Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Les vices bien cachés d'une prothèse de hanche
Par damien Mascret - le 27/02/2012
Malgré des alertes lancées à l'étranger, le fabriquant DePuy a tardé à retirer des implants défectueux du marché français.
Après PIP, la saga des prothèses défectueuses continue. En juillet 2010, sous la pression des autorités sanitaires françaises, Johnson & Johnson a été contraint de retirer du marché français un modèle de prothèse de hanche. Un an après la même interdiction mise en place aux Etats-Unis en 2009. Comment les patients français ont-ils pu recevoir un implant, alors qu'il était déjà considéré comme défectueux aux Etats-Unis et en Australie? Cette affaire révélée en France par Le Figaro relance la question d'une meilleure régulation internationale des dispositifs médicaux.
Le scandale des prothèses de hanche ASR serait presque passé inaperçu si le géant américain Johnson & Johnson ne venait de provisionner trois milliards de dollars en prévision des procès à venir.
Les prothèses de hanche ASR, fabriquées par sa division orthopédique DePuy, et commercialisées de 2003 à 2010 se sont avérées défectueuses, entraînant un taux de reprise anormalement élevé et provoquant la libération de particules métalliques dans l'os et le sang des patients. Phénomène dont on ignore les conséquences générales à long terme pour la santé. Au niveau de la hanche, le métal libéré peut induire une réaction rare (trois cas sur 10.000) d'hypersensibilité qui se manifeste par des douleurs, un épanchement et une altération de l'os entourant la prothèse.
Mais, surtout, l'histoire de cette prothèse défectueuse, portée approximativement par 380 personnes en France et 93.000 dans le monde, révèle que le fabriquant américain a tout fait pour la garder sur le marché en dépit de signaux inquiétants.
Des courriers de plus en plus inquiétants
Le 2 juillet 2010, DePuy Orthopaedics adresse un courrier aux hôpitaux et cliniques françaises où ont été implantées des prothèses de hanche de type ASR pour leur demander de ne plus en poser. Le fabriquant met en avant un taux de révision trop important et relativise l'annonce: «Aucune action particulière n'est recommandée autre qu'un suivi clinique standard en l'absence de symptômes tels que douleurs postopératoires, inflammations, gênes particulières chez le patient».
Deux mois plus tard, changement de ton, un nouveau courrier de la firme demande de faire toute une série d'examens complémentaires notamment pour les patients ayant des symptômes. Et pas des examens de routine! Il faut, par exemple, «envisager un dosage sanguin des ions Cobalt et Chrome» outre un contrôle radiologique par IRM ou par scanner, la radiographie classique ne suffisant pas. Car les prothèses de hanche ASR ont la particularité de faire frotter du métal contre du métal, entre la tête du fémur d'un côté et l'os iliaque de l'autre. Inconvénient, cela peut provoquer une libération d'ions métalliques. Avantage, le couple métal-métal a la réputation d'être plus résistant à long terme que les autres couples utilisés pour les prothèses de hanche, type céramique-polyéthylène, céramique-céramique, voire métal-céramique. La réalité va démentir la théorie dans le cas des prothèses ASR.
Cette fois, dans son courrier du 27 août 2010, DePuy annonce que, selon le registre anglais des prothèses, 12 à 13% d'entre elles nécessitent une reprise dans les cinq ans qui suivent la pose. Pour les autres prothèses, le taux est plutôt de 6 à 8%. La firme annonce également que «si l'IRM ou le scanner révèle une réaction ou des masses tissulaires, alors une révision doit être considérée». Autrement dit, un remplacement de la prothèse. Deux mois plus tôt, le fabriquant annonçait que cinq cas de révisions lui avaient été reportés sur un total de 379 poses d'ASR. Depuis, selon l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) interrogée le 16 février 2011, «il y a eu un signalement en 2010, cinq en 2011 et un en 2012.».
Des risques minimisés?
Officiellement, ce sont donc ces données anglaises qui ont motivé le nouveau courrier nettement plus alarmant du 27 août 2010. En réalité, dès le 22 avril 2010, le MHRA (Medicines and healthcare products regulatory agency), l'équivalent anglais de l'Afssaps , demandait déjà de faire les dosages des ions métalliques! Aurait-on tenté de minimiser les risques potentiels des prothèses ASR?
Le fabriquant ne peut pourtant ignorer. Dès le 3 avril 2008, la firme adressait un courrier aux autorités de santé américaines pour détailler les risques liés aux prothèses métal-métal, notamment l'altération des implants à cause de son contact ou les réactions allergiques localisées ou générales dues à la libération d'ions ou de débris métalliques. Toutefois, à ce moment là, DePuy ne disposait pas encore des statistiques qui allaient réellement révéler le défaut des prothèses ASR. Les chiffres allaient venir d'Australie, pays ou la commercialisation fut arrêtée dès 2009, comme d'ailleurs aux Etats-Unis.
L'Australie sonne l'alarme dès 2007
En Australie, 35.000 prothèses de hanche sont posées chaque année et, depuis 1999, chaque intervention alimente une base de données nationale. Par comparaison, en France, où 140.000 prothèses de hanches sont posées chaque année, le seul registre national qui existe est celui de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique mais il ne répertorie, selon le rapport de 2011, que 7331 prothèses totales de hanches…après six années d'existence.
C'est donc d'Australie que sont partis les premiers signaux d'alerte (5500 australiens recevront une prothèse ASR entre 2003 et 2009) dès 2007. Cette année là, les experts australiens relèvent un taux de reprises anormalement élevé sur un type de prothèse ASR. Toutefois, le fabriquant argue d'une mauvaise mise en place par les chirurgiens et propose de mieux les former. Ce sera d'ailleurs la ligne défendue par le fabriquanDePuy tout au long de l'année 2009, y compris aux Etats-Unis, où la FDA s'inquiète d'un nombre important de courriers de patients mécontents de leur prothèse ASR, selon des informations dévoilées par le New York Times en mars 2010.
La fin des prothèses ASR approche. Les formations organisées par DePuy ne réduisent pas le taux d'échec. En décembre 2009, à la demande des autorités, la firme est cette fois contrainte de les retirer du marché australien. La même année, en août, un courrier de désapprobation de la FDA conduit aussi DePuy à renoncer au marché américain. La firme américaine continuera pourtant à vendre les prothèses ASR dans les autres pays, dont la France en toute légalité jusqu'à l'été 2010. Au total, selon DePuy, le nombre de patients ayant reçu une prothèse de type ASR en Europe est d'approximativement 40.000 mais on ignore combien ont été posées en 2010, après le retrait australien et le refus américain.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 27/02/2012
Malgré des alertes lancées à l'étranger, le fabriquant DePuy a tardé à retirer des implants défectueux du marché français.
Après PIP, la saga des prothèses défectueuses continue. En juillet 2010, sous la pression des autorités sanitaires françaises, Johnson & Johnson a été contraint de retirer du marché français un modèle de prothèse de hanche. Un an après la même interdiction mise en place aux Etats-Unis en 2009. Comment les patients français ont-ils pu recevoir un implant, alors qu'il était déjà considéré comme défectueux aux Etats-Unis et en Australie? Cette affaire révélée en France par Le Figaro relance la question d'une meilleure régulation internationale des dispositifs médicaux.
Le scandale des prothèses de hanche ASR serait presque passé inaperçu si le géant américain Johnson & Johnson ne venait de provisionner trois milliards de dollars en prévision des procès à venir.
Les prothèses de hanche ASR, fabriquées par sa division orthopédique DePuy, et commercialisées de 2003 à 2010 se sont avérées défectueuses, entraînant un taux de reprise anormalement élevé et provoquant la libération de particules métalliques dans l'os et le sang des patients. Phénomène dont on ignore les conséquences générales à long terme pour la santé. Au niveau de la hanche, le métal libéré peut induire une réaction rare (trois cas sur 10.000) d'hypersensibilité qui se manifeste par des douleurs, un épanchement et une altération de l'os entourant la prothèse.
Mais, surtout, l'histoire de cette prothèse défectueuse, portée approximativement par 380 personnes en France et 93.000 dans le monde, révèle que le fabriquant américain a tout fait pour la garder sur le marché en dépit de signaux inquiétants.
Des courriers de plus en plus inquiétants
Le 2 juillet 2010, DePuy Orthopaedics adresse un courrier aux hôpitaux et cliniques françaises où ont été implantées des prothèses de hanche de type ASR pour leur demander de ne plus en poser. Le fabriquant met en avant un taux de révision trop important et relativise l'annonce: «Aucune action particulière n'est recommandée autre qu'un suivi clinique standard en l'absence de symptômes tels que douleurs postopératoires, inflammations, gênes particulières chez le patient».
Deux mois plus tard, changement de ton, un nouveau courrier de la firme demande de faire toute une série d'examens complémentaires notamment pour les patients ayant des symptômes. Et pas des examens de routine! Il faut, par exemple, «envisager un dosage sanguin des ions Cobalt et Chrome» outre un contrôle radiologique par IRM ou par scanner, la radiographie classique ne suffisant pas. Car les prothèses de hanche ASR ont la particularité de faire frotter du métal contre du métal, entre la tête du fémur d'un côté et l'os iliaque de l'autre. Inconvénient, cela peut provoquer une libération d'ions métalliques. Avantage, le couple métal-métal a la réputation d'être plus résistant à long terme que les autres couples utilisés pour les prothèses de hanche, type céramique-polyéthylène, céramique-céramique, voire métal-céramique. La réalité va démentir la théorie dans le cas des prothèses ASR.
Cette fois, dans son courrier du 27 août 2010, DePuy annonce que, selon le registre anglais des prothèses, 12 à 13% d'entre elles nécessitent une reprise dans les cinq ans qui suivent la pose. Pour les autres prothèses, le taux est plutôt de 6 à 8%. La firme annonce également que «si l'IRM ou le scanner révèle une réaction ou des masses tissulaires, alors une révision doit être considérée». Autrement dit, un remplacement de la prothèse. Deux mois plus tôt, le fabriquant annonçait que cinq cas de révisions lui avaient été reportés sur un total de 379 poses d'ASR. Depuis, selon l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) interrogée le 16 février 2011, «il y a eu un signalement en 2010, cinq en 2011 et un en 2012.».
Des risques minimisés?
Officiellement, ce sont donc ces données anglaises qui ont motivé le nouveau courrier nettement plus alarmant du 27 août 2010. En réalité, dès le 22 avril 2010, le MHRA (Medicines and healthcare products regulatory agency), l'équivalent anglais de l'Afssaps , demandait déjà de faire les dosages des ions métalliques! Aurait-on tenté de minimiser les risques potentiels des prothèses ASR?
