes bénéficiant d’un minimum vieillesse ou d’une allocation adulte handicapé sont particulièrement pénalisées par la hausse des prix de médicaments. « Il y a malheureusement toute cette partie de la population, dont les revenus sont de quelques euros au-dessus du minima et de ce fait, ne peuvent pas bénéficier de cette couverture médicale universelle complémentaire » a analysé sur Europe 1 le docteur Olivier Bernard, de l'association Médecins du monde.

Peut-on alors dire que le système de santé français est en train de devenir un système à deux vitesses ? Plus de la moitié des Français le pensent en tout cas (51%). Pour eux, il ne garantit plus « l'égalité » entre les citoyens. La santé pourrait ainsi devenir un des enjeux de la présidentielle de 2012.

Sondage réalisé en mai et juin par téléphone auprès de 5.500 individus de 18 ans et dans plus dix pays, représentatifs de la population (méthode des quotas).

France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Bon je regarde le magazine de la santé aujourdhui !

Je vous poste le resumé tout a l'heure !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Bon je vais résumé le magazine de la santé !!
J'ai pleins de choses !! :choque:

Lundi 3 octobre 2011 :

LE JOURNAL DE LA SANTE

Prix nobel de médecine : Hoffmann (francais) ; Butler et steinman
Prix nobel sur le systeme immunitaire.
2 Facons de se défendre :
- Mémoire : Vaccination, syst adaptatif.
- Inné : Sur la 1ere ligne d'opposition : Immédiate
12 e prix nobel a un Francais

Décret pour manger plus sain dans les cantines :
- de frites - de sauce + de crudités
Plus de choix entre les entrées et les plats, les sauces ne seront plus en libres services.
1/2 enfant a encore faim en sortant de la cantine.
Docteur Cocaul Arnaud : Trop de sonorisation, repas trop rapide.
Les enfants ayant 2 modèles alimentaire differents (exple : Francais le midi ; chinois le soir) ++ de risque d'obésité.
Conseils : Apprendre a manger lentement, calmement, sans télé, en famille, en parlant de choses et d'autres

Ethylotest obligatoire dans les discothèques
31% des accidents de la route dut a l'alcool
92% des hommes
Aucunes mesures restrictives, juste les mettre a disposition

Trop d'opération de l'appendicite :
France +++ par rapport aux autres pays Européens ; Dépend aussi des régions.
300 000 en 1990
83 000 en 2010
Justifié :
- douleurs bas ventre droit
- Inflammation de l'appendice
- Ablation si obstruction entre l'intestin et l'appendice
- Radio + PDS qui confirme
Assurance maladie : Données : 32 departements ont 2 fois plus d'opérations qu'a Paris ; Souhaite une harmonisation des pratiques ; Favorise les TTT

Myélome : TTT
Un patient a réussi grace a des créations de pages de blog et facebook et apres une lettre envoyé au president de la republique, a avoir l'accord de prendre un nouveau médicament en cours d'essai clinique : Le pomalidomide (pas sure de l'orthographe :? )

INVITE
Chantal Robert auteur de "Survivre" au éditions "Fortuna"
Aprés 11j de coma ; 19 opération ; 4.20 de cicatrice : Paraplégique, apres un accident de moto.
Evoque une colère sourde existente. Aurai voulu que sa "meurtrière" lui demande pardon et l'aide dans la vie quotidienne, aurait voulu avoir de la compassion de sa part et un contact correct.
Sa souffrance est interieur.
Maintenant elle fait des intervention de Sécurité routière dans les collèges et les lycées.
Elle n'a pas était suivi par un psy, qu'elle considère comme inutile ne sachant pas ce qu'elle vit réellement.
Son mari l'a beaucoup soutenue. Ses filles ont été trés touchées et le sont encore, elle considère que leur vie est mal enclenchée et se sent coupable.
Elle a un réel déni de son fauteuil, ne peut l'accepter mais s'adapte => blocage ++
Elle ne se reconnait plus, ne se touche plus et se sent en partie morte.

REPORTAGE
Endoscopie miniature : prototype
Cathéter avec fibre et laser_ Se faufile dans un conduit trés fin_Examen du tube digestif
Prélevement plus précis, mais verification au microscope.

PEDIATRIE
Générique pas toujours adapté.
Surtout dut au gout qui n'est pas contrôle et n'a pas d'étude par les autorité de santé.
Donc souvent, pas bon, TTT mal pris ou pas assez pris. Bien souvent les génériques pour les enfants concernent les ATB . Donc provoque une mauvaise observance du TTT et une résistance bactérienne.
Solution : Faire des etudes sur le gout ; Garder le nom des ATB que les enfants aiment afin de les represcrire.

CHRONIQUE

Médicament IVG Internet : MTP KIT :
Commande facile accessible a tous. Malgré les mises en gardes des autorité de Santé.
- Danger : Echec, hémorragie, infection grave
Illicite : Pas d'AMM
2 molécules : Mdt contre l'IVG, mais sur internet : Bon dosage ? Bonne molécule ?
- Attention : Pas de suivi, il faut etre dans les 7 premieres semaines de grossesse ; Pas d'écho de controle : Si grossesse Extra utérine : Risque +++ d'hémorragie.
Pas de suivi psychologique

50% des medicaments sur internet sont des contre facon (dangeureux, placebo, dosage et molécule pas toujours adaptés)

Tattoo publicitaire
Tendance marketing, tatto temporaire ou permanent
Pas réglementé
Se renseigner sur les salons de tatto : Stérilisation, Matériel a usage unique...
Pour les tattos temporaire : Attention aux allergies

IN VIVO
Docteur Castanier : Urgentiste et Diacre
Garde hopital : 24h puis ensuite église.
Diacre : Serviteur de l'église d'Aix en Provence (depuis 2007) Il est ordonné par les évêques, peut etre marié et exercé une autre professions

ALLO DOCTEUR
Les chirurgie de l'obésité

11% de la pop obéses
1 francais sur 5 sera bientot touchés

IMC = Poids/ taille*taille (M)²
19-25 : normal
+25 : surpoids
+30 obésité
+35 obésité morbide

Prise en charge de l'obésité si considéré comme maladie

Chirugie :
- obésité morbide
- Constat d'echec par suivi médical
Age : Rarement des ados
Quand on a "trop de poids" : Expertises dans des structures adaptés avant.

Anneau gastrique : Réduit la taille de l'estomac avec un anneau en silicone, placé au sommet de l'estomac, comme ca les aliments stagne au dessus, sensation d'esomac rempli.
Anesthésie générale + coelioscopie
Fixation de l'anneau et boitier le reliant fixer a la paroi abdominale pour permettre le serrage.

Bypass : Diminue le volume de l'estomac par l'ablation d'une poche gastrique. Se relie a la partie moyenne de l'intestin grele, dc le court circuite
Coelioscopie.
Parcours long : cardiologue, pneumologue, psychiatre, psychologue, anesthésiste
Hospitalisation 5j
On remange 48h apres avec le suivi d'une diététicienne
Effet secondaires : Diarrhée (maxi 3 mois)
Carences vitaminique : Donc complement alimentaire, PDS réguliere.

Slive : Réduit l'estomac en le coupant en 2 = Définitf

Nouveauté encore en essai :
Peace meaker de l'estomac : Envoi des décharges electriques : Sensation d'estomac plein
Ballon gastrique : Ballon placé dans l'estomac, gonflé a 600 cc, pour les patients non opérables

J'espère que c'est clair ;)

C'est a qui demain ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Merci pour ton résumé Debella!
Demain je ferai le résumé !
bonne soirée :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Merci les filles!! :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

merci pour le résumé du magazine de la santé car je n'ai pas pu le voir en entier :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Comment naît l'ivresse du pouvoir

Dans le dernier film du réalisateur italien Nanni Moretti, Habemus Papam, le personnage principal interprété par Michel Piccoli «décroche»: au lieu d'accepter la haute responsabilité et l'honneur que le Seigneur vient de lui envoyer - être le nouveau pape que des millions de fidèles attendent -, il se défile, refuse cette charge hautement prestigieuse, expliquant lors d'un dialogue échauffé avec les prélats qui l'ont élu: «Je ne veux pas guider les autres. Je suis de ceux qui veulent être guidés.»

Ainsi donc, nous ne serions pas tous égaux face à l'envie de pouvoir? Et lorsque nous nous retrouvons leaders, serions-nous animés par des motivations différentes?

C'est la première constatation que fait David Bernard, psychologue du travail et cofondateur du cabinet Assessfirst, spécialisé dans les outils d'évaluation et critères de recrutement professionnel.

«Après avoir interviewé 2500 personnes occupant une fonction managériale au sein des entreprises françaises, nous avons découvert que les motivations et le besoin d'influence et d'emprise sur les autres et les situations étaient très différents d'une personne à l'autre.»

