Actualités 2012

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Message par mouchou64 »

Journée mondiale contre la lèpre : appel à la générosité

La Journée mondiale des lépreux, crée par Raoul Follereau en 1954 se déroule cette année les 27, 28 et 29 janvier, 25 000 quêteurs bénévoles Follereau solliciteront un geste de solidarité pour dépister, soigner et aider les handicapés guéris de la lèpre à se réinsérer dans la société.

En Lot-et-Garonne, les bénévoles vont à la rencontre des consommateurs dans les grandes surfaces de l'agglomération agenaise ainsi qu'à Marmande, avec le soutien des Scouts de France. La déléguée départementale pour le Lot-et-Garonne, Odile Leroy, à l'occasion de ces journées de collecte, lance un appel en direction des bénévoles pour qu'ils viennent épauler l'action au quotidien de l'équipe existante (contact : 05 53 66 11 01).

« Les lépreux deviennent infirmiers » : tel est le thème de la campagne nationale cette année. La lèpre se soigne. Le traitement est efficace. « Ce fléau n'est pas une maladie contagieuse mais une maladie de la pauvreté », insiste Odile Leroy. Cette maladie d'un autre temps est toujours d'actualité. Elle frappe une personne toutes les trois minutes dans le monde. 15 000 d'entre elles sont déjà invalides lors de leur dépistage. Les régions du monde les plus touchées sont l'Asie et l'Afrique.

L'histoire de Boubé du Niger et qui témoigne cette année pour la Journée mondiale des lépreux n'est pas un cas isolé. Il est possible de faire quelque chose pour endiguer la maladie et réparer ses conséquences.

ladépêche.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

RDC: 85% des séropositifs privés de traitement contre le sida(AFP)

KINSHASA — L'ONG Médecins sans Frontières-Belgique (MSF-B) s'est alarmée mercredi que 85% des séropositifs en République démocratique du Congo (RDC) n'aient pas accès à un traitement antirétroviral (ARV) et a dénoncé le "désinvestissement" des bailleurs.

"Les conditions d'accès aux soins des personnes vivant avec le VIH/sida en RDC sont catastrophiques", écrit MSF-B dans un communiqué pour le lancement de sa campagne "VIH/sida en RDC: l'urgence ignorée".

Sur près de 68 millions de Congolais, "plus d'un million de personnes sont séropositives et on estime le nombre de patients qui devraient bénéficier en 2011 d'ARV, indispensable pour prolonger la vie des porteurs du virus VIH/sida, à 350.000", indique MSF-B.

"Or, actuellement seulement 44.000 patients sont effectivement sous traitement, ce qui représente un taux de couverture en ARV de 14%", contre 49% pour l'Afrique sub-saharienne, d'après l'ONG.

"Seul 1% des femmes enceintes atteintes par le VIH" bénéficient d'une médication destinée à prévenir la transmission du virus de la mère à l'enfant, ajoute-elle.

Pour les personnes sous traitement, "la gratuité des soins VIH n'est pas respectée", a déclaré à la presse à Kinshasa le Dr Anja de Weggheleire, coordinatrice médicale chez MSF-B. Les consultations, hospitalisations et examens de laboratoire sont à la charge des patients, selon MSF, alors que les deux tiers de la population vivent avec 1,25 dollar par jour.

La situation risque de s'aggraver avec le "désinvestissement" des principaux bailleurs internationaux, avec en tête celui du Fonds Mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui finance à "75%" la lutte en RDC, d'après l'ONG.

MSF-B avait dénoncé en novembre dernier la "suppression du financement du Fonds Mondial pour 2011", une première en dix ans. Les pays donateurs s'étaient justifiés en évoquant la crise financière.

Sans refinancement d'"urgence" dès début 2012, "nous n'aurons pas d'argent via le Fonds Mondial avant 2014", a averti Thierry Dethier, conseiller en analyse et plaidoyer à MSF-B.

