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cristal74270
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Message par cristal74270 »

CANCER : QUE PEUVENT LES MEDECINES DOUCES ?

Sophrologie, acupuncture, plante, hypnose, près de 70% des malades du cancer auraient recours au médecine complémentaire selon l’OMS.

Aujourd’hui les médecines douces ont officiellement leur place dans les hôpitaux et sont donc reconnues en complément de la chimiothérapie, la radiothérapie, ou de la chirurgie.

Les médecines douces ne guérissent pas le cancer sans passer par les médecines traditionnelles qui ont démontré leurs efficacités, par contre elles contribuent à la guérison en :

Pour le patient
- combattant le stress grâce par exemple à la relaxation.
- faisant en sorte que les effets secondaires sont plus supportables.
- afin que le patient accepte sa maladie.
- étant à l’écoute du patient.


Une étude suédoise a démontré que :
Concernant les plantes, il y aurait un risque de rechute un peu plus important.
Certains produits à base de plantes interfèrent avec les traitements hormonaux (ex : le tamoxifène), traitement que l’on donne lors d’un cancer du sein.

La relation entre les docteurs de la médecine traditionnelle et les docteurs de la médecine douce :
Ils ne discutent pas d’un patient qu’ils traiteraient en même temps pour le cancer, il existe malheureusement une séparation du fait du scepticisme des médecins traditionnels.

Les plantes chinoises (la pharmacopée)
Certaines plantes chinoises ont eu des effets destructeurs, elles peuvent être très dangereuses , il faudrait plus de recherches concernant ces plantes afin de pouvoir les utiliser sans qu’elles soient nocives pour l’homme.

L’acupuncture
Une personne qui a été atteinte du cancer du sein a fait appel à un acuponcteur, ce dernier traite ses patients avec des petites aiguilles qu’il plante dans certaine zone de la peau , la patiente en question nous indique qu’elle se sent calme après sa séance, qu’elle ne sent plus aucune chaleur dans son sein, d’ailleurs la chaleur qu’elle ressent s’atténue pendant plusieurs jours.

Le professeur Simon Schraub, cancérologue déclare : il maintient une réserve, par contre suite au traitement de chimiothérapie et de radiothérapie, l’acupuncture calme les nausées et vomissements . Par contre il n’a jamais été démontré qu’elle prévient les rechutes.
L’acupuncture est basée sur des énergies qui circulent sur des méridiens, mais cette énergie est souvent utilisés par beaucoup de patricien non recommandables, ces derniers disent pouvoir guérir le cancer grâce à ces énergies, malheureusement ce n’est pas le cas !

Une autre personne qui était également atteinte du cancer du sein nous dit :
Cette dame a été voir son acuponcteur après l’ablation de son sein, elle était infecté, il lui a mis 3 aiguilles autour de la cicatrice et au bout d’un quart d’heure la cicatrice dégonfla et devint blanche.

L’hypnose :

Cette pratique permet au patient de s’extérioriser, en discutant avec l’hypnotiseur, de se détendre pendant et après la séance. L’hypnose aiderait psychologiquement( par exemple pour se préparer au traitement de la chimiothérapie qui est un traitement lourd.)

Conclusion : les médecines douces ne guérissent pas mais y contribuent en aidant le patient surtout psychologiquement , les patients se sentiront mieux moralement ! Toutefois, il faut faire attention aux escrocs !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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sixela95
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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

Prothèses PIP : « Le radar n’a pas fonctionné »
Créé le 01-02-2012

Par Joël Ignasse
Les conclusions du rapport sur la société PIP, réalisé par la DGS et l’AFSSAPS et remis mercredi matin aux ministres chargés de la santé, indiquent que plusieurs alertes ont porté sur les prothèses mammaires fabriquées par la société dès 1996 mais le mécanisme de tromperie généralisée a abusé les autorités sanitaires.



Un chirurgien retire un implant PIP défectueux, le 25 janvier 2012 à Caracas. (c) Afp

Mots-clés : PIP, prothèse mammaire, matériovigilance, Santé
Sur le même sujet
» Implants mammaires et lymphomes : un lien possible mais pas démontré
» Prothèses PIP : vers un retrait systématique
» Prothèses PIP : retrait à titre préventif
» L’intrigante composition des implants mammaires PIP
Des soupçons dès 1996
Il se sera donc écoulé presque quinze ans entre la première dénonciation anonyme mettant en cause la société Poly Implant Prothèse (PIP) et la décision de retirer les prothèses mammaires qu’elle fabrique. Un délai qui s’explique par le caractère « particulièrement élaboré de la fraude » explique Jean-Yves Grall, Directeur Général de la Santé.

A l’époque, en 1996, l’administration avait mis en place une surveillance spécifique jusqu’en 1997 de la société qui fabriquait alors des prothèses pré remplies de sérum physiologique. Une nouvelle inspection a eu lieu en 2001 suite à l’autorisation d’utilisation des prothèses pré remplies de gel de silicone. Ces deux contrôles qui ont pourtant relevé « un nombre significatif d’écarts » n’ont pas eu de suite. Les réponses fournies par la société ayant été jugées satisfaisantes, il n’y a plus eu de contrôle entre 2001 et 2010.

Le rapport remis mercredi matin aux ministres de la Santé, Xavier Bertrand et Nora Berra, fait cependant état dès le début de la commercialisation des prothèses PIP (quel que soit leur contenu) de signalement de ruptures. Comme le dit Jean-Yves Grall : « le radar n’a pas fonctionné ».

