Actualités 2012

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Criminalité : Nouveau record d'incarcérations en février

Le 1er février, le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint 65.699 personnes, soit une hausse de 6,4% en un an, et de 1,4% en un mois.

Au 1er février 2012, 65.699 personnes étaient incarcérées en France, ce qui représente une hausse de 6,4 % par rapport au mois de février 2010 (61.771). Le mois précédent, il y avait 64.787 personnes incarcérées, ce qui représente une hausse mensuelle de 1,4 %. Le nombre de personnes prévenues (incarcérées en préventive avant jugement, NDLR) s’élève à 16.463 pour 49.236 personnes condamnées, soit 25 % des personnes incarcérées (contre 25,1 % au 1er janvier 2012). Au 1er février 2011, on dénombrait 16.361 prévenus, soit une hausse de 0,6 % par rapport à 2010.

Toujours au 1er février 2012, les mineurs détenus sont 723, ce qui représente une hausse de 1,5 % par rapport au mois précédent (712 au 1er octobre 2011). Les mineurs détenus représentent 1,1 % des personnes incarcérées. Au total, 11.314 personnes bénéficient d’un aménagement de peine sous écrou, soit 19,3 % de l’ensemble des personnes écrouées condamnées.

Parc pénitentiaire plus important
Les aménagements de peine ont pour leur part progressé de 23,9 % en un an (9.133 au 1er février 2011) et de 50,5 % en deux ans (7.519 au 1er février 2010). Il y a ainsi 936 personnes bénéficiant d’une mesure de placement à l’extérieur (1.044 au 1er février 2011), 1.954 d’une mesure de semi-liberté (1.758 au 1er février 2011) et 8.424 d’un placement sous surveillance électronique (6.331 au 1er février 2011).

Par ailleurs, 500 personnes sont placées sous surveillance électronique de fin de peine (SEFIP), soit une baisse de 5,3 % par rapport au mois précédent (528 au 1er janvier 2012). Le parc pénitentiaire compte 57.213 places opérationnelles, grâce aux ouvertures des nouveaux établissements entre 2008 et 2011 - Mont-de-Marsan, Saint-Denis de la Réunion, Roanne, Lyon-Corbas, Nancy-Maxéville, Poitiers-Vivonne, Béziers, Le Mans, Bourg-en-Bresse, Rennes-Vezin, Le Havre et Lille-Annœullin. Cela représente, en trois ans, une hausse de 12,3 % de la capacité opérationnelle du parc pénitentiaire (52.589 places au 1er février 2009).

Enfin, selon une étude de l'Observatoire de la délinquance publiée cette semaine, 17,3% des actes commis sont le fait d'étrangers
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Travail le dimanche : Sarkozy veut élargir ses conditions

Nicolas Sarkozy ne se cache plus. S'il est réélu, il souhaite "élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche".

Le sujet tient à cœur de Nicolas Sarkozy depuis de nombreuses semaines. Le travail le dimanche est l'une de ses préoccupations majeures. S'il a toujours pris position, le président de la République avait du mal à faire passer cette idée. Candidat depuis deux jours, il se dévoile. S'il est réélu, le chef de l'État souhaite « élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche », selon une déclaration lue vendredi en son nom par le secrétaire d'Etat au commerce Frédéric Lefebvre.

C'est « vous donner plus de liberté, c'est de la croissance pour vos commerces, c'est de l'emploi pour les Français », a-t-il notamment ajouté, dans cette déclaration lue aux Etats généraux du commerce à Bercy. Cette mesure représente aussi « du pouvoir d'achat » pour les salariés et permettra « le renforcement de l'attractivité touristique pour que la France soit forte », est-il ajouté dans la déclaration, sans préciser quelle forme prendraient ces "assouplissements" en matière d'ouverture dominicale.

Le Conseil du commerce de France demande la possibilité pour les commerçants d'ouvrir librement 10 à 12 dimanches par an, même lorsqu'ils sont situés hors zone touristique. Le loi sur le travail du dimanche du 10 août 2009 permet des ouvertures de magasins le dimanche qui varient en fonction du type de commerce et du lieu (communes touristiques ou périmètre spécifique). En dehors des cas prévus par cette loi, tous les magasins peuvent ouvrir cinq dimanches par an sur autorisation préfectorale. Il pourrait y avoir du changement en 2012
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Homéopathie : 36% des Français sont des "utilisateurs réguliers"

Plus d'un tiers des Français sont des "utilisateurs réguliers" de médicaments homéopathiques et 77% font confiance à ces traitements, selon un sondage Ipsos diffusé ce vendredi par le numéro un du secteur, le groupe français Boiron.

Les Français plébisitent l'homéopathie. C'est ce qui ressort de l'enquête d'opinion réalisée par l'institut Ipsos pour le compte de Boiron, leader du secteur en France, rendue publique ce vendredi.

En effet, selon cette enquête, 36% des Français déclarent utiliser « de temps en temps » ou « très régulièrement » des médicaments homéopathiques. Ce niveau représente une progression de 15 points par rapport à une précédente étude sur le même sujet, réalisée par Ipsos en 2004.

D'après l'enquête réalisée du 5 au 11 janvier 2012 par téléphone auprès de 1.005 personnes, 16% déclarent utiliser « très régulièrement » des médicaments homéopathiques alors qu'ils n'étaient que 5% dans l'enquête de 2004. En outre, 66% des personnes interrogées déclarent avoir utilisé au moins une fois des médicaments homéopathiques dans leur vie. Parmi eux, 56% se classent comme « utilisateurs actuels » de remèdes homéopathiques, un niveau en hausse de 17 points par rapport à 2004.

Un niveau de confiance élevé
Les mêmes sondés déclarent à 77% faire « tout à fait » ou « plutôt » confiance à l'homéopathie. Ainsi, le niveau de confiance déclarée pour l'homéopathie est comparable à celui pour les médicaments anti-douleurs, et supérieur à celui affiché pour les antibiotiques et antidépresseurs (68%).

« La crédibilité des médicaments homéopathiques est de plus en plus reconnue », a déclaré vendredi la directrice d'Ipsos Santé, Laïla Idtaleb, qui a supervisé l'enquête, lors d'une présentation à Paris. Même si l'homéopathie bénéficie de remboursements par la Sécurité sociale française et d'un réseau de plus de 5.000 médecins homéopathes dans le pays, son principe et son efficacité restent aujourd'hui encore sujet à controverses.

En 2005, la revue médicale britannique The Lancet avait publié une méta-analyse (analyse d'un ensemble d'études sur le même sujet) indiquant que l'efficacité des remèdes homéopathiques était comparable à celle de placebo. Une conclusion qui n'a, semble-t-il, pas convaincu les Français
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les bons marcheurs vivent mieux et plus longtemps

Le Point.fr - Publié le 16/02/2012 à 18:07 - Modifié le 16/02/2012 à 18:25
Selon une étude américaine, la vitesse de marche serait un bon indicateur pour connaître la probabilité de développer des démences.

À l'heure où l'on prône la "slow food" et où l'on déplore le surmenage et la course à la suractivité, une étude vient tout chambouler. Pour vivre vieux et en bonne santé, il faudrait... marcher vite !

Contre toute attente, prendre son temps ne retarderait donc pas l'échéance ultime. Bien au contraire. Selon une étude américaine, la vitesse de marche d'un individu influerait sur la probabilité qu'il aurait à développer une démence dans le futur. Autre conclusion : la force de préhension d'une personne donnerait des indications quant à sa vulnérabilité aux accidents vasculaires cérébraux. Selon les chercheurs donc, les plus exposés à la démence sont ceux qui marchaient lentement étant plus jeunes. Quant à ceux qui ont une bonne poigne, ils seraient davantage préservés des accidents vasculaires cérébraux.

Symptômes ?

Ce n'est pas la première fois qu'un lien de causalité est établi entre marche lente et santé fragile, mais les scientifiques affirment que de plus amples études seraient nécessaires pour comprendre ces mécanismes. Pour cette étude du Centre médical de Boston, 2 410 personnes de 62 ans d'âge moyen ont été soumises à des scanners cérébraux et à des enregistrements de la vitesse de marche et de la force de préhension. Onze ans plus tard, 34 personnes avaient développé une démence et 79 avaient eu un accident vasculaire cérébral, selon les résultats présentés lors de la réunion annuelle de l'Académie américaine de neurologie.

Pour le docteur Marie Janson, directeur du développement au centre britannique Recherche sur Alzheimer, une nouvelle piste de recherche s'ouvre : "Bien que cette étude n'ait pas encore été publiée dans son intégralité, elle soulève des questions importantes : par exemple, la difficulté à marcher pourrait-elle précéder d'autres symptômes associés à la démence ?" La vitesse de marche et la poigne pourraient-elles être un signe précurseur de démence ou de risques cardiaques ?


Le docteur Anne Corbett, directrice de recherche à la Société Alzheimer, ne veut pas aller trop vite en besogne, et préfère prendre son temps, réclamant davantage de recherches. "La bonne nouvelle, c'est qu'il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour réduire votre risque de développer une démence", rappelle-t-elle auprès de la BBC. "Nous vous recommandons d'avoir une alimentation saine et équilibrée, de ne pas fumer, de maintenir un poids santé, de faire de l'exercice régulièrement. Et de vérifier votre pression artérielle et votre cholestérol régulièrement." Qui va lentement ne va pas forcément sûrement...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Ados enceintes, Jeannette Bougrab sonne l'alarme

Le Point.fr - Publié le 16/02/2012 à 13:21
Pour la secrétaire d'État à la Jeunesse, "être enceinte à 13 ou 14 ans, ce n'est pas la normalité".

C'est ce matin que le professeur Israël Nisand, le docteur Brigitte Letombe (gynécologues-obstétriciens) et Sophie Marinopoulos (psychologue) ont remis leur rapport à la secrétaire d'État à la Jeunesse. Il contient dix-huit propositions destinées à éviter les grossesses non prévues chez les jeunes filles. À cette occasion, Jeannette Bougrab s'inquiète de la fascination actuelle de certaines jeunes pour la maternité et de l'accès à l'information et à la contraception. Entretien.

Le Point.fr : Les grossesses chez les très jeunes filles vous inquiètent-elles ?


Jeannette Bougrab : Oui et c'est même le premier thème abordé dans la préface du professeur Nisand. Il commence par la chanson Aurélie de Colonel Reyel. L'histoire de cette jeune fille de 16 ans qui attend un enfant et qui refuse l'avortement malgré les conseils de ses parents et de ses amis a été vue plus de 22 millions de fois sur Internet. La série télévisée Clem, dont les héroïnes sont des adolescentes enceintes, a réuni plus de neuf millions de téléspectateurs sur TF1. Aux États-Unis, il y a même une téléréalité où l'on suit des gamines de 15 ans enceintes.

À l'évidence, certaines filles sont fascinées par le fait d'avoir un bébé très tôt. Or être enceinte à 13 ou 14 ans, ce n'est pas la normalité. Comme vous le savez, je suis Arabe et ma mère a été mariée à 13 ans. À cet âge, une jeune fille doit avoir la vie devant elle, avoir des amis et gagner progressivement son autonomie. Elle ne doit pas être obligée d'arrêter ses études ni risquer de passer ensuite sa vie entre missions d'intérim, contrats précaires et chômage. Ce n'est pas l'avenir dont je rêve pour les jeunes filles.

Le problème essentiel n'est-il pas celui de l'information ?


Oui et surtout dans les milieux défavorisés, car c'est là que le nombre de grossesses précoces abouties est le plus important et que celui d'interruptions volontaires de grossesse progresse le plus. En pratique, quand une jeune fille se pose des questions, ses parents - s'ils le peuvent - l'emmènent consulter leur médecin de famille, voire un gynécologue. Mais dans certains milieux, il est impossible d'aborder ces sujets. Néanmoins, les jeunes filles peuvent avoir accès gratuitement à l'information et à la contraception si elles se rendent dans un centre de planning familial. Ça, c'est pour la théorie. En pratique, il n'existe pas de tels centres partout en France et les jeunes filles n'osent pas y aller. Celles que l'on voit franchir la porte d'un tel centre sont parfois considérées comme des "putes" et se font agresser. Moi, si j'avais dit à ma mère que je prenais la pilule, j'aurais pris une "grande rouste". Il faut donc que ces jeunes filles aillent loin de chez elles pour bénéficier de ces services gratuits de façon vraiment anonyme.

D'où le rôle majeur joué par les infirmières scolaires...

Non seulement elles peuvent donner l'information nécessaire aux jeunes, mais en plus, elles ont la possibilité de délivrer la "pilule du lendemain". Les jeunes ont confiance en elles. Mais il ne faut pas oublier ceux qui fréquentent les centres de formation d'apprentis et tous ceux qui sortent chaque année du système scolaire sans aucun diplôme. Il faut toucher ces mineurs, dont le nombre est évalué à 223 000 par an.

Il est aussi impératif que l'éducation à la sexualité ne se fasse pas en regardant des films pornos. Parce qu'ils manquent de lieux d'écoute et de dialogue, les garçons et les filles vont sur Internet. Selon les chiffres du CSA, 30 % des films pornographiques sont vus par des gamins de moins de 14 ans. C'est dramatique de penser qu'ils se construisent à travers ces représentations des relations sexuelles. C'est d'ailleurs pourquoi nous réfléchissons, avec le ministère de la Culture, au moyen de rendre payante la première page des sites pornos.

Revenons à la contraception. Votre principal but est-il de fournir gratuitement la pilule à toutes les jeunes filles pour éviter les avortements ?

Nous voulons avoir une démarche transversale, qui ne consiste pas uniquement à parler de grossesse avec les jeunes filles et à leur donner la pilule. Il faut aborder plus largement tout ce qui concerne le corps, masculin comme féminin. Je veux, certes, faciliter l'accès à la contraception pour les jeunes filles, mais aussi améliorer la prévention des infections sexuellement transmises puisque, actuellement, les jeunes se protègent moins. Or le sida reste une menace sérieuse

Enfin, on parle toujours de la pilule, mais la plupart du temps, elle n'est pas adaptée aux gamines ; il vaut mieux leur proposer le patch, l'anneau ou l'implant, qui évitent les accidents. Malheureusement, ces nouveaux modes de contraception ne sont pas remboursés. Nous travaillons actuellement avec les laboratoires pharmaceutiques, qui sont prêts à faire d'importants efforts. Et c'est par la concertation que nous comptons améliorer la situation des jeunes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Google se lance dans le diagnostic médical


Par Pauline Fréour - le 16/02/2012
Un internaute qui entre des symptômes dans la version anglophone du moteur de recherche se voit désormais proposer une liste de pathologies pouvant correspondre à son cas. Le corps médical émet de «fortes réserves».
Surfant sur l'appétence des internautes pour les informations relatives à la santé - 30% des Français se seraient déjà renseignés par ce biais selon une étude récente - Google présentait lundi un nouvel outil qui risque de conforter les hypocondriaques dans leur névrose. Le géant américain propose désormais à un internaute faisant des recherches sur un symptôme une liste de pathologies connexes. Par exemple, si l'internaute entre l'expression «douleur abdominale du côté droit», le moteur va lui suggérer, sous le champ de recherche, «appendicite», «kyste ovarien», «hernie», «calculs rénaux» et «syndrome de l'intestin irritable». Et impossible d'échapper à ce diagnostic algorithmique, Google n'ayant apparemment pas prévu de bouton «masquer» pour ce service qui n'est pour l'instant disponible que depuis le territoire américain.



Si l'on peut imaginer qu'une personne s'interrogeant sur des symptômes soit heureuse de trouver ce nouveau degré d'information, la sélection, quant à elle, rend plus sceptique. Car l'internaute a-t-il vraiment conscience que «cette liste n'est pas rédigée par des médecins et ne tient, évidemment pas lieu de conseils provenant d'experts médicaux», comme le précise Google sur son blog - mais pas en clair à côté des résultats de recherche? (il existe bien un lien «Comment ça marche?» mais il est probable que la majorité des internautes le survoleront sans s'y arrêter). Le résultat s'appuie en effet tout simplement sur les associations de recherches les plus fréquentes: si, pour 1000 recherches sur «mal de crâne», 60% sont suivies sur le même ordinateur d'une recherche sur «migraine», alors cette pathologie fera partie de la liste désormais proposées en association avec «mal de tête». Et ce, quelle que soit la pertinence des sites les plus consultés par les internautes - Wikipédia compris.
Au Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), on émet «des réserves fortes» devant cette initiative qui «profite d'un créneau d'inquiétude et d'interrogation, dans un contexte où l'accessibilité à un médecin se réduit», explique le vice-président de l'organisme Jacques Lucas. «Avant, les gens fonctionnaient par bouche-à-oreille ou bien consultaient des encyclopédies médicales, des manuels. Mais au moins, la rédaction de ces derniers avait été supervisée par des médecins», rappelle le médecin, qui est délégué aux systèmes d'information en santé au sein du Cnom. Pas question néanmoins de nier à Internet une utilité dans l'information des patients. «Nous recommandons simplement au public de vérifier la pertinence des sites qu'ils consultent, en cherchant par exemple si l'information a été rédigée ou validée par des médecins». C'est dans ce but qu'un label «Health on the net (HON)» a été créé à destination des sites web santé en 2007. «Mais il reste peu connu du public et mal référencé», déplore Jacques Lucas
le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Une puce pour remplacer les piqûres


Par Pauline Fréour - le 17/02/2012
Une puce commandée à distance pour délivrer un médicament sous la peau à des instants précis a été testée avec succès sur des femmes souffrant d'ostéoporose.
Les femmes atteintes d'ostéoporose sévère doivent se soumettre à des injections hormonales quotidiennes pour contrer leur perte osseuse. Un traitement contraignant qui, s'il n'est pas bien observé, perd en efficacité. C'est à ce type de patients soumis à des piqûres régulières qu'est destinée la puce mise en au point par la société américaine MicroCHIPS, dont le premier essai clinique est présenté dans la revue Science Translational Medicine. Insérée sous la peau des malades et commandée à distance par wifi, celle-ci permet de délivrer à un moment choisi des doses de médicament, sans douleur ni effet secondaire constaté. Les implants utilisés jusqu'à présent ne permettent qu'une diffusion continue du produit.
L'étude clinique a été menée au Danemark sur un groupe de huit femmes souffrant d'ostéoporose. L'équipe médicale leur a implanté au niveau de la taille une puce de la taille d'une petite pièce de monnaie, accompagnée d'un récepteur équivalent à un pacemaker (5 cm de long, 3 cm de large et 1cm d'épaisseur). La procédure peut être conduite par un médecin généraliste sous anesthésie locale, selon les auteurs de l'étude.
Les puces implantées pour l'essai comportaient chacune 20 minuscules réservoirs remplis de teriparatide (le médicament traitant l'ostéoporose) sous une forme concentrée. Pour les fermer, des nanoparticules d'or qui se dissolvent quand elles sont soumises à un petit courant électrique. Celui-ci est généré à la demande par le boîtier récepteur, commandé par des ondes électro-magnétiques d'une fréquence précise, qui peuvent par exemple être émises depuis un ordinateur ou un téléphone portable programmés pour cet usage. Le produit est alors libéré dans le système sanguin du patient. Selon le Pr Robert Langer du Massachusetts Institute of Technology (MIT), l'un des auteurs de l'étude, il serait possible de réserver une plage de fréquences à l'usage de ce dispositif médical, pour éviter la libération accidentelle du produit par des signaux parasites émanant d'autres appareils (téléphones, réseau wifi…).
Commercialisation espérée dans 5 ansLes participantes, âgées de 65 à 70 ans, ont été suivies pendant 12 mois. Selon les résultats, le dispositif n'a pas fonctionné dans un cas sur huit. Mais les 7 autres patientes ont reçu leur dose quotidienne de teriparatide aussi efficacement que si elles avaient eu des injections par seringues, sans effets secondaires notables.
Grâce à ce dispositif, «les malades n'auront plus à se souvenir de prendre leur médicament ou à subir les douleurs des injections multiples nécessaires pour traiter l'ostéoporose», explique le Dr Robert Farra, patron de MicroCHIPS et l'un des co-auteurs de l'étude avec des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de la faculté de médecine de Harvard et de l'Université Case Western Reserve (Ohio). «Les médecins pourront ajuster à distance et en douceur la thérapie de leurs malades».
Reste pour la société à surmonter encore quelques obstacles. Sur le plan technique tout d'abord: l'entreprise n'est parvenue à produire qu'une seule puce avec 20 doses. Les autres puces testées n'avaient qu'une partie de leurs réservoirs remplis, ce qui n'a toutefois pas nui à leur fonctionnement. MicroCHIPS assure pouvoir à terme produire des puces dotées de 400 doses. L'entreprise estime que son produit pourrait être utile pour traiter d'autres pathologies comme le diabète, la sclérose en plaque ou certains cancers. Elle espère pouvoir le mettre sur le marché d'ici à 5 ans.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le recours à l'IVG en hausse chez les moins de 25 ans

Par Gabriel Petitpont - le 16/02/2012
Un rapport sur la sexualité des adolescents propose de libéraliser l'accès à la contraception.
«La sexualité des adolescents ne doit plus être un tabou! Il est urgent de la regarder en face», a déclaré jeudi matin Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative devant un parterre de journalistes. Juste avant la conférence de presse, le gynécologue Israël Nisand lui avait remis son rapport sur la contraception et l'avortement des jeunes filles. Ce rapport, publié aux éditions Odile Jacob sous le titre Et si on parlait de sexe à nos ados? Pour éviter les grossesses non prévues chez les jeune filles, devrait faire couler beaucoup d'encre, tant par le constat qu'il dresse que par ses 18 propositions.
L'état des lieux dressé dans ce rapport est alarmant. Il relève 90.000 avortements par an chez les moins de 25 ans, dont 12.000 chez les 15-17 ans et 17.000 chez les 17-19 ans. «Des chiffres en augmentation de 5% chaque année depuis 20 ans», explique Israël Nisan.
«Mieux vaut prévenir que guérir»Par ailleurs, le rapport souligne un paradoxe spécifique à la France: «L'IVG est gratuite et anonyme, ainsi que la pilule du lendemain, alors que la contraception est payante et nécessite l'autorisation parentale». Pour remédier à cette situation, le rapport préconise notamment «d'assurer aux jeunes mineures l'accessibilité, la gratuité et l'anonymat des différents modes de contraception». Une mesure qui répond, pour Jeannette Bougrab, au principe: «mieux vaut prévenir que guérir».
Selon la ministre, «parler de sa vie intime avec ses parents n'est déjà pas chose aisée, même en France en 2011». «Il faut donc accentuer les efforts en matière d'éducation sexuelle et de sensibilisation des adolescents», poursuit-elle.
Si l'on refuse d'aborder ces questions avec les jeunes, ils chercheront par eux même les réponses à leurs questions». Nombre d'entre eux se retrouvent à «surfer sur les sites pornographiques». D'après le rapport, 30% des consommateurs de pornographie seraient âgés de 13 et 14 ans! Une enquête européenne montre que 80% des garçons de 14 à 18 ans et 45% des filles du même âge ont vu un film porno dans l'année écoulée! Un phénomène qui, d'après les auteurs du rapport, ne serait pas sans effet sur «l'évolution de la nature des relations homme-femme dans les générations à venir». Pour faire face au problème, le rapport propose de rendre payant tout accès à la pornographie.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Fin de vie: un nouveau rapport polémique


Par Agnès Leclair - le 15/02/2012
Deux tiers des mourants auraient besoin de soins palliatifs, encore insuffisamment développés
Le débat sur l'euthanasie se poursuit dans un climat toujours aussi électrique. Dernier épisode en date: le rapport de l'Observatoire national de la fin de vie publié mercredi. Cet organisme, créé en 2010 pour apporter un éclairage dépassionné sur le sujet, a déclenché une nouvelle polémique. Deux de ses membres, Emmanuel Hirsch, professeur d'éthique à la tête du collectif «Plus digne la vie», et la psychologue Marie de Hennezel ont démissionné de l'instance. Le premier confie qu'il voulait «éviter le conflit d'intérêt et retrouver une plus grande liberté de parole». La seconde critique l'emploi du fonds de dotation de la structure (450.000 euros annuels). Ce rapport, qui compile des recherches déjà publiées et des nouveaux travaux, est une première pierre pour nuancer les nombreuses idées reçues qui circulent sur la fin de vie», défend le président de l'Observatoire, le Pr Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon. Voici ses principaux constats.

• En France, la mort est très médicaliséeLa France est l'un des pays où l'on meurt le plus à l'hôpital en comparaison avec d'autres pays européens. Environ 58% des décès y ont lieu. En Europe, la part des décès dans des établissements de santé est variable: elle s'élève à plus de 62% en Suède contre seulement 33,9% aux Pays-Bas. Selon l'observatoire, cette médicalisation importante de la fin de vie, notamment pour les personnes atteintes de cancer, traduit une attente parfois excessive vis-à-vis de la médecine. «L'accompagnement de fin de vie devrait reprendre du terrain sur la médicalisation», prône Régis Aubry.
• Les soins palliatifs sont loin de bénéficier à tousLes deux tiers des personnes en fin de vie relèvent de soins palliatifs, soit 322.000 personnes par an. Or, seuls un tiers des patients qui meurent à l'hôpital semblent en bénéficier. Dans les services des urgences, sur les deux tiers des patients qui en auraient besoin, seuls 7,5% en bénéficient, avance l'observatoire qui a réalisé cette projection. «La culture palliative ne s'est pas développée», commente Régis Aubry. Seuls 2,6% des généralistes ont pu bénéficier de formation à l'accompagnement de la fin de la vie et seuls 15% des paramédicaux ont été formés aux soins palliatifs ces cinq dernières années.
• Euthanasie: peu de recherchesUne étude de l'Ined sur les situations de fin de vie en France est attendue dans quelques semaines. L'observatoire cite une étude menée en Belgique, pays qui a dépénalisé l'euthanasie, selon laquelle un tiers des euthanasies seraient réalisées sans demande explicite du patient.
• Le droit des malades: manque de connaissances et conflitsDeux Français sur trois ignorent qu'il existe une loi qui interdit l'acharnement thérapeutique qui donne le droit au malade de refuser un traitement qu'il estime être devenu «déraisonnable». Le médecin a lui aussi le droit d'interrompre des traitements qu'il juge disproportionnés. Cette appréciation peut engendrer des conflits. Peu nombreux, ils n'ont apparemment rien à voir avec les affaires de demande d'euthanasie médiatisée. Ils opposeraient plus souvent l'équipe médicale et paramédicale que le médecin et le malade.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La minceur au bout… de la fourchette

Exit couteaux, cuillères et même paluches… Seule la fourchette est autorisée. Le nutritionniste Jean-Michel Borys veut populariser la méthode inventée par le scientifique Ivan Gavriloff, appelée en France le « forking » (de « fork », fourchette en anglais) et dont le livre sort cette semaine. « J’étais sceptique, avoue le médecin, mais le bonhomme était sympathique… Je l’ai écouté.
Il m’a finalement convaincu. » L’idée est assez simple, car en mangeant uniquement à la fourchette, cela élimine mécaniquement les aliments dont on a tendance à abuser ou qui sont les plus gras. Gâteaux, plats généreux ou viande en sauce par exemple. Le principe : manger normalement dans la journée, mais, le soir, s’interdire les mets que l’on ne peut pas piquer.

Jouer le jeu

Evidemment, si l’on s’acharne, presque tout est mangeable avec une fourchette. « Après, c’est du bon sens », précise le spécialiste. Il ne faut pas essayer d’ingurgiter un pavé de bœuf en sauce sans couteau et sans pain, à moins de vouloir faire le pitre devant ses enfants… L’idéal de ce régime : les légumes évidemment, les poissons bien cuits, les salades ou même les pâtes.

Sauver sa vie sociale

La méthode prend en compte nos nouveaux modes de vie. « Le midi, on mange souvent avec ses collègues ou sur le pouce, poursuit Jean-Michel Borys. Avec la vie que l’on mène aujourd’hui, on n’a pas le temps de se préparer quelque chose de spécial tous les jours. Et il ne faut surtout pas se couper des gens qui nous entourent : le repas est un moment convivial, aussi bref soit-il. » Beaucoup de régimes ont en effet tendance à nous couper du monde ou à contraindre nos proches à « subir » nos restrictions alimentaires.

Antifrustration

« Le forking n’est pas un régime », assure le docteur Borys. La « méthode » reste souple : difficile de manger du foie gras avec une fourchette, alors, lors d’une fête, profitez comme vos amis. N’hésitez pas à répondre favorablement à une invitation à dîner. Le stress fait grossir! Le nutritionniste note, en moyenne, chez les 500 patients qu’il a suivis depuis deux ans, une perte de1,5 kg par mois. « Il faut aller doucement, écouter son corps et, à Noël, si l’on ne prend pas de poids, c’est déjà très bien! On se rattrapera le mois suivant. »

Se déculpabiliser

Après vingt-cinq ans d’expérience, le spécialiste sait que perdre 10 kg en un mois est très mauvais. Dans nombre de régimes à la mode, il faut compter des points, des grammes ou s’imposer un menu strict selon les jours, très contraignant lorsque l’on travaille ou que l’on est parent. Détendez-vous et déculpabilisez. L’alimentation n’est pas la seule cause de prise de poids, l’inactivité, les soucis et autres jouent aussi un grand rôle.

C’est pareil pour le sport

L’activité physique est très importante. « Mais nous devons garder une notion de plaisir. Pas besoin de s’épuiser, c’est la même logique. Lorsque l’on se ronge les sangs parce que l’on a loupé sa séance d’abdo-fessiers, ce n’est pas bon. Moi, je vais travailler en vélo, je mets environ vingt minutes. J’habite à Montmartre, alors ça monte! Cela suffit pour une activité quotidienne. »

L’exemple chinois

La Chine connaît aujourd’hui une épidémie d’obésité. En s’occidentalisant, les jeunes gens abandonnent les baguettes, qui, comme la fourchette, triaient naturellement les aliments en sauce, très gras, et limitaient intuitivement la quantité avalée. Une méthode simple qui s’inspire finalement de l’adage : « petit déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un mendiant ».

* « Maigrir avec la méthode forking », Jean-Michel Borys, Ivan Gavriloff et Carine Bernardi, First Editions, 17,50 €.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Bras de fer autour d'un concours de «mini-miss»

En plein débat sur l'hypersexualisation des petites filles, l'annulation d'un un concours de mini-lolitas est jugée lundi à Auch.

Une blondinette maquillée qui prend la pose, un concours «mini-miss séduction»… C'est un peu Little Miss Sunshine dans le Gers. Après deux renvois, le tribunal d'instance de Auch doit rendre lundi une décision dans une affaire de concours de beauté de petites filles qui oppose l'organisatrice de l'événement, le planning familial, et une psychologue à la retraite.

En février 2011, ces deux derniers ont dénoncé à la mairie de Auch dans deux lettres l'affiche de la soirée représentant une petite fille dans une pose suggestive. La mairie de Auch a demandé l'annulation du concours qui devait se tenir dans une école d'esthétique. Sa directrice a assigné en justice les auteurs des missives qui ont entraîné l'arrêt de l'événement.

La soirée a été maintenue mais non le concours qui devait mettre en scène des «lolitas» âgée de 12 ans maximum. Selon l'organisatrice, ce changement de programme a entraîné un préjudice financier de plusieurs milliers d'euros. Elle réclame 9600 euros de dommages et intérêts.

Maquillée comme un camion volé
A Auch, Me Duffourg, l'avocat de l'école d'esthétique, avance pour sa part que l'opinion du planning familial, une association qui prône «l'avortement ou la contraception» est déplacé. Me Lageyre, conseil du planning familial, avance de son côté que sur l'affiche, «la pose est suggestive», la fillette «maquillée comme un camion volé» et conclut: «Il est clair qu'une image comme ça pose problème».

La décision du tribunal tombera quelques jours avant le lancement d'une charte sur l'utilisation de l'image des enfants dans les médias dont deux articles concerneront la question de «l'hypersexualisation» des enfants.

Ce travail a été initié par la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, après la publication en décembre 2010 dans la version française de Vogue de photos de petites filles dans des tenues sexy et des postures lascives. Des photos ont été dénoncées comme scandaleuses par 200 pédiatres qui ont fait circuler une pétition contre l'érotisation de l'image des enfants dans la publicité.

Élaborée sous l'égide de Jacques Hintzy, président d'Unicef France, la charte devra permettre «d'établir des principes visant à ne plus promouvoir dans les médias des reportages, produits ou services qui encouragent l'hypersexualisation des petites filles». String dès le plus jeune âge, maquillage pour les petites, soutiens-gorge rembourrés à porter avant la puberté: la question des lolitas dépasse aussi le seul cadre de la publicité et des photos.

La sénatrice Chantal Jouanno, membre de la commission des affaires sociales et de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes a dans ce contexte été chargée d'une mission plus globale sur l'«hypersexualisation des petites filles». Afin de décrypter ce phénomène, le site internet Magicmaman a interrogé quelque 1200 mamans. Pour plus de 84 % d'entre elles, l'image des petites filles va en se dégradant. Neuf sondées sur dix jugent en outre que les parents contribuent à ce phénomène.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Nice lance la première plage non-fumeur

La Ligue contre le cancer crée cette semaine un label pouvant s'étendre aux parcs et jardins.

Une France sans tabac, même dans les espaces non couverts, tels les parcs, les jardins, les squares, les plages… Les non-fumeurs en rêvent et un pas vient d'être franchi dans ce sens. Ce lundi, la première plage labellisée sans tabac va voir le jour. Il s'agit de l'une des plus prestigieuses du sud du pays: la plage du Centenaire qui fait face au cœur historique de Nice. Une bien jolie vitrine pour la Ligue nationale contre le cancer qui lance dès cette semaine ce nouveau label national. Un joli coup aussi pour Nice.

En arborant la première ce nouveau sigle bleu agrémenté d'un parasol, la ville dirigée par Christian Estrosi vole ainsi la vedette à sa proche voisine. L'été dernier, La Ciotat avait en effet défrayé la chronique en bannissant la première la cigarette d'une de ses plages. Un vrai succès. «La différence aujourd'hui est que cette démarche entreprise par Nice n'est pas locale mais s'inscrit dans un plan national», explique le professeur Gilbert Lenoir, président de la Ligue nationale contre le cancer.

«Désintoxiquer la société»
Dans les prochains jours, les comités locaux de l'association vont frapper à la porte des maires, des conseils généraux pour leur proposer ce label national intitulé «espace sans tabac» et qui, selon les besoins, sera décliné sous diverses appellations: «parc sans tabac», «jardin sans tabac», «plage sans tabac»… Un moyen d'aller au-delà de la loi actuelle qui interdit la cigarette dans les lieux publics couverts. «Rappelons que le tabagisme est responsable de plus de 60.000 morts par an dont 37.000 par le cancer. Il faut désintoxiquer la société française», souligne Gilbert Lenoir.

Concrètement, à Nice, la plage sera prochainement interdite aux fumeurs. Un arrêté municipal va être pris dans un délai de trois mois pour en fixer les modalités. On sait déjà que le contrevenant s'exposera à 38 euros d'amende. «Nous serons vigilants», signale Christian Estrosi, impliqué dans la lutte contre le cancer au travers de ses divers mandats politiques. Ainsi en 2003, il avait fait du conseil général des Alpes-Maritimes qu'il présidait la première collectivité sans tabac.

15 euros pour un mégot lâché à terre
Dans sa ville, la police de l'environnement est prompte à infliger une amende de 15 euros pour un mégot lâché à terre. En novembre dernier, l'édile a par ailleurs été signataire de la pétition tueurs-payeurs pour que l'industrie du tabac compense sur ses bénéfices une partie des dégâts causés par le tabac. Les bords de mer n'étaient donc pas concernés par cette chasse ouverte à la cigarette. Désormais ils le sont.

L'initiative jusqu'alors inédite prise l'été dernier par La Ciotat a d'ailleurs permis de révéler que cette interdiction a fort bien été perçue. La ville avait constaté une augmentation de la fréquentation de sa plage non-fumeurs et, ajoute-t-on à la Ligue contre le cancer, «il y a eu un respect sans faille de l'interdiction». Selon un sondage qui avait suivi la prohibition du mégot sur le sable, les trois quarts des personnes interrogées s'y étaient déclarées favorables. La Ciotat avait manifestement ouvert la voie et à l'époque nombre d'élus s'étaient dits prêts à en faire autant.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les dégâts sournois de la pollution de l'air sur la santé

Par Marielle Court - le 17/02/2012
Deux études publiées simultanément montrent que la pollution atmosphérique augmente le risque d'attaques cérébrales et favorise le vieillissement cérébral.
Les recherches s'accumulent et le constat se renforce: la pollution atmosphérique représente un danger pour la santé. Deux études publiées conjointement dans le dernier numéro des Archives of Internal Medecine s'en font l'écho. La première souligne ainsi que l'exposition aux fines particules atmosphériques (PM 2,5) «augmente le risque d'attaques cérébrales dans les heures qui suivent l'inhalation, et ce même à des niveaux généralement considérés comme sûrs par l'agence de protection de l'environnement américaine (EPA)». L'autre met en évidence un lien entre la pollution de l'air et le vieillissement cérébral chez la femme.
Dans le premier cas, les chercheurs qui ont étudiés plus de 1700 cas d'attaques cérébrales sur dix ans (entre 1999 et 2008) dans la région de Boston (USA) ont montré qu'il y avait un risque significativement plus important lorsque la qualité de l'air était classée dans une zone orange plutôt que verte. «Dans la mesure où presque tout le monde est exposé à la pollution de l'air et soumis à un risque, c'est un phénomène important», commente Gregory Wiellenius, l'un des auteurs (université de Brown).
L'importance du temps d'expositionLes scientifiques ont été capables de montrer que le risque intervenait entre 12 et 14 heures après l'exposition d'une personne au pic le plus élevé de la pollution. Cette information peut permettre de tracer la façon dont les microparticules agissent dans le corps. L'attaque cérébrale est la troisième plus grande cause de décès aux États-Unis, rappellent les auteurs. Ils estiment qu'avec une réduction de 20 % de la pollution atmosphérique, on aurait pu réduire d'environ 6000 le nombre d'attaques cérébrales en 2007 (184.000 hospitalisations dans le Nord-Est des États-Unis).
La deuxième étude, qui a porté sur 19.500 femmes âgées de 70 à 81 ans entre 1995 et 2005, montre de la même manière un impact de la pollution atmosphérique sur le vieillissement cérébral. Les tests (connaissances générales, mémoires, attention…) ont été effectués par téléphone à raison de trois appels environ tous les deux ans. Les chercheurs ont ensuite comparés ces résultats à l'exposition des personnes aux microparticules (grossières ou inférieures aux PM 2,5).
Les résultats montrent un lien significatif entre le vieillissement cérébral et une exposition élevée et au long cours à la pollution atmosphérique. A l'instar de leurs collègues de Brown, les chercheurs dont l'auteur principal, Jennifer Weuve, travaille au centre médical de l'université Rush, rappellent que si leurs travaux sont bien confirmés, «la réduction de la pollution atmosphérique a une vraie raison d'être si l'on veut réduire le fardeau du vieillissement cérébral chez les personnes âgées et éventuellement pour la démence».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Avatar de l’utilisateur
Sebcbien
Accro
Accro
Messages : 1590
Inscription : 24 mars 2010 22:07
Localisation : Haute-Garonne

Re: Actualités 2012

Message par Sebcbien »

merci Memo =))

"Les chercheurs ont ensuite comparés ces résultats à l'exposition des personnes aux microparticules (grossières ou inférieures aux PM 2,5). "

j'ai relevé cette phrase, n'y a -t-il pas une faute sur l'accord de "comparé" ?

ont comparé quoi ? "les résultats" situé après le p.p

Vos avis ? ^^Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite :)
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Je suis pas encore au point question grammaire/orthographe donc je vais laisser quelqu'un d'autre répondre.... :oops:

Faire du sport pour lutter contre le cancer


J'avais besoin d'un exutoire à ma colère", c'est ainsi que Nadège, qui veut rester anonyme, décrit les cours de karaté. Elle les a démarrés quand elle a appris qu'elle avait un cancer du sein en 2010. "Ce sport a été une révélation. Cela m'a permis de prendre l'initiative, d'être actrice de ma santé, plutôt que d'être spectatrice du ballet des soignants. Après le traitement, on a l'impression d'être abandonné, explique cette jeune femme de 37 ans, le fait de pouvoir crier, de faire le fameux kiai ("le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique") soulage."
Le sport est utile en termes de prévention du cancer, mais aussi en cours de traitement. Une note de l'Institut national du cancer (INCa), publiée le 14 février, dresse l'état des connaissances actuelles. Elle indique que l'activité physique est associée à une diminution de 25 % à 30 % de survenue des cancers du sein (surtout après la ménopause), du cancer du côlon et de l'endomètre. Des publications mentionnent l'effet protecteur de l'activité physique pour d'autres cancers (poumon, pancréas, prostate, ovaire), mais "les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions", précise l'INCa.


Une conférence s'est tenue sur ce sujet le 1er février, à Paris, lors du 7e Forum francophone de cancérologie, organisée par l'association Cancer, arts martiaux et information (CAMI), créée en 2000 par le docteur Thierry Bouillet, cancérologue au CHU Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté.

Le bénéfice de l'activité physique après le diagnostic du cancer est démontré par de nombreuses études en termes de survie et d'amélioration de la qualité de vie, avec une réduction du risque de mortalité et de récidive. "La pratique d'une activité modérée trois heures par semaine ou d'une activité intense de trois fois vingt minutes par semaine diminue de 30 % le risque de mortalité prématurée", souligne le docteur Thierry Bouillet.

"Les études montrent un "effet dose" : plus on fait de sport, mieux c'est. Souvent, les personnes qui pratiquent une activité sportive ont une alimentation plus saine, fument moins, etc. Ce sont autant de facteurs protecteurs contre la maladie", explique le professeur Martine Duclos, chef du service médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand. "Pendant longtemps, on a dit au patient, "reposez-vous" ; or, le fait de pratiquer une activité physique permet de lutter contre la fatigue", constate le professeur Michel Pavic, de l'hôpital d'instruction des armées Desgenettes à Lyon. Un symptôme qui affecte environ 80 % des patients tout au long de la maladie.

Au-delà des effets prouvés sur la maladie, "la pratique d'un sport amoindrit les symptômes dépressifs, améliore l'image corporelle, permet d'avoir accès, dans la panoplie des traitements, à quelque chose de plaisant, cela peut aussi être rassurant pour les proches en renvoyant une image de normalité", souligne Sarah Dauchy, psycho-oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).

"Quand on a un cancer, on en veut à son corps qui a trahi. L'estime de soi que l'on retrouve à travers le sport est fondamentale, j'ai eu le sentiment de m'être réapproprié mon corps, constate Cécile Monthiers, atteinte d'un cancer du sein. Le sport m'a permis de garder l'énergie pour ne pas sombrer."

Des initiatives commencent à se développer. L'association CAMI offre, outre le karaté, de la danse, du tai-chi. Elle a débuté son activité au CHU Avicenne, et est aujourd'hui présente dans une vingtaine de lieux, en ville ou à l'hôpital. D'autres associations, comme la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) ou les comités départementaux de la Ligue contre le cancer, sont actifs.

De même, l'Institut Curie, à Paris, en partenariat avec l'association Siel Bleu (Sport, initiative et loisirs) a lancé fin janvier un programme pilote d'activité physique à la fin du traitement. "Lorsqu'on m'a proposé de faire du sport, j'ai été surprise, mais lorsqu'on m'a dit que c'était bénéfique et que cela diminuait le risque de récidive, il n'y avait plus à réfléchir", explique Monique Rocher. Agée de 62 ans, opérée en décembre 2010 d'un cancer du sein, elle a démarré les cours de step à l'Institut Curie. Plusieurs patients mettent en avant l'intérêt des cours collectifs.

"Le sport est important pour être bien dans son corps et dans sa tête, et faire autre chose que de lutter contre la maladie", explique aussi Nathalie Bordas, âgée de 39 ans, suivie à Curie. "Il est généralement admis que les personnes malades ne peuvent pas faire de sport. C'est une erreur, lance le docteur Bouillet.

Mais attention, la pratique du sport pendant et après un traitement doit être encadrée, estiment les soignants. "Il faut être très vigilant. Le patient doit adhérer, avoir le goût pour cette activité physique, et être autonome", estime Jean-Marc Descotes. Un diplôme "sport et cancer" a été créé à l'université Paris-XIII.

Mais dans les faits, combien de médecins parlent de la pratique du sport à leurs patients ? "Oui, il faut bouger, oui, les médecins doivent être des prescripteurs", lance Cécile Monthiers, qui avoue mettre sur son agenda "kiné" et pas "sport", car ce serait considéré comme un luxe.

Les pouvoirs publics sont encore peu sensibilisés à cette question. Selon le docteur Bouillet, "l'Etat devrait faciliter la mise en place d'un réseau avec des associations labellisées, ce qui permettrait en outre d'économiser de lourdes dépenses à l'assurance-maladie".


--------------------------------------------------------------------------------
Pascale Santi
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Verrouillé