L'ONG appelle aussi le gouvernement congolais à accroître et décaisser entièrement les 7% de son budget santé alloués à la lutte contre le sida.

AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

RTT à l'hôpital : les infirmières se sentent lésées

Les infirmières ont l'impression de ne pas avoir la même reconnaissance que les praticiens après l'accord trouvé avec le gouvernement sur les RTT

Un accord-cadre a été signé lundi soir entre le ministre de la Santé Xavier Bertrand et les intersyndicales de médecins hospitaliers, portant notamment sur le financement des 2,1 millions de journées de RTT accumulées depuis dix ans par les praticiens. Un accord qualifié "d'historique" par le gouvernement, mais pas pour l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers, qui parle lui de "petit accord". Et encore moins pour les infirmières, qui se sentent lésées dans l'histoire.

Jocelyne, infirmière depuis 34 ans à l'hôpital Bichat à Paris : "les médecins ont trouvé une solution, il ne faut pas qu'on nous oublie" Contrairement aux praticiens hospitaliers, le paiement d'une journée de RTT serait de 80 euros bruts en moyenne pour une infirmière, contre 300 euros pour les praticiens hospitaliers, soit moins que le coût horaire d'une infirmière débutante.

"On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé, les médecins ont trouvé une solution, il faut que ça soit équitable, il ne faut pas qu'on nous oublie, s'indigne une infirmière. Les RTT on ne peut pas les prendre, on est fatigué, on aurait pu faire des erreurs, c'est n'importe quoi."

Selon une estimation de la CGT - syndicat majoritaire dans la profession -, plus de 10 millions de jours de RTT sont cumulés dans la fonction publique hospitalière, dont plus d'un tiers rien que pour les infirmiers. Le ministère n'a pas chiffré leur coût.

Un accord à peaufiner

Mais les praticiens ne sont eux non plus pas totalement satisfaits par cet accord, qui est l'aboutissement de plusieurs réunions de négociations difficiles fin 2011 pour trouver une solution à la résorption des RTT accumulées par les blouses blanches.

Ces derniers, contrairement à d'autres personnels, n'ont généralement pas la possibilité de prendre les congés supplémentaires résultant des 35 heures à l'hôpital.

Des syndicats de médecins hospitaliers ont regretté que la journée de RTT non prise soit restée indemnisée à 300 euros. Après cet accord, des discussions doivent se poursuivre pour la rédaction des arrêtés et décrets d'application.



RTLÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Migrants, population la plus touchée par les maladies infectieuses

L’état de santé des migrants en France ainsi que dans la plupart des pays d’immigration s’est dégradé en dix ans. C’est la principale conclusion du Bulletin épidémiologique hebdomadaire(BEH) de l’Institut de veille sanitaire, publié ce matin. En cause, les maladies infectieuses comme la tuberculose, l’hépatite B ou le VIH qui touchent particulièrement ces populations vulnérables et d’autant plus à risques.

Selon les estimations de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la France compterait plus de 5,3 millions d’immigrés, soit 8,4 % de la population. Un peu moins de la moitié serait originaire d’Afrique, et un peu plus de 30 % viendrait d’Europe de l’Est. Après une revue de la littérature internationale montrant un déclin progressif de l’état de santé des migrants des années 1980 à nos jours, Florence Lot, directrice de recherche à l’InVS, et ses collègues ont essayé de comprendre cet état de fait. Très vite, ils ont constaté que si ces derniers arrivent en bonne santé dans les pays d’accueil, cet état tend à se dégrader au cours du temps. Les raisons sont multiples. Si certains, dans des situations précaires, ont tendance à adopter des habitudes de vie qui, malheureusement, abiment leur santé, d’autres travaillent, mais dans des conditions de forte pénibilité. Par ailleurs, depuis quelques années, le profil des migrants a beaucoup changé. On est de plus en plus loin du schéma traditionnel du père de famille venu chercher un travail stable avant de faire venir les siens, on trouve de plus en plus de femmes et d’enfants seuls, fuyant leur pays pour de multiples raisons (guerre, famine, etc). Ces nouvelles populations migrantes sont très vulnérables.
Au delà de cet état de santé général dégradé, les chercheurs de l’InVS ont constaté que les migrants constituaient la moitié des nouvelles contaminations au VIH et à la tuberculose, et les trois-quart des personnes soignées contre l’hépatite B chronique.
Par ailleurs, ces populations dites "à risques" ont du mal à avoir accès aux soins en raison des barrières administratives, linguistiques, mais aussi financières. Le constat est clair : les populations immigrées vont rarement voir le médecin de ville. Moins informées,elles ne savent pas toujours quelles démarches entreprendre...
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Un antipaludéen, l’artémisinine, pourrait être produit en masse