Le fabriquant ne peut pourtant ignorer. Dès le 3 avril 2008, la firme adressait un courrier aux autorités de santé américaines pour détailler les risques liés aux prothèses métal-métal, notamment l'altération des implants à cause de son contact ou les réactions allergiques localisées ou générales dues à la libération d'ions ou de débris métalliques. Toutefois, à ce moment là, DePuy ne disposait pas encore des statistiques qui allaient réellement révéler le défaut des prothèses ASR. Les chiffres allaient venir d'Australie, pays ou la commercialisation fut arrêtée dès 2009, comme d'ailleurs aux Etats-Unis.
L'Australie sonne l'alarme dès 2007
En Australie, 35.000 prothèses de hanche sont posées chaque année et, depuis 1999, chaque intervention alimente une base de données nationale. Par comparaison, en France, où 140.000 prothèses de hanches sont posées chaque année, le seul registre national qui existe est celui de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique mais il ne répertorie, selon le rapport de 2011, que 7331 prothèses totales de hanches…après six années d'existence.
C'est donc d'Australie que sont partis les premiers signaux d'alerte (5500 australiens recevront une prothèse ASR entre 2003 et 2009) dès 2007. Cette année là, les experts australiens relèvent un taux de reprises anormalement élevé sur un type de prothèse ASR. Toutefois, le fabriquant argue d'une mauvaise mise en place par les chirurgiens et propose de mieux les former. Ce sera d'ailleurs la ligne défendue par le fabriquanDePuy tout au long de l'année 2009, y compris aux Etats-Unis, où la FDA s'inquiète d'un nombre important de courriers de patients mécontents de leur prothèse ASR, selon des informations dévoilées par le New York Times en mars 2010.
La fin des prothèses ASR approche. Les formations organisées par DePuy ne réduisent pas le taux d'échec. En décembre 2009, à la demande des autorités, la firme est cette fois contrainte de les retirer du marché australien. La même année, en août, un courrier de désapprobation de la FDA conduit aussi DePuy à renoncer au marché américain. La firme américaine continuera pourtant à vendre les prothèses ASR dans les autres pays, dont la France en toute légalité jusqu'à l'été 2010. Au total, selon DePuy, le nombre de patients ayant reçu une prothèse de type ASR en Europe est d'approximativement 40.000 mais on ignore combien ont été posées en 2010, après le retrait australien et le refus américain.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Quand les patients vont à l'hôtel de l'hôpital
Par Anne Prigent - le 26/02/2012
À l'Hôtel-Dieu, certains patients logent à l'Hospitel avec leur conjoint.
Grâce aux progrès techniques chirurgicaux et anesthésiques, il est aujourd'hui possible d'être opéré dans la journée et de regagner son domicile le jour même. C'est la chirurgie ambulatoire. Les opérations de la cataracte, des végétations, du canal carpien sont majoritairement pratiquées de cette façon.
La France est cependant à la traîne dans ce domaine puisque seulement 37% des interventions chirurgicales se pratiquent en ambulatoire, contre 83% aux États-Unis et 70% dans les pays de l'Europe du Nord. Dans ces pays, les patients ne sont pas systématiquement renvoyés chez eux le soir même mais peuvent être hébergés dans un hôtel hospitalier.
En France, deux hôpitaux, comme l'Hôtel-Dieu, à Paris, ou l'Institut Gustave-Roussy (IGR), à Villejuif, disposent également de ce type d'hébergement. Ainsi à l'IGR, les patients de chirurgie ambulatoire sortant avec un drain peuvent loger dans un Campanile situé sur le site même de l'hôpital. «Ils bénéficient d'une consultation externe le lendemain», explique le Dr Jean-Louis Bourgain, chef du département des blocs opératoires à l'Institut de cancérologie Gustave-Roussy. «Nous proposons aussi cet hébergement aux patients dont les conditions de vie ne permettent pas un bon suivi, une fois chez eux, ou encore à ceux habitant trop loin.»
Moins d'infections nosocomiales
À l'Hôtel-Dieu, les patients du Jean-Pierre Béthoux, chef du service de chirurgie générale, plastique et ambulatoire, peuvent dormir à l'Hospitel, un hôtel comme les autres, situé au sixième étage dans l'enceinte de l'hôpital, sur l'île de la Cité, à Paris. Répertorié dans les guides de voyage, il accueille des patients fraîchement opérés mais aussi des touristes du monde entier.
Originalité de l'Hospitel, il héberge depuis un peu plus d'un an des patients opérés pour un cancer du sein, pour une hystérectomie ou encore pour une hernie. «Habituellement, ces patients sont hospitalisés deux ou trois nuits. Avec le circuit Ambulotel, comme nous l'avons appelé, ils sont opérés dans la journée et passent une nuit à l'hôtel. C'est la chirurgie d'un jour. La seule obligation pour ces personnes est d'être accompagnée de la personne de leur choix. Il n'est pas question de les laisser seules», explique le Pr Béthoux.
Bien sûr, toutes les précautions sont prises. La personne opérée se rend à l'hôtel uniquement si son état le permet. Une fois dans sa chambre d'hôtel, elle ne sera pas réveillée la nuit mais elle pourra joindre à tout moment le médecin de garde. Le lendemain matin, elle est revue en consultation externe avant de rentrer chez elle.
Dans la majorité des cas, la nuit à l'hôtel se passe sans incident. Ainsi, selon une étude réalisée sur 78 personnes opérées et hébergées à l'Hospitel, aucune complication chirurgicale n'a été constatée.
«Autre avantage, le risque d'infection nosocomiale est largement diminué, car le patient est plus rapidement déperfusé et éloigné de la zone d'hospitalisation», souligne le professeur Béthoux. Le seul inconvénient de cette formule demeure son prix, à la charge du malade. La nuit d'hôtel de 71 euros non remboursée par la sécurité sociale est couverte par quelques mutuelles. Les patients ne payent cependant pas le forfait hospitalier de 18 euros ni le ticket modérateur.
Économies pour l'hôpital
Selon le Pr Béthoux, dans leur grande majorité, les patients acceptent de payer et ceux qui n'ont pas les moyens de le faire se voient proposer un soutien financier par le biais de la fondation rattachée à l'hôpital. Mais ce coût peut se révéler un frein au développement du concept.
Or, comme le rappelle Jean-Pierre Béthoux, le coût d'une nuit d'hôpital se situe autour de 1571 euros. «Nous avons calculé un gain pour l'hôpital de 800 euros par patients. La prise en charge de la nuit d'hôtel par l'hôpital est donc envisageable», estime le chirurgien.
À l'Institut Gustave-Roussy, c'est l'hôpital qui loue les chambres. Fervent défenseur de cette alternative à l'hospitalisation traditionnelle, Jean-Pierre Béthoux y voit une source d'économies considérables pour l'hôpital: «Avec cinq lits de chirurgie d'un jour, nous réalisons un nombre d'opérations équivalent à vingt-cinq lits traditionnels. La généralisation d'Ambulotel permettrait de réduire des deux tiers le parc des lits hospitaliers de médecine, chirurgie, obstétrique.»
L'économie offerte par une généralisation du concept d'hôtel hospitalier reste à évaluer, mais elle pourrait se révéler colossale. «Nous devons concentrer les moyens de l'hôpital sur le plateau technique dédié aux diagnostics, explorations et soins et dissocier l'hébergement. Dans ce cadre, Ambulotel initie une véritable alternative à l'hospitalisation traditionnelle. Il permet de diversifier l'hébergement postopératoire. Soit le patient reste hospitalisé le temps nécessaire, soit il loge à l'hôtel au sein de l'hôpital, soit il rentre chez lui. Ces trois modes d'hébergement peuvent d'ailleurs se combiner», conclut le Pr Jean-Pierre Béthoux.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 26/02/2012
À l'Hôtel-Dieu, certains patients logent à l'Hospitel avec leur conjoint.
Grâce aux progrès techniques chirurgicaux et anesthésiques, il est aujourd'hui possible d'être opéré dans la journée et de regagner son domicile le jour même. C'est la chirurgie ambulatoire. Les opérations de la cataracte, des végétations, du canal carpien sont majoritairement pratiquées de cette façon.
La France est cependant à la traîne dans ce domaine puisque seulement 37% des interventions chirurgicales se pratiquent en ambulatoire, contre 83% aux États-Unis et 70% dans les pays de l'Europe du Nord. Dans ces pays, les patients ne sont pas systématiquement renvoyés chez eux le soir même mais peuvent être hébergés dans un hôtel hospitalier.
En France, deux hôpitaux, comme l'Hôtel-Dieu, à Paris, ou l'Institut Gustave-Roussy (IGR), à Villejuif, disposent également de ce type d'hébergement. Ainsi à l'IGR, les patients de chirurgie ambulatoire sortant avec un drain peuvent loger dans un Campanile situé sur le site même de l'hôpital. «Ils bénéficient d'une consultation externe le lendemain», explique le Dr Jean-Louis Bourgain, chef du département des blocs opératoires à l'Institut de cancérologie Gustave-Roussy. «Nous proposons aussi cet hébergement aux patients dont les conditions de vie ne permettent pas un bon suivi, une fois chez eux, ou encore à ceux habitant trop loin.»
Moins d'infections nosocomiales
À l'Hôtel-Dieu, les patients du Jean-Pierre Béthoux, chef du service de chirurgie générale, plastique et ambulatoire, peuvent dormir à l'Hospitel, un hôtel comme les autres, situé au sixième étage dans l'enceinte de l'hôpital, sur l'île de la Cité, à Paris. Répertorié dans les guides de voyage, il accueille des patients fraîchement opérés mais aussi des touristes du monde entier.
Originalité de l'Hospitel, il héberge depuis un peu plus d'un an des patients opérés pour un cancer du sein, pour une hystérectomie ou encore pour une hernie. «Habituellement, ces patients sont hospitalisés deux ou trois nuits. Avec le circuit Ambulotel, comme nous l'avons appelé, ils sont opérés dans la journée et passent une nuit à l'hôtel. C'est la chirurgie d'un jour. La seule obligation pour ces personnes est d'être accompagnée de la personne de leur choix. Il n'est pas question de les laisser seules», explique le Pr Béthoux.
Bien sûr, toutes les précautions sont prises. La personne opérée se rend à l'hôtel uniquement si son état le permet. Une fois dans sa chambre d'hôtel, elle ne sera pas réveillée la nuit mais elle pourra joindre à tout moment le médecin de garde. Le lendemain matin, elle est revue en consultation externe avant de rentrer chez elle.