Ainsi, parmi ceux qui ont un besoin d'influence supérieur à la moyenne, 62% cherchent la confrontation dans un esprit de compétition, tandis que 38% recherchent la coopération. Parmi les premiers, 83% ont besoin d'avoir un statut prestigieux, alors que 75% de la seconde catégorie (les «coopératifs») ont surtout besoin d'une reconnaissance affective.

«Contrôleurs» et «affectifs»
«Nous avons ainsi pu voir confirmées deux grandes formes de leadership que nous entendions s'exprimer dans les entretiens de recrutement , explique David Bernard. D'un côté, les “contrôleurs”, qui cherchent à imposer leur vision: de l'autre, les “affectifs”, qui souhaitent avant tout fédérer. Ainsi nous avons compris pourquoi certains dirigeants, qui ont pourtant une vision très forte, n'imposent pas celle-ci mais inspirent naturellement l'envie à leurs subordonnées de les suivre.»

Cependant, le constat final de cette étude est rude: «Parmi les personnes qui ont un besoin d'influence supérieur à la moyenne, seules 25% ont un vrai fort leadership et peuvent dire tout à la fois “JE VEUX le pouvoir” et “JE PEUX l'exercer”.»

Oui, mais quid de ceux, comme le pape démissionnaire de Moretti, qui ne veulent tout simplement pas du pouvoir? «C'est une autre catégorie que nous avons mise au jour, poursuit le psychologue du travail: les “électrons libres”, les tempéraments “indépendants”. Même s'ils n'en ont pas l'air, eux aussi désirent toutefois une certaine forme de pouvoir: celui de faire les choses à leur manière, dans une grande autonomie.»

Autonomie. Pour le chercheur en psychologie sociale Laurent Auzoult, qui vient de publier Le pouvoir donne-t-il la grosse tête? (Éd. Dunod), elle est justement ce graal qui motive la quête de pouvoir, bien plus que celui d'influencer les autres. Le psychologue David Bernard est d'un avis similaire: «Avoir le pouvoir, c'est ne pas être “entravé” et être en capacité d'assumer les conséquences de ce que l'on fait.»

Cette liberté personnelle paradoxalement amenée par les charges les plus lourdes génère chez celui qui les exerce un certain nombre d'émotions positives: «Les personnes qui détiennent le pouvoir prennent davantage de risques, se montrent plus optimistes… et jouissent plus de la volonté de garder une emprise personnelle sur les événements que d'une simple domination des autres», explique Laurent Auzoult.

La peur du dégrisement
Une étude répertoriée par le chercheur a ainsi montré que les sujets ayant peur de perdre le pouvoir sont prêts à payer plus cher pour le garder que les sujets qui veulent en acquérir plus.

Conclusion: en matière de maîtrise, la peur du dégrisement est au moins aussi forte que l'ivresse d'acquérir toujours plus. «Ceci nous explique pourquoi la perte de certains portefeuilles dans les ministères est si mal vécue, explique Laurent Auzoult. La vraie motivation de certains politiques est de préserver l'emprise qu'ils ont déjà plutôt que d'en briguer une nouvelle, même plus importante.»

Ne pas perdre, avoir une maîtrise sur les événements: chez certains, la quête du pouvoir est d'abord un moyen imparable de lutter contre une angoisse de mort lancinante. «Face à notre destin de mortels, nous pouvons développer différentes stratégies, résume David Bernard. Fuir, être dans l'hypercontrôle ou essayer d'avoir une emprise maximale sur ce qui nous entoure.» Courir pour une prochaine promotion, par exemple, histoire d'oublier ce vers quoi la vie nous entraîne.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par debella le 04 oct. 2011 06:44, modifié 1 fois.
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Troubles alimentaires : quand faut-il s'inquiéter ?

La réponse des Dr Godart et Huas. Nathalie Godart est pédopsychiatre, respon,sable de l'unité d'hospitalisation pour adolescents et jeunes adultes de l'Institut mutualiste Montsouris, à Paris, unité Inserm 669. Caroline Huas est chargée de recherche au département universitaire de médecine générale de Tours.

Notre comportement alimentaire est avant tout conditionné par nos besoins physiologiques. Il est aussi le premier support de nos échanges relationnels avec autrui. De l'enfance à l'âge adulte, au quotidien, nos comportements alimentaires sont affectés de manière variable par nos états émotionnels et relationnels. Le fait d'être stressé, triste, joyeux, anxieux, en colère ou encore amoureux augmente l'appétit des uns et réduit celui des autres.