Traitement efficace contre le paludisme, l’artémisinine, une molécule – difficilement – extraite d'une plante coûte cher à synthétiser. Des chimistes allemands changent la donne en proposant une méthode pour en produire en plus grande quantité et à moindre coût. De quoi baisser les prix des médicaments antipaludéens et de les rendre accessibles à un plus grand nombre de malades.

Le paludisme a encore tué 655.000 personnes en 2010. Certes, c’est 26 % de moins qu’en 2000, mais en deçà des objectifs prévus par l'OMS qui espérait une réduction de moitié du nombre de victimes.

Ce taux de survie s’explique en grande partie par l’utilisation de traitements plus efficaces pour contrer les effets du Plasmodium (le protozoaire à l’origine de la maladie), à base d’une molécule, l’artémisinine.

Depuis 2001, l’OMS a recommandé l’utilisation de thérapies à base de cette artémisinine combinée à un autre principe actif, car ces traitements surclassent en efficacité les médications précédentes.

Extraite d’une plante chinoise nommée armoise annuelle (Artemisia annua), cette artémisinine ne se retrouve dans le végétal qu’à de faibles concentrations. De plus, sa synthèse artificielle repose sur des techniques coûteuses, si bien qu’elle n’est pas produite à hautes doses.

Par ses difficultés de production, les coûts des médicaments s’avèrent trop élevés pour une bonne partie de la population affectée par la malaria. Rappelons que le parasite sévit principalement en Afrique subsaharienne et dans le sud de l'Asie, dans des pays aux faibles moyens financiers.

Lumière, oxygène : les ingrédients manquants

Des chimistes de l’institut Max Planck et de l’Université libre de Berlin viennent de refaire renaître l’espoir de produire cette artémisinine à moindre coût en découvrant une nouvelle façon plus efficace de synthétiser le principe actif. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Angewandte Chemie.

Lors de l’extraction d’1 kg d’artémisinine, on récupère en parallèle 10 kg d’une molécule voisine, appelée acide artémisinique, dont on se débarrassait parce que sa conversion en artémisinine n’était pas rentable. Les chercheurs allemands ont essayé d’empêcher ce gaspillage et d’utiliser cet acide végétal pour trouver une nouvelle voie, moins coûteuse, pour synthétiser le principe actif.
On peut voir ici le schéma simplifié de la synthèse d'artémisinine à partir de l'acide dihydroartémisinique. Les principales différences entre ces deux molécules apparaissent au niveau du nombre d'atomes d'oxygène, qui viennent former des cycles supplémentaires.

L’artémisinine obtenue en moins de 5 minutes

La réaction de transformation de l’acide artéminisique en artémisinine implique la mise en place d’un pont (une liaison covalente) entre deux atomes d’oxygène sur l’un des trois cycles que comprend la molécule, car c’est ce groupement dit endoperoxide qui confère au produit végétal son pouvoir actif.

Dans un premier temps, l’acide artéminisique est réduit en acide dihydroartémisinique. Ce produit de la réaction est placé dans un tube fin en présence d’oxygène, le tout entouré d’un flux continu de rayons lumineux. On laisse mijoter 4 minutes 30 et on obtient de l’artémisinine à un rendement de 40 %.