Dans la majorité des cas, la nuit à l'hôtel se passe sans incident. Ainsi, selon une étude réalisée sur 78 personnes opérées et hébergées à l'Hospitel, aucune complication chirurgicale n'a été constatée.
«Autre avantage, le risque d'infection nosocomiale est largement diminué, car le patient est plus rapidement déperfusé et éloigné de la zone d'hospitalisation», souligne le professeur Béthoux. Le seul inconvénient de cette formule demeure son prix, à la charge du malade. La nuit d'hôtel de 71 euros non remboursée par la sécurité sociale est couverte par quelques mutuelles. Les patients ne payent cependant pas le forfait hospitalier de 18 euros ni le ticket modérateur.
Économies pour l'hôpital
Selon le Pr Béthoux, dans leur grande majorité, les patients acceptent de payer et ceux qui n'ont pas les moyens de le faire se voient proposer un soutien financier par le biais de la fondation rattachée à l'hôpital. Mais ce coût peut se révéler un frein au développement du concept.
Or, comme le rappelle Jean-Pierre Béthoux, le coût d'une nuit d'hôpital se situe autour de 1571 euros. «Nous avons calculé un gain pour l'hôpital de 800 euros par patients. La prise en charge de la nuit d'hôtel par l'hôpital est donc envisageable», estime le chirurgien.
À l'Institut Gustave-Roussy, c'est l'hôpital qui loue les chambres. Fervent défenseur de cette alternative à l'hospitalisation traditionnelle, Jean-Pierre Béthoux y voit une source d'économies considérables pour l'hôpital: «Avec cinq lits de chirurgie d'un jour, nous réalisons un nombre d'opérations équivalent à vingt-cinq lits traditionnels. La généralisation d'Ambulotel permettrait de réduire des deux tiers le parc des lits hospitaliers de médecine, chirurgie, obstétrique.»
L'économie offerte par une généralisation du concept d'hôtel hospitalier reste à évaluer, mais elle pourrait se révéler colossale. «Nous devons concentrer les moyens de l'hôpital sur le plateau technique dédié aux diagnostics, explorations et soins et dissocier l'hébergement. Dans ce cadre, Ambulotel initie une véritable alternative à l'hospitalisation traditionnelle. Il permet de diversifier l'hébergement postopératoire. Soit le patient reste hospitalisé le temps nécessaire, soit il loge à l'hôtel au sein de l'hôpital, soit il rentre chez lui. Ces trois modes d'hébergement peuvent d'ailleurs se combiner», conclut le Pr Jean-Pierre Béthoux.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L'allaitement maternel préserve la santé de l'enfant et de la mère
L'OMS recommande l'allaitement maternel car c'est "l'un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé de l'enfant''. Seulement 40% des nourrissons de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein, selon l'organisation.
L'allaitement maternel peut sauver un million de vies d'enfants dans le monde, selon l'OMS AFP
Seulement 40% des nourrissons de moins de six mois sont nourris uniquement au sein dans le monde, selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS recommande l'allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois du bébé. Le lait maternel peut sauver « près d'un million de vies d'enfants », estime l'organisation. Le lait maternel est en effet de « la meilleure alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants (...) c'est l'un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé et assurer la survie de l'enfant », précise l'OMS.
Parmi les vertus du lait maternel, l'OMS rappelle qu'il réduit la mortalité de l’enfant due aux maladies courantes de l’enfance, notamment les diarrhées ou les pneumonies. Il permet également de guérir de façon accélérée en cas de maladie et favorise la croissance jusqu'à la âge adulte (même une fois l'enfant sevré).
En France, 60% des bébés têtent le sein à leur naissance
L'allaitement au sein ne présente pas que des avantages pour le bébé, il contribue également au bien-être de la mère. Non seulement, il permet d'espacer les naissances, mais aussi il réduit le risque de cancer ovarien ou mammaire.
En France, 60% des nourrissons bénéficient de l'allaitement au sein exclusif a leur naissance, selon la Direction générale de la santé. Ce taux a augmenté ces dernières années, puisqu'il n'atteignait que 40% en 1995. Plus de deux mères sur trois (68,7%) donnent le sein à leur nourrisson pendant les premiers jours de sa vie. Mais elles ne sont plus qu'un tiers (32%) trois mois après la naissance. En moyenne, la durée de l'allaitement maternel avoisine les 10 semaines. Retour au travail, fatigue ou manque de lait sont les principales causes de l'abandon.
Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'OMS recommande l'allaitement maternel car c'est "l'un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé de l'enfant''. Seulement 40% des nourrissons de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein, selon l'organisation.
L'allaitement maternel peut sauver un million de vies d'enfants dans le monde, selon l'OMS AFP
Seulement 40% des nourrissons de moins de six mois sont nourris uniquement au sein dans le monde, selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS recommande l'allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois du bébé. Le lait maternel peut sauver « près d'un million de vies d'enfants », estime l'organisation. Le lait maternel est en effet de « la meilleure alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants (...) c'est l'un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé et assurer la survie de l'enfant », précise l'OMS.
Parmi les vertus du lait maternel, l'OMS rappelle qu'il réduit la mortalité de l’enfant due aux maladies courantes de l’enfance, notamment les diarrhées ou les pneumonies. Il permet également de guérir de façon accélérée en cas de maladie et favorise la croissance jusqu'à la âge adulte (même une fois l'enfant sevré).
En France, 60% des bébés têtent le sein à leur naissance
L'allaitement au sein ne présente pas que des avantages pour le bébé, il contribue également au bien-être de la mère. Non seulement, il permet d'espacer les naissances, mais aussi il réduit le risque de cancer ovarien ou mammaire.
En France, 60% des nourrissons bénéficient de l'allaitement au sein exclusif a leur naissance, selon la Direction générale de la santé. Ce taux a augmenté ces dernières années, puisqu'il n'atteignait que 40% en 1995. Plus de deux mères sur trois (68,7%) donnent le sein à leur nourrisson pendant les premiers jours de sa vie. Mais elles ne sont plus qu'un tiers (32%) trois mois après la naissance. En moyenne, la durée de l'allaitement maternel avoisine les 10 semaines. Retour au travail, fatigue ou manque de lait sont les principales causes de l'abandon.
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Médicament générique : Les fabricants confirment son efficacité
L'association Générique même médicament (Gemme), qui réunit 9 industriels du médicament générique, s'élève contre le rapport de l'Académie de médecine sur les génériques. Ils dénoncent des amalgames, approximations et erreurs scientifiques.
Le secteur des médicaments génériques a subi un recul de 3% du volume des ventes en 2011 AFP
L'Académie de médecine a jeté un pavé dans la mare. Et cela n'a pas plu aux industriels du médicament générique. Elle a appelé, dans un récent rapport, à utiliser les génériques en respectant plusieurs mesures de précaution. Avec ces recommandations, les académiciens s'attaquent à un secteur en recul: le volume des ventes de génériques a baissé de 3% en 2011 par rapport à l'année précédente.
Déjà fragilisés, les industriels du médicament générique contestent la valeur scientifique de l'étude. Regroupés au sein de l'association Générique même médicament (Gemme), ils s'élèvent ce mardi dans un communiqué, contre « un rapport inexact et mal documenté qui va à l'encontre des avis scientifiques européens. »
L'association dénonce notamment « un amalgame entre de prétendues inefficacités sur les antibiotiques issue d'une étude colombienne ne portant que sur des produits commercialisés en Amérique latine » et pas en Europe.
Les génériques sont validés par les autorités de santé
Pour rassurer les utilisateurs, le Gemme a également rappelé que les autorités scientifiques européennes « ont déjà statué sur la parfaite identité thérapeutique entre les différentes formes pharmaceutiques dès lors qu'une bioéquivalence a été démontrée. »
Nicolas Carlier, directeur général de Sanofi France (qui fabrique des génériques sous la marque Zentiva) assure pour sa part dans une interview à FranceSoir.fr que « les patients peuvent avoir confiance. Les médicaments génériques sont validés par les autorités de santé, ils sont délivrés par des pharmaciens et les laboratoires qui les fabriquent sont soumis aux mêmes contrôles que pour les médicaments d'origine. »
Et si l'Académie de médecine souligne que le médicament générique « n'est pas la copie conforme » du médicament original, elle ne s'oppose pas pour autant à l'utilisation des génériques, moins chers que les médicaments originaux. A condition de respecter quelques règles de prudence. Les académiciens recommandent notamment aux laboratoires de « rapprocher le plus possible la présentation du générique de celle du princeps (le médicament de référence, NDLR) aussi bien pour l'aspect extérieur que par la mise à disposition des différents dosages utilisés, en évitant les excipients à effet notoire. »
Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'association Générique même médicament (Gemme), qui réunit 9 industriels du médicament générique, s'élève contre le rapport de l'Académie de médecine sur les génériques. Ils dénoncent des amalgames, approximations et erreurs scientifiques.
Le secteur des médicaments génériques a subi un recul de 3% du volume des ventes en 2011 AFP
L'Académie de médecine a jeté un pavé dans la mare. Et cela n'a pas plu aux industriels du médicament générique. Elle a appelé, dans un récent rapport, à utiliser les génériques en respectant plusieurs mesures de précaution. Avec ces recommandations, les académiciens s'attaquent à un secteur en recul: le volume des ventes de génériques a baissé de 3% en 2011 par rapport à l'année précédente.
Déjà fragilisés, les industriels du médicament générique contestent la valeur scientifique de l'étude. Regroupés au sein de l'association Générique même médicament (Gemme), ils s'élèvent ce mardi dans un communiqué, contre « un rapport inexact et mal documenté qui va à l'encontre des avis scientifiques européens. »
L'association dénonce notamment « un amalgame entre de prétendues inefficacités sur les antibiotiques issue d'une étude colombienne ne portant que sur des produits commercialisés en Amérique latine » et pas en Europe.
