Actualités 2012

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Re: Actualités concours 2012

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Inquiétantes lolitas : "Des magazines pour ados expliquent comment faire une fellation !"

Chantal Jouanno est chargée de mission sur l'hypersexualisation des petites filles. Elle doit rédiger une charte relative à la protection des enfants dans les médias, qui doit être publiée en janvier.

FRANCE-SOIR L’hypersexualisation des enfants existe-t-elle en France ?
CHANTAL JOUANNO On ne s’y était jamais intéressé, alors qu’il y a en réalité de véritables signes inquiétants, comme la commercialisation de soutiens-gorge rembourrés pour fillette de 7 ans, l’ouverture d’un spa à Paris pour enfants, la puberté qui arrive de plus en plus tôt, ou les formes d’anorexie qui apparaissent dès l’âge de 6 ans, contre 12 ans auparavant. Cette mission va permettre de voir si il y a une vraie dérive, de réfléchir à des solutions de sensibilisation à ce problème, et de savoir quel impact cela a sur les enfants. Par exemple, aujourd’hui, on ne sait pas ce qu’est devenue la génération lolita d’il y a dix ans, apparue avec le porno chic. Ont-elles eu des problèmes d’anorexie ou de sexualité en grandissant ?

F.-S. Qu’est-ce qui vous a le plus choqué à ce jour ?
C. J. La vente sur Internet, aujourd’hui interdite, d’un jeu vidéo japonais, RapeLay, où le personnage devait violer des femmes et des petites filles. Le fait qu’aux Etats-Unis, près de 220.000 filles de moins de 18 ans ont eu recours à la chirurgie esthétique, notamment pour des implants mammaires. Et enfin les magazines que l’on trouve en France, qui s’adressent à des filles de 16 ans, mais qui sont lus en réalité par des ados plus jeunes, où l’on explique comment faire une fellation. Comme disait un sociologue, on est passés de la liberté sexuelle à la dictature sexuelle.

F.-S. Les parents sont-ils responsables ?
C. J. Ce sont les premiers concernés, mais fort heureusement en France, on porte un regard très critique là-dessus, et les dérives sont généralement très vite montrées du doigt. En revanche, nous sommes face à un problème plus insidieux, qui est le développement des images très sexualisées qui touchent aussi bien les adultes que les enfants. Les parents doivent prendre conscience que les images que son enfant voit ne sont pas forcément comprises comme étant du cinéma. Nous, adultes, savons que Madonna ou Shakira représentent quelque chose d’irréel. Eux non, et ils les voient danser chaque jour à la télévision en petite tenue en rentrant de l’école. On rétablit des modèles comme la fille bimbo et le garçon dominateur.

F.-S. Comment corriger ce phénomène ?
C. J. Il faut expliquer aux ados qu’ils sont victimes d’une dictature du marketing qui les instrumentalise, et jouer sur leur esprit de rébellion, comme cela a été fait au Québec, pour leur dire « Ne suivez pas tous ces préceptes, osez être vous-même, n’écoutez pas ce que vous dit la publicité. » C’est aussi à nous, adultes, d’être prudents. Près de 70 % des pages Internet parlent de sexe, pourtant, en France, le contrôle parental Web est encore très peu utilisé
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Re: Actualités concours 2012

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Éducation : les propositions chocs de la Fondapol

Autonomie, écoles pour élèves en difficulté, doublement des salaires, sélection à l'université… Le think tank proche de l'UMP prépare la présidentielle.

La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), think tank proche de l'UMP et se présentant comme «progressiste, européen et libéral», entend peser dans le débat éducatif pendant la campagne présidentielle. Partie notamment du constat que la proportion d'élèves en retard à l'entrée en sixième dépend très fortement de la catégorie sociale des parents, elle vient de rendre publiques ces propositions pour rendre le système «plus juste». Pour former des citoyens libres et responsables, l'école «doit être placée sous le signe de l'autonomie et de la responsabilité», affirme ce groupe de réflexion, qui propose ainsi «d'instituer l'autonomie des établissements d'enseignement secondaire»: les moyens doivent être transférés aux établissements eux-mêmes, la formation des responsables doit être repensée pour recruter «les plus compétents» et s'ouvrir à de «nouveaux talents» pas forcément issus de l'éducation nationale.

« Savoir être »
Dans le cadre d'établissements devenus autonomes, les obligations de service des enseignants seraient repensées: les professeurs auraient toujours à transmettre des savoirs, instruire et enseigner. Mais ils auraient aussi des «responsabilités inédites»: accompagnement individualisé des élèves en difficulté, aide des lycéens à l'orientation. Principaux et proviseurs devraient aussi «pouvoir choisir librement leurs équipes de direction» et recruter leurs enseignants «sur des postes à profil». La plupart de ces idées favorables à l'autonomie font déjà partie du projet pour l'éducation de l'UMP, présenté il y a quelques semaines. Deux récents projets de décret et d'arrêté relatifs à l'évaluation des professeurs vont aussi dans ce sens puisqu'ils renforcent la capacité d'évaluation du chef d'établissement.