Des traitements moins onéreux contre le paludisme

En une journée, les chercheurs peuvent produire jusqu’à 800 g, mais espèrent améliorer les procédés pour passer à 2 kg quotidiens dans trois mois. Autre point sombre en passe d’être résolu : le prix du réactif. Il avoisine actuellement les 60.000 $ (46.000 €), mais un nouveau composé identique pourrait être vendu prochainement 5 à 6 fois moins cher.

Cette découverte abaisserait probablement les coûts de production, ce qui se répercuterait sur le prix de vente des thérapies antipaludéennes, contribuant à sauver davantage de vies humaines. Cependant, un problème capital n’est pas encore réglé. Il faut laisser 14 mois à la plante avant d’en extraire les molécules d’intérêt. De ce fait, les prix sont très changeants, ce qui a conduit de nombreux agriculteurs à se détourner de cette culture. Et sans producteur primaire, tous les progrès accomplis deviennent compromis.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Krishou »

Bonjour,
je viens de m'inscrire sur ce forum, merci beaucoup pour toutes ces informations
:DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

La population japonaise va chuter d'un tiers entre 2010 et 2060
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.12

En 2060, l'espérance de vie des hommes japonais devrait atteindre 84,19 ans (contre 79,64 en 2010) et celle des femmes 90,93 ans (contre 86,39 ans).

La population du Japon va chuter de 32,3 % entre 2010 et 2060 compte tenu de la dénatalité, et les personnes âgées de plus de 65 ans représenteront alors près de 40 % du total, une perspective inquiétante pour le pays et son régime de protection sociale, selon une nouvelle étude publique. En 2060, le Japon ne comptera plus que 86,74 millions d'habitants, contre 128,06 millions recensés en 2010, le passage sous la barre symbolique des 100 millions devant se produire en 2048, d'après les chiffres actualisés publiés lundi par l'Institut national de la protection sociale et des problèmes démographiques.
Le nombre d'enfants de 0 à 14 ans va pour sa part être divisé par deux dans le même laps de temps à cause d'un taux de fécondité évalué sur la période à seulement 1,35 bébé par femme, un chiffre inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1). La population des 0-14 ans devrait passer de 16,84 millions (12,7 % de la population) à 7,91 millions (9,1 %) et celle des 15-64 ans de 81,73 millions (63,8 %) à 44,18 millions (50,9 % du total). En revanche, la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans devrait croître d'année en année, évoluant de 29,48 millions (23 % du total) en 2010 à 34,64 millions (39,9 %) en 2060.


L'organisme public qui a conduit l'étude précise en outre qu'en 2060 l'espérance de vie des hommes japonais devrait atteindre 84,19 ans (contre 79,64 en 2010) et celle des femmes 90,93 ans (contre 86,39 ans). La baisse de la natalité conjuguée à une existence plus longue entraîne un vieillissement rapide de la population japonaise, un problème majeur qui représente une menace pour le système de protection sociale du pays, de moins en moins de jeunes actifs étant disponibles pour soutenir un nombre croissant de personnes âgées.

Le gouvernement de centre-gauche prône une importante hausse de la taxe sur la consommation pour pérenniser le régime de remboursement des soins, mais dans le même temps il lui est reproché de ne pas tenir ses promesses pour favoriser les naissances, de nombreux couples se privant d'enfants pour des raisons économiques compte tenu de frais d'éducation extrêmement élevés et du manque d'infrastructures d'accueil.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Les achats en ligne des Français en hausse de 22 %
LEMONDE.FR | 30.01.12 | 08h34

Les Français ont dépensé 37,7 milliards d'euros sur Internet en 2011, dont 7,6 milliards pour Noël en novembre et décembre, selon les données publiées, lundi 30 janvier, par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) et Médiamétrie. C'est 22 % de plus qu'en 2010.
Le panier moyen par achat a légèrement diminué : les Français ont dépensé en moyenne 90 euros lors d'une commande, soit 1 % de moins qu'en 2010, et 86 euros pour Noël, le montant le plus bas depuis 2006.

Mais les acheteurs ont été plus nombreux : 30,7 millions de Français ont commandé sur la Toile, dont 3 millions pour la première fois en 2011. Et ils ont fait en moyenne 13,7 transactions par an (contre 12,3 en 2010), dépensant sur un an 1 230 euros (contre 1 120).

"SILVER SURFERS"

Le fort développement en 2011 des systèmes de retrait en magasin ("drive" et "point relais") pour les commandes passées sur Internet a contribué au développement du commerce en ligne, tout comme la progression des achats réalisés à partir du téléphone mobile et des tablettes (le "m-commerce").

Désormais, la Toile attire toutes les catégories d'acheteur et, depuis près de deux ans, surtout des personnes plus âgées. La catégorie des 50 ans et plus, que l'on appelle les "silver surfers", est celle qui en un an a le plus progressé.

Au quatrième trimestre 2011, 79 % des internautes âgés de 50 à 64 ans ont fait un achat sur Internet, soit 23 % de plus qu'un an auparavant. Un tiers des acheteurs sur Internet a plus de 50 ans, ce qui en fait la première catégorie d'acheteurs en ligne, ex-aequo avec les 35-49 ans.

Alain Beuve-MéryÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

14 % des agents de l'Education se disent en situation d'épuisement professionnel

Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.
Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.

"Une proportion non négligeable des professionnels est en situation de risque psycho-social avéré, en particulier les conseillers principaux d'éducation (CPE), les personnels administratifs, les professeurs des écoles élémentaires et (ceux) exerçant en collège", résume le Carrefour santé social.

Selon l'étude, menée en mai 2011 auprès de 5.000 agents de l'Education nationale sur les risques psychosociaux, l'épuisement professionnel et les troubles musculosquelettiques (TMS), 24 % se disent en état de tension au travail et 14 % en épuisement professionnel.

Ce risque d'épuisement (ou "burnout" selon le terme anglosaxon) est supérieur à la moyenne des agents de l'Education nationale pour les CPE, les enseignants d'école élémentaire et du collège, les hommes et les plus de 55 ans.

Une grande majorité des agents déclare avoir connu un problème d'ordre musculosquelettique au cours des 12 derniers mois concernant la nuque ou le cou (78 %), le bas du dos (75 %), l'épaule (60 %), le genou ou la jambe (54%). Selon la zone du corps, entre un tiers et plus de la moitié des répondants déclare un problème au cours des sept derniers jours.

Par rapport à l'enquête "Sumer" qui constitue la référence en France (toutes professions confondues), l'étude montre que les agents de l'Education nationale sont soumis à une "demande psychologique" élevée mais ils bénéficient d'une "latitude décisionnelle" importante. Ce dernier critère, qui correspond à la marge de manoeuvre dont les personnels disposent pour mener leur activité, "contribue à réduire le niveau de risque psycho-social".

Dans l'enquête Sumer, 12 % des cadres et 23 % de tous les salariés se disent "tendus" au travail, à comparer avec les 24 % de l'Education nationale.

Lieu d'échanges et de réflexion entre la MGEN et les principaux syndicats de l'éducation (FSU, UNSA-Education, Sgen-CFDT), le Carrefour santé social a publié deux premières enquêtes en 2006, sur la santé des jeunes enseignants, et en 2009, sur les fins de carrière. Son objectif est de déceler les situations à risque pour que des réponses adéquates y soient apportées.

Lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:


http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Dans l'Aveyron, 30.000 habitants se retrouveront sans ophtalmo le 1er avril

TOULOUSE — La fermeture prochaine du dernier cabinet d'ophtalmologie de l'ancienne cité minière de Decazeville (Aveyron) va plonger un bassin de population de 30.000 personnes dans une pénurie symptomatique de la désertification médicale qui frappe de nombreuses régions isolées.
Malgré l'annonce de leur prochain départ en retraite, le 31 mars, les docteurs Gérard Le Joncour et Michèle Buessinger, qui exercent à Decazeville depuis 1980, n'ont pas trouvé de repreneurs pour leur cabinet. Cette fermeture s'ajoute à l'absence d'ophtalmologiste au Centre hospitalier de Decazeville.
Le maire PS de Decazeville, Jean Reuilles, se dit impuissant. Pour lui, l'urgence est d'assurer une permanence des soins à l'hôpital pour les 6.000 habitants de la ville et ceux des communes alentour.
L'Agence régionale de santé (ARS) s'est fixé comme priorité d'attirer à l'hôpital un ophtalmologiste, ou d'établir un système de gardes en alternance, pour que les 30.000 habitants du bassin de vie de Decazeville puissent être examinés "dans les 35 minutes" en cas d'urgence.
Mais, pour Jean Reuilles, cette solution "ne serait qu'un pis-aller".
Le Dr Michel Boussaton, président du Conseil régional de l'ordre des médecins de Midi-Pyrénées, y voit "l'aboutissement d'un long processus que l'on dénonce depuis longtemps".
"Quand on parle de désert médical, ça en fait sourire certains parce que jusqu'ici, on ne voyait pas concrètement ce que c'était. Eh bien, les gens vont maintenant le voir. C'est regrettable, dit-il, mais c'était tout à fait prévisible sur la région, qui souffre fortement de cette désertification médicale."
Patrick Romestaing, responsable de la démographie au Conseil national de l'ordre des médecins, s'est refusé à parler de désert médical, concédant cependant que, "même dans une région globalement bien dotée comme Midi-Pyrénées, il existe des territoires et des départements qui sont confrontés à de grandes difficultés sur certaines spécialités".
Si l'ophtalmologie est la spécialité médicale la plus durement touchée par la pénurie de médecins au niveau national (une quarantaine des 2.200 bassins de vie français en sont dépourvus), le problème est plus global pour le bassin de Decazeville, selon Jean-Paul Boyer, porte-parole du collectif "Tous Ensemble".
"Sur notre bassin de vie, il y a 30.000 habitants, et nous souffrons de carences sur de nombreuses spécialités: en pneumologie, en urologie, en psychiatrie, et donc en ophtalmologie", précise-t-il.
Le numerus clausus "n'a pas été fait de manière assez prospective", regrette Michel Boussaton. "Cela fait 20 ans qu'on organise la pénurie de médecins. C'est trop facile, aujourd'hui, de demander aux organisations professionnelles et aux politiques locaux de trouver une solution", juge-t-il.
Réévalué chaque année, le numerus clausus limite le nombre d'étudiants en médecine reçus au concours d'entrée en seconde année.
Selon les chiffres du Conseil régional de l'ordre des médecins, 37% des médecins des Hautes-Pyrénées ont plus de 60 ans, tout comme un tiers des praticiens du Gers, de l'Aveyron. "Le problème sera donc aigu dans 4 ou 5 ans, lorsque ces médecins partiront à la retraite, et que nous n'aurons pas la possibilité de les remplacer", explique Michel Boussaton.
Les Decazevillois devront donc se déplacer jusqu'à Figeac (à 27 km), Villefranche-de-Rouergue (39 km) ou Rodez (40 km) pour voir un ophtalmologiste.
Pour Patrick Romestaing, les Français doivent s'adapter: "On n'aura plus de médecins sur le pas de la porte, il faudra faire plus de kilomètres. La population doit accepter qu'on va plus se déplacer qu'avant pour voir un médecin."

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

DÉPRESSION: Horaires de travail excessifs, facteur majeur d’épisode dépressif


Avis aux bosseurs. Travailler 11 heures ou plus par jour est un facteur majeur de dépression sévère, selon cette étude publiée dans l’édition en ligne du 25 janvier de la revue PLoS ONE. Car 11 heures ou plus passées au bureau chaque jour, c’est un risque plus que double d’épisode dépressif, en comparaison d’une journée normale, soit 7 à 8 heures environ.

Cette étude, co-financée par le Medical Research Council, la British Heart Foundation, la Stroke Association et les NIH a examiné les habitudes de travail de 2123 fonctionnaires britanniques en relation avec le développement de symptômes dépressifs majeurs au cours des six années qui ont suivi. Après prise en compte d'autres facteurs liés à la dépression, les chercheurs constatent qu’une durée quotidienne de 11 heures ou plus par jour est associée à un risque multiplié par 2,5 de vivre un épisode dépressif. La question qui se pose est bien, est-ce que les gens un peu déprimés sont ceux qui compensent par leur travail ou bien la durée de travail excessive est-elle un facteur responsable de dépression ? La réponse passe par de nouvelles études démontrant que travailler moins réduit bien le risque.

Cette étude de cohorte prospective menée par des chercheurs de l'Université Queen Mary (Londres), de l’University College of London, de l'Université de Bristol, de l’Université McGill au Canada, et de l'Institut finlandais de santé au travail a néanmoins prouvé le lien entre des heures de travail en excès et le risque d'épisodes dépressifs majeurs ultérieurs. Basée sur les données de la grande cohorte Whitehall II, l’étude a analysé les caractéristiques de l'emploi, les facteurs socio-démographiques, les facteurs liés à la santé ou au mode de vie, les antécédents médicaux de plus de 2.123 participants âgés en moyenne de 47 ans, au départ de l’étude. Les participants ont été séparés en plusieurs groupe en fonction de leur durée de travail, 7-8 heures/jour, 9 heures/jour, 10 heures/jour et 11 et 12 heures ou plus par jour.

Une journée de travail normale pour un participant sur 2 :
• 52% travaillaient 7 à 8 heures par jour
• 21%, 9 heures/jour
• 16%, 10 heures/jour
• 11%, 11 à 12 heures (ou plus) par jour

Qui sont ceux qui travaillent le plus longtemps ? Des employés de sexe masculin, mariés, à des postes plutôt cadres. Des employés, aussi, à consommation d'alcool plus élevée que la limite quotidienne et plutôt ex-fumeurs, précisent les auteurs.

11 heures de travail ou plus par jour, risque de dépression multiplié par 2,5 : Parmi les 2.123 participants, 66 ont connu un épisode dépressif majeur, soit 3,1% des partcipants. Après ajustement, les chercheurs constatent que les employés qui travaillent 11 heures ou plus par jour ont un risque multiplié par 2,52 fois d’épisode dépressif sévère par rapport à ceux qui « font une journée normale ».

D'autres facteurs ?
- les femmes sont plus de deux fois plus susceptibles de faire l'expérience d’un épisode de dépression (OR : 2,08),
- la présence d'une maladie physique chronique est aussi un facteur de risque majeur (OR : 2,30)
- la consommation modérée d'alcool, par rapport à l’abstinence (OR : 2,68)
- le niveau de responsabilité, les niveaux inférieurs pouvant multiplier le risque par 4 (OR : 4,03)
- En revanche, l’étude n’associe ni le tabagisme, ni le stress au risque de dépression…

Des horaires de travail excessifs sont donc, selon les auteurs, a minima, un facteur prédictif de survenue d'un épisode dépressif majeur.