Les génériques sont validés par les autorités de santé
Pour rassurer les utilisateurs, le Gemme a également rappelé que les autorités scientifiques européennes « ont déjà statué sur la parfaite identité thérapeutique entre les différentes formes pharmaceutiques dès lors qu'une bioéquivalence a été démontrée. »
Nicolas Carlier, directeur général de Sanofi France (qui fabrique des génériques sous la marque Zentiva) assure pour sa part dans une interview à FranceSoir.fr que « les patients peuvent avoir confiance. Les médicaments génériques sont validés par les autorités de santé, ils sont délivrés par des pharmaciens et les laboratoires qui les fabriquent sont soumis aux mêmes contrôles que pour les médicaments d'origine. »
Et si l'Académie de médecine souligne que le médicament générique « n'est pas la copie conforme » du médicament original, elle ne s'oppose pas pour autant à l'utilisation des génériques, moins chers que les médicaments originaux. A condition de respecter quelques règles de prudence. Les académiciens recommandent notamment aux laboratoires de « rapprocher le plus possible la présentation du générique de celle du princeps (le médicament de référence, NDLR) aussi bien pour l'aspect extérieur que par la mise à disposition des différents dosages utilisés, en évitant les excipients à effet notoire. »
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Un an après Fukushima, la contamination est "chronique et pérenne"
LEMONDE.FR avec AFP
Des ouvriers travaillent sur la centrale de Fukushima peu après le tsunami qui a touché le Japon en mars 2011.
Un an après la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, la contamination radioactive a fortement décru mais elle est désormais "chronique et pérenne", a indiqué mardi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN), qui publie un rapport basé sur les comptes rendus de ses équipes sur place et sur les données fournies par le Japon.
Selon les estimations, encore provisoires, réalisées par l'IRSN depuis la catastrophe, les rejets d'iodes radioactifs dans l'atmosphère ont atteint 408 millions de milliards de becquerels, un chiffre impressionnant mais qui reste dix fois inférieur à celui de l'explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ces iodes ont une "période radioactive" très courte, autrement dit leur radioactivité décroît de moitié rapidement (de quelques heures à huit jours selon le type d'iode) et ils ont surtout représenté un risque pour l'environnement et la santé durant les premières semaines après l'accident.
98 % DE LA RADIOACTIVITÉ INITIALE DU CÉSIUM 137 DANS L'ENVIRONNEMENT
Mais les trois réacteurs accidentés et les explosions d'hydrogène dans les bâtiments de la centrale ont aussi libéré de grandes quantités de césiums radioactifs, à la durée de vie beaucoup plus longue : 58 millions de milliards de becquerels, soit environ trois fois moins que pour Tchernobyl. Le césium 137 ayant une période radioactive de trente ans, il reste aujourd'hui 98 % de sa radioactivité initiale dans l'environnement, un taux qui sera encore de 81 % en 2020, souligne Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN.
"La contamination initiale liée à l'accident a fortement décru. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a plus, loin s'en faut. Aujourd'hui, et pour de nombreuses années, nous sommes dans un état de contamination chronique et pérenne de l'environnement", résume M. Champion. "Il y a des risques d'exposition chronique, à des faibles doses certes mais qui peuvent s'accumuler au cours du temps si l'on n'y prend pas garde", ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de suivre la contamination d'un certain nombre de denrées alimentaires, comme les fruits, le lait, les champignons, les gibiers et les poissons.
INCERTITUDES SUR L'EXPOSITION DES POPULATIONS
Au total, sur environ 24 000 km2 du territoire japonais contaminés par le césium 137, seuls 600 km2 dépasseraient aujourd'hui le seuil des 600 000 becquerels par m2, estime l'IRSN. "A niveau de contamination égal, les superficies concernées au Japon sont nettement inférieures à celles des territoires contaminés autour de Tchernobyl, ce qui s'explique notamment par le fait qu'une part importante des rejets […] s'est dispersée au-dessus du Pacifique", selon ce bilan.
Il existe toutefois des terres contaminées en "taches de léopard" jusqu'à 250 km de distance de la centrale, avec des "points chauds" extrêmement localisés liés à l'accumulation de dépôts radioactifs par les pluies et le ruissellement. Quant aux conséquences sanitaires, aucune victime directe de l'accident nucléaire n'a pour l'instant été signalée, mais de nombreuses incertitudes demeurent sur l'exposition potentielle des populations mais aussi sur les doses reçues par les employés de l'exploitant de la centrale, Tepco, et les secours présents sur place.
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LEMONDE.FR avec AFP
Des ouvriers travaillent sur la centrale de Fukushima peu après le tsunami qui a touché le Japon en mars 2011.
Un an après la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, la contamination radioactive a fortement décru mais elle est désormais "chronique et pérenne", a indiqué mardi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN), qui publie un rapport basé sur les comptes rendus de ses équipes sur place et sur les données fournies par le Japon.
Selon les estimations, encore provisoires, réalisées par l'IRSN depuis la catastrophe, les rejets d'iodes radioactifs dans l'atmosphère ont atteint 408 millions de milliards de becquerels, un chiffre impressionnant mais qui reste dix fois inférieur à celui de l'explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ces iodes ont une "période radioactive" très courte, autrement dit leur radioactivité décroît de moitié rapidement (de quelques heures à huit jours selon le type d'iode) et ils ont surtout représenté un risque pour l'environnement et la santé durant les premières semaines après l'accident.
98 % DE LA RADIOACTIVITÉ INITIALE DU CÉSIUM 137 DANS L'ENVIRONNEMENT
Mais les trois réacteurs accidentés et les explosions d'hydrogène dans les bâtiments de la centrale ont aussi libéré de grandes quantités de césiums radioactifs, à la durée de vie beaucoup plus longue : 58 millions de milliards de becquerels, soit environ trois fois moins que pour Tchernobyl. Le césium 137 ayant une période radioactive de trente ans, il reste aujourd'hui 98 % de sa radioactivité initiale dans l'environnement, un taux qui sera encore de 81 % en 2020, souligne Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN.
"La contamination initiale liée à l'accident a fortement décru. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a plus, loin s'en faut. Aujourd'hui, et pour de nombreuses années, nous sommes dans un état de contamination chronique et pérenne de l'environnement", résume M. Champion. "Il y a des risques d'exposition chronique, à des faibles doses certes mais qui peuvent s'accumuler au cours du temps si l'on n'y prend pas garde", ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de suivre la contamination d'un certain nombre de denrées alimentaires, comme les fruits, le lait, les champignons, les gibiers et les poissons.
INCERTITUDES SUR L'EXPOSITION DES POPULATIONS
Au total, sur environ 24 000 km2 du territoire japonais contaminés par le césium 137, seuls 600 km2 dépasseraient aujourd'hui le seuil des 600 000 becquerels par m2, estime l'IRSN. "A niveau de contamination égal, les superficies concernées au Japon sont nettement inférieures à celles des territoires contaminés autour de Tchernobyl, ce qui s'explique notamment par le fait qu'une part importante des rejets […] s'est dispersée au-dessus du Pacifique", selon ce bilan.
Il existe toutefois des terres contaminées en "taches de léopard" jusqu'à 250 km de distance de la centrale, avec des "points chauds" extrêmement localisés liés à l'accumulation de dépôts radioactifs par les pluies et le ruissellement. Quant aux conséquences sanitaires, aucune victime directe de l'accident nucléaire n'a pour l'instant été signalée, mais de nombreuses incertitudes demeurent sur l'exposition potentielle des populations mais aussi sur les doses reçues par les employés de l'exploitant de la centrale, Tepco, et les secours présents sur place.
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Re: Actualités 2012
Le gérant d'une boutique de sex toys près d'une école condamné
Créé le 29/02/2012 à 11h25 -- Mis à jour le 29/02/2012 à 13h15
JUSTICE - Le «Love shop», ouvert en 2008 dans le IVe arrondissement de Paris, est situé à 90 m de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri...
Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré ce mercredi coupable, tout en le dispensant de peine, le gérant d'une boutique de sex toys située à moins de 200 mètres d'une école, dont une association de familles catholiques réclamait la fermeture.
Nicolas Busnel, qui gère le «Love shop» ouvert en 2008 au 69 rue Saint-Martin, dans le IVe arrondissement de Paris, à 90 m de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri, a annoncé dans la foulée son intention de faire appel de cette décision qui devrait entraîner la fermeture de son magasin dans «les mois qui viennent». Selon son avocat, Me Richard Malka, cette décision «relève de la morale la plus rétrograde et du puritanisme le plus inquiétant».
Les vibromasseurs, des objets «à caractère pornographique»
Nicolas Busnel a été condamné par la 10e chambre correctionnelle à verser un euro de dommages et intérêts à l'association CLER Amour et Famille. Celle-ci invoquait la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, qui interdit «l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique».
La loi ne précise cependant pas ce qu'est «un objet à caractère pornographique», pas plus qu'elle ne dit si les établissements concernés sont tous les établissements d'enseignement ou seulement ceux réservés aux mineurs. «La France est aujourd'hui le seul pays du monde occidental à considérer qu'un canard vibrant est un objet pornographique», a raillé Me Malka. De son côté, le conseil de CLER Amour et Famille, Me Henri de Beauregard, s'est dit «satisfait que la loi ait été appliquée».
«Cette loi a été durcie en 2007, c'est le durcissement de 2007 qui est à l'origine de cette action et en 2007 elle a été votée à la quasi unanimité des bancs des deux assemblées», a-t-il expliqué. «Si mes clients sont rétrogrades, c'est une qualité qu'ils partagent avec beaucoup de sénateurs et députés», a-t-il poursuivi.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 29/02/2012 à 11h25 -- Mis à jour le 29/02/2012 à 13h15
JUSTICE - Le «Love shop», ouvert en 2008 dans le IVe arrondissement de Paris, est situé à 90 m de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri...
Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré ce mercredi coupable, tout en le dispensant de peine, le gérant d'une boutique de sex toys située à moins de 200 mètres d'une école, dont une association de familles catholiques réclamait la fermeture.
Nicolas Busnel, qui gère le «Love shop» ouvert en 2008 au 69 rue Saint-Martin, dans le IVe arrondissement de Paris, à 90 m de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri, a annoncé dans la foulée son intention de faire appel de cette décision qui devrait entraîner la fermeture de son magasin dans «les mois qui viennent». Selon son avocat, Me Richard Malka, cette décision «relève de la morale la plus rétrograde et du puritanisme le plus inquiétant».
Les vibromasseurs, des objets «à caractère pornographique»
Nicolas Busnel a été condamné par la 10e chambre correctionnelle à verser un euro de dommages et intérêts à l'association CLER Amour et Famille. Celle-ci invoquait la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, qui interdit «l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique».
La loi ne précise cependant pas ce qu'est «un objet à caractère pornographique», pas plus qu'elle ne dit si les établissements concernés sont tous les établissements d'enseignement ou seulement ceux réservés aux mineurs. «La France est aujourd'hui le seul pays du monde occidental à considérer qu'un canard vibrant est un objet pornographique», a raillé Me Malka. De son côté, le conseil de CLER Amour et Famille, Me Henri de Beauregard, s'est dit «satisfait que la loi ait été appliquée».