Traçage toxicologique impossible
Mais même des visites des autorités plus fréquentes et inopinées n’auraient pas forcément permis de détecter la fraude. Jean-Claude Mas avait mis en place un « système de tromperie organisé avec un gel de démonstration et un deuxième circuit » selon le rapport. De plus comme l’a rappelé Dominique Maraninchi, Directeur Général de l’Afssaps, « on ne contrôle que les procédures, pas les produits ».

Quant au gel de silicone frauduleux (plusieurs gels ont été utilisés en fait) les analyses réalisées en 2010 ont montré que la majorité d’entre eux étaient non conformes. De plus, « leur grande hétérogénéité ne permet pas de conforter une traçabilité, par lot, des matières premières utilisées ». Des tests ont néanmoins confirmé leur caractère irritant, ce qui justifie l’explantation des prothèses chez les femmes qui en sont porteuses. Plus que le caractère génotoxique, puisque selon les experts les données ne permettent pas de conclure à un risque accru de cancer (lymphomes et adénocarcinomes) du sein.

Vers un renforcement de la matériovigilance
Au regard de ces constatations, les auteurs du rapport préconisent un renforcement du dispositif de surveillance et de contrôle du marché des dispositifs médicaux. Avec notamment un contrôle annuel et inopiné des fabricants pour les dispositifs médicaux les plus à risques. « En gardant en mémoire le fait que 90% de ces dispositifs sont fabriqués à l’étranger » souligne Dominique Maraninchi. D’où la nécessité de renforcer les échanges entre les autorités compétentes nationales.

Enfin, ils proposent de favoriser le signalement des évènements indésirables avec un système de déclaration simplifiée et un retour d’informations systématique au déclarant. Pour compléter ces mesures les ministres de la santé ont demandé pour le début du mois de mars la liste des dispositifs médicaux implantables à risques ainsi que le programme prévisionnel d’inspections pour 2012.

Sciences et Avenir.fr
01/02/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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sixela95
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Re: Actualités 2012

Message par sixela95 »

Lésions musculaires ? Le massage bénéfique
Créé le 01-02-2012 à 12h06 - Mis à jour à 18h32 1 réaction


Par Joël Ignasse
Masser aide les muscles lésés à se rétablir plus vite rapporte une nouvelle étude sur des hommes.


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Le massage permet aux muscles de mieux récupérer. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Mots-clés : massage, muscle, inflammation, Santé
Publiés dans Science Translationnal Medicine, les résultats suggèrent que la pratique des massages peut atténuer les douleurs en déclenchant les mêmes mécanismes biologiques que les traitements antalgiques et qu’ils pourraient constituer un complément efficace des traitements.

La pratique du massage est d’ailleurs largement répandue dans le monde, notamment en Asie. Pourtant peu d’études scientifiques ont tenté de comprendre les effets moléculaires de cette pratique. Les chercheurs de l'Université McMaster à Hamilton (Canada), qui voulaient remédier à ce manque d’informations, ont administré des massages à un petit groupe d'hommes en bonne santé après un exercice physique conséquent.

Dans leur publication, ils montrent que dix minutes de massage activent des capteurs biochimiques qui envoient des signaux aux cellules musculaires réduisant l'inflammation. Ces signaux améliorent aussi la capacité des cellules musculaires à faire de nouvelles mitochondries. Comme celles-ci jouent un rôle important dans la production d'énergie, la thérapie par massage pourrait accélérer la récupération des muscles abimés chez les athlètes et favoriser aussi la guérison chez des patients ayant des troubles musculosquelettiques.

Sciences et Avenir.fr

01/02/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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kysa
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

Projection film Médiator en amphi
Réalisée par Anne Richard. Public Sénat
Problème de santé publique, médicament retiré car nocif en utilisation normale. Mais pas le droit de
Livre censuré. Médiator : médicament détourné en coupe faim.
Malformation du cœur. Essoufflement
Entre 55 et 2000 morts.
Charles Joseph-Oudin : Jeune avocat tente de lancer les patients au palais de justice : médiator combat judiciaire.
Aucune chance face aux grands labos.
Assemblé : médiator bataille politique (Mr. Bapt). Aimerais provoquer le tsunami de pharmacovigilance en France.
Médecin, avocat députe font éclaté les plus grosses affaire médicales de la décennie.
Combien de morts ? Acte I
Tout est parti d’un doute dans une consultation pneumologue. Médiator =Médicament pour diabétique. Isomérine, similaire, du même labo, coupe faim, interdit car maladie poumons. Du poumon au cœur Irène Frachon mène l’enquête. Première patiente vue fev 2007 => lancement de l’enquête sur le médiator.
Cas découverts au fur et à mesure.
Utilisation du médiator comme coupe faim et pas comme médicament du diabète.

Quand personne informée, l’attaque en justice est plus facile.
De 2007 à 2009, l’AFFSSAPS a été informés par plusieurs alertes pour les risques cardiaques du Médiator.
Etudes des morts cardiaques, 70% sont liés avec l’utilisation du Médiator.

Octobre 2009 médecin de la Sécu entre dans la lutte. Première phase observations patient prenant médiator. Multiplication par trois du risque de valvulopathie.
Novembre 2009, CHU Brest, CNAM arrive à accorder l’AFFSSAPS pour retirer le médiator en catimini.
Irène sort son livre : un député l’appelle pour en savoir plus.
Récepteur sérotonine complètement détruite. G. Bapt comprend la technicité des cas. AFFSSAPS réticente à partager les informations.

Relation entre isomérine, médiator demandée au labo Servier. Réponse disant que les médicaments sont radicalement différent.
Suite à l’entretient député demande des comptes à l’AFFSSAPS.
Aout 2010 : s’appuie sur la thèse de doctorat d’une élève en pharmacie. AFFAPS demande une étude pour infirmer les dire de l’étudiante
Novembre 2010 les autorités confirment la mort d’au moins 500 morts du Médiator.
Enquête interne des autorités de santé ordonnée par Xavier Bertrand jeune ministre de la Santé.