Dr Nathalie Godart.
Cependant, on ne parle de trouble du comportement alimentaire que quand le retentissement des perturbations induites menace la santé du sujet sur le plan somatique et/ou psychique.

Éliminer une cause organique
Quel que soit l'âge ou le sexe du sujet, l'apparition d'un trouble du comportement alimentaire doit toujours être considérée comme l'expression d'un problème somatique, ou d'une perturbation émotionnelle et/ou relationnelle. Ce signal peut être soit sans gravité car temporaire et contemporain d'un événement de vie particulier, soit le signe avant-coureur d'une affection somatique ou psychiatrique.

Si vous vous inquiétez à propos du comportement alimentaire de l'un de vos proches, la première chose à faire est de lui en parler simplement pour essayer de comprendre ce qui se passe. Votre regard lui fera peut-être prendre conscience d'un processus qu'il n'avait pas perçu et témoignera de votre attention à son égard. Si besoin, un avis ou une consultation auprès d'un médecin peuvent s'envisager.

À tout âge, le premier souci du médecin sera d'éliminer une cause organique. Sur le plan psychologique, les causes les plus fréquentes des troubles du comportement alimentaire sont variables en fonction de l'âge. Chez les enfants, ils sont souvent l'expression de problèmes relationnels. Chez les adolescentes, la première cause d'amaigrissement est l'anorexie mentale. Le pic d'apparition de la boulimie se situe en fin d'adolescence et au début de l'âge adulte.

Un symptôme de dépression

Dr Caroline Huas.
Chez les adultes, il faut avant tout penser à des manifestations anxieuses et/ou dépressives. Enfin, au troisième âge, des manifestations dépressives sont aussi à évoquer malgré une augmentation des perturbations du goût, de l'odorat et de l'appétit. Chez la personne âgée, les troubles du comportement alimentaire sont souvent dus à des perturbations de l'appétit, et du goût et de l'odorat. Mais ils peuvent aussi s'inscrire dans un syndrome dépressif.

Chez des personnes à poids normal, des préoccupations envahissantes autour de l'idée d'être trop gros ou de la peur de grossir associées à des conduites de régimes restrictifs inadaptés et répétés doivent interpeller l'entourage.

L'anorexie sera évoquée face à une restriction alimentaire qualitative et/ou quantitative qui dure, volontaire ou non, associée à une perte de poids (progressive ou rapide). Chez l'enfant, elle sera évoquée devant un arrêt de prise de poids ou de croissance. Ces personnes ne reconnaissent généralement pas souffrir d'un trouble du comportement alimentaire. Ce déni est une difficulté importante à la mise en œuvre des soins. La mobilisation de l'entourage est cruciale pour une prise en charge précoce qui améliore le pronostic.

La boulimie se manifeste principalement sous forme de crises, associées ou non à des stratégies pour éviter de prendre du poids (vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques, activité physique intensive). Elles sont souvent tardivement repérées par l'entourage. En effet, la personne se sent honteuse ou coupable, les cache, n'en parle pas. Un faisceau de signes peut alerter : disparition répétée de grandes quantités d'aliments, vomissements, irritations du dos des mains et/ou de la commissure des lèvres… Les crises de boulimie existent chez des individus de poids normal (on parle alors de boulimie nerveuse) ou présentant un surpoids (hyperphagie boulimique ou binge eating disorder), et dans l'anorexie mentale (dite alors anorexie-boulimie).

Dans ces situations, il est légitime de s'inquiéter sans dramatiser et en le verbalisant avec tact. La crainte de renforcer un comportement passager, voire de le stigmatiser, est à ce stade infondée. Il faut consulter rapidement en cas d'amaigrissement très important et/ou très rapide, de vomissements très fréquents, de malaises ou de verbalisation d'idées suicidaires.

Notre équipe développe des recherches cliniques sur les troubles des conduites alimentaires, ayant d'une part pour objectif de les caractériser dans la population générale, afin ultérieurement de développer des actions de dépistage précoce et de prévention (études Escapad, Central-MG en médecine générale), et d'autre part des programmes d'évaluation thérapeutiques (apport de la thérapie familiale, étude Therafam), apport de l'hospitalisation (étude Evalhospitam) et des études sur le devenir dans les situations les plus sévères (Cohorte CMME et étude Devenir).