«Cette loi a été durcie en 2007, c'est le durcissement de 2007 qui est à l'origine de cette action et en 2007 elle a été votée à la quasi unanimité des bancs des deux assemblées», a-t-il expliqué. «Si mes clients sont rétrogrades, c'est une qualité qu'ils partagent avec beaucoup de sénateurs et députés», a-t-il poursuivi.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Les internats d'excellence, une deuxième chance au coût prohibitif
Le candidat Nicolas Sarkozy devait visiter l'internat d'excellence de Montpellier avant de présenter son programme sur l'éducation, mardi 28 février. Ce nouveau type d'internat destiné aux élèves méritants de milieux défavorisés est un des dispositifs centraux de sa politique éducative. Un point fort ou un point faible ? A l'heure du bilan, ces réalisations, qui auront coûté 500 millions d'euros et hébergent 2 127 élèves, ne font pas l'unanimité.
Les inspecteurs généraux qui ont travaillé sur ce sujet en 2010-2011 n'ont pas été les plus convaincus. A leurs yeux, "l'idée de distinguer positivement certains élèves est peu compatible avec le principe d'égalité républicaine". Remis fin 2011 au ministre de l'éducation, Luc Chatel, leur rapport d'évaluation dort dans un tiroir. Le Monde a pu consulter cette analyse sans concession, mais sans parti pris.
Après s'être félicités de la bonne réactivité des rectorats parvenus à construire des établissements aussi rapidement, les huit signataires se font plus critiques. Ils estiment qu'il faudrait préciser le concept même d'"excellence" qui ne fait pas consensus. Ils s'interrogent sur le fait d'extraire des établissements fragiles les élèves les plus travailleurs et posent la question de la "soutenabilité financière" du projet dans les années à venir.
Aujourd'hui, 26 internats d'excellence ont ouvert. Ils scolarisent 2 127 élèves, du CM2 à l'après-bac. Le chef de l'Etat avait promis 20 000 places pour 2013. On est à dix fois moins. Sauf si l'on ajoute les quelque 8 000 jeunes accueillis dans des places labellisées - des lits d'internats classiques rebaptisés "excellence" et attribués à des jeunes méritants - qui ont permis d'afficher 10 000 jeunes en internats d'excellence à la rentrée 2011.
Autant d'élèves qui se voient offrir une deuxième chance. Parce que, notent les inspecteurs, "ce que démontrent les expériences, c'est qu'en engageant des moyens importants et dérogatoires, utilisés par des personnels sélectionnés, motivés et compétents, une meilleure prise en charge d'un petit nombre d'élèves issus de milieux modestes est possible". Mais "cette démonstration ne résout pas l'ensemble de la question". Le reproche fait est bien d'avoir créé une vitrine très bien dotée et laissé en friche le reste de l'éducation prioritaire.
DÉMESURE
Les inspecteurs ont évalué le coût d'une année en internat d'excellence entre 4 500 euros par élève à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) et 10 000 euros à Sourdun (Seine-et-Marne). Des sommes consacrées à l'accompagnement du soir, qui s'ajoutent au coût classique d'une scolarité. Ce que l'inspection générale appelle "des budgets de fonctionnement confortables" a de fortes implications sur la vie des jeunes. A Sourdun, l'internat comptait la première année 3,5 enfants par adulte ! Les jeunes y sont encadrés 44 heures par semaine. "Les activités, c'est bien, mais on manque de temps pour travailler, ou pour rêver...", ont fait remonter des élèves de Barcelonnette à Dominique Glasman, chercheur en éducation qui a partagé, le 27 janvier, ses impressions lors d'une réunion des directeurs d'internat.
La liste des activités offertes a parfois pu virer à la démesure. La préparation d'un brevet de pilotage est-elle du ressort de l'école ? Y a-t-il un intérêt pédagogique spécifique à organiser un voyage à Pondichéry, comme ce fut le cas à Sourdun ? "Ce que veut le dispositif, c'est amener chacun au meilleur de lui-même, conjuguer la rigueur scolaire avec une ouverture au monde que l'école ne peut ignorer", explique Jean-Michel Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire et concepteur de ces internats. Pour lui, "c'est un laboratoire qui va faire évoluer tout le système".
Par la jonction qu'il offre entre le cours et l'étude, l'internat serait en train de s'installer comme une nouvelle forme scolaire. Michel Sirvent, le proviseur de Montpellier, n'est pas loin de le penser. Le 27 janvier, il confiait aux chefs d'établissement que, dans ces structures, "l'enseignant ne doit plus seulement se sentir responsable de la transmission, mais aussi de l'assimilation des connaissances par les élèves".
Que peut-on objectiver un an après l'ouverture des 12 premiers internats et un trimestre et demi après l'ouverture des 14 suivants ? Le résultat au diplôme national du brevet ? Entre 74 % et 100 % des élèves l'ont obtenu. Avec une mention particulière pour Sourdun où 18 % ont décroché une mention bien et 13 % une mention très bien. Patrick Rayou, un des chercheurs qui a travaillé sur Marly-le-Roi, a constaté que les collégiens de cet internat d'excellence des Yvelines ont rattrapé au brevet le niveau des élèves de leur établissement d'accueil pour atteindre un score de 10 % supérieur à la moyenne de l'académie de Versailles. Joli résultat, mais "n'est-ce pas avant tout lié au retrait de ces élèves d'établissements stigmatisés et à leur arrivée dans un contexte scolaire plus favorable ?", se demande le chercheur.
A ces doutes sur le fond s'ajoutent les défauts de jeunesse. Le recrutement de la première année n'a pas toujours correspondu au profil attendu. A Montpellier, 15 des 90 jeunes recrutés ont eu "de gros problèmes de comportement", selon les inspecteurs, qui ont mesuré sur tous les sites entre "10 % et 30 % de départs". De l'avis général, le recrutement de l'année en cours est "bien meilleur". Autant d'ajustements qui améliorent le fonctionnement mais ne résoudront pas le conflit originel sur le concept.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le candidat Nicolas Sarkozy devait visiter l'internat d'excellence de Montpellier avant de présenter son programme sur l'éducation, mardi 28 février. Ce nouveau type d'internat destiné aux élèves méritants de milieux défavorisés est un des dispositifs centraux de sa politique éducative. Un point fort ou un point faible ? A l'heure du bilan, ces réalisations, qui auront coûté 500 millions d'euros et hébergent 2 127 élèves, ne font pas l'unanimité.
Les inspecteurs généraux qui ont travaillé sur ce sujet en 2010-2011 n'ont pas été les plus convaincus. A leurs yeux, "l'idée de distinguer positivement certains élèves est peu compatible avec le principe d'égalité républicaine". Remis fin 2011 au ministre de l'éducation, Luc Chatel, leur rapport d'évaluation dort dans un tiroir. Le Monde a pu consulter cette analyse sans concession, mais sans parti pris.
Après s'être félicités de la bonne réactivité des rectorats parvenus à construire des établissements aussi rapidement, les huit signataires se font plus critiques. Ils estiment qu'il faudrait préciser le concept même d'"excellence" qui ne fait pas consensus. Ils s'interrogent sur le fait d'extraire des établissements fragiles les élèves les plus travailleurs et posent la question de la "soutenabilité financière" du projet dans les années à venir.
Aujourd'hui, 26 internats d'excellence ont ouvert. Ils scolarisent 2 127 élèves, du CM2 à l'après-bac. Le chef de l'Etat avait promis 20 000 places pour 2013. On est à dix fois moins. Sauf si l'on ajoute les quelque 8 000 jeunes accueillis dans des places labellisées - des lits d'internats classiques rebaptisés "excellence" et attribués à des jeunes méritants - qui ont permis d'afficher 10 000 jeunes en internats d'excellence à la rentrée 2011.
Autant d'élèves qui se voient offrir une deuxième chance. Parce que, notent les inspecteurs, "ce que démontrent les expériences, c'est qu'en engageant des moyens importants et dérogatoires, utilisés par des personnels sélectionnés, motivés et compétents, une meilleure prise en charge d'un petit nombre d'élèves issus de milieux modestes est possible". Mais "cette démonstration ne résout pas l'ensemble de la question". Le reproche fait est bien d'avoir créé une vitrine très bien dotée et laissé en friche le reste de l'éducation prioritaire.
DÉMESURE
Les inspecteurs ont évalué le coût d'une année en internat d'excellence entre 4 500 euros par élève à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) et 10 000 euros à Sourdun (Seine-et-Marne). Des sommes consacrées à l'accompagnement du soir, qui s'ajoutent au coût classique d'une scolarité. Ce que l'inspection générale appelle "des budgets de fonctionnement confortables" a de fortes implications sur la vie des jeunes. A Sourdun, l'internat comptait la première année 3,5 enfants par adulte ! Les jeunes y sont encadrés 44 heures par semaine. "Les activités, c'est bien, mais on manque de temps pour travailler, ou pour rêver...", ont fait remonter des élèves de Barcelonnette à Dominique Glasman, chercheur en éducation qui a partagé, le 27 janvier, ses impressions lors d'une réunion des directeurs d'internat.
La liste des activités offertes a parfois pu virer à la démesure. La préparation d'un brevet de pilotage est-elle du ressort de l'école ? Y a-t-il un intérêt pédagogique spécifique à organiser un voyage à Pondichéry, comme ce fut le cas à Sourdun ? "Ce que veut le dispositif, c'est amener chacun au meilleur de lui-même, conjuguer la rigueur scolaire avec une ouverture au monde que l'école ne peut ignorer", explique Jean-Michel Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire et concepteur de ces internats. Pour lui, "c'est un laboratoire qui va faire évoluer tout le système".
Par la jonction qu'il offre entre le cours et l'étude, l'internat serait en train de s'installer comme une nouvelle forme scolaire. Michel Sirvent, le proviseur de Montpellier, n'est pas loin de le penser. Le 27 janvier, il confiait aux chefs d'établissement que, dans ces structures, "l'enseignant ne doit plus seulement se sentir responsable de la transmission, mais aussi de l'assimilation des connaissances par les élèves".