Qui est responsable ? Acte II
Janvier 2011 : rapport d’autopsie du médiator. Découverte : constamment des alertes depuis dix ans, 17 passages en alertes. Pétrification et passage à la trappe des alertes Médiator.
Le Médiator aurait pu être retiré dès 1999. Inertie et propos inadapté de la pharmacovigilance.
Stratégie des labos Servier intervenu auprès des distributeurs pour continuer à distribuer et faire reconnaitre l’efficacité comme médicament pour lutter contre le diabète.

Qui à cacher ces informations ? Pas d’importance si cela n’avait pas couté la vie.

Mars 20011 Servier est entendu par Bapt à l’Assemblée nationale. Servier avait demandé le huit clos. Déni systématique et combat. Question d’où vient le chiffre de trois morts que Servier donne à la presse : vient de sa conviction intime. Responsabilité service sanitaire, ou médecin prescrivant mais jamais la responsabilité n’est portée.
Audition des acteurs clés de la commercialisation du Médiator.
Suisse, Allemagne, Espagne => retire le médicament au moindre doute.
Ancien directeur AFFSSAPS démission début 2011.
Lien d’intérêt car direction présente partout, fac de pharma, labo, etc…
Ministre santé 2002-2004 n’a jamais entendu par Médiator. Politique de proximité très importante des laboratoires Servier.
2005 Servier décoré Grande Croix légion d’Honneur par Sarkozy.

Servier tient les politiques (financement du ministre Douste-Blazy).
Ancienne pub : amène les médecins à prescrire le médicament aux personnes en surpoids. 2008 mise à jour du DSI : pas de problèmes cardiaques mis à part un cas en 2003 en Espagne.
Démenti des accusations. Sources refusent de témoigner publiquement lors des annonces de l’Assemblée Nationale.
Chez Servier les médecins opposants au médicament, sont codifié R1 => impossibilité de marchander avec des collaborateurs de Servier.
Patients se heurte à un déni farouche point par point.

Mars 2011 négociation avec Labo Servier et X. Bertrand pour un fond d’indemnisation. Claire Favre : magistrate élue pour négocier les indemnisations avec Servier.
Rupture négociation. 2tat met en place un fond et prend en charge les premiers patients.

Les clients du jeune avocat ne veulent pas abandonner. Stratégie : remontée le plus loin possible : les années 1970. Récusation de l’un des experts.

Epilogue :
I.Frachon se bat tjr pour reconnaissance des patients. 800 demandes.
Poursuite des relations d’intérêt en Europe.
Mise en examen de Servier grâce à l’avocat.
Procès publique pour tromperies aggravées va être engagé à Nanterre.

La semaine prochaine, I.Frachon se déplacera dans mon amphi pour nous faire une conférence sur ce que l'on peut apprendre de l'affaire médiator. Je vous livrerais ma prise de note jeudi prochain :)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
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mouchou64
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Merci pour ces résumés les filles! :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le papillomavirus, c’est principalement une affaire d’hommes

Alors que la vaccination contre le papillomavirus (VPH) est préconisée chez les jeunes filles, une étude vient de montrer que le virus se retrouve principalement dans la population masculine. Des résultats inquiétants quand on connaît la responsabilité du VPH dans le développement de certains cancers de la gorge.

Les garçons devront-ils, comme c’est aujourd’hui recommandé aux jeunes filles, se faire vacciner contre le papillomavirus humain (VPH) ? La question se pose à la lecture d’une étude publiée le 26 janvier dans le Journal of the American Medical Association (Jama). Selon ses auteurs américains en effet, la prévalence de l’infection orale au VPH, responsable de cancers oropharyngés, est plus élevée chez les hommes que chez les femmes.

Maura Gillison et son équipe de l'Ohio State University Comprehensive Cancer Center à Colombus (États-Unis) se sont intéressés à la prévalence de l’infection orale au VPH parmi leurs concitoyens. Au total, 5.600 hommes et femmes de 14 à 69 ans ont participé à ce travail. Tous ont été soumis à des prélèvements de cellules buccales par isolement dans des bains de bouche et des gargarismes.

Résultat, une infection orale par VPH a pu être diagnostiquée chez 7 % des participants. Les hommes seraient davantage concernés : 10 % de positivité contre 3,1 % chez les femmes. Les prévalences les plus élevées ont été observées chez des adultes de 30 à 35 ans et de 60 à 64 ans.

« L’infection orale à VPH est une cause majeure de cancer de l’oropharynx, précise Maria Gillison. D’une manière générale, le virus de type 16 est en cause dans 9 cas sur 10 de cancers ORL liés à VPH positif. » Ils sont transmis le plus souvent, « par voie sexuelle », dans le cadre de rapports orogénitaux.
À l'avenir peut-être, il faudra vacciner aussi les garçons contre le papillomavirus humain, à cause des cancers oropharyngés qu'il peut causer. Pour l'heure, les autorités sanitaires américaines sont en plein débat sur la question.

Vacciner les hommes contre le papillomavirus ?

À l’instar des jeunes filles chez lesquelles la vaccination est recommandée en prévention du cancer du col de l’utérus, les hommes devront-ils eux aussi se faire vacciner ? La question est dans l’air aux États-Unis depuis plusieurs mois. En octobre dernier, un comité d’experts a même recommandé la vaccination des garçons de 11-12 ans par un vaccin quadrivalent. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) d’Atlanta doivent trancher au cours des prochaines semaines.

Maria Gillison, pour sa part, reste prudente. « Nous savons encore peu de choses de l’efficacité du vaccin dans la prévention des infections orales à VPH ». À ce stade, « la vaccination ne peut pas être recommandée à grande échelle en prévention primaire » écrit-elle.

En France, Philippe Descamps, chef de service gynécologie au CHU d’Angers, n’est pas aussi catégorique. « Il est aujourd’hui avéré que le virus VPH peut coloniser d’autres sites que le col de l’utérus. C’est ainsi que nous pouvons le retrouver sur les muqueuses buccales et encore au sein du canal anal. » La vaccination doit-elle pour autant être recommandée aux jeunes gens ? « Pourquoi pas ?, répond-il. Mais au-delà de l’aspect sanitaire et des études dont nous disposons, les pouvoirs publics se pencheront aussi sur la question économique. »
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Vers la fin des médecins de nuit ?

ans un avenir proche, il pourrait être bien difficile de trouver un médecin en pleine nuit. La raison : une réorganisation de la permanence des soins qui, si elle était appliquée en l’état, mettrait* en danger l'activité de l'association SOS Médecins, la plus importante association de médecins libéraux de France. Serait-on à l’aube d’une nouvelle ère où le 3624 n’existerait plus et où, entre minuit et 8heures du matin, il serait quasiment impossible d’être rassuré sur son état de santé ?


C’est un véritable cri d’alarme qui est lancé ce jour par l’association "SOS médecins", vieille de 46 ans. Cette dernière estime que la réorganisation de la permanence des soins, qui devrait voir le jour dans les mois à venir suite à la mise en place de la nouvelle loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST), pourrait modifier considérablement la possibilité d'être mis en relation avec un médecin à toute heure du jour ou de la nuit.
En effet, pour se mettre en conformité avec la loi, plusieurs agences régionales de santé (ARS) envisageraient, d’après le quotidien Le Parisien, de ne pas renouveler les accords de garde de nuit les liant à "SOS Médecins". Ainsi, les praticiens pourraient toujours intervenir la nuit mais ne percevraient plus l’indemnité de 150 € versée en compensation de leur nuit de garde.
Si elle était confirmée, cette décision pourrait entraîner, à terme, la quasi-impossibilité de joindre un médecin entre minuit et 8 heures du matin, notamment dans les régions déjà en pénurie de praticiens le jour. La seule solution serait d’appeler le 15 et de passer par les urgences, déjà engorgées.
Pour l’instant, les grandes agglomérations seraient épargnées…Affaire à suivre…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Espionnage HLM : Paris Habitat minimise le scandale des fichiers

Suite à la mise en mise en demeure de l'office public HLM par la CNIL de respecter la vie privée de ses locataires, Paris-Habitat assure avoir déjà pris les mesures nécessaires. La mairie de Paris évoque des cas isolés.

Jeudi, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), le gendarme de la confidentialité des données, mettait en demeure l'office public HLM de Paris de respecter la vie privé. La CNIL a en effet constaté d'importants manquements en la matière, notamment la mise en place de fichiers comportant des informations très personnelles sur les locataires. Ce vendredi, Paris Habitat-OPH réagit par un communiqué en assurant avoir « pris les mesures nécessaires pour pallier aux manquements relevés », soulignant que « les cas mis en exergue par la Cnil parmi les 120.000 locataires de Paris Habitat sont des cas très isolés ».

"Il ne s'agit pas de cas isolés"
« Quelques salariés, dans l'intention bienveillante d'avoir un suivi attentif et adapté, ont cru bien faire en enregistrant (...) des informations données par des locataires qui exprimaient un besoin d'aide sociale. Ces enregistrements, effectués sans qu'aucune instruction n'ait été donnée en la matière, n'avaient pas lieu d'être », a reconnu l'organisme. De son côté, la Ville de Paris, évoquant des « erreurs isolées », a qualifié ces « manquements » d' « inacceptables » et demande à tous les bailleurs sociaux de faire une « vérification approfondie » de leurs fichiers.

Pour l'opposition municipale UMP, « il ne s'agit pas de cas isolés mais bien d'un fichage massif et précis des locataires du parc social ». Et Jean-Didier Berthault, de s'insurger au nom du groupe UMP de Paris : « Nous demandons la destruction immédiate de ces données et que toute commission d'attribution soit reconsidérée sur des critères objectifs, car le doute existe sur l'utilisation de ces informations pour des attributions ».

Des gardiens au courrant de tout
C'est la première fois que la Cnil rend publique une mise en demeure, publicité « décidée au regard de l'importance des manquements constatés, du statut de l'office HLM contrôlé et du nombre de locataires concernés », explique-t-elle. La commission précise avoir reçu des plaintes d'associations de locataires « s'étonnant de l'accès », par certains gardiens d'immeubles, à des « données relatives à leur vie privée ». Après enquête, il s'est avéré que des gardiens avaient effectivement accès au « compte locatif » des personnes résidant dans l'immeuble auquel ils étaient affectés, ainsi qu'à des informations relatives aux locataires d'autres immeubles de l'OPH Paris-Habitat.

Or, constate la CNIL, « seules les personnes travaillant au sein du service chargé de la gestion locative peuvent avoir accès à ces informations personnelles ». Les contrôles ont également révélé d'autres « manquements », en l'occurrence la « collecte de données subjectives sur les locataires » ou de « données d'infractions » (« alcoolique », « violence conjugale », « ancien SDF addiction boisson », « n'est pas de nationalité française », « personne très difficile à vivre, de tempérament agressif et violent très procédurier »).

"Séropositif, alzeimer, aveugle, cancer..."
Des informations relatives à la santé des personnes ont même été trouvées : « séropositif », « cancer », « cardiaque », « sous chimiothérapie », « alzheimer », « aveugle », « maladie de parkinson », « pathologie respiratoire et chronique », « dépression hôpital psychiatrique », « fils cancer Mme malade des poumons », « cancer des intestins, opération du cerveau ». La CNIL précise par ailleurs qu'une « mise en demeure » n'est pas une sanction. Si l'OPH se conforme dans les deux mois à la loi informatique et libertés, dit-elle, « aucune suite de sera donnée à cette procédure »
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

L'abus de sucre, dangereux pour le santé ?

Manger trop de sucre serait aussi toxique pour la santé que l'abus d'alcool, selon une étude américaine publiée ce jeudi dans la revue britannique Nature.

Le sucre doit-il être consommé avec modération ? C'est, en tout cas, ce qu'affirment trois chercheurs américains de l'Université de Californie, à San Francisco, dans une étude publiée ce jeudi dans la très sérieuse revue scientifique Nature. Selon eux, la consommation excessive de sucre serait aussi néfaste pour la santé que l'abus d'alcool.

Les maladies non transmissibles, comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète ou les cancers, contribuent à la mort de 35 millions de personnes chaque année dans le monde, soit davantage que les maladies infectieuses, soulignent les chercheurs, en pointant le rôle du sucre dans la progression de ces pathologies. Plus concrètement, l'apport massif de sucres favorise l'hypertension, le diabète, le risque cardiaque et une surcharge en graisses du foie. Des méfaits qui touchent jusqu'à 40% des gens de poids normal et 80% des obèses. Et les choses ne semblent pas près de s'arranger, car la consommation de sucre dans le monde a triplé au cours des cinquante dernières années.

Pas de boissons sucrées pour les moins de 17 ans
Les scientifiques ne croient pas à la prévention. Ils estiment que la mise en place de mesures de restrictions équivalentes à celles qui frappent l'alcool et le tabac, comme les taxes est indispensable. Ils préconisent donc de taxer les boissons et aliments comportant des sucres ajoutés, en particulier du fructose. Concrètement, ces mesures pourraient aller jusqu'à des restrictions de vente de produits trop sucrés en dehors de certaines heures, voire l'interdiction totale de vendre des boissons sucrées aux mineurs de moins de 17 ans, avancent Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis. Parmi leurs autres suggestions, les scientifiques évoquent la réduction du nombre de points de ventes de boissons sucrées et un contrôle plus strict du nombre de fast-foods dans les quartiers pauvres.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'ONU ont pris conscience du problème et ont adopté, en septembre, une résolution visant à promouvoir l'activité physique et une alimentation ne présentant pas d'excès en graisses, sel... et sucres ! Pas suffisant, rétorquent les chercheurs.

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

"Grand froid" : 576 places mises à disposition des sans-abri par l'armée

Le Point.fr - Publié le 02/02/2012 à 14:25
Le ministère de la Défense a proposé ces places en région parisienne. Des SDF pourront y être accompagnés par des membres d'associations caritatives.

L'armée met à disposition des sans-abri près de 600 places en région parisienne, dans le cadre du plan "grand froid", afin de contribuer à "la solidarité envers les plus démunis", a souligné, jeudi, le porte-parole du ministère de la Défense, Gérard Gachet. "Dans le cadre du volet militaire" du plan "grand froid" et s'agissant de la région parisienne, "576 places ont été réservées pour les personnes sans abri", a indiqué Gérard Gachet lors du point de presse hebdomadaire : 386 sur le site de l'ancienne caserne Gley, dans le 18e arrondissement, 160 au fort de Nogent (Val-de-Marne) et 30 à la caserne de Satory (Yvelines). "Les sans-abri y sont accompagnés par des membres d'associations caritatives qui sont leurs seuls interlocuteurs", a ajouté le porte-parole. "Par ce dispositif, les armées contribuent à la solidarité envers les plus démunis et à la lutte nationale contre la précarité", a-t-il poursuivi.

Une vague de froid intense s'est installée cette semaine sur la France, conduisant plusieurs départements à activer le niveau 3 du plan "grand froid", qui permet de mobiliser des places d'hébergement supplémentaires. Susceptible d'être activé entre le 1er novembre et le 31 mars, ce plan prévoit en premier lieu la mobilisation permanente et adaptable des capacités d'accueil et d'hébergement ouvertes et l'envoi d'équipes mobiles sur le terrain. Une seconde phase est mise en oeuvre en cas de froid extrême.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

La socio-économiste Florence Lefresne explique les difficultés des jeunes à intégrer le marché de l’emploi... 20minutes

Florence Lefresne, chercheuse à l’Ires (Institut de recherches économiques et sociales), a co-publié en novembre dernier «Les jeunes dans la crise» (Chronique internationale de l’Ires). Elle revient pour 20 Minutes sur le chômage des jeunes.

Les jeunes sont-ils plus vulnérables que les autres catégories de salariés sur le marché de l’emploi?

La vulnérabilité des jeunes tient à leur position particulière sur le marché du travail. S’ils sont en moyenne plus diplômés que leurs aînés, près de la moitié des moins de 25 ans qui occupent un emploi sont en contrat précaire, contre 12,6 % pour l'ensemble des salariés. Et le secteur public n’est pas en reste, avec l’explosion des vacataires, contractuels ou des emplois aidés. Cette surreprésentation des jeunes dans la sphère de la précarité explique leur hypersensibilité à la conjoncture: dès que l'activité se dégrade, l'ajustement de l'emploi porte en premier lieu sur les contrats temporaires, comme en témoigne la chute vertigineuse de l'intérim au début de la crise (140.000 postes en moins entre fin 2007 et fin 2008).

Pourquoi une telle précarité?

Toute la question est d’identifier la place qu’occupent ces emplois précaires dans la trajectoire des jeunes: premières expériences complétant la formation initiale (ou même servant à la financer), marchepied vers une meilleure position sociale, ou bien trappe à précarité et à chômage récurrent? La réponse se décline en fonction du niveau de formation: les diplômés du supérieur sont 60% à démarrer par un contrat précaire, mais ils ne sont plus que 30% dans ce cas deux ans plus tard; les jeunes peu ou pas diplômés sont 80% en situation précaire au début de leur parcours et 60% y sont toujours deux ans et demi plus tard. Pour ces derniers, la vulnérabilité est profonde et durable. Ce sont les 45.000 jeunes qui sortent chaque année du système éducatif sans avoir atteint la classe de seconde ou l’année terminale du CAP-BEP, auxquels on peut ajouter les 85.000 jeunes qui atteignent le second cycle du secondaire, l’année terminale du BEP-CAP ou du bac, mais échouent à l’examen final.

Le fort taux de chômage des jeunes est-il un phénomène récent ou une tendance structurelle en France?

Le sur-chômage des jeunes n’est ni un phénomène nouveau, ni un phénomène propre à la France. Les jeunes ont toujours été entre deux fois à deux fois et demie plus au chômage que leurs aînés. Lorsque le chômage global était faible, dans les années 1950-1960, celui des jeunes attirait peu l’attention. Mais face au rationnement croissant de l’emploi, les jeunes ont de plus en plus de mal à passer la porte des entreprises et l’on voit diminuer leur part dans l’emploi global depuis les années 80. Ceci s’explique en partie par l’allongement de la formation initiale, mais aussi par le blocage des recrutements dans certains secteurs (énergie, biens d’équipement, télécom, etc.) et la concentration des jeunes sur d’autres marqués par l’alternance petits boulots-chômage (intérim, hôtellerie restauration, commerce).

Dans nombre d’entreprises, les ajustements se réalisent également à travers la mise à l’écart des travailleurs vieillissants, axe majeur des politiques d’emploi dans les années 90 (préretraites). Avec la crise de 2008, les jeunes ont été beaucoup plus touchés que les seniors, dont le taux d’activité a, au contraire, augmenté. Ils ont constitué la principale variable d’ajustement de la crise. Leur taux de chômage est monté à 24,2% en France, 22% au Royaume-Uni ou en Suède, 45% en Grèce, 49% en Espagne, pays comme on sait particulièrement touchés par la récession, ce qui porte à cinq millions le nombre de jeunes sans emploi dans l’Union européenne (chiffres d’octobre 2011). Et le maintien dans la scolarité initiale a pour beaucoup amorti le choc.

D’autres pays ont-ils trouvé des remèdes dont la France pourrait s’inspirer?

On cite beaucoup l’apprentissage allemand, fortement protecteur. La formation professionnelle constitue certainement une piste mais elle n’aura pas d’incidence significative sur le chômage des jeunes tant qu’elle profitera d’abord à ceux qui sont le mieux formés, et tant que les employeurs la bouderont en période de crise, malgré un arsenal d’incitations financières coûteuses au budget public. En Allemagne, l’apprentissage est fondé sur des compromis sociaux très forts. Les places d’apprentis sont définies par des négociations de branches, ce qui permet de les maintenir en période de crise. Les compromis s’accompagnent d’une vision prospective des compétences et des métiers, c’est-à-dire une véritable politique industrielle.

On touche ici du doigt la clé du problème. L’emploi des jeunes n’est pas une affaire de statuts particuliers (CDD, emplois aidés, stages), l’histoire des trente dernières années le prouve. C’est avant tout une question de compétitivité qui passe par un haut niveau de formation, un projet productif à l’échelle européenne et une valorisation plus grande de l’engagement dans le travail dont fait preuve la jeunesse.

Propos recueillis par Claire PlanchardÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par kysa »

INTERNET - Passage en revue des principales données financières de l'introduction en Bourse de Facebook, dont les grandes lignes ont été dévoilées mercredi par le site communautaire...

Prix de l'IPO: Le prix maximum de l'offre boursière est indiqué à 5 milliards de dollars dans le document d'enregistrement remis mercredi aux autorités boursières par Facebook. Ce chiffre reste toutefois théorique en l'absence de précisions sur le nombre d'actions qui seront émises et de leur prix de lancement.

Actionnariat: Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg est de loin le plus gros actionnaire du groupe: Il détient actuellement 28,2% des droits de vote de l'entreprise. Si à l'issue de l'introduction boursière, Facebook est valorisé dans le haut de la fourchette attendue de 75 à 100 milliards de dollars, la fortune du patron de 27 ans pèsera donc quelque 28 milliards de dollars.

Appelation: L'action sera cotée sous le symbole boursier «FB».

Dividences: Facebook n'a pas l'intention de distribuer un dividende «dans un avenir proche».

Salaires: Mark Zuckerberg a perçu une rémunération totale de 1,49 million de dollars l'an dernier. «A (sa) demande», son salaire de base, qui s'élevait à 500.000 dollars en 2011, sera réduit à 1 dollar à partir du 1er janvier 2013, précise le document remis à la SEC. La directrice d'exploitation Sheryl Sandberg a perçu au total 30,9 millions de dollars l'an dernier en salaire et primes en cash et en actions. Le vice-président de l'ingénierie Mike Schroepfer a, quant à lui, touché 24,7 millions de dollars au total l'an dernier.

Recettes: Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars en 2011, en hausse de 88% sur un an, pour un bénéfice net de 1 milliard de dollars en 2011 (+65% sur un an).

Partenaire: L'éditeur de jeux en réseaux Zynga, qui publie certaines des principales applications utilisées sur Facebook, fournissait au groupe des commissions qui représentaient 12% de son chiffre d'affaires en 2011, contre moins de 10% en 2010 et 2009.