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Message par Sebcbien »

mouchou64 a écrit :La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:


http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html
génial je l'ai regardé à nouveau, hier, via leur site!

par contre il s'agit du burn-out des soignants :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

Sebcbien a écrit :
mouchou64 a écrit :La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:


http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html
génial je l'ai regardé à nouveau, hier, via leur site!

par contre il s'agit du burn-out des soignants :D

:lol: Preuve que je ne suis pas du matin...oui bien sûr burn-out des soignants!!!merci SebcbienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

Hôpitaux : les infections nosocomiales méritent plus d'attention

Le Point.fr - Publié le 26/01/2012 à 17:12
Une étude prouve l'importance de prendre en compte les taux d'infections pour évaluer la qualité des établissements de santé.


À quand la publication des chiffres des infections hospitalières, service par service ? © DURAND FLORENCE / SIPA

En recensant les personnes ayant déclaré une maladie infectieuse dans les trente jours suivant leur sortie de l'hôpital, des chercheurs estiment que le risque de contamination à l'occasion de soins est, en réalité, trois fois plus important que celui déclaré par les établissements de santé. Pour arriver à cette conclusion, une équipe de chercheurs américains a mené une étude rétrospective dans 27 hôpitaux du comté d'Orange, en Californie. Les résultats de leur travail sera publié dans le numéro de février de la revue Infection Control and Hospital Epidemiology.

Les Américains devront-ils revoir les classements de leurs hôpitaux ? Dans certains grands pays, il existe de tels palmarès, réalisés non seulement sur la qualité des médecins et des soins prodigués, donc des guérisons obtenues, mais aussi sur la capacité à limiter le nombre d'infections nosocomiales. Leurs résultats sont évidemment regardés attentivement par les patients, car la peur d'être contaminés par un microbe présent à l'hôpital est fréquente, a fortiori chez ceux qui se font opérer et ceux dont le système immunitaire est défaillant. Ce qui leur permet de choisir - dans la mesure du possible - le meilleur établissement près de chez eux.

En France, la surveillance des infections chez les personnes qui ont subi une intervention chirurgicale s'effectue bien jusqu'à 30 jours après la sortie du patient (un an en cas de pose de prothèse). "Mais il est totalement impossible d'obtenir les résultats service par service, voire hôpital par hôpital", regrettent les auteurs du Classement des hôpitaux pour Le Point. "Nous ne disposons que d'un indice composite dans lequel interviennent la quantité de solution hydroalcoolique utilisée, le bon usage des antibiotiques ou encore les taux moyens d'infections. C'est inutilisable !"

Nombre réel d'infections nosocomiales

La récente étude américaine n'a, elle, porté que sur les infections nosocomiales à staphylocoque doré résistant à la méticilline (Sarm). Et d'emblée Taliser Avery, de la Harvard Medical School à Boston (Massachusetts), et ses collègues rappellent que les séjours hospitaliers étant de plus en plus courts, la probabilité de détecter des infections nosocomiales à Sarm après la sortie ne cesse d'augmenter. Ils ont étudié, a posteriori, les dossiers des adultes admis en soins aigus entre 2002 et 2007. Si un patient arrivait avec une infection à Sarm dans un établissement de santé et qu'il avait été hospitalisé dans les 30 jours précédents, son infection était comptabilisée dans la première hospitalisation. C'est ainsi que les chercheurs aboutissent à un triplement de l'incidence moyenne des infections nosocomiales, qui est passée de 12,2 à 35,7 pour 10 000 admissions à risque.

La prise en compte du nombre réel des infections nosocomiales jusqu'à 30 jours après la sortie des malades a eu un impact sur le classement de presque tous les hôpitaux. Neuf établissements de santé ont changé de groupe, parmi les quatre définis pour les 27 hôpitaux étudiés. Un hôpital a même perdu huit places. Il est passé du deuxième au quatrième et dernier groupe, notent les auteurs. De quoi faire frémir, a posteriori, ceux qui y ont séjourné. Et de quoi réclamer en France aussi, comme le font les journalistes du Point depuis si longtemps - en vain ! - la publication des chiffres précis d'infections nosocomiales par tous les établissements hospitaliers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmière depuis le 17/07/2015
En réanimation neurologique
Verrouillé