Que peut-on objectiver un an après l'ouverture des 12 premiers internats et un trimestre et demi après l'ouverture des 14 suivants ? Le résultat au diplôme national du brevet ? Entre 74 % et 100 % des élèves l'ont obtenu. Avec une mention particulière pour Sourdun où 18 % ont décroché une mention bien et 13 % une mention très bien. Patrick Rayou, un des chercheurs qui a travaillé sur Marly-le-Roi, a constaté que les collégiens de cet internat d'excellence des Yvelines ont rattrapé au brevet le niveau des élèves de leur établissement d'accueil pour atteindre un score de 10 % supérieur à la moyenne de l'académie de Versailles. Joli résultat, mais "n'est-ce pas avant tout lié au retrait de ces élèves d'établissements stigmatisés et à leur arrivée dans un contexte scolaire plus favorable ?", se demande le chercheur.
A ces doutes sur le fond s'ajoutent les défauts de jeunesse. Le recrutement de la première année n'a pas toujours correspondu au profil attendu. A Montpellier, 15 des 90 jeunes recrutés ont eu "de gros problèmes de comportement", selon les inspecteurs, qui ont mesuré sur tous les sites entre "10 % et 30 % de départs". De l'avis général, le recrutement de l'année en cours est "bien meilleur". Autant d'ajustements qui améliorent le fonctionnement mais ne résoudront pas le conflit originel sur le concept.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Dépendance : François Hollande privilégie une hausse des cotisations
S'il est élu, François Hollande réalisera-t-il la promesse que Nicolas Sarkozy n'a pas tenu lors de son mandat ? Le candidat socialiste a en tout cas commencé à préciser, lundi 27 février, lors de l'émission "Parole de candidat" sur TF1, comment il comptait s'y prendre pour financer la réforme de la dépendance qu'il affiche dans son programme.
Promise par Nicolas Sarkozy en 2007, la réforme a été repoussée tout au long du quinquennat, avant d'être définitivement abandonnée en septembre 2011. "Créer des prestations nouvelles, c'était assez inconséquent", compte tenu de "la crise financière mondiale que nous rencontrons", avait expliqué Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, le 2 septembre 2011. "Je ferai cette réforme quand j'aurai les moyens de la financer de façon crédible et non pas pour créer un gouffre", s'est justifié M. Sarkozy début février.
Lundi soir, M. Hollande a clairement pris le parti d'une réforme créant une nouvelle branche de la Sécurité sociale, en parlant de la prise en charge "d'un cinquième risque" à côté de la maladie, de la vieillesse, de la famille et des accidents du travail. Une promesse très proche de celle de M. Sarkozy en 2007 qui affirmait vouloir créer "une cinquième branche de la Sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d'autonomie".
Cette nouvelle branche pourrait notamment prendre en charge les dépenses liées à la perte de dépendance, comme les aides à domicile ou l'hébergement en maison de retraite. Actuellement, cette prise en charge est partielle et se répartit entre la Sécu, l'Etat et les départements, qui financent l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Cette allocation permet de couvrir en partie les frais d'hébergement en maison de retraite.
Le "reste à charge" pour les pensionnaires des maisons de retraite restent pourtant élevés : entre 2 200 euros et 2 900 euros par mois selon les estimations d'un rapport parlementaire. Un montant qui dépasse largement la moyenne des pensions, qui s'élève à 1 200 euros. Par ailleurs, même limité, le coût pour la collectivité de la dépendance, estimé à 22 milliards d'euros au total en 2010, ne cesse de croître et pourrait atteindre 30 milliards en 2025.
HAUSSE DES COTISATIONS
Si le constat est partagé, les solutions pour financer ce cinquième risque le sont nettement moins. "Pour [l']assurer, nous aurons à appeler à la solidarité nationale, c'est-à-dire à une cotisation", a dit M. Hollande, lundi soir. Même s'il n'est pas rentré dans les détails, le candidat socialiste privilégie donc clairement la hausse des cotisations sociales. Le think-tank Terra Nova évoque ainsi l'alignement de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités, actuellement fixée à 6,6 % sur celle des salariés (7,5 %).
Mais cet alignement ne rapporterait qu'entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an. Ce qui ne suffirait probablement pas à financer la création d'une cinquième branche. M. Hollande pourrait-il déciser d'une création d'une nouvelle cotisation voire de la hausse des cotisations vieillesse ? La réforme se traduirait dans ce cas par un relèvement très fort des charges pesant sur le travail, alors que le candidat prévoir déjà de relever de 0,5 point les cotisations salariales et patronales au cours du quinquennat, pour financer le retour de la retraite à 60 ans pour les salariés qui ont cotisé 41 ou 41,5, ans.
Marisol Touraine, chargée du pôle social dans l'équipe de campagne de M. Hollande, refuse de préciser quelle cotisation pourrait être concernée. "Nous voulons d'abord mettre l'accent sur la prévention. C'est l'erreur de la droite d'avoir mis l'accent sur l'aspect financier des personnes déjà dependantes. Après, François Hollande a dit qu'il préferrait un financement solidaire à un financement privé", explique-t-elle, en revoyant à un déplacement futur du candidat sur le sujet pour les détails supplémentaires.
De son côté, M. Sarkozy n'a pas indiqué s'il comptait à nouveau réaliser cette réforme au cours d'un éventuel second quinquennat et la voie de financement qu'il privilégierait. Au cours des débats avortés du quinquennat, plusieurs pistes avaient toutefois été avancées sans qu'aucune ne soit jamais tranchée. Ainsi, une taxe sur les successions, une nouvelle journée de solidarité, l'obligation de souscrire à une assurance privée, ou même une hausse de la TVA avaient été envisagées comme pouvant être des sources de financement.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
S'il est élu, François Hollande réalisera-t-il la promesse que Nicolas Sarkozy n'a pas tenu lors de son mandat ? Le candidat socialiste a en tout cas commencé à préciser, lundi 27 février, lors de l'émission "Parole de candidat" sur TF1, comment il comptait s'y prendre pour financer la réforme de la dépendance qu'il affiche dans son programme.
Promise par Nicolas Sarkozy en 2007, la réforme a été repoussée tout au long du quinquennat, avant d'être définitivement abandonnée en septembre 2011. "Créer des prestations nouvelles, c'était assez inconséquent", compte tenu de "la crise financière mondiale que nous rencontrons", avait expliqué Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, le 2 septembre 2011. "Je ferai cette réforme quand j'aurai les moyens de la financer de façon crédible et non pas pour créer un gouffre", s'est justifié M. Sarkozy début février.
Lundi soir, M. Hollande a clairement pris le parti d'une réforme créant une nouvelle branche de la Sécurité sociale, en parlant de la prise en charge "d'un cinquième risque" à côté de la maladie, de la vieillesse, de la famille et des accidents du travail. Une promesse très proche de celle de M. Sarkozy en 2007 qui affirmait vouloir créer "une cinquième branche de la Sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d'autonomie".
Cette nouvelle branche pourrait notamment prendre en charge les dépenses liées à la perte de dépendance, comme les aides à domicile ou l'hébergement en maison de retraite. Actuellement, cette prise en charge est partielle et se répartit entre la Sécu, l'Etat et les départements, qui financent l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Cette allocation permet de couvrir en partie les frais d'hébergement en maison de retraite.
Le "reste à charge" pour les pensionnaires des maisons de retraite restent pourtant élevés : entre 2 200 euros et 2 900 euros par mois selon les estimations d'un rapport parlementaire. Un montant qui dépasse largement la moyenne des pensions, qui s'élève à 1 200 euros. Par ailleurs, même limité, le coût pour la collectivité de la dépendance, estimé à 22 milliards d'euros au total en 2010, ne cesse de croître et pourrait atteindre 30 milliards en 2025.
HAUSSE DES COTISATIONS
Si le constat est partagé, les solutions pour financer ce cinquième risque le sont nettement moins. "Pour [l']assurer, nous aurons à appeler à la solidarité nationale, c'est-à-dire à une cotisation", a dit M. Hollande, lundi soir. Même s'il n'est pas rentré dans les détails, le candidat socialiste privilégie donc clairement la hausse des cotisations sociales. Le think-tank Terra Nova évoque ainsi l'alignement de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités, actuellement fixée à 6,6 % sur celle des salariés (7,5 %).
Mais cet alignement ne rapporterait qu'entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an. Ce qui ne suffirait probablement pas à financer la création d'une cinquième branche. M. Hollande pourrait-il déciser d'une création d'une nouvelle cotisation voire de la hausse des cotisations vieillesse ? La réforme se traduirait dans ce cas par un relèvement très fort des charges pesant sur le travail, alors que le candidat prévoir déjà de relever de 0,5 point les cotisations salariales et patronales au cours du quinquennat, pour financer le retour de la retraite à 60 ans pour les salariés qui ont cotisé 41 ou 41,5, ans.
Marisol Touraine, chargée du pôle social dans l'équipe de campagne de M. Hollande, refuse de préciser quelle cotisation pourrait être concernée. "Nous voulons d'abord mettre l'accent sur la prévention. C'est l'erreur de la droite d'avoir mis l'accent sur l'aspect financier des personnes déjà dependantes. Après, François Hollande a dit qu'il préferrait un financement solidaire à un financement privé", explique-t-elle, en revoyant à un déplacement futur du candidat sur le sujet pour les détails supplémentaires.
De son côté, M. Sarkozy n'a pas indiqué s'il comptait à nouveau réaliser cette réforme au cours d'un éventuel second quinquennat et la voie de financement qu'il privilégierait. Au cours des débats avortés du quinquennat, plusieurs pistes avaient toutefois été avancées sans qu'aucune ne soit jamais tranchée. Ainsi, une taxe sur les successions, une nouvelle journée de solidarité, l'obligation de souscrire à une assurance privée, ou même une hausse de la TVA avaient été envisagées comme pouvant être des sources de financement.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Cancer et environnement : la loi du silence
Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 18:02 - Modifié le 29/02/2012 à 18:47
Un lobby industriel veut s'opposer à la publication d'études sur les effets sur la santé des mineurs des gaz d'échappement des moteurs diesel.
Un lobby industriel minier américain a réussi à bloquer la publication d'études scientifiques relatives aux liens entre cancer et environnement en menaçant des revues médicales internationales de "conséquences" si elles publiaient les études en question, rapporte The Lancet, l'une des revues visées. Les articles scientifiques en question sont tirés de l'étude DEMS dirigée par le National Cancer Institute (NCI) et le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) américains, conçue pour évaluer le risque de cancer du poumon chez 12 000 mineurs souterrains exposés aux gaz d'échappement des moteurs diesel.
Ces données pourraient modifier le classement de ces gaz du point de vue de la carcinogénicité*, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) devant réévaluer son classement en juin, précise une dépêche de l'agence APM. Mais cette réévaluation ne peut se faire que sur la base de données publiées. Actuellement, les gaz d'échappement des moteurs diesel sont classés comme "probablement carcinogènes pour l'homme".