Pour plus d'informations : http://www.u669.idf.inserm.fr.

Recommandations de la Haute autorité de santé sur la prise en charge de l'anorexie mentale

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Message par debella »

Les effets paradoxaux du vin contre le cancer du sein

Il est admis qu'une consommation régulière et excessive d'alcool est un facteur de risque de cancer du sein. Les explications de ce lien ne sont pas très claires. Et pourtant, si l'on en croit une étude publiée ce mois-ci dans la revue Faseb Journal, le resvératrol, un ingrédient contenu dans le vin rouge, aurait pour effet de stopper la croissance des cellules cancéreuses en culture en bloquant l'effet des œstrogènes. Le resvératrol est une substance déjà considérée comme prometteuse dans diverses pathologies (diabète, maladies cardio-vasculaires, obésité). Sa présence dans le vin suscite déjà un certain émerveillement chez certains, qui vont d'ailleurs un peu vite en besogne, en affirmant que boire un peu, c'est bon pour la santé.

Cette fois, les chercheurs de la faculté de pharmacie de Calabre, en Italie, se sont intéressés à des lignées de cellules de cancer du sein en culture. Et leur ont administré in vitro une petite dose de resvératrol. Eh bien, cette petite rasade a eu comme effet totalement inattendu de bloquer, dans un tube à essai bien sûr, la croissance de cellules de cancer du sein, notamment celles présentant des récepteurs hormonaux aux œstrogènes. «Le resvératrol est un outil phamarcologique potentiel à exploiter contre le cancer du sein dans certains cas», affirme Sebastiano Andro, un des chercheurs Italiens impliqués dans ce travail réalisé en commun avec des Américains. «Ces découvertes sont excitantes mais, en aucun cas, ne peuvent être une caution pour inciter les gens à boire du vin ou prendre des compléments de resvératrol pour se protéger du cancer du sein», explique Gerald Weissmann (éditeur scientifique de la revue Fased).

Tout a commencé il y a quelques années, lorsque des médecins français découvrent qu'un des polyphénols nichés dans la peau du raisin noir, le resvératrol, protège la souris contre le diabète et l'obésité. Les chercheurs observent alors que cette molécule agit sur ces deux pathologies en activant une protéine de l'organisme dite Sirt1. Ce polyphénol, le resvératrol, est contenu effectivement essentiellement dans le raisin noir et se retrouve surtout ensuite dans le vin rouge. Mais il faudrait sans doute boire au-delà du raisonnable pour obtenir les effets favorables dans certaines pathologies.

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Message par debella »

Des procédures simplifiées contre les calculs rénaux

Les crises de colique néphrétique, parmi les plus douloureuses, nécessitent une prise en charge en urgence.


On peut très bien faire des calculs sans le savoir. C'est d'ailleurs le cas de bon nombre de petits calculs d'une taille inférieure à 5 mm et qui s'évacuent spontanément sans qu'on en sache jamais rien. «Avec des calculs plus gros, c'est différent : ils peuvent venir bloquer les voies urinaires, provoquant une mise en tension quasi insupportable, au point que certains qualifient la douleur de “suicidaire”», explique le Pr Christophe Mariat, néphrologue (CHU Saint-Étienne).

Dans un premier temps, la priorité est de soulager. C'est pourquoi des antalgiques majeurs comme la morphine sont donnés d'emblée. «Ensuite, on se donne le temps de voir si le calcul va pouvoir s'évacuer spontanément, en estimant sa taille et son emplacement à l'aide de clichés radiographiques ou s'il va falloir intervenir dans les jours qui suivent», précise le Pr Maurice Laville, néphrologue (CHU Lyon).

«Les seules situations où l'on intervient sans plus attendre pour drainer le rein (le calcul étant traité dans un second temps), c'est en présence de fièvre ou de frissons car il existe alors un vrai risque d'infection du rein et de septicémie très grave. Ou encore, si le bilan radiologique montre que le calcul obstrue les voies urinaires et entraîne une souffrance rénale en amont», poursuit le Dr Éric Fontaine, urologue (Hôpital européen Georges-Pompidou).

Lithotripsie, sans anesthésie
Première possibilité d'intervention sur les calculs, la lithotripsie extracorporelle, intéressante car elle ne requiert pas d'anesthésie générale : une simple analgésie suffit et les suites sont souvent simples. L'appareillage s'est bien amélioré : il n'y a plus besoin d'être «plongé» dans une sorte de baignoire remplie de liquide pour y recevoir des ondes de choc et ainsi fragmenter les calculs. Aujourd'hui, il suffit d'être allongé, l'appareil venant délivrer ses ondes de choc en regard des calculs, après repérage radiographique. Une séance dure trente à quarante-cinq minutes. Seule précaution : quand on prend un antiagrégant (Aspirine, Plavix) ou un anticoagulant, il faut le signaler car ces traitements, s'ils ne sont pas arrêtés temporairement, exposent à la formation d'hématomes internes. «Avec cette technique, la plupart des calculs de moins de 10 mm, voire jusqu'à 20 mm, peuvent être fragmentés en toute sécurité, la seule contrainte étant de revoir son urologue sous trois semaines pour vérifier que les fragments en question ont bien été évacués et ne nécessitent donc pas une seconde séance», souligne le Dr Fontaine.

En cas d'échec ou lorsque le calcul est mal positionné (par exemple, dans la partie inférieure et déclive du rein d'où il sera difficilement délogeable), ou lorsqu'on ne peut pas se passer de son traitement anticoagulant ou antiagrégant même pour 24 heures, l'urologue peut passer à l'urétéroscopie. Cette technique consiste à passer un endoscope dans le canal reliant le rein à la vessie, en remontant par les voies naturelles. «L'urétéroscope rigide est surtout intéressant pour s'attaquer aux gros calculs les plus bas situés dans ce canal. Sinon, depuis quatre à cinq ans, le recours à un endoscope souple, de plus petit diamètre, connaît un véritable essor. Cela permet d'aller chercher les calculs jusque dans le rein, pour les fragmenter par laser, ultrasons internes ou ondes de choc locales. Seul bémol, l'urétéroscopie est plus agressive que la lithotripsie, déjà parce qu'elle demande une anesthésie générale, voire deux s'il faut auparavant placer une sonde pour évacuer les urines. Ensuite parce que son caractère invasif s'accompagne d'un petit risque de complication infectieuse», tempère le Dr Fontaine.

Comprendre la cause
Sur quelque 75.000 interventions annuelles pour évacuer des calculs, la chirurgie (toutes techniques confondues) ne représente plus que 4000 actes, contre plus de 40.000 pour la lithotripsie et 30.000 pour l'urétéroscopie. «On réserve désormais la chirurgie aux rares échecs des deux autres techniques ou aux calculs d'emblée très volumineux, dont on sait qu'ils n'ont aucune chance d'être éliminés par les autres techniques. Des situations finalement assez rares», rassure le Dr Fontaine.

Même si les traitements de la colique néphrétique ont bien progressé, se débarrasser de ses calculs n'est pourtant pas une fin en soi. Il faut comprendre pourquoi c'est arrivé et surtout quoi faire pour éviter d'avoir à revivre pareille épreuve. En effet, «quand on a fait un premier épisode de calculs rénaux, le risque d'en refaire un autre dans les trois à cinq ans qui suivent est supérieur à 50 % ! Autrement dit, la probabilité que cet incident se reproduise est supérieure à celle d'être tranquille», met en garde le Pr Bertrand Knebelmann, néphrologue (hôpital Necker, Paris).

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Message par debella »

Docteur, comment va mon foie ?

Excès de poids ou d'alcool, hépatite virale... Il est désormais possible de savoir par une simple prise de sang si le foie souffre en silence d'une cirrhose.


Deux millions de Français ont une maladie chronique du foie et 325.000 souffriraient d'une cirrhose ! «Le drame du foie, c'est qu'il s'agit d'un organe silencieux. On fait souvent le diagnostic assez tardivement, or la plupart des maladies du foie évoluent vers la cirrhose», explique le Pr Paul Calès, chef du service d'hépato-gastro-entérologie du CHU d'Angers. Il présentera les résultats du premier test sanguin de diagnostic de la cirrhose, le CirrhoMètre, dans quelques jours à Paris lors du congrès annuel de l'Association française pour l'étude du foie.

Car la cirrhose est l'aboutissement redoutable d'une lente détérioration du foie : «Les cellules du foie sont progressivement remplacées par un tissu fibreux qui va empêcher le fonctionnement normal du foie, explique le Pr Victor de Lédinghen, chef du service d'hépato-gastro-entérologie et d'oncologie digestive au CHU de Bordeaux. Le patient va être malade pendant des années sans le savoir et découvrir la maladie au moment où surviennent des complications très graves.»

Examen invasif
On estime en effet qu'au moment du diagnostic de cirrhose, deux patients sur trois ont déjà des complications. Et pas des moindres. Une hémorragie digestive révèle la cirrhose une fois sur trois et un cancer primitif du foie (le carcinome hépatocellulaire) une fois sur deux, les autres circonstances de découverte étant généralement celles de l'insuffisance hépatique. Surtout, l'impatience des hépatologues s'explique par le sentiment de passer à côté d'une fenêtre de lancement de traitements qui peuvent enrayer cette évolution redoutable. « Plus la maladie est prise en charge tôt, plus on va être efficace», insiste le Pr de Lédinghen.

Il y a peu, la médecine était plutôt démunie pour diagnostiquer cette affection à un stade précoce. L'examen de référence pour affirmer l'existence d'une cirrhose est la ponction biopsie hépatique, qui consiste à prélever du tissu hépatique. Cet examen invasif, loin d'être anodin, n'est pas dénué de risques ; sans compter que les prélèvements, forcément limités, peuvent passer à côté de lésions plus sévères et conduire à sous-estimer la gravité de l'atteinte du foie.

Heureusement, des examens non invasifs se sont imposés progressivement pour évaluer la fonction du foie, que ce soit par prise de sang (dosage des transaminases puis de marqueurs multiples) ou par imagerie (échographie). Ainsi le FibroScan, l'un des quatre tests non invasifs validés par la Haute Autorité de santé (HAS) il y a trois ans, consiste-t-il à poser une sonde sur le foie et à mesurer la dureté de celui-ci par émission d'ultrasons : «C'est devenu le test le plus reconnu dans le monde, explique le Pr de Lédinghen. Dans notre service, nous en faisons environ 4 500 chaque année pour seulement 150 biopsies hépatiques.»

En cas de doute et en cancérologie, par exemple, la biopsie demeure souvent incontournable. Mais les dosages sanguins rivalisent désormais eux aussi avec la biopsie, en affichant des résultats plus que flatteurs. Il faut dire que les tests ne cessent de s'améliorer. Le principe est de sélectionner les marqueurs du sang les plus performants pour confirmer le diagnostic.

Moins cher… et remboursé
Après le FibroTest commercialisé en 2002, le Pr Calès a fondé la société BioLiveScale pour proposer un test sanguin de deuxième génération, le FibroMètre, puis, cette année, le premier test sanguin spécifiquement destiné à diagnostiquer la cirrhose, le CirrhoMètre. «Après une prise de sang, qui peut être faite dans n'importe quel laboratoire de biologie, on obtient en quelques jours non seulement un diagnostic du stade de fibrose, ce que faisaient les tests plus anciens, mais on est aussi capable, si le patient dépasse certains seuils, d'affirmer ou d'exclure le diagnostic de cirrhose», précise-t-il. Autrement dit, dans 75 % des cas, la prise de sang aura suffi sans qu'il soit besoin de recourir au FibroScan ou à la biopsie. Avantage non négligeable, «le CirrhoMètre est remboursé à 100 % par la Sécurité sociale au prix de 37,80 euros, lorsqu'il est prescrit dans le cadre d'une hépatite C non traitée et sans comorbidité chez l'adulte», précise le Pr Calès.

Ces tests non invasifs qui révolutionnent l'hépatologie ouvrent aujourd'hui la porte à un dépistage plus précoce de la cirrhose et à sa prévention dans les maladies hépatiques. Qui est concerné ? Pour le Pr de Lédinghen, «tous ceux qui ont des facteurs de risque d'hépatite virale, notamment les gens qui ont eu des transfusions ou qui ont utilisé de la drogue par voie intraveineuse, ceux qui viennent des pays asiatiques ou africains, ceux qui ont une consommation excessive d'alcool et aussi tous les gens en surpoids ou diabétiques, car on sait que cela accroît le risque de développer une cirrhose du foie».

Prévention
L'objectif est bien sûr la prise en charge précoce. Identifier le stade de gravité de la fibrose du foie permet d'expliquer, par exemple, à un patient au stade de cirrhose alcoolique que l'abstinence peut diminuer de moitié son risque de décès à moyen terme. Cela permet aussi d'adapter la stratégie de prise en charge ou encore de mieux ajuster le traitement antiviral en cas d'hépatite.

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