Selon la Fondapol, «de nouvelles formes d'hétérogénéité sociale rendent désormais impossible la distribution d'un même savoir à tous, au même moment de la vie et selon les mêmes méthodes». Elle propose donc d'organiser les programmes scolaires différemment pour répondre à la différenciation sociale et culturelle «afin de mieux assurer l'égalité des chances». Il faut tirer les conséquences d'un «centralisme devenu impossible»,affirme la fondation. «L'autonomie n'est ni une panacée, ni une incantation. C'est une forme d'organisation du travail plus pragmatique.» Pour Dominique Reynié, directeur général de la Fondapol, la véritable question est celle de la «variété des modèles» qu'il est aujourd'hui nécessaire de proposer. Il propose notamment de créer des «écoles fondamentales» et de doubler le salaire des enseignants qui y travaillent. Ces écoles destinées à accueillir les élèves en difficulté de la sixième à la troisième se concentreraient sur des matières principales: mathématiques, français, éducation physique et sportive et «savoir être». La demande de création d'une telle école sera accordée sur la base d'un projet proposé par l'équipe pédagogique du collège. La méthode d'enseignement «privilégiera les exercices pratiques» et s'appuiera «très largement sur les nouvelles technologies». Autant de propositions qui risquent fort de ne pas plaire aux représentants des enseignants, majoritairement attachés à l'idée d'un même savoir pour tous.



Le tabou de la sélection
La Fondapol lève le tabou politique de la sélection à l'entrée des universités. «Tout établissement d'enseignement supérieur doit pouvoir user du droit d'examiner les dossiers de candidature des étudiants qui souhaitent l'intégrer», selon l'organisation qui réclame «le droit à la sélection pour tous». «Cette dernière permettrait de passer d'un système fait de règles tacites, où seuls s'y retrouvent les initiés, à un système transparent, où les règles seront connues de tous », indique la Fondapol qui ne remet pas pour autant en cause le baccalauréat, «sésame pour le supérieur». «Officiellement récusée, la sélection est pourtant largement pratiquée», insiste le think tank, observant en outre que plus les établissements sont sélectifs, plus ils disposent de moyens: 6000 euros pour un étudiant en université, 12.000 à 17.000 euros pour un élève en classes préparatoires, 30.000 à 50.000 euros pour un normalien. La fondation salue le dispositif de l'«orientation active» instauré en 2006, mais considère qu'il faut aller plus loin: tout élève arrivant au lycée doit ouvrir un dossier personnel de candidature et d'orientation, propose la Fondapol. «La qualité de ce dossier fait l'objet d'une évaluation pédagogique et donne lieu à trois notes de contrôle continu comptant pour l'obtention du bac.» Ce dossier«doit conduire l'élève à identifier trois choix possibles et à les hiérarchiser en fonction de ses préférences» et lui «permettre d'être personnellement identifié et reconnu par l'établissement souhaité». Les universités doivent, quant à elles, être «autorisées à créer des filières, à définir des critères d'admission pour chacune d'entre elles et à déterminer leur degré d'ouverture en fonction des débouchés professionnels».



Des enseignants mieux payés
Dans les «écoles fondamentales» censées accueillir les élèves aux performances insuffisantes pour intégrer un collège général, la rémunération des enseignants et des chefs d'établissements devra être doublée, propose la Fondapol. «L'impact budgétaire sera neutre grâce à l'augmentation du nombre d'heures de présence devant les élèves des enseignants» et à la «reconversion des heures d'enseignement correspondant aux disciplines supprimées», argumente le think tank. Avec un tel projet, le métier des enseignants serait complètement modifié au sein de ces écoles qui viendraient remplacer les actuelles zones d'éducation prioritaires. La part belle serait donnée au français, aux mathématiques et au sport «pour que les élèves puissent tous se débrouiller dans ces matières à l'issue de la troisième» alors qu'aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers ne savent toujours pas lire à ce stade, explique-t-on. Les professeurs seraient davantage présents dans l'établissement, auraient plus de travail en équipe à accomplir, plus de suivi individualisé des élèves. Ils «transmettront leur savoir de manière adaptée», par exemple sous forme «de projets». En contrepartie, ils n'auront aucune charge de travail à assumer à la maison en dehors des heures prévues dans leur emploi du temps. Le chef d'établissement, lui, recrutera les candidats sur la base d'un contrat et aura la possibilité de ne pas renouveler ce dernier en cas d'engagement insuffisant. Dans ce cas, les enseignants réintégreront de droit le système général d'affectation.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Dissimulées ou retardées, les données sur l’école sont jugées peu fiables

Quel est vraiment le niveau des élèves français? A entendre le ministre lire les résultats des évaluations des élèves en CE1 et en CM2, il serait en progression. A lire les résultats internationaux, il serait plutôt en baisse…
Deux nouvelles enquêtes, l'une comparant le niveau de maîtrise de la langue entre 2003 et de 2009, l'autre entre 1997 et 2007, montrent que les lacunes des plus faibles se sont aggravées. Mais ces deux travaux attendaient dans les tiroirs du ministère de l'éducation depuis le mois de juin. C'est l'Insee qui, le 16 novembre, les a divulgués dans son Portrait social. Le jour de la parution de l'ouvrage, les statisticiens de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) ont été priés de ne pas commenter ces résultats qui ne suivaient pas la "bonne" courbe.

Dix jours plus tard, le cabinet de Luc Chatel publie l'une des enquêtes. La seconde qui compare le niveau des élèves entre 1997 et 2007 est toujours au fond d'un tiroir: "Ce qui s'est passé là est assez symptomatique. Nos enquêtes sont bienvenues lorsqu'elles accompagnent la communication du ministre. Sinon, elles attendent, rappelle un chercheur, sous couvert d'anonymat. Et plus encore si elles montrent une baisse de niveau."

Comme tous les travaux ne collent pas au plan communication, les informations fournies au grand public sur l'école se réduisent comme peau de chagrin. Les "Notes d'information" en sont le meilleur exemple. "J'en publiais une cinquantaine par an", se souvient Claude Thélot qui, sept ans durant, a été à la tête de cette direction et développé la place de la statistique sur le sujet. 61 sont sorties en 2001, 62 en 2003… 37 en 2008, 18 en 2009 et 19 cette année. Sur un programme de 46 prévues.