"Je n'ai jamais vu ça"
Une lettre adressée à plusieurs journaux scientifiques, dont The Lancet, par l'avocat représentant le Mining Awareness Resource Groupe (MARG) conseille à ces journaux de s'abstenir de diffuser des articles concernant cette étude, en attendant l'issue d'une action en justice visant à obliger le NCI et le NIOSH à partager avec le lobby minier leurs données avant leur publication. La lettre évoque de façon imprécise des "conséquences" en cas de publication prématurée de l'étude.
Trois articles ont été acceptés pour publication, dans les Annals of Occupational Hygiene, qui a également reçu la lettre, ainsi que dans le Journal of the National Cancer Institute, mais "leur publication a été reportée à la demande des auteurs" jusqu'à la décision de justice, indique The Lancet. "Je n'ai jamais vu ça", témoigne Dana Loomis, directrice de la revue médicale Occupational and Environmental Medicine, au sujet de la lettre, dans The Lancet. "C'est vague et menaçant. C'est inquiétant pour la communication scientifique - un sujet de graves inquiétudes."
"Les menaces d'action en justice faites aux éditeurs de journaux pourraient devenir une autre tactique utilisée par l'industrie quand des intérêts économiques sont potentiellement mis en danger par des preuves scientifiques de nuisance", craint Celeste Morton, de l'université George Washington à Washington. "Certains directeurs de revues pourraient ne pas vouloir courir le risque d'être entraînés dans un processus judiciaire, avec les coûts associés." Le Circ reste cependant confiant dans le fait que le processus légal américain soit "conclu à temps pour que l'agence dispose des bases les plus fiables afin de protéger la santé des personnes dans le monde", déclare son directeur, Christopher Wild, dans The Lancet.
Par Anne Jeanblanc (avec APM)
*ce qui provoque ou favorise le développement d'un cancerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 18:02 - Modifié le 29/02/2012 à 18:47
Un lobby industriel veut s'opposer à la publication d'études sur les effets sur la santé des mineurs des gaz d'échappement des moteurs diesel.
Un lobby industriel minier américain a réussi à bloquer la publication d'études scientifiques relatives aux liens entre cancer et environnement en menaçant des revues médicales internationales de "conséquences" si elles publiaient les études en question, rapporte The Lancet, l'une des revues visées. Les articles scientifiques en question sont tirés de l'étude DEMS dirigée par le National Cancer Institute (NCI) et le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) américains, conçue pour évaluer le risque de cancer du poumon chez 12 000 mineurs souterrains exposés aux gaz d'échappement des moteurs diesel.
Ces données pourraient modifier le classement de ces gaz du point de vue de la carcinogénicité*, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) devant réévaluer son classement en juin, précise une dépêche de l'agence APM. Mais cette réévaluation ne peut se faire que sur la base de données publiées. Actuellement, les gaz d'échappement des moteurs diesel sont classés comme "probablement carcinogènes pour l'homme".
"Je n'ai jamais vu ça"
Une lettre adressée à plusieurs journaux scientifiques, dont The Lancet, par l'avocat représentant le Mining Awareness Resource Groupe (MARG) conseille à ces journaux de s'abstenir de diffuser des articles concernant cette étude, en attendant l'issue d'une action en justice visant à obliger le NCI et le NIOSH à partager avec le lobby minier leurs données avant leur publication. La lettre évoque de façon imprécise des "conséquences" en cas de publication prématurée de l'étude.
Trois articles ont été acceptés pour publication, dans les Annals of Occupational Hygiene, qui a également reçu la lettre, ainsi que dans le Journal of the National Cancer Institute, mais "leur publication a été reportée à la demande des auteurs" jusqu'à la décision de justice, indique The Lancet. "Je n'ai jamais vu ça", témoigne Dana Loomis, directrice de la revue médicale Occupational and Environmental Medicine, au sujet de la lettre, dans The Lancet. "C'est vague et menaçant. C'est inquiétant pour la communication scientifique - un sujet de graves inquiétudes."
"Les menaces d'action en justice faites aux éditeurs de journaux pourraient devenir une autre tactique utilisée par l'industrie quand des intérêts économiques sont potentiellement mis en danger par des preuves scientifiques de nuisance", craint Celeste Morton, de l'université George Washington à Washington. "Certains directeurs de revues pourraient ne pas vouloir courir le risque d'être entraînés dans un processus judiciaire, avec les coûts associés." Le Circ reste cependant confiant dans le fait que le processus légal américain soit "conclu à temps pour que l'agence dispose des bases les plus fiables afin de protéger la santé des personnes dans le monde", déclare son directeur, Christopher Wild, dans The Lancet.
Par Anne Jeanblanc (avec APM)
*ce qui provoque ou favorise le développement d'un cancerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les patients souffrant de maladies rares unis pour être plus forts
Le Point.fr - Publié le 28/02/2012 à 12:02
C'est demain, 29 février, jour lui aussi relativement exceptionnel, que la Fondation Maladies rares va être inaugurée.
Elles sont environ 3 millions en France et 30 millions en Europe : ce sont les personnes souffrant de maladies rares. Dans certains cas, leur affection ne concerne que quelques dizaines d'individus et leur sentiment de solitude est aussi grand que l'impuissance du corps médical. D'autres touchent plusieurs milliers de personnes. C'est par exemple le cas de la phénylcétonurie, qui est la plus fréquente des maladies rares du métabolisme. Cette dernière touche un bébé sur 15 238 dans notre pays, selon les derniers chiffres de l'Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l'enfant. Cette dernière bénéficie d'un dépistage systématique dès la naissance.
En pratique, une maladie est qualifiée de rare quand elle affecte entre une personne sur 1 000 et une sur 200 000, selon les définitions nationales. En Europe, la prévalence doit être inférieure à un sur 2 000. À ce jour, les experts estiment qu'il existe entre 5 000 et 8 000 maladies rares, le plus souvent d'origine génétique. Néanmoins, toutes ne surviennent pas dès le plus jeune âge. L'hypertension artérielle pulmonaire, par exemple, survient en général autour de 40-50 ans, même s'il existe des formes chez les enfants jeunes. Sa prévalence est estimée à 50 personnes pour 1 million d'adultes. Le premier symptôme est un essoufflement inexpliqué et, lorsque cette maladie est correctement diagnostiquée, elle peut bénéficier de traitements permettant d'éviter les complications et de freiner sa progression.
Il est donc nécessaire de multiplier les informations concernant ces pathologies et les patients ont intérêt à jouer la synergie. D'où le thème de l'édition 2012 qui a lieu mercredi : la solidarité ! Des manifestations ont déjà eu lieu dans différents endroits de France, avec un seul slogan "Rares, mais forts ensemble !". Ce thème a été choisi pour mettre en avant la nécessité d'une collaboration et d'un soutien mutuel entre les malades, les parties prenantes et les pays.
Se faire entendre !
Autre point fort de ce 29 février, l'inauguration de la Fondation Maladies rares à l'Académie des sciences à Paris. Approuvée par décret le 6 février 2012 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, elle aura pour mission de promouvoir, fédérer et financer la recherche translationnelle et fondamentale sur toutes les maladies rares. Ses partenaires sont à la fois multiples et prestigieux : l'Inserm, l'Association française contre les myopathies, l'Alliance Maladies rares, la Conférence des directeurs généraux des centres hospitaliers régionaux et universitaires, ainsi que la Conférence des présidents d'université.
Et ce n'est pas tout : une mobilisation est prévue à 13 heures en face de la tour Eiffel, sur le parvis des Droits de l'homme au Trocadéro. Elle est organisée par l'Alliance Maladies rares et tous les autres acteurs de la Plate-forme Maladies rares (l'Association française contre les myopathies, Eurordis, Orphanet, Maladies rares info services et la Fondation de coopération scientifique dite Fondation Maladies rares). D'autres rassemblements sont prévus dans toute la France. Cette fois, les personnes atteintes de maladies rares vont vraiment se faire voir et entendre !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 28/02/2012 à 12:02
C'est demain, 29 février, jour lui aussi relativement exceptionnel, que la Fondation Maladies rares va être inaugurée.
Elles sont environ 3 millions en France et 30 millions en Europe : ce sont les personnes souffrant de maladies rares. Dans certains cas, leur affection ne concerne que quelques dizaines d'individus et leur sentiment de solitude est aussi grand que l'impuissance du corps médical. D'autres touchent plusieurs milliers de personnes. C'est par exemple le cas de la phénylcétonurie, qui est la plus fréquente des maladies rares du métabolisme. Cette dernière touche un bébé sur 15 238 dans notre pays, selon les derniers chiffres de l'Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l'enfant. Cette dernière bénéficie d'un dépistage systématique dès la naissance.
En pratique, une maladie est qualifiée de rare quand elle affecte entre une personne sur 1 000 et une sur 200 000, selon les définitions nationales. En Europe, la prévalence doit être inférieure à un sur 2 000. À ce jour, les experts estiment qu'il existe entre 5 000 et 8 000 maladies rares, le plus souvent d'origine génétique. Néanmoins, toutes ne surviennent pas dès le plus jeune âge. L'hypertension artérielle pulmonaire, par exemple, survient en général autour de 40-50 ans, même s'il existe des formes chez les enfants jeunes. Sa prévalence est estimée à 50 personnes pour 1 million d'adultes. Le premier symptôme est un essoufflement inexpliqué et, lorsque cette maladie est correctement diagnostiquée, elle peut bénéficier de traitements permettant d'éviter les complications et de freiner sa progression.
Il est donc nécessaire de multiplier les informations concernant ces pathologies et les patients ont intérêt à jouer la synergie. D'où le thème de l'édition 2012 qui a lieu mercredi : la solidarité ! Des manifestations ont déjà eu lieu dans différents endroits de France, avec un seul slogan "Rares, mais forts ensemble !". Ce thème a été choisi pour mettre en avant la nécessité d'une collaboration et d'un soutien mutuel entre les malades, les parties prenantes et les pays.
Se faire entendre !
Autre point fort de ce 29 février, l'inauguration de la Fondation Maladies rares à l'Académie des sciences à Paris. Approuvée par décret le 6 février 2012 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, elle aura pour mission de promouvoir, fédérer et financer la recherche translationnelle et fondamentale sur toutes les maladies rares. Ses partenaires sont à la fois multiples et prestigieux : l'Inserm, l'Association française contre les myopathies, l'Alliance Maladies rares, la Conférence des directeurs généraux des centres hospitaliers régionaux et universitaires, ainsi que la Conférence des présidents d'université.