20minutes.fr (avec AFP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Carte scolaire : le bilan de l'assouplissement

Un rapport détaille l'effet des mesures prises en 2007. Il se fait surtout sentir dans les établissements d'éducation prioritaire, délaissés par certains élèves pour de meilleurs collèges.

C'était en 2007 une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy: la carte scolaire allait être abolie. Cette dernière a été maintenue mais des directives nationales fixent désormais beaucoup plus clairement qu'avant les modalités de dérogations. Elles sont attribuées prioritairement aux élèves handicapés, aux boursiers, à ceux qui suivent un enseignement particulier, ceux dont un frère est scolarisé dans l'établissement voulu, etc.

L'objectif du gouvernement était double, il s'agissait d'élargir la liberté de choix des familles et de renforcer la diversité sociale dans chaque établissement. La nouveauté principale, selon un copieux rapport de l'École d'économie de Paris et de la Cepremap (centre pour la recherche économique et ses applications) sur le sujet, datant d'octobre 2011, a résidé «dans l'introduction d'un critère boursier qui vise à favoriser la mixité sociale».

Les parents ont bien entendu le message. Le nombre de demandes de dérogations est en augmentation depuis 2007. Elles ont presque doublé à Paris. Au total, 8% des collégiens et des lycéens ont bénéficié d'une dérogation en 2009 contre 4% en 2006. Les boursiers sont en revanche très peu nombreux à s'être saisis de la possibilité qui leur est désormais offerte. Les demandes émanant de leur part ne représentent que 7 à 8% du total!

Pas de grand bouleversement
Cet assouplissement n'a «pas profondément bouleversé les grands équilibres de l'enseignement secondaire» car le nombre de demandes est «bien trop faible pour avoir des effets détectables sur l'échelle nationale». Au niveau local, quelques effets sont néanmoins perceptibles, essentiellement dans l'éducation prioritaire: la réforme a contribué à amplifier l'érosion des effectifs d'une partie des collèges de l'éducation prioritaire, surtout ceux qui concentrent les populations les plus défavorisées.

Cette baisse des effectifs est estimée entre 5% et 9%. Et elle a en revanche permis de favoriser l'accès d'une partie de ces élèves à des établissements publics de meilleur niveau, surtout lorsqu'ils sont proches des ZEP. En clair, lorsqu'une famille souhaite changer son enfant d'établissement, elle ne vise pas forcément le supposé «meilleur» établissement de la ville, mais celui qui, censé être «un peu meilleur», reste à proximité du domicile familial.

L'assouplissement n'a pas vraiment permis d'ouvrir l'éventail de choix de la majorité des familles. Logique puisqu'est conservée l'affectation prioritaire des élèves dans leur établissement de secteur. Concrètement, les familles vivant près des établissements publics les plus cotés n'ayant aucun intérêt à demander une autre affectation, le nombre de places disponibles pour les élèves résidant hors secteur «reste fortement contraint».

Une «fuite» vers le privé pas exclue
Le taux de demandes de dérogation varie de façon importante d'une académie à l'autre et il est plus élevé dans les parties les plus urbanisées du territoire, là où les possibilités de choix et entre établissements sont plus grandes. Paris est la ville qui présente le plus fort taux de demande en 2009, avec 36,1%. Viennent ensuite les inspections académiques des Hauts-de-Seine, du Rhône, des Bouches-du-Rhône et du Nord, avec des taux compris entre 15,7% et 18,2%. Dans l'Est ou le Centre, il oscille entre 4% et 8,6%. En réalité, hormis Paris, Lyon, Nantes et quelques grandes villes, il n'existe le plus souvent qu'un seul lycée par secteur…

Par ailleurs, l'augmentation du nombre de dérogations accordées a été «neutralisée au niveau global par le départ d'une partie des élèves vers le privé», affirme le rapport. Ainsi, on ne peut exclure que la réforme de 2007 ait entraîné une «fuite» vers le privé des catégories sociales favorisées inquiètes de voir baisser le niveau de leur collège public de secteur ou frustrées de ne pas avoir obtenu la dérogation souhaitée.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

«Un cancer guéri sur deux»

Par Pauline Fréour - le 03/02/2012
INTERVIEW - À l'occasion de la sortie d'un webdocumentaire sur la recherche contre le cancer, Fabien Calvo, directeur de l'Institut national du cancer et directeur pour le cancer de l'Alliance pour les sciences de la vie et la sante, revient sur les récents progrès dans ce domaine.
LE FIGARO.- On a l'impression que le nombre de cancers ne cesse d'augmenter. Est-ce une réalité?

DR Fabien CALVO.- Il y a effectivement une augmentation de l'incidence des cancers depuis 30 ans, quoique lente. La bonne nouvelle, c'est que cela commence à baisser chez les hommes, et que la courbe se stabilise chez les femmes - sachant qu'il y a toujours eu beaucoup plus de cancers chez les hommes que chez les femmes.
Comment expliquer cette progression?
Elle est principalement liée à l'allongement de la durée de vie, car le cancer est en grande partie une maladie du vieillissement. C'est aussi la conséquence de l'accélération de certains dépistages - cancer du sein, du colon, du col de l'utérus ou de la prostate. On repère bien plus de tumeurs qu'il y a 10 ou 20 ans. L'effet pervers, c'est qu'on traite parfois des tumeurs qui n'auraient probablement pas évolué de manière dramatique, notamment au niveau de la prostate


Est-on mieux armé aujourd'hui pour soigner le cancer?
On guérit désormais en France un cancer sur deux, et la diminution de la mortalité chez les personnes atteintes par cette maladie a été très claire ces vingt dernières années: - 40% chez les hommes, et -20% chez les femmes. C'est encourageant quand on sait que le cancer reste la première cause de mortalité en France.
A quoi peut-on attribuer cette évolution?
C'est la conjonction de plusieurs facteurs: la prévention, le dépistage et l'amélioration des traitements. Les campagnes de sensibilisation contre les risques liés à l'alcool ont ainsi été très efficaces ces 20 dernières années, et cela a joué sur beaucoup de cancers (du foie, du sein, du colon…). On a aussi réduit l'exposition à un certain nombre de substances toxiques, notamment au travail. Enfin, on a restreint l'impact des infections sur les cancers, en traitant par antibiotiques les ulcères de l'estomac avant qu'ils n'évoluent en tumeur et en faisant diminuer les infections virales par une meilleure prévention contre les virus de l'hépatite B et C et le papillomavirus. Désormais, il faut faire porter les efforts de prévention sur le surpoids et la sédentarité, qui sont des facteurs de risque identifiés.
Et du côté des traitements?
La prise en charge thérapeutique s'est beaucoup améliorée. Désormais, le traitement est arrêté par un collège incluant un cancérologue, un médecin spécialiste, un radiothérapeute et un chirurgien, et non plus une personne isolée. Par ailleurs, le traitement personnalisé constitue depuis 10 ans une vraie révolution. Prenons l'exemple du cancer du poumon, dont 40.000 cas sont diagnostiqués chaque année. Grâce à des tests moléculaires, nous savons aujourd'hui distinguer une dizaine de formes différentes du cancer bronchique, induites par des anomalies génétiques particulières. Et l'on dispose de médicaments très efficaces pour certaines de ces maladies, qui donnent de bons résultats. Il suffirait que l'on développe ce type d'approche pour modifier le pronostic du cancer bronchique, responsable de 30.000 morts par an. Dans ce domaine, je tiens à souligner l'action unique dans le monde de l'Institut national du cancer, qui a subventionné la mise en place de 28 plateformes de biologie moléculaire, auxquelles tous les médecins peuvent adresser un échantillon de la tumeur de leurs patients pour des tests d'anomalie génétique. On obtient le résultat en moins de 12 jours, ce qui permet de décider d'un traitement approprié.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Faut-il abaisser à 16 ans l'âge du don de sang ?

Par damien Mascret - le 02/02/2012
La proposition de loi déposée par des sénateurs suscite l'intérêt mais ne fait pas l'unanimité.
L'idée du Dr Jean-Louis Lorrain, sénateur du Haut-Rhin et de ses 23 cosignataires, est simple: «Nous souhaitons autoriser les jeunes de 16 à 18 ans à donner leur sang», a-t-il expliqué mardi lors d'un point presse. L'âge requis est aujourd'hui de 18 ans en France. Autoriser, la démarche semble positive même si la question du consentement parental et des pressions éventuelles dans un sens ou dans l'autre est épineuse. Il s'agit d'abord de permettre aux adolescents «d'entrer pleinement dans la citoyenneté», a souligné le sénateur UMP. Une idée soutenue par le Dr Bernard-Marie Dupont, président de l'Institut européen d'éthique de la santé: «En termes de philosophie, le don est important. C'est une philosophie altruiste. Nous sommes convaincus que le fait de pouvoir choisir de donner serait un acte fort.»
Fidéliser les donneursLa proposition de loi a été déposée le 15 décembre dernier au Sénat. Compte tenu de l'encombrement du calendrier parlementaire, la proposition ne sera pas examinée dans l'immédiat. Mais déjà, deux députés, l'un à droite, Laurent Hénart, l'autre à gauche, Joël Giraud, sont montés au créneau, sous la forme d'une question au gouvernement, contre la proposition de loi du sénateur du Haut-Rhin.
Ils relaient surtout les préoccupations de la Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB). Pour son président, Jacques Pellissard: «C'est une mauvaise idée qui part d'un bon sentiment.» Car l'un des soucis de la FFDSB est avant tout la fidélisation des donneurs. En effet, beaucoup ne recommencent pas après un premier don alors qu'il s'agit d'un acte parfaitement maîtrisé et sans risque médical grave. En fait, l'attention particulière portée au premier don fait par un jeune s'explique aisément: «Le don de sang n'est pas un acte anodin et il est prouvé que plus on donne jeune plus les risques sont élevés.» Mais de quels risques parle-t-on au juste?
Sur le plan médical, il n'y a pas de contre-indication particulière à donner son sang avant 18 ans. Les restrictions sont les mêmes que pour les adultes (www.dondusang.net). D'ailleurs le don est déjà possible dès 16 ans dans plusieurs pays.
À l'Établissement français du sang, on insiste sur la sécurité du don: «Donner son sang est un geste sûr et si les malaises sont rares, ils sont cependant plus fréquents chez les jeunes», explique le Pr Pierre Tiberghien. Une étude effectuée en 2008 par la Croix-Rouge américaine (dont les mineurs de plus de 16 ans représentent un don sur sept) a confirmé la sécurité du don.
L'étude a recensé des petits malaises sans perte de conscience (malaise vagal) pour 9% des jeunes de 16-17 ans, soit à peine plus que pour les 18-19 ans (7% de malaises). De plus, le risque diminue nettement dès le deuxième don. Sans compter que le risque de malaise chute considérablement avec l'âge, puisqu'il n'est plus que de 2% à partir de 20 ans. Une plus grande réactivité des plus jeunes au stress émotionnel ou physique pourrait expliquer ce phénomène. Enfin, l'importance du déroulement du premier don se confirme aussi dans les chiffres puisque 73% des jeunes américains pour qui le don s'est déroulé sans problème sont retournés donner dans l'année qui suit alors qu'ils ne sont plus que 52% après un malaise.
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