On attend toujours le bilan sur l'expérimentation du sport l'après-midi en vigueur dans 200 collèges (prévu initialement pour novembre). Celui sur le dispositif d'accompagnement éducatif, qui devait sortir en avril. Rien sur la mutation des profs, le niveau de lecture en 6e, la vision du collège par les parents… Rien non plus sur l'évaluation de l'assouplissement de l'affectation dans les collèges et les lycées, alors que la politique a changé en 2007.
"Un appel d'offres a été fait auprès de chercheurs extérieurs. On a compris que le ministère ne publierait rien sur le sujet en écoutant la présentation qui nous en a été faite, affirme un statisticien de la DEPP, sous couvert d'anonymat. Savez-vous que dans un département de banlieue parisienne, cet assouplissement a embourgeoisé l'enseignement catholique et vidé les établissements publics des catégories privilégiées?" "Ça intéresse le citoyen, une info comme celle-là", reprend un autre chercheur de la DEPP. L'information finira par sortir. Ailleurs.

Cela s'est passé ainsi avec la cartographie de l'obésité des enfants. Le chercheur qui travaillait pour le ministère de l'éducation a attendu. On lui a dit que son travail serait publié quand le ministre communiquerait sur la santé à l'école. Puis rien. Alors il a publié au ministère de la santé au début de l'année. Ce que n'est que le 9 décembre que la Rue de Grenelle a mis l'étude sur son site.

Certaines informations sont diffusées avec des mois de retard. Quand elles ne gênent plus. Ainsi, le bilan de la rentrée 2010 a été publié à l'été 2011, alors qu'il était prévu pour février. Il aurait peut-être été délicat de montrer que le nombre d'élèves avait augmenté, alors qu'on coupait 16 000 postes. On attend maintenant les données de la rentrée 2011…

Plus encore que ces non-parutions, les scientifiques de la direction statistique sont choqués par le transfert des évaluations de l'école primaire de la DEPP vers le service chargé d'appliquer la politique du ministre, la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO). C'est désormais elle qui conçoit, fait passer et corrige les évaluations des élèves de CE1 et de CM2.

Les parents d'élèves de la FCPE dénoncent le fait que "cette direction se retrouve juge et partie puisqu'elle contribue à évaluer ses propres politiques". On pourrait se dire que cette association est marquée à gauche, mais elle n'est pas la seule à critiquer. "Il est regrettable que le ministère préfère mettre en avant les résultats contestables des évaluations CE1 et CM2, mises en place depuis quatre ans par la DGESCO, évaluations qui ont surtout pour objectif de nourrir la communication ministérielle au détriment d'une information étayée sur une méthodologie rigoureuse", estime Jean-Claude Emin, ancien sous-directeur de la DEPP.

L'Insee n'a pas repris ces résultats dans son Portrait social. Le Haut conseil de l'éducation (HCE), dans son rapport du 14 septembre intitulé "Les indicateurs relatifs aux acquis des élèves", a jugé que "les indicateurs tirés des évaluations nationales des trois paliers du socle commun ne sont pas fiables pour des raisons de méthode". Et pourtant, le cabinet de Luc Chatel continue d'y lire une progression du niveau des élèves.

Aujourd'hui, la retenue de certains résultats doublée de ce transfert de compétences jette une véritable suspicion sur tous les chiffres que le ministère laisse sortir. Au point que la communauté éducative s'appuie désormais sur les résultats internationaux. PISA (OCDE) pour la langue, les maths et les sciences à 15ans; PIRLS pour la lecture en fin de primaire. Deux enquêtes qui concluent, elles, à une baisse du niveau.

Il manque des éléments franco-français fiables pour alimenter un débat honnête et constructif sur l'école et les dernières politiques en œuvre. "Il est essentiel en effet que, dans notre démocratie, les données concernant les résultats de notre système éducatif soient objectives et transparentes, donc incontestables", écrivait le HCE en septembre. La semaine dernière, les parents d'élèves ont prévenu que "ces informations relevant de missions de service public ne sauraient être réservées au seul ministre". Interstat, le collectif de syndicats de l'Insee et des services statistiques ministériels venait de dénoncer le "débat faussé" sur l'éducation et la mise à l'écart de la DEPP.

Dans l'entourage du ministre, on répond que "la direction de l'enseignement scolaire n'est pas la moins bien placée pour concevoir des évaluations". Et le ministre précisait récemment qu'"une évaluation indépendante paraît un principe assez sain". En attendant, les très indépendantes évaluations de l'inspection générale sont elles aussi distillées au compte-gouttes. Celle qui porte sur l'évaluation des internats d'excellence mis en place en 2007 pour un coût de plusieurs centaines de millions d'euros est toujours attendue. Trop peu pour qu'on ait le droit de savoir?

Maryline Baumard
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Toujours plus de mal-être au travail

Les problèmes de santé mentale au travail sont en augmentation et touchent 20 % des salariés au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), annonce un rapport de l'organisation rendu public lundi 12 décembre.
Selon cette enquête, baptisée "Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi" (lire les conclusions du rapport), un travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux, comme la dépression ou l'anxiété, et beaucoup peinent à s'en sortir dans les 34 pays de la zone. L'OCDE affirme que la proportion de travailleurs exposés au stress ou à des tensions sur leur lieu de travail a augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière décennie.

En outre, relève l'organisation, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir".

BAISSE DE PRODUCTIVITÉ

Les auteurs du rapport notent que selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail (OIT), les coûts pour la société d'une mauvaise santé mentale des salariés (problèmes de santé, absentéisme, baisse de productivité, etc.) représentent 3 à 4 % du PIB au sein de l'Union européenne. Sur quatre travailleurs présentant un trouble mental, trois font ainsi état d'une baisse de productivité au travail, la proportion n'étant que de un sur quatre pour les travailleurs en bonne santé. Les absences sont également beaucoup plus fréquentes chez les personnes atteintes d'une maladie mentale, note l'organisation.

L'OCDE relève en outre que la plupart des personnes souffrant d'un trouble mental travaillent, leur taux d'emploi oscillant entre 55 % et 70 %, en fonction de la gravité de leur trouble. Or, près de 50 % des personnes atteintes de troubles graves et plus de 70 % de celles qui présentent un trouble modéré ne bénéficient d'aucun traitement.

Aussi les auteurs de l'étude préconisent-ils d'intervenir à un stade plus précoce, la moitié des troubles apparaissant à l'adolescence, ou encore de mieux prendre en charge les troubles modérés, la plupart des pays axant leur politique de santé "presque exclusivement sur le traitement des personnes atteintes de troubles graves, comme la schizophrénie, qui ne représentent qu'un quart des patients".

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mouchou64
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Salut Mémo!!
Et oui ça fait un ptit bout de temps maintenant...GROSSE remise à niveau en maths qui m'a pris (et me prends toujours) pas mal de temps!!!Mais vu que ça va mieux j'ai plus de temps pour la culture sanitaire et sociale maintenant!
En tout cas merci pour tes articles,je venais les lire régulièrement tu étais mon lien vers l'actu :lol:
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Cancer du sein : la piste d'un vaccin testé sur la souris

Par Martine Perez - le 12/12/2011

Le volume d'une tumeur mammaire de souris a été réduit de 80 %.
Le cancer du sein frappera une femme sur huit au cours de son existence. C'est le cancer féminin le plus fréquent. Le nombre de cas ne fait que s'accroître sous l'effet de plusieurs facteurs, notamment l'alimentation, la sédentarité et le vieillissement de la population. Pourra-t-on un jour mettre au point un vaccin qui empêche cette maladie si fréquente d'apparaître? On en est encore loin. Mais des scientifiques américains du Centre de lutte contre le cancer de la Mayo Clinic de l'Arizona travaillent, eux, sur un vaccin thérapeutique qui inciterait l'organisme à produire des anticorps dirigés contre les cellules cancéreuses, et elles seules. Ils ont mis au point un protocole, testé chez la souris, qui a permis de réduire de 80% le volume de tumeurs mammaires. Leurs résultats très intéressants, publiés lundi dans la revue de l'Académie américaine des sciences (PNAS), ouvrent une nouvelle approche prometteuse, mais qui reste à tester chez l'être humain.
Pendant des décennies, les chercheurs se sont demandé comment faire pour que le système immunitaire reconnaisse les différences entre les cellules normales et cancéreuses, de manière à l'inciter, par un vaccin par exemple, à détruire les cancéreuses, et elles seules. À ce jour, l'organisme n'est pas capable de distinguer les tissus normaux du cancer et ne manifeste donc aucun rejet spontané à son égard. Or, récemment, des chercheurs ont découvert que quand des cellules deviennent cancéreuses, les hydrates de carbone à la surface de certaines protéines cellulaires présentent des différences avec ceux des cellules saines. Ce sont ces microscopiques différences qui sont à la base du vaccin contre le cancer du sein mis au point par les chercheurs de la Mayo Clinic.
Ils se sont penchés sur des souris qui développent facilement des cancers mammaires et qui surexpriment une protéine MUC1 à la surface de leurs cellules (comme c'est le cas pour beaucoup de cancers du sein de la femme). À cette protéine est associé un groupe d'hydrates de carbone spécifiques, distincts de ceux de cellules saines.
Les tests se poursuivent
À partir de là, les chercheurs ont construit un vaccin relativement simple. Complètement synthétique, il comprend trois composants: un facteur stimulant le système immunitaire (utilisé comme adjuvant), un facteur capable de doper spécifiquement la production de cellules T (tueuses contre le cancer) et un peptide qui cible la réaction immunitaire contre les cellules portant la protéine MUC1 associée aux hydrates de carbone spécifiques du cancer du sein.
«Ce vaccin injecté à des souris atteintes d'une tumeur mammaire a entraîné une très importante réaction immunitaire, raconte un des coauteurs de ce travail, Geert-Jan Boons, qui a été capable d'activer trois composantes du système immunitaire pour réduire de 80 % la taille de la tumeur.»
«C'est la première fois qu'un vaccin est développé pour entraîner le système immunitaire à distinguer et tuer les cellules cancéreuses grâce aux structures d'hydrates de carbone sur la protéine MUC1», estime Sarah Gendler, coauteur de cette recherche.
Selon l'Institut américain du cancer, cette protéine est l'une des plus importantes pour la mise au point de vaccin anticancer. Elle est retrouvée sur les cellules du cancer du sein, mais aussi dans d'autres localisations, pancréas, ovaires… Ainsi, MUC1 serait surexprimé chez 90 % des patientes atteintes de cancer du sein dits «triple négatif» et qui résistent au traitement hormonal et à d'autres médicaments.
Les chercheurs continuent à tester ce vaccin sur divers modèles expérimentaux. Ils envisagent de le tester à court terme sur des malades. «Avec l'idée, précise le professeur Boons, que, combinée au dépistage précoce, cette approche pourra transformer la prise en charge de cette maladie.»
Pour l'instant, cette stratégie est de l'ordre de la recherche pure. D'autres protocoles visant à mettre en place un vaccin thérapeutique contre le cancer du sein ont échoué. L'avenir dira le reste.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Journée de mobilisation en France contre l'austérité

LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.11 | 06h47 • Mis à jour le 13.12.11 | 10h27

Des rassemblements sont prévus dans toute la France, mardi 13 décembre, contre le plan d'austérité du gouvernement, perçu comme "injuste", à l'appel des syndicats, dont la CGT et la CFDT, qui toutefois ne s'attendent pas à une mobilisation massive à quatre mois de la présidentielle.

C'est après l'annonce, début novembre, par le premier ministre, François Fillon, d'un deuxième plan de rigueur, que l'intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA a décidé de riposter. Mais après la journée de mobilisation en demi-teinte du 11 octobre — marquée par des manifestations et des grèves limitées — les syndicats se sont cette fois contentés d'appeler à des rassemblements. Au total, cent quatre-vingt-cinq initiatives sont prévues dans tout le pays, selon la CGT.

A Paris, un rassemblement aura lieu à 14 heures sur le pont de la Concorde, face à l'Assemblée nationale. Les leaders syndicaux, notamment Bernard Thibault (CGT) et François Chérèque (CFDT), y seront en première ligne. Un peu plus tôt, à 13 heures, la CGT organise un rassemblement, place Saint-Augustin (8e arrondissement). Les militants rejoindront ensuite, en cortège, leurs camarades sur le pont de la Concorde. Le syndicat étudiant UNEF participera à cette manifestation.

Des rassemblements sont aussi prévus dans les villes de province, notamment devant la préfecture (à Marseille), le conseil général (à Lyon) ou les bureaux de la Sécurité sociale (à Lille). De son côté, FO — dont le mot d'ordre est la grève — a laissé le choix à ses unions départementales de participer ou pas à la mobilisation unitaire. Toutefois, son numéro un, Jean-Claude Mailly, ne sera pas sur le pont de la Concorde, mais aux côtés des ouvriers d'une usine à Saint-Omer, dans la Pas-de-Calais.

PERTURBATIONS SUR LA LIGNE B DU RER

Le trafic est légèrement perturbé sur la ligne B du RER, avec trois trains sur quatre circulant, la circulation étant normale sur le reste du réseau, a-t-on appris auprès de la RATP. Le RER B, qui traverse la capitale du nord au sud, transporte chaque jour près de 800 000 Franciliens. Le trafic est normal ou quasi normal pour le métro, a précisé la RATP. Les tramways et les bus fonctionnent aussi normalement sur l'ensemble des lignes.

Les perturbations pourraient être plus sensibles en début d'après-midi, lors du rassemblement parisien prévu par plusieurs syndicats pour dénoncer le plan de rigueur du gouvernement, a-t-on précisé à la RATP, qui prévoit un retour à la normale en fin d'après-midi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

La santé mentale au travail se dégrade

Créé le 12/12/2011 à 19h34 -- Mis à jour le 12/12/2011 à 20h58

EMPLOI - Un rapport de l'OCDE révèle une augmentation des troubles mentaux chez les employés...
Un employé sur cinq dans les pays de l'OCDE souffre de problèmes psychologiques, ce qui affecte la productivité, dit l'Organisation pour la coopération et le développement économiques dans un rapport publié lundi. Parmi les pathologies fréquemment recensées, la dépression et l’anxiété. Malgré l’existence de soins, nombre d’entre eux peinent à s’en sortir.
Les personnes atteintes de problèmes psychologiques le sont la plupart du temps du fait de leur travail, et près de la moitié des demandes d'indemnisation pour incapacité sont liées à ces problèmes. Le rapport révèle que «30% à 50% des nouvelles demandes de pension d’invalidité dans les pays de l’OCDE sont désormais motivées par une mauvaise santé mentale».
Or, la mauvaise santé mentale des employés a un coût. Selon l’OCDE, il se situerait entre 3 et 4% du produit intérieur brut (PIB) de l’Union européenne.
Vers de nouveaux modèles ?
Les gouvernements doivent trouver de nouveaux moyens de résoudre ce problème car les facteurs de ces maladies, comme le stress au travail, vont probablement se multiplier, ajoute l'OCDE. «L'insécurité croissante au travail et la pression sur le lieu de travail pourraient provoquer une augmentation des problèmes de santé mentale dans les années à venir», peut-on lire dans le rapport.

«La part de travailleurs exposés au stress lié au travail, ou au surmenage, a augmenté dans toute l'OCDE au cours de la décennie passée. Et, dans le climat économique actuel, de plus en plus de gens s'inquiètent pour leur poste.»

L'OCDE recommande d'améliorer les conditions de travail, de mettre en place une surveillance systématique des congés maladie, d'aider les employeurs à réduire les conflits au travail et d'éviter les licenciements provoqués par des problèmes psychologiques.

A. D. Avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

La paludisme a fait 650 000 morts en 2010, surtout des enfants africains
LEMONDE.FR



Bien qu'en baisse, le paludisme a encore causé la mort de 655 000 personnes en 2010, en grande partie en Afrique, et 86 % des décès concernent des enfants de moins de 5 ans. Ce sont les conclusions du rapport 2011 sur le paludisme dans le monde, publié mardi 13 décembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS a recencé, en 2010, 216 millions d'épisodes de paludisme dans le monde, dont 81 % dans la région Afrique. Ce bilan représente un recul de 5 % par rapport à 2009. Sur les 99 pays touchés par le paludisme, 43 ont enregistré une diminution de plus de 50 % des cas déclarés sur les dix dernières années.



RÉDUIRE DE 75 % LE NOMBRE DE CAS DANS LE MONDE

Depuis l'an 2000, les taux de mortalité liés au paludisme ont diminué de 26 %, un progrès qualifié de "majeur" par l'OMS, mais cependant inférieur à l'objectif de - 50 % fixé par l'organisation. L'OMS a révisé ses objectifs à l'horizon 2015, à savoir "réduire pratiquement à zéro le nombre de décès dûs à cette maladie", et "réduire de 75 % le nombre de cas de maladie dans le monde".

Enfin, l'OMS veut éliminer d'ici 2015 le paludisme dans 10 pays supplémentaires, par rapport à une liste établie en 2008, et dans la région Europe.

MOUSTIQUAIRES IMPRÉGNÉES D'INSECTICIDES

Pour financer la lutte contre cette maladie, quelque 2 milliards de dollars ont été mis à disposition par des organisations internationales, un montant très élevé, selon l'OMS, mais qui reste bien inférieur aux 5 milliards de dollars requis tous les ans durant la période 2010-2015.

Avec ces fonds, les pays endémiques ont eu la possibilité d'acheter des moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII). En Afrique subsaharienne, quelque 50 % des ménages disposaient en 2011 de telles moustiquaires, contre seulement 3 % en l'an 2000.



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Message par mouchou64 »

Médecine : des études très sélectives
Le nombre de places au concours de fin de première année (numerus clausus) augmente moins vite que le nombre de candidats. La sélection est sévère.
En 2010, 49 050 étudiants étaient inscrits en première année de médecine dont 29 240 jeunes bacheliers. C’est un nombre très élevé pour 7 400places offertes au concours de 1re cycle d’études médicales (PCEM1).

Entre 2002 et 2010, on enregistre une hausse de 89,7 % du nombre de candidats et de 119,3 % du nombre de nouveaux bacheliers. Dans le même temps le numerus clausus (nombre de places au concours de fin de 1re année) n’a augmenté que de 57,4 %.

• Les meilleures chances. Les chances de réussite aux concours de fin de première année de santé sont moins grandes pour les femmes et les personnes issues d’un milieu peu favorisé. Elles le sont encore moins pour les candidats qui ont redoublé et quasi nulles sans le bac S (source : ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).

• Un quart de réussite. Seulement 11,2 % des nouveaux bacheliers inscrits en première année de médecine sont passés en deuxième année l’année suivante. En 2007-2008, on comptait 37,7% de redoublants. On ne peut passer le concours que deux fois.

• Et les recalés ? À l’issue de la 1re année, 62 % se réinscrivent en médecine, 18,6 % se réorientent dans une autre filière de l’université et 19,4 % continuent leurs études ailleurs qu’à université ou arrêtent leurs études. Au bout de 2 ans de PCEM1, parmi les deux tiers d’étudiants qui ne sont pas passés, un tiers se réoriente vers une autre filière universitaire, le dernier tiers ne se réinscrit pas à l’université. Les passerelles vers d’autres formations sont rares.

• Le numerus clausus. En 2010, il y avait 7403 postes en médecine, 3090 en pharmacie, 1154 en dentaire et 1016 en études de sage-femme.


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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Des vétérinaires, pour pallier le manque de médecins ?


C'est la proposition que fait Françoise Tenenbaum, maire-adjointe de Dijon, et experte en santé publique : pour lutter contre les déserts médicaux, faisons appel à tous les professionnels de santé. Les vétérinaires pourraient ainsi suivre une formation, pour intervenir en attendant le médecin...



La proposition fait sourire les médecins... à moins qu'elle ne fasse un peu grincer des dents. En tout cas, ce n'est qu'une proposition isolée, dont le but est de susciter un débat : mission accomplie ?

La maire-ajointe de Dijon, en charge de la santé, Françoise Tenenbaum - par ailleurs experte en santé publique au sein de l'Assurance-maladie - propose donc que, pour faire face à la pénurie de médecins en France, on fasse appel aux vétérinaires. "C'est une idée personnelle qui n'engage que moi", prévient-elle. Avant de préciser sa pensée : "il faudrait définir une passerelle de formation et cadrer la mission de ces vétérinaires. Surtout, ce ne serait pas à la place du médecin, mais en l'attendant."

Qu'en pensent les principaux intéressés ? "C'est totalement irréaliste et dangereux ! On n'est pas du tout compétent pour faire une médecine humaine", juge Gérard Vignault, le président du Conseil régional de l'ordre des vétérinaires de Bourgogne. Quant à son homologue côté médecin, il préfère prendre la chose avec humour : "c'est un pavé dans la marre et ça fait bouger les canards. On en retiendra les bonnes intentions", selon Jean-Pierre Mouraux.

Histoire de mettre - déjà - un terme au débat, la directrice de l'Agence régionale de santé de Bourgogne, Monique Cavalier, tranche : "aujourd'hui ce n'est absolument pas pensable. La réglementation est claire, elle fait en sorte que nous ayons des médecins dans les zones rurales. Ca n'a été évoqué ni de près, ni de loin dans le plan régional de santé."

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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

En rétention, le respect des droits reste inégal



Les cinq associations qui interviennent dans les centres de rétention pour apporter aux étrangers une aide sociale et juridictionnelle, ont rendu public, mardi 13 décembre, leur rapport annuel. Ce document est le premier rédigé en commun depuis que l'ancien ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a décidé, en 2008, de retirer à la Cimade son monopole dans ces lieux de détention pour étrangers en situation irrégulière. Il espérait notamment, à l'époque, casser les critiques, trop virulentes à ses yeux, de l'association sur la rétention alors que la visite de ces centres par les journalistes reste interdite.
Le contenu de ce rapport prouve que cette manoeuvre a échoué. Une nouvelle fois, les associations se montrent très critiques et dénoncent les "dégâts " de la "politique du chiffre". Dernier lieu d'enfermement avant l'éloignement du territoire, les centres de rétention sont au nombre de vingt-quatre en France. En 2010, ils ont vu défiler 33 600 personnes, rien qu'en métropole. C'est moins qu'en 2009 - où le record de 35 000 étrangers avait été atteint. Mais c'est plus du double de 1999.



Dans le même temps, ce rapport met paradoxalement en exergue l'impressionnante "inefficacité" de l'ensemble du dispositif de la rétention. Si 41 % des étrangers passés par les centres ont effectivement été éloignés, tous les autres ont été libérés, dont beaucoup de familles. Un chiffre stable par rapport à 2009. Et ce, alors que la politique de "fermeté" vis-à-vis de "l'immigration irrégulière" est l'un des credo de campagne du ministère de l'intérieur.

Le cas des Roms est emblématique. Alors que l'année 2010 fut l'été du discours de Grenoble et de l'offensive médiatique du chef de l'Etat sur la population rom, seuls 3 % des retenus, cette année-là, étaient roumains. Soit seulement 1 point de plus qu'en 2009. La plupart d'entre eux ont en réalité pris l'aide au retour "volontaire" qui offre un pécule de 300 euros.

La principale critique que formulent les cinq associations (Cimade, France terre d'asile, Ordre de Malte, Forum réfugiés et Assfam) à l'encontre de la politique gouvernementale n'en demeure pas moins les "inégalités d'accès au droit". La hausse tendancielle du nombre de personnes qui défilent en rétention se fait aux dépens de l'accès au droit, selon elles. "C'est l'obsession statistique au détriment du droit", soulignent-elles.

Le rapport pointe, par exemple, la hausse exponentielle des éloignements à Mayotte : + 32 %, alors que le centre de rétention de l'île est le seul de France dans lequel "aucune association n'est financée pour l'aide juridictionnelle". Dans beaucoup de centres de métropole, ces dernières ne sont par ailleurs pas présentes le week-end ou le soir et il arrive que l'administration en profite pour éloigner plus facilement les retenus.

"INCERTITUDE" MÉDICALE

Les chiffres communiqués montrent également une hausse du nombre d'enfants retenus : 356 en 2010, contre 318 en 2009 et 165 en 2004. Un enfermement autorisé par la loi car ces derniers sont accompagnés de leurs parents. Mais les auteurs du rapport s'en inquiètent : l'expulsion des familles se faisant dans des délais de plus en plus courts, "aucun recours n'est alors possible".

"L'incertitude" médicale et juridique tend aussi à se développer pour les étrangers malades, dénoncent les associations. Dans plusieurs centres, il n'existe ainsi pas de présence continue d'un service médical. Dans certains cas, le médecin n'est là que "deux ou trois jours par semaine (...) et il arrive que, malgré leur demande, les étrangers ne soient pas vus avant plusieurs jours", écrivent-elles.

Alors que le droit interdit, dans un certain nombre de cas, d'éloigner des étrangers malades, il arrive que les préfectures passent outre les avis des médecins inspecteurs de santé publique. Ainsi, à Marseille, un étranger présentant des problèmes ophtalmologiques a été reconduit malgré un certificat médical "indiquant formellement le risque de la perte de son oeil en cas de retour", détaille le rapport.

En faisant des recoupements avec les chiffres officiels du ministère de l'intérieur (28 000 expulsions en 2010), les associations s'inquiètent en outre du sort d'environ 8 500 personnes. Des étrangers refoulés directement à la frontière vers le pays européen d'où ils provenaient ou résidaient, estiment-elles notamment. Et ce, relèvent-elles, "sans qu'aucun observateur extérieur ne puisse apporter d'information".

La mise en commun des statistiques qu'ont faite les associations permet enfin de connaître le profil des étrangers qui ont séjourné en rétention en 2010. La majorité était des hommes (90,7 %), jeunes - plus de 60 % âgés de 25 à 39 ans. En moyenne, ils ont chacun passé dix jours en rétention. Sur plus de 155 nationalités, 30 % étaient originaires du Maghreb. Le reste venait notamment du Brésil (4,5 %), du Mali (2 %) ou d'Afghanistan (2 %).

Elise Vincent

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

L'Assemblée adopte une proposition de loi contre l'usurpation d'identité

L'Assemblée a adopté mardi 13 décembre, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à empêcher l'usurpation d'identité, notamment à travers la création d'un fichier centralisant éléments d'état civil et données biométriques.
La proposition de loi des sénateurs UMP Jean-René Lecerf et Michel Houel vise à mettre en place une carte d'identité sécurisée, à l'image de ce qui se fait déjà avec le passeport biométrique, pour contribuer à la lutte contre les usurpations d'identité, estimées à plus de 200 000 par an. Cette carte d'identité "nouvelle génération" comportera deux puces électroniques. L'une contiendra les données sur l'identité : état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie. L'autre, dite "e-carte", facultative, servira de signature électronique sur Internet pour des échanges commerciaux et administratifs.

"FICHAGE GÉNÉRAL"


Après les différentes navettes entre les deux chambres, un seul article restait en débat : quelle architecture donner au fichier centralisé qui recueillera les éléments d'état civil et les données biométriques. Le Sénat avait imposé l'utilisation de fichiers dits à "lien faible" : dans ce cas, les données biographiques et biométriques d'une personne ne peuvent pas être croisées, sauf au moment de la délivrance du titre. En effet, à une empreinte correspond techniquement dans de telles bases de données non pas une identité mais un ensemble d'identités. Les sénateurs avaient justifié leur choix en faisant valoir le respect des libertés publiques.

Mais l'Assemblée a confirmé en deuxième lecture son choix initial pour une base de données à "lien fort", qui permet de faire correspondre données biométriques et données biographiques. Ce système, défendu par la majorité et par le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, permet donc d'identifier, le cas échéant, un fraudeur.

En vain, les députés de gauche ont tenté de s'opposer à la création de ce dispositif, qui selon Marc Dolez (Parti de gauche) "équivaut à un fichage général de la population française, disproportionné au regard de l'objectif poursuivi".

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Message par Memo »

Les animaux nourris aux OGM se portent bien

Par Marc Mennessier - le 13/12/2011
Des chercheurs ont passé au crible 24 études toxicologiques récentes.
Les animaux durablement nourris avec du maïs, du soja, du riz, des pommes de terre et du triticale génétiquement modifiés se portent bien. Aussi bien en tout cas que ceux qui ont reçu une alimentation non OGM. Même au bout de deux ans, et même lorsque ce régime transgénique leur est administré sur deux à cinq générations successives. Telle est la conclusion, somme toute rassurante, d'une vaste étude dirigée par la généticienne Agnès Ricroch (AgroParisTech, université Paris-Sud-Orsay) à paraître dans la revueFood and Chemical Toxicology, considérée comme «la» référence en la matière.
Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs ont passé au crible 24 études américaines, japonaises, brésiliennes, italiennes et norvégiennes récentes, exclusivement réalisées par des laboratoires publics financés par des fonds publics, ce qui exclut a priori tout risque de conflit d'intérêts.
La moitié de ces travaux portaient sur des rats, des souris, des vaches laitières, des saumons et même des macaques nourris pendant une durée supérieure (jusqu'à deux ans) au délai réglementaire de 90 jours utilisé lors des tests toxicologiques préalables à la mise sur le marché des plantes ou des aliments OGM. L'autre moitié a concerné plusieurs générations de vaches, moutons, chèvres, cochons, poules, pintades et, bien sûr, rats et souris. Les auteurs de ces 24 études ont recherché d'éventuels impacts toxicologiques sur la Casio des organes (cœur, foie, rein, cerveau, intestin, gonades, muscles…) et sur un très grand nombre de paramètres biologiques et histologiques. En vain.
L'impact de la transgenèse insignifiant«Ces travaux ne révèlent aucun problème sanitaire lié à la consommation à long terme de nourriture dérivée d'OGM», souligne le biologiste Marcel Kuntz (CNRS/université Joseph-Fourier-Grenoble) et coauteur de l'étude. «On a beau chercher, on ne trouve rien, sauf des différences non significatives liées à la variabilité génétique ou biologique des animaux étudiés», renchérit Agnès Ricroch.
Du coup, faut-il allonger la durée de nourrissage des animaux au-delà de 90 jours pratiquée lors des tests d'homologation, comme le réclament certains opposants aux OGM au motif que ce délai, trop court, ne permettrait pas de déceler une éventuelle toxicité chronique? «Non. Notre méta-analyse démontre que cet allongement n'apporterait aucune information supplémentaire, répond Mme Ricroch. Si aucun effet toxique n'est décelé pendant ce laps de temps de trois mois, recommandé au niveau international par l'OCDE et les agences sanitaires nationales et supranationales, il n'y a aucune raison d'en trouver d'avantage au-delà. Sauf à complexifier inutilement la procédure déjà très lourde de l'homologation, notamment pour les start-up ou les PME, qui se retrouveraient davantage pénalisées vis-à-vis des grands groupes.»
Dans un article paru en février dans Plant Physiology, Agnès Ricoh, Marcel Kuntz et leur collègue Jean Bergé, décédé depuis, avaient déjà passé en revue 44 publications portant sur des analyses génomiques et protéomiques d'OGM destinées à visualiser l'expression de tous les gènes. Résultat: l'impact de la transgenèse est insignifiant. «Il ne reste aujourd'hui plus d'espace scientifique pour craindre un risque sanitaire inhérent à la nature “génétiquement modifiée” des variétés commercialisées après évaluation des risques telle qu'elle est pratiquée», conclut Marcel Kuntz.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Vaccin contre le cancer, une piste prometteuse

Une équipe de scientifiques américains vient de trouver un vaccin capable de s'attaquer au cancer chez la souris. Une piste prometteuse en vue d'une application chez l'homme.

Cancer du sein, du colon, des ovaires et du pancréas. Pour le moment, le vaccin mis au point par une équipe de scientifiques américains n'est efficace que chez la souris mais une prochaine application chez l'homme est envisagée tant les résultats sont prometteurs. Les chercheurs du Centre contre le cancer de l'université de Géorgie ont développé un vaccin qui selon eux « provoque une très forte réponse immunitaire » permettant « de réduire la taille de la tumeur de 80% ». Dans le détail, le vaccin pousse le système immunitaire du patient chez à s'attaquer les cellules cancéreuses qui contiennent une protéine bien spéciale, la MUC1.

Or cette protéine est présent dans 70% des types de cancer les plus mortels. « C'est la première fois qu'un vaccin entraîne le système immunitaire à identifier et tuer les cellules cancéreuses » en fonction de certains protéines, a souligné un autre coauteur de l'étude, Sandra Gendler, chercheuse de la Mayo Clinic, un centre de santé de l'Arizona.

Des tests cliniques fin 2013
La protéine MUC1 est par ailleurs présente dans 90% des cancers du sein dits « triple-négatifs », ceux qui sont insensibles aux traitements hormonaux. « Ces tumeurs triple-négatives sont diagnostiquées chaque année chez 35.000 patientes rien qu'aux Etats-Unis », ont expliqué les scientifiques.

Transposé à l'homme, ce vaccin pourrait être utilisé en complément d'une chimiothérapie et comme mesure préventive chez les sujets à risque. Il est actuellement en phase de test sur des cellules cancéreuses humaines en laboratoire. Des tests cliniques pourraient commencer fin 2013
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