Et ce n'est pas tout : une mobilisation est prévue à 13 heures en face de la tour Eiffel, sur le parvis des Droits de l'homme au Trocadéro. Elle est organisée par l'Alliance Maladies rares et tous les autres acteurs de la Plate-forme Maladies rares (l'Association française contre les myopathies, Eurordis, Orphanet, Maladies rares info services et la Fondation de coopération scientifique dite Fondation Maladies rares). D'autres rassemblements sont prévus dans toute la France. Cette fois, les personnes atteintes de maladies rares vont vraiment se faire voir et entendre !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Des lentilles pour diabétiques, lecteur de glycémie du futur ?
Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Des lentilles de contact capables de mesurer le taux de sucre en temps réel pourraient améliorer le quotidien des diabétiques. Séduisant, ce projet suscite toutefois des interrogations.
Des lentilles de contact pourraient-elles simplifier la vie des diabétiques insulinodépendants? C'est ce que l'université de Washington en partenariat avec Microsoft Research vise en créant des lentilles de contact capables de mesurer le taux de glycémie des malades.
Dotées de petits capteurs électroniques, ces lentilles estimeraient la quantité de sucre présente dans les larmes et donc dans le sang de ceux qui les portent. Une fois les données relevées par les détecteurs, une petite antenne radio embarquée transmet les informations vers un ordinateur, un smartphone ou une tablette.
Un confort: l'absence de piqures
Encore à ses débuts, cette innovation présente un avantage: celui de pouvoir suivre en permanence son taux de glycémie sans avoir à effectuer de prélèvements sanguins qu'un diabétique insulinodépendant est contraint de faire au quotidien. Pouvant aussi corriger la vue, ces lentilles permettront aux malades de déceler toute anomalie et d'enregistrer les données qui pourront être consultées par le médecin plus tard.
Sceptique, le Pr Patrick Vexiau, chef de service en diabétologie à l'hôpital Saint-Louis fait toutefois remarquer qu'il «existe souvent un décalage entre le taux de sucre contenu dans un fluide ou un tissu et celui dans le sang. Ce qu'on trouve dans les larmes n'est pas forcément le reflet de ce qui se passe dans le sang». Le Pr Babak Parviz, agrégé en bionanotechnologie et nanofabrication, à l'université de Washington et son équipe observent actuellement ce décalage et ont déjà remarqué qu'il existait «une forte corrélation entre le sang et les larmes», précise le directeur technique de Microsoft France. Mais «les appareils ne sont pas encore au point et nous n'avons pas encore d'essais cliniques sur les humains», indique le Pr Babak Parviz au Figaro.
Le Pr Vexiau, diabétologue, émet aussi quelques réserves concernant l'intolérance aux lentilles. «Les diabétiques ont généralement les yeux plus secs. En raison d'un taux de sucre plus élevé dans le sang, leurs glandes et notamment leurs glandes lacrymales produisent moins de larmes. Vont-ils pouvoir supporter les lentilles?» se demande-t-il. «Ce projet ne résoudra pas tous les problèmes liés à l'intolérance des verres de contact, admet Bernard Ourghanlian, mais des chercheurs sont actuellement en train de travailler sur un liquide artificiel permettant de mieux accepter les lentilles».
Et le prix? «Des discussions entre Microsoft et de grands laboratoires pharmaceutiques ont débuté depuis peu, précise Bernard Ourghanlian, nous ne savons donc pas encore quel sera le prix de ces lentilles mais il est clair qu'elles devront être à un coût abordable». Quant à la mise sur le marché de ce produit en France, «je pense que ça sera fait d'ici cinq ans», ajoute-t-il.
Un «gadget» fiable?
Pour Thibault Benet, 26 ans, diabétique depuis une dizaine d'années, «ce gadget déresponsabilise le diabétique. Ce qui me gène avec ce genre d'innovation, c'est qu'il y a une mise à distance entre le patient et la maladie, or la maladie est bien là. Je pense qu'il est important de maîtriser sa maladie et de ne pas laisser une machine le faire à sa place. Certes, ce n'est pas toujours agréable de se piquer le doigt trois à quatre fois par jour, mais cela fait partie de la phase d'acception de la maladie par le patient».
D'après un rapport de l'Institut de veille sanitaire publié en novembre 2010, il y aurait 2.9 millions de diabétiques en France, dont 21,4% d'insulinodépendants. Ainsi, 620.000 malades seraient potentiellement concernés par ce nouveau lecteur de glycémie.
Au-delà de ce projet à destination des diabétiques, «cette innovation nous ouvre surtout vers d'autres horizons, déclare Bernard Ourghanlian. Nous pensons qu'il sera possible de pouvoir utiliser des lentilles pour fournir des médicaments par la cornée par exemple».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Des lentilles de contact capables de mesurer le taux de sucre en temps réel pourraient améliorer le quotidien des diabétiques. Séduisant, ce projet suscite toutefois des interrogations.
Des lentilles de contact pourraient-elles simplifier la vie des diabétiques insulinodépendants? C'est ce que l'université de Washington en partenariat avec Microsoft Research vise en créant des lentilles de contact capables de mesurer le taux de glycémie des malades.
Dotées de petits capteurs électroniques, ces lentilles estimeraient la quantité de sucre présente dans les larmes et donc dans le sang de ceux qui les portent. Une fois les données relevées par les détecteurs, une petite antenne radio embarquée transmet les informations vers un ordinateur, un smartphone ou une tablette.
Un confort: l'absence de piqures
Encore à ses débuts, cette innovation présente un avantage: celui de pouvoir suivre en permanence son taux de glycémie sans avoir à effectuer de prélèvements sanguins qu'un diabétique insulinodépendant est contraint de faire au quotidien. Pouvant aussi corriger la vue, ces lentilles permettront aux malades de déceler toute anomalie et d'enregistrer les données qui pourront être consultées par le médecin plus tard.
Sceptique, le Pr Patrick Vexiau, chef de service en diabétologie à l'hôpital Saint-Louis fait toutefois remarquer qu'il «existe souvent un décalage entre le taux de sucre contenu dans un fluide ou un tissu et celui dans le sang. Ce qu'on trouve dans les larmes n'est pas forcément le reflet de ce qui se passe dans le sang». Le Pr Babak Parviz, agrégé en bionanotechnologie et nanofabrication, à l'université de Washington et son équipe observent actuellement ce décalage et ont déjà remarqué qu'il existait «une forte corrélation entre le sang et les larmes», précise le directeur technique de Microsoft France. Mais «les appareils ne sont pas encore au point et nous n'avons pas encore d'essais cliniques sur les humains», indique le Pr Babak Parviz au Figaro.
Le Pr Vexiau, diabétologue, émet aussi quelques réserves concernant l'intolérance aux lentilles. «Les diabétiques ont généralement les yeux plus secs. En raison d'un taux de sucre plus élevé dans le sang, leurs glandes et notamment leurs glandes lacrymales produisent moins de larmes. Vont-ils pouvoir supporter les lentilles?» se demande-t-il. «Ce projet ne résoudra pas tous les problèmes liés à l'intolérance des verres de contact, admet Bernard Ourghanlian, mais des chercheurs sont actuellement en train de travailler sur un liquide artificiel permettant de mieux accepter les lentilles».
Et le prix? «Des discussions entre Microsoft et de grands laboratoires pharmaceutiques ont débuté depuis peu, précise Bernard Ourghanlian, nous ne savons donc pas encore quel sera le prix de ces lentilles mais il est clair qu'elles devront être à un coût abordable». Quant à la mise sur le marché de ce produit en France, «je pense que ça sera fait d'ici cinq ans», ajoute-t-il.
Un «gadget» fiable?
Pour Thibault Benet, 26 ans, diabétique depuis une dizaine d'années, «ce gadget déresponsabilise le diabétique. Ce qui me gène avec ce genre d'innovation, c'est qu'il y a une mise à distance entre le patient et la maladie, or la maladie est bien là. Je pense qu'il est important de maîtriser sa maladie et de ne pas laisser une machine le faire à sa place. Certes, ce n'est pas toujours agréable de se piquer le doigt trois à quatre fois par jour, mais cela fait partie de la phase d'acception de la maladie par le patient».
D'après un rapport de l'Institut de veille sanitaire publié en novembre 2010, il y aurait 2.9 millions de diabétiques en France, dont 21,4% d'insulinodépendants. Ainsi, 620.000 malades seraient potentiellement concernés par ce nouveau lecteur de glycémie.
Au-delà de ce projet à destination des diabétiques, «cette innovation nous ouvre surtout vers d'autres horizons, déclare Bernard Ourghanlian. Nous pensons qu'il sera possible de pouvoir utiliser des lentilles pour fournir des médicaments par la cornée par exemple».
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Re: Actualités 2012
Les femmes pourront-elles un jour ovuler toute leur vie ?
Par Tristan Vey - le 27/02/2012
Les scientifiques ont trouvé dans les ovaires des cellules souches qui peuvent donner de nouveaux ovules potentiels à l'âge adulte.
Faudra-t-il bientôt récrire les livres de biologie? Il semblait acquis depuis 50 ans que les hommes fabriquaient du sperme tout au long de leur vie tandis que les femmes disposaient au contraire dès la puberté d'un nombre donné d'ovules potentiels - des ovocytes - destiné à décroître inexorablement au rythme des menstruations successives. Des travaux sur la reproduction féminine menés par le chercheur américain Jonathan Tilly et son équipe du Massachussets General Hospital de Boston, publiés dimanche dans Nature Medicine, pourraient bouleverser ce dogme.
Les chercheurs ont en effet montré qu'il existe dans les ovaires humains des cellules souches capables de se transformer en ovocytes. Conséquence directe: il n'est pas impossible que les femmes puissent renouveler leur stock initial (environ 400.000 gamètes à la naissance). Jonathan Tilly formule cette hypothèse depuis 2004. Il avait alors montré que les souris détruisaient au cours de leur vie plus d'ovocytes que n'en contenaient leurs ovaires. Il imaginait dès lors l'existence possible d'une source de gamètes femelles qui restait à découvrir. Une intuition confirmée par une équipe chinoise de l'université de Shanghai en 2009 qui mettait au jour dans des ovaires de souris des cellules souches capables de se différencier en ovocytes.
Un long chemin avant de traiter l'insuffisance ovarienne
Jonathan Tilly a poursuivi dans cette direction. En améliorant la technique chinoise, il a passé au crible les ