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Message par Memo »

Prothèses mammaires PIP : 5 explantations en Belgique

Les prothèses de la marque PIP commencent à être retirées. En Belgique, cinq femmes ont été opérées depuis quelques semaines.

« Il faut les faire retirer mais il n'y a pas urgence » conseillait un chirurgien spécialisé. Les prothèses de la marque PIP continuent à inquiéter les autorités sanitaires de nombreux pays. Ainsi, en Belgique, les explantations ont débuté. Cinq femmes portant ces implants mammaires les ont fait enlever depuis début décembre, a déclaré samedi une porte-parole de l'Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS).

« En Belgique, un arrêté royal oblige les professionnels de santé à notifier les incidents », a expliqué à l'AFP cette porte-parole, Ann Eeckhout. A ce jour, « nous avons reçu quatre notifications pour rupture » des implants, « et une autre femme a demandé à se les faire retirer préventivement », a-t-elle précisé. Les autorités belges ont recommandé, le 23 décembre 2011, un examen systématique aux femmes porteuses d'implants PIP et le retrait en cas de rupture, de suspicion de rupture ou de suintement.

L'Europe en alerte
Interrogé dans le quotidien Le Soir de samedi, le Dr Jean-Luc Nizet, chef du service de chirurgie plastique du CHU (centre hospitalier universitaire) de Liège et président de la Société royale de chirurgie plastique de Belgique, a indiqué qu'une centaine de femmes avaient signalé avoir reçu des prothèses mammaires PIP dans le pays. « Mais nous ne savons pas s'il s'agit d'un chiffre proche du total ou encore partiel », a-t-il dit. Selon Mme Eeckhout, ce nombre relativement peu élevé est dû au fait que ces implants « n'ont pas été utilisés dans le secteur hospitalier, mais seulement dans de petites cliniques privées ».

Dans les autres pays d'Europe, les autorités ont recommandé l'explantation de ces implants. En Grande-Bretagne, quelques femmes auraient été opérées ces derniers jours. En Italie, les autorités recommandent une surveillance médicale pour les implants dont la pose a été interdite en avril 2010. Le nombre de porteuses est évalué à 5.000. Le parquet de Turin a ouvert une enquête sur Jean-Claude Mas, fondateur de PIP. Aux Pays-Bas, les autorités recommandent aux 1.000 femmes portant ces prothèses, interdites depuis 2010, de « ne pas paniquer » mais d'effectuer des contrôles. En France, 20 cas de cancer ont été recensés
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Réchauffement climatique : Oiseaux et papillons en danger

Les amoureux de la nature ont de quoi s'inquiéter. Une nouvelle étude révèle que les oiseaux et les papillons s'adaptent au réchauffement climatique en remontant vers le nord. Mais pas assez vite pour compenser l'augmentation des températures.

Les scientifiques européens tirent la sonnette d'alarme. C'est désormais une certitude : les changements climatiques perturbent la faune et la flore du continent. Premier sujet d'inquiétude : les oiseaux et les papillons. Une vaste étude européenne a permis d'observer l'impact du changement climatique sur 9.490 communautés d'oiseaux et 2.130 communautés de papillons en France, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, Suède, Finlande et République tchèque.

Le constat est sans appel : les oiseaux et les papillons s'adaptent au réchauffement climatique en remontant vers le nord, mais pas suffisamment vite pour compenser l'augmentation des températures moyennes, démontre cette étude publiée ce dimanche. Par ailleurs, une étude britannique révèle en outre que le réchauffement altère en profondeur la végétation alpine sur tout le continent. Entre 1990 et 2008, les températures moyennes ont augmenté d'environ 1°C en Europe. Ce qui équivaut à un décalage des températures vers le nord de 249 kilomètres, souligne encore une étude française menée par le CNRS de Montpellier. Régime alimentaire, stratégies migratoires, types d'habitats sont souvent dépendantes du climat.

« De nombreuses espèces désertent les montagnes »
Ainsi, la réponse des papillons à ce changement climatique a été un glissement vers le nord, mais avec un retard accumulé sur cette période de près de 135 kilomètres sur les températures. Un retard encore plus marqué pour les oiseaux, avec un décalage de 212 kilomètres, relève le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Même tendance pour la flore alpine, qui peine toutefois à s'adapter, selon l'Académie des Sciences autrichienne et l'Université de Vienne.

Les plantes traditionnelles des climats alpins froids sont en train d'être évincées par des plantes adaptées aux températures plus élevées. « De nombreuses espèces adaptées au froid sont littéralement en train de déserter les montagnes. Dans certains sommets de basse montagne européens, on pourrait voir disparaître dans les prochaines décennies les prairies alpines au profit d'arbustes nains », s'inquiète Michael Gottfried, qui a coordonné l'étude
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Gastro-entérite: Faut-il se méfier des sèche-mains électriques?

Créé le 09/01/2012 à 19h47 -- Mis à jour le 09/01/2012 à 19h47

SANTE - En pleine épidémie, les professionnels de santé recommandent d'éviter ces appareils lorsqu'on se sèche les mains...
Alors que le seuil épidémique de gastro-entérite a été atteint en France et que la grippe n’est pas très loin, les professionnels de santé contactés par 20 Minutesappellent non seulement à se laver les mains mais également à se les sécher avec attention. A ce propos, les sèche-mains électriques sont particulièrement déconseillés.
«Ce qui m’interpelle, c’est qu’à chaque fois, les pouvoirs publics disent "Lavez-vous les mains", alors que l’on retrouve dans des espaces collectifs publics comme les gares ou les stations-service des séchoirs électriques anti-hygiéniques», déplore un professionnel du secteur de l’hygiène. Le problème des sèche-mains électriques, évoqué ces dernières années dans plusieurs études britanniques, réside dans la propulsion d’un air chaud dans un milieu humide qui favorise le développement microbien.
«Un véritable aérosol à microbes qu’on inhale à pleins poumons»
«Quand vous vous lavez les mains, il reste toujours des germes et le sèche-main électrique agit comme un véritable aérosol à microbes qu’on inhale à pleins poumons. C’est une absurdité, il vaut encore mieux se sécher les mains à l’arrière de sa chemise», explique le docteur Frédéric Saldmann, auteur de On s'en lave les mains (Flammarion, 2007). Sans oublier ces fréquentes queues aux sèche-mains qui font que l’on finit par s’en aller des sanitaires avec les mains encore humides.
Selon les professionnels de l’hygiène, point de meilleure solution que le papier pour se sécher les mains après lavage, surtout en période «vulnérable»: «C’est indiqué par toutes les études, l’essuie-main à usage unique est la solution la plus hygiénique, c’est obligatoire dans les hôpitaux.» «On n’a rien trouvé de mieux», renchérit Sylvie Roulant, cadre de santé dans le Var et spécialiste de l’hygiène hospitalière, qui estime tout de même que l’efficacité dépend aussi de la ouate utilisée pour le papier.
«Le meilleur moyen, c’est le papier»
Chez les fabricants de sèche-mains, on ne vient pas contredire ces constats. «Les médecins ont raison, le meilleur moyen, c’est le papier», reconnaît Jean-Jacques Vameck, directeur associé de la société Saniclean. Mais selon lui, les sèche-mains électriques ne représentent que 10% du parc contre 80% pour le papier, les 10% restants étant attribués à «l’avenir du séchoir»: le sèche-mains à air pulsé qui, contrairement à son homologue classique, est situé non pas au niveau du visage mais de la taille.
Chez Dyson, on ne fabrique que celui-là: séchage en moins de dix secondes, filtre qui élimine 99% des bactéries de l’air utilisé pour le séchage et surfaces externes «imprégnées d’additifs antimicrobiens». Et la firme britannique se vante même de fournir des hôpitaux et des écoles. Si ces appareils sont en effet nettement plus appréciés des professionnels de l’hygiène et bénéficient d’un large succès, leur coût constitue un frein (plus de 800 euros l’unité contre 300 euros le «petit classique» chez Saniclean).
Une explication avant tout économique
De plus, Aviso Hygiène, importateur et revendeur de sèche-mains électriques, met en évidence les améliorations apportées à ses appareils classiques (filtres, revêtement antimicrobien) dont l’achat par les collectivités privées ou publiques ne se dément pas malgré les tollés qui reviennent «cinq à six fois par an». Comme toujours, l’explication est économique: le coût de l’électricité est négligeable par rapport au papier, dont la qualité d’ouate peut s’avérer particulièrement onéreuse.
Ce serait donc aux pouvoirs publics de réagir. Aujourd’hui, les pays anglo-saxons ont adopté le papier à 95%, selon un professionnel du secteur de l’hygiène qui pointe du doigt le retard de la France. Et Frédéric Saldmann de conclure: «J’espère qu’un jour on agira.»

Corentin Chauvel 20minutes.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Chirurgie esthétique : les injections antirides, un nouveau scandale ?

Alors que l’affaire des prothèses PIP bat son plein, un autre scandale sanitaire pourrait bien éclabousser à nouveau la chirurgie esthétique. Il concerne les produits injectables pour combler les rides. C’est un article paru Outre-manche dans le quotidien The Time qui a mis le feu aux poudres. Considérés comme des dispositifs médicaux invasifs et non comme des médicaments par l’Afssaps et la plupart des agences sanitaires européennes, ces substances ne seraient pas soumises à des contrôles réguliers.
Botox et autres produits contenant de l’acide hyaluronique font le bonheur de chirurgiens esthétiques et surtout, de leur portefeuille. Entre 2003 et 2008, un peu pus de 3 millions de seringues se seraient vendues sur le territoire Français. Sur ce marché florissant, on compterait actuellement un peu plus de 110 spécialités, commercialisées par une vingtaine de fabricants.
D’après un article paru dans le quotidien britannique The Times et repris par Le Figaro, en dehors du Botox, l’ensemble des produits vendus pour combler les rides ne seraient pas contrôlé de façon très approfondie. La raison en est simple : ces derniers ne sont pas considérés comme des médicaments mais comme des dispositifs médicaux. Malgré leur caractère invasif, ils ne sont pas soumis aux mêmes législations et aucune nomenclature européenne ne réglemente leur fabrication.
Face à ce constat, l'Association britannique des chirurgiens plasticiens-esthétiques (BAAPS) a lancé cette semaine un signal d’alarme, motivé notamment par l’augmentation croissante du nombre d’effets indésirables chez les patients (1 sur 4). Tous estiment que ces produits devraient être classés comme des médicaments et, par conséquent, soumis à des tests pour garantir leur innocuité.
Si la situation en France est légèrement différente, elle reste toutefois préoccupante. En 2010 et 2011, devant la multiplication du nombre de produits, les autorités sanitaires ont réexaminé l’ensemble des dispositifs règlementaires avec la collaboration d’experts externes. Ainsi, l’Afssaps a déjà, en juin 2011, déconseillé l’utilisation esthétique des produits injectables non résorbables en raison des risques non maîtrisés d’effets indésirables graves. Dans le contexte des implants PIP, les autorités sanitaires sont d’autant plus prudentes. L’Afssaps prépare d’ailleurs un référentiel pour l’encadrement des essais cliniques et le suivi post-AMM pour ces produits injectables…Affaire à suivre …

Article écrit le 2012-01-05 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Infertilité masculine : Un simple test sanguin pour savoir ?

Alors que chaque année en France 500 000 couples désireux d’être parents sont confrontés à la stérilité, une simple prise de sang pourrait permettre de savoir si c’est l’homme qui est infertile. En effet, il existerait des marqueurs sanguins spécifiques révélateurs du problème. C’est ce que suggère des chercheurs français, qui viennent de déposer un brevet concernant cette découverte
Depuis plusieurs années, le nombre de couples ne pouvant avoir naturellement des enfants augmente. Selon les experts, 40 % environ des causes d'infertilité sont dues aux femmes, 30 % aux hommes et 15 % aux deux partenaires.
Dans le but d’aider ces couples en mal de parentalité, des chercheurs de l’Institut national de santé et de recherche médicale (Inserm) basés à Nice, en collaboration avec Mohammed Benahmed, médecin biologiste au Centre hospitalier universitaire de Nice, ont découvert après avoir analysé le sang de patients ayant des problèmes d’infertilité, qu’il contenait en grande quantité un certain nombre de petites molécules, dont des microARN.
Ces derniers, qui contrôlent l’expression des gènes, sont connus pour jouer un rôle important dans la stérilité, soulignent les chercheurs. En effet, lorsqu'ils sont surexprimés, ils favorisent l’apoptose des cellules germinales. Conduites ainsi au suicide, ces dernières ne pourraient pas fournir suffisamment de spermatozoïdes viables en vue d’une fécondation par voie normale et relargueraient dans le sang les microARN en excès dans le sang.
Les travaux menés à Nice vont dans un premier temps permettre la mise en place d’un test sanguin capable de déterminer si l’homme est stérile, et dans un deuxième temps permettre d’envisager de nouvelles thérapies visant à réduire la surexpression des microARN, et ainsi soigner peut être un jour l’infertilité masculine.

Article écrit le 2012-01-09 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Vers une réforme du contrôle médical

Nouveau scandale médical, nouvelle réforme du système de santé … En effet, après le scandale planétaire des prothèses PIP, Xavier Bertrand, ministre de la Santé vient d’annoncer sur l’antenne de France Inter, qu’il souhaite une modification de la réglementation concernant les contrôles médicaux et que soient organisées notamment des vérifications à l’improviste dans les centres de fabrication des produits de santé.
Si pour l’instant aucun calendrier n’a été défini, le ministre de la Santé a estimé que ce qui s’est passé avec les prothèses de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) ne doit à aucun prix se reproduire. Il a donc préconisé un renforcement des contrôles chez les fabricants de dispositifs médicaux, en insistant sur le fait que certains d’entre eux doivent être faits sans prévenir. L’objectif est de garantir l’innocuité de ce type de produit et éviter les fraudes.
Xavier Betrand souhaite aussi que les personnes bénéficiant d’un implant aient un suivi médical mieux encadré, afin de vérifier les réactions des patients par rapport au dispositif médical qu’il a reçu.
Par ailleurs, le ministre de la Santé a diligenté auprès de Jean-Yves Grall, directeur général de la santé et de Dominique Maraninchi, directeur de l’Agence Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), une enquête afin de déterminer les dysfonctionnements qui sont survenus dans l’affaire des implants PIP et ainsi de les corriger…

Article écrit le 2012-01-09 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Les Français vus par leur généraliste

08 janvier 2012 lemonde.fr

C’est elle-même qui le dit. Le cabinet du généraliste, comme l’école, offre un excellent point de vue sur la société. « On en perçoit tous les dysfonctionnements ». Gilda Romeo, jeune sexagénaire toute menue et un brin réservée, mais intarissable une fois en confiance, a fait quasiment toute sa carrière à Sceaux, où elle s’est installée en 1981 pour tenter de pratiquer une « médecine humaniste et globale ». Dans son cabinet avec vue sur jardin, elle prend le temps d’écouter ses patients. Une demi-heure en moyenne, la consultation. « Ils se posent. Et ils ne parlent pas que de leurs maux physiques. Ils viennent chercher de l’aide dans un lieu de neutralité et de confiance ». Qu’a-t-elle donc remarqué des évolutions de la société française au cours de ses trois décennies de pratiques ?

L’image du médecin dans la société a changé
« En 2005, je me suis fait braquer par deux jeunes, avec un pistolet, qui voulaient de l’argent. Ils ont été attrapés, ils avaient braqué d’autres médecins avant moi. Là, je me suis dit qu’il y avait une évolution dramatique. Dans l’esprit des jeunes, le médecin brasse de l’argent. Et, bien que nous dispensions des soins à tous sans discrimination, bien que nous portions assistance, nous ne sommes plus respectés. C’est la même chose avec les pompiers… Il y a quelque chose de très transgressif dans tout cela. »

Les pathologies sont différentes
« Avant les gens étaient fatigués physiquement, maintenant ils sont fatigués nerveusement».

Les gens meurent moins
« Grâce aux diagnostics précoces, à l’explosion de l’imagerie médicale, ils guérissent!»

Les cadres du privé sont en souffrance
« Ils sont sur des sièges éjectables. Harcelés. Soumis à des demandes incessantes, stressantes, avec une accélération des rythmes liée à l’informatique. Ils ont de plus en plus de tâches peu créatives, de rapports, de justifications à fournir. Cela mène à des effondrements psychiques, surtout chez ceux qui ont la plus grande conscience professionnelle. Et à partir de 50 ans, on leur dit que ce qu’ils font est nul ! Tout le monde n’est pas sous anxiolytiques, mais la société est dans l’ensemble assez morose».

Les cadres de la fonction publique…
« sont surchargés de boulot, et ont le sentiment que l’on torpille toutes les fonctions symboliques, justice, enseignement. »

Les jeunes qui travaillent…
« se posent plein de question sur le sens de leur travail, et sur leur niveau de vie. Leur salaire sera-t-il suffisant pour vivre, pour se loger ? Par le passé, quelqu’un qui travaillait ne se posait pas ces questions. Le fait de faire des études ne garantit plus de vivre confortablement. Ceux qui s’en sortent sont ceux dont les familles sont là pour les mettre dans le circuit ».

Les enfants, les adolescents sont pris dans la compétition
« Moi, de l’école au lycée, je ne me souviens pas avoir beaucoup travaillé. Aujourd’hui, les gosses doivent impérativement ramener de bonnes notes, et même les meilleures, sinon les parents angoissent. Toute la société est sous tension. Quand je demande aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard, ils n’osent plus rien dire, comme si l’avenir était impossible. Nous, on rêvait ».

Une plus grande ouverture d’esprit des parents…
« même dans les familles catholiques. Les jeunes amènent leur copain à la maison. C’est d’autant plus important qu’ils ne peuvent plus quitter le foyer familial, comme nous le faisions, à 22 ans. ».

La population de Sceaux a changé
« La flambée de l’immobilier crée des ghettos. Avant, des instituteurs, des profs s’achetaient des maisons ici, maintenant ce n’est plus possible. Mon nouveau voisin est trader ».

Les gens qui sont un peu limite n’ont plus de place…
« dans la société. Les personnes atteintes de pathologies psychiques légères sont repoussées aux marges. La société est devenue tellement rigide. Même pour entretenir un jardin, il faut des tas de diplômes ».

Les médecins généralistes disparaissentÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Manger plus équilibré serait favorable aux enfants hyperactifs

LEMONDE.FR avec AFP | 09.01.12 | 08h20 • Mis à jour le 09.01.12 | 08h28

Une alimentation plus équilibrée pourrait être bénéfique aux enfants hyperactifs souffrant d'un trouble de déficit de l'attention (ADHD ou Attention DeficitHyperactivity Disorder) si les traitements médicamenteux ou la thérapie échouent, selon une étude publiée lundi 9 janvier par la revue américaine Pediatrics.

Selon les auteurs ayant effectué une revue des études récemment publiées sur la question, les bénéfices des régimes à base de suppléments alimentaires ou supprimant certains produits de l'alimentation sont difficiles à évaluer et peuvent selimiter parfois à un "effet placebo". Les interventions au niveau nutritionnel pourtraiter l'ADHD doivent donc être considérées comme des traitements alternatifs, conclut la revue menée par des docteurs de la faculté de médecine de Chicago.
CERTAINS RÉGIMES CIBLÉS REMIS EN CAUSE
"Porter une attention plus soutenue à l'éducation des parents et des enfants pour qu'ils suivent un régime alimentaire sain, laissant de côté les aliments qui semblentprédisposer à l'ADHD, est peut-être le remède pratique alternatif ou complémentaire le plus prometteur pour traiter l'ADHD", écrivent les auteurs de l'étude.
Les conclusions des médecins remettent en revanche en cause l'intérêt de certains régimes alimentaires très ciblés et populaires, comme le régime Feingold, qui préconise de ne pas consommer de colorants alimentaires de couleur orange ou rouge, du raisin, des pommes, des saucisses ou des hot-dogs. "Des études contrôlées n'ont pas réussi à confirmer que ce régime était aussi efficace que proclamé [par ses promoteurs]", soulignent-ils.
De la même manière, des régimes destinés à éliminer de l'alimentation tout allergène potentiel – comme les germes de blé, les œufs, le chocolat, le fromage ou les noix – a pu avoir un succès limité chez des enfants atteints d'ADHD, "mais un effet placebo n'est pas à exclure", pointent-ils.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Nos neurones déclinent-ils dès 45 ans?

Nos capacités intellectuelles déclinent-elles bien avant le troisième âge? C'est ce que veulent savoir des scientifiques qui à terme cherchent à prédire le déclin cognitif.
A quel âge nos fonctions cognitives –notamment la mémorisation et le raisonnement- commencent-elles à décliner ? Après avoir longtemps expliqué qu’à partir de 25 ans on passait d’une phase d’expansion à une phase de destruction des neurones, les neuroscientifiques ont ouvert de nouvelles perspectives en découvrant la plasticité cérébrale, qui fournit de bonnes raisons de lutter contre ce déclin.
A quel âge commence le déclin?
Dans ce contexte, l’étude publiée aujourd’hui par l’épidémiologiste Archana Singh-Manoux (Inserm, France/ University College London, GB) et ses collègues dans le British Medical Journal, fait l’effet d’une douche froide. Le déclin cognitif est déjà visible vers 45-49 ans, constatent ces chercheurs, qui ont suivi pendant 10 ans une cohorte britannique de plus de 7.000 personnes.
«L’enjeu, c’est de comprendre quand commence le déclin cognitif», nous explique Archana Singh-Manoux, enjeu d’autant plus important que l’espérance de vie augmente. «C’est un sujet très débattu, poursuit la chercheuse en santé publique. Certaines études ont suggéré qu’il n’y avait pas de déclin avant 60 ans mais d’autres travaux sur la gestation de la démence montrent qu’elle est très longue et que le déclin pourrait commencer 20 à 30 ans avant les symptômes de la démence. C’est important de comprendre cela pour prévenir ce déclin».
L’équipe franco-britannique a mené son étude sur la cohorte de Whitehall, constituée en 1985 auprès de fonctionnaires britanniques. Ce sont donc tous des cols blancs mais avec des niveaux d’études très variés (certains qui ne sont pas allés jusqu’au bac, d’autres qui ont le niveau bac, d’autres qui ont un diplôme de l’enseignement supérieur).
Mémorisation, raisonnement, vocabulaire
En 10 ans, les chercheurs ont fait passer trois fois des tests à ces volontaires, âgés au départ de 45 à 70 ans (5.198 hommes et 2.192 femmes) : tests de mémorisation, de raisonnement, de vocabulaire. Comme attendu, l’usage du vocabulaire ne décline pas. En revanche, pour la mémorisation et le raisonnement, les scores baissent dès la première tranche d’âge, 45-49 ans.
«On ne peut pas dire à partir de ces résultats que le déclin commence à 45 ans», précise Archana Singh-Manoux. « Il faut aussi voir que derrière les moyennes se cachent d’importantes disparités individuelles : pour un déclin de 4% dans une tranche d’âge, on en trouve certains qui ont une baisse de 0% de leurs capacités, d’autres de 8% ».
Facteurs de risques
A terme, grâce aux données accumulées dans la cohorte Whitehall sur les facteurs de risque (obésité, tabagisme, hypertension, sédentarité…), les chercheurs espèrent identifier les facteurs de risque qui expliquent ces différences entre individus. L’étude se poursuit donc. Pour l’instant il y a peu de cas de démence dans la cohorte, pas assez pour en tirer des conclusions.
«Il serait intéressant de voir si les facteurs de risque connus pour provoquer la démence à un âge avancé se retrouve plus tôt dans la vie» ajoute Archana Singh-Manoux. Avec toujours comme objectif final de prévenir –via des messages de santé publique- la baisse des fonctions intellectuelles.
Inégale plasticité
Plusieurs études ont établi qu’une activité cérébrale et intellectuelle importante tout au long de la vie est associée à un moindre risque de développer une démence, comme la maladie d’Alzheimer. La «gymnastique cérébrale» demeure valable comme moyen de prévenir le déclin ! «Cependant tout le monde n’a pas la même capacité à faire face à un déficit cérébral, tout le monde n’a pas la même plasticité», commente la scientifique. L’un des objectifs de ces travaux épidémiologiques est de repérer à quel moment ces différences se manifestent, différences qui expliqueront peut-être en partie pourquoi certains souffriront d’une démence à 70 ans tandis que d’autres continueront à disserter sans peine à 80 ans.

C.D.
Sciences & Avenir.fr
06/01/12Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Grossesse et sevrage tabagique : éviter le Zyban !

Le Zyban, médicament utilisé pour le sevrage tabagique, pourrait causer des malformations cardiaques chez le fœtus. Les femmes enceintes qui souhaitent arrêter de fumer doivent se tourner uniquement vers les substituts nicotiniques.
Plusieurs études ont mis en évidence, récemment, l’existence demalformations cardiaques congénitales chez des enfants qui avaient été exposés in utero à un médicament utilisé dans le sevrage tabagique, le bupropion commercialisé sous le nom de Zyban. Or, comme le rappellent les rédacteurs de la revue Prescrire, ce traitement n’est pas indiqué chez la femme enceinte.
Actuellement, seuls les substituts nicotiniques sont recommandés durant lagrossesse. Ils peuvent d’ailleurs être utilisés sous toutes leurs formes, qu’il s’agisse de patchs, de pastilles, de gommes à mâcher… En revanche, le Zyban ou du Champix (varénicline), les deux autres médicaments d’aide au sevrage tabagique, sont en effet déconseillés pour cette population particulière.
Il n’empêche que selon une recherche documentaire menée par la revuePrescrire, certaines femmes enceintes – à travers le monde - se sont vu prescrire du bupropion ou en ont pris dans le cadre d’une automédication. Les rédacteurs rapportent ainsi, « une étude cas/témoins de 2010 incluant plus de 10.000 enfants, et qui a montré une fréquence accrue de l’expositionin utero au bupropion chez des enfants porteurs d’anomalies cardiaques congénitales gauches ».

Pas de Zyban pendant la grossesse
Par ailleurs en 2008, le registre de la firme qui commercialise cette moléculerapportait 806 grossesses exposées à ce dérivé amphétaminique. « Desmalformations cardiaques y étaient encore surreprésentées », poursuivent les rédacteurs.
D’autres données aboutissent à des résultats moins probants. Mais d’une manière générale, « des doutes existent sur un effet tératogène (la capacité à provoquer des malformations fœtales NDLR) notamment cardiaque, de médicaments ou de produits dérivés des amphétamines ». Ce qui justifie d’ailleurs que le bupropion ne soit pas indiqué chez la femme enceinte.
En conclusion, Prescrire rappelle que même en dehors de la grossesse, le Zyban présente une balance bénéfices/risques défavorable. Il convient donc « de ne pas utiliser le bupropion, y compris pendant la grossesse, et de surveiller le cœur des fœtus et des nouveau-nés qui ont été exposés ». Enfin si une aide médicale est toujours souhaitable dans le sevrage tabagique, mieux vaut comme l’indiquent les recommandations de l’Afssaps s’en remettre aux substituts nicotiniques.

Futura-sciences.fr 7/01/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Le cancer de la prostate favorisé par la consommation de viande rouge ?

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences.fr 7/01/2012

Des scientifiques américains ont établi un lien entre la consommation de viande rouge et le développement d’un canceragressif de la prostate. Une corrélation plus forte quand la viande est bien cuite...
Il y a 800.000 ans, Homo erectus parvient à domestiquer le feu. Cette découverte marque un tournant dans l’histoire de l’humanité puisque lacuisson des aliments augmente leur digestibilité et les apports caloriques. Laviande a donc été mise sur le grill et a probablement permis l’essor de notreespèce.
Une étude récente vient cependant mettre en avant le caractèrecancérigène d’une consommation excessive de viande rouge, d’autant plus quand celle-ci est cuite à haute température. Des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco (États-Unis) viennent de révéler les résultats de leurs travaux de recherches dans Plos One.
Entre 2001 et 2004, 982 hommes ont servi de sujet d’étude. Parmi eux, 470 présentaient une forme agressive du cancer de la prostate, les 512 restants n’étant pas affectés. On leur demandait de remplir un questionnaire portant sur leur consommation de viande sur l’année écoulée, le type mais aussi la façon dont celle-ci était préparée. Les chercheurs ont ensuite utilisé unebase de données de l’Institut national du cancer américain, dans laquelle sont reportées les substances cancérigènes associées à chaque viande, en jetant un regard tout particulier aux amines hétérocycliques et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques formés durant la cuisson à haute température de la viande. Parmi elles, deux ont entre autres été ciblées : MelQx et diMelQx.

Un lien entre viande trop cuite et cancer de la prostate ?
L’analyse des résultats est cruelle pour les carnivores puisqu’il semble exister un lien entre la consommation de viande rouge et le risque de développer un cancer agressif de la prostate. Mais avant de jeter tous vos rôtis à la poubelle, il faut regarder les résultats de plus près pour les juger avec plus de pertinence.
L’étude révèle que la viande hachée ou transformée serait le principal coupable. Mais elle doit être bien cuite pour révéler son potentiel cancérigène. L’étude estime qu’une grosse consommation multiplierait les risques par 2, tandis qu’ils seraient 1,5 fois plus élevés pour les personnes en consommant en petites quantités. En revanche, aucun lien n’a pu être établi entre le bœuf haché consommé bleu ou à point et le cancer prostatique. La raison ? Les deux composés MelQx et diMelQx sont les principaux suspects. Ils apparaissent lorsque la viande noircit, et sont les seuls produits cancérigènes étudiés à varier en quantité selon le mode decuisson.
Voilà qui nous invite à être vigilants sur notre consommation de vianderouge. Mais l'étude ne nous conseille pas de mettre un terme à un régime carné, car une consommation raisonnable et raisonné ne présente pas de risques de développer un cancer de la prostate pour les hommes. Quant aux femmes, exclues de ce travail de recherche, rien ne nous dit qu’elles ne pourraient pas elles aussi être affectées par ces taux de MelQx et diMelQx, mais bien évidemment, pour d’autres organes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Sevrage tabagique : Des substituts nicotiniques inefficaces ?
A l’heure actuelle, il ne fait pas bon être fumeur dans nos contrées. Le prix du tabac ne cesse d’augmenter et des amendes sont à prévoir pour ceux qui jetteront leurs mégots à terre. Pour augmenter son pouvoir d’achat et diminuer ses dépenses, une seule solution : arrêter de fumer… mais avec quelle méthodes ? A priori, pas avec les substituts nicotiniques. Une étude américaine, publiée sur le site de la revue Tobacco Control, vient de montrer que ces derniers seraient inefficaces pour arrêter durablement la cigarette.
Quand un « accro » au tabac se décide enfin à arrêter la cigarette, plusieurs solutions s’offrent à lui. Dans l’arsenal des thérapeutiques, il existe les substituts nicotiniques sous diverses formes : Patch, pâte à mâcher, inhalateur ou spray nasal. Afin d’améliorer les chances de réussir son sevrage, il est souvent conseillé au fumeur d’y associer des séances de soutien psychologique. Mais en fait, d’après une étude menée à la faculté de santé publique de l’Université de Harvard (Massachussetts, États-Unis), toutes ces solutions ne permettent pas d’arrêter durablement de fumer.
Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe de Hillel Alpert a suivi durant 3 périodes (2001-2002, 2003-2004, 2005-2006), 787 fumeurs qui venaient d’arrêter la cigarette. Chacun des participants devait indiquer la méthode qui lui avait permis de mettre un terme à son addiction au tabac, s'il avait bénéficié d’un suivi psychologique auprès d’un médecin ou d’un expert, et indiquer la durée de l’arrêt.
Les chercheurs ont ainsi constaté que plus d’un tiers de ceux qui avaient récemment arrêté la cigarette avaient fini par la reprendre. Au final, les participants ayant eu recours à des substituts nicotiniques ne s’en sortaient pas mieux que ceux qui avaient décidé d’arrêter de fumer sans aide.
Ces résultats ont de quoi décourager… Et pourtant, pour une meilleure santé, une vie sans tabac est bien préférable. La volonté serait donc plus efficace et surtout moins coûteuse pour renoncer à la cigarette.

Article écrit le 2012-01-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Les femmes ménopausées sous anticholestérol présentent un risque accru de diabète

LEMONDE.FR avec AFP | 10.01.12 | 07h58

Les femmes ménopausées prenant une statine, un anticholestérol comme le Lipitor ou le Crestor, ont un risque accru de développer du diabète, selon une étude publiée lundi dans la version en ligne des Archives of Internal Medicine.
Les auteurs de cette recherche ont analysé des données médicales provenant d'études menées jusqu'en 2005 sur 153 840 femmes ne souffrant pas de diabète et âgées en moyenne de 63 ans. Les résultats montrent l'apparition de 10 242 nouveaux cas de diabète chez les femmes prenant une statine, concluant à un lien entre un accroissement du risque de diabète et l'anticholestérol.
Ce lien, qui existe pour toutes les différentes statines, persiste après une correction des autres facteurs de risque de diabète comme l'âge, l'origine et l'indice de masse corporelle, soulignent les chercheurs de la Mayo Clinic dans le Minnesota. Ces derniers ont jugé nécessaire d'approfondir cette question. "Le lien entre les statines et le déclenchement du diabète n'a pas été spécifiquement défini et mérite davantage d'attention étant donné le recours très étendu aux statines dans la population vieillissante."
Ainsi d'autres recherches portant sur les femmes, les hommes et diverses ethnies permettraient de clarifier le risque de diabète avec l'usage des statines et la gestion de ce risque pour optimiser la thérapie, estiment-ils. Ils soulignent toutefois qu'il est inutile de modifier les mises en garde d'utilisation pour les non-diabétiques car les statines permettent de contrer les conséquences cardiovasculaires du diabète adulte (type 2).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Les Anglais conseillent deux jours sans alcool par semaine

Par Pauline Fréour - le 09/01/2012 lefigaro.fr

Difficile de définir une consommation raisonnable d'alcool. Des parlementaires britanniques conseillent l'abstinence régulière comme garde-fou.

Après la règle des «trois verres par jour», un nouveau repère de consommation d'alcool vient d'être suggéré par des experts outre-manche. Tout en maintenant la recommandation de l'OMS de ne pas dépasser 21 verres (ou «unités d'alcool») par semaines pour les hommes (contre 14 pour les femmes), le comité parlementaire britannique des sciences et technologie estime que les gens devraient être incités à faire une pause au moins deux jours par semaine.
«Nous savons que le Royaume-Uni compte 1,5 million de personnes dépendantes à l'alcool, qui boivent tous les jours. Or si vous parvenez à faire une pause deux jours par semaine, c'est un très bon indicateur que vous n'êtes probablement pas dépendant», a confirmé sur la BBC un expert du Collège royal des médecins, Sir Ian Gilmore.

Peu pertinent face au binge drinking
«Il n'est pas infondé de donner des repères de consommation, car tout le monde pense, à tort, être dans la norme et ces repères peuvent inviter les gens à s'interroger sur leurs habitudes, estime de son côté le Dr Patrick Fouilland, membre de la Fédération addiction. Toutefois, il faut savoir que la dépendance n'est pas le principal problème lié à l'alcool. Il n'est pas nécessaire d'être alcoolique pour mourir d'un cancer ou d'une maladie cardio-vasculaire liée à une consommation excessive». En outre selon lui, «ce repère n'a pas beaucoup de sens pour les jeunes - britanniques mais aussi de plus en plus français - qui ont tendance à avoir une consommation massive concentrée le week end».
Avec l'âge, la consommation devient plus régulière. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon à l'alcool, aussi faut-il rester prudent avec le repère des 2 ou 3 verres par jour. «Il faut rester attentif à ce qui pousse une personne à boire, souligne le médecin addictologue. Est-ce un simple plaisir, ou une béquille nécessaire pour affronter une situation? A-t-elle besoin de boire dès le matin pour être en forme? La quantité, même si elle doit être prise en compte, ne dit pas tout».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Génération Y, de la dérision à la subversion

Ils ont entre 15 ans et 30 ans et sont “nourris” au Web. Les jeunes de la génération Y (prononcer “why”) posent sur le monde un regard absolument neuf et engendrent leur propre révolution culturelle. Monique Dagnaud, sociologue, et Marianne Hurstel, vice-présidente de l’agence de communication BETC EURO RSCG, ont exploré ces nouveaux comportements.

Madame Figaro. – À en croire le nombre de colloques et de livres qui leur sont consacrés, les « Yers » fascinent ! Pourquoi une telle passion ?
Monique Dagnaud (1). – Ils sont les fameux « natifs numériques », nés avec une souris dans une main, un Smartphone dans l’autre ! Malgré leur potentiel créatif incontestable, ils inquiètent leurs aînés. Comment ces électrons libres du numérique vont-ils s’intégrer dans le réel et mener carrière ? La sociologue que je suis n’a jamais autant été sollicitée par les entreprises...
Marianne Hurstel (2). – Tous les dirigeants se demandent comment les séduire et, surtout, comment les garder ! On connaît leurs qualités d’adaptation. On a autant à apprendre d’eux que l’inverse. Mais ils déroutent... Ils ont une façon très différente de penser, par intuitions...
M.D. – Ils sont multitâches, bricoleurs et zappeurs de génie, passés d’une réflexion linéaire à un couper- coller intuitif. Nous assistons avec les Yers à une vraie mutation anthropologique.
Une mutation sociale, aussi : on les dit papillonnants, ingérables, changeant d’entreprise tous les deux ans...
M. H. – Comment en serait-il autrement ? Ils ont vu leurs parents – ceux de la génération X ou des baby- boomers – affronter le chômage malgré des tonnes de diplômes... C’est une sacrée leçon de désillusion. Résultat : ils ne pensent pas « carrière », mais « bien- être » et développement personnel...

Rien à voir, en effet, avec la génération précédente !
M. H. – Ils ont souffert de cette génération carriériste, se sont sentis parfois sacrifiés. Ils veulent avant tout apprendre, explorer de nouveaux domaines. Dès qu’ils s’ennuient, ils quittent l’entreprise sans états d’âme.

Pourtant, ils seraient en grande demande d’encadrement auprès de leurs aînés ?
M. H. – Oui, à condition d’avoir des chefs compétents, ils attendent beaucoup de leurs aînés. Dans l’enquête que nous avons menée, ils détestent l’autorité « friendly », mais plébiscitent des aînés droits dans leurs bottes, capables de leur donner des conseils.
M. D. – C’est le déboulonnage des faux patrons et des figures d’autorité incompétentes, d’où leur regard critique et ironique sur le monde politique. Leur émission culte ? C’est « le Petit Journal » de Yann Barthès, sur Canal +, qu’ils reprennent à l’envi sur le Net. C’est aussi le règne de l’opposition douce, la fameuse culture « lol ». On tourne en dérision, mais on ne fait pas la révolution. Leurs seules grenades sont celles de l’humour...
"Ils ont une grande culture du partage et rêvent de courtoisie"
Ont-ils le goût du pouvoir ?
M. D. – Leur idéal de vie ? Monter son entreprise, papillonner entre plusieurs métiers, bref, devenir des super experts. Le modèle de la grande entreprise où l’on devient chef ne les fait plus rêver... On ne se bat plus pour diriger et avoir des responsabilités !
M. H. – Pour nous, chefs d’entreprise, c’est problématique ! Dans les générations précédentes, on développait une expertise, puis on grimpait les échelons. Cette génération veut évoluer « à l’horizontale », en passant d’un domaine de compétence à un autre, sans grimper à la verticale. Les budgets formation explosent !

N’est-ce pas l’occasion pour les femmes Yers de prendre le pouvoir ? On les dit surdiplômées, surmotivées...
M. H. – Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Les Yers idéalisent totalement la famille, au point d’en faire un vrai fantasme. Est-ce parce que leurs parents, souvent, ont divorcé ? La tentation du retour au foyer, qu’Élisabeth Badinter a décrite chez les trentenaires (3), se poursuit chez les Yers. En revanche, les jeunes hommes refusent d’être les seuls chefs de famille, d’assumer cette pression. Paradoxalement, ce sont eux qui poussent leurs compagnes vers les postes de pouvoir... Et ça, c’est très intéressant.
Où est l’insolence dont on a tant parlé ? La transgression ?
M. D. – Si mon ouvrage est sous-titré « De la dérision à la subversion », c’est précisément pour souligner qu’ils ne se construisent pas dans l’opposition frontale avec leurs aînés. Cette absence de conflit de générations est assez sidérante. Nous leur laissons des dettes, un chômage écrasant... Et non seulement ils ne se rebellent pas contre leurs aînés, mais ils plébiscitent le modèle de la « famille association », celle qui va vous aider en cas de coup dur !
M. H. – Culturellement, ils sont très proches de leurs parents. Regardez leurs playlists : ils écoutent les Beatles, les Stones, Lou Reed et, pour certains, Aznavour et Georges Brassens ! Plus de 65 % des 18-25 ans que nous avons interviewés affirment partager les mêmes valeurs que celles de leurs parents.

Chantres du « do it yourself », comme vous l’écrivez, Monique Dagnaud, sont-ils farouchement individualistes ?
M. D. – Ne pensez pas cela. S’ils ne s’engagent pas dans un parti, ils vont, par exemple, agir dans l’humanitaire – toujours ce goût du concret – ou auprès des handicapés ! S’ils ont adoré le film les Intouchables, qui lie un « Y » black et un baby-boomer, ça n’est pas un hasard... Ils ont une grande culture du partage et rêvent de courtoisie. Contre l’hostilité du monde et la culture paternelle défaillante, ils plébiscitent une régulation sociale par la solidarité, le partage. Ce sont les enfants du « peer to peer », de la culture de l’échange.
M. H. – Ceux que nous avons interviewés nous ont révélé que leurs parents, à leur âge, étaient beaucoup plus « jeunes » qu’eux. Autrement dit, plus rebelles ! Ils sont très admiratifs de tous les combats menés par les baby-boomers.
M. D. – C’est la raison pour laquelle ils ont du mal à sortir de cette postadolescence. Et à grandir !

Par Sophie Carquain lefigaro.fr 10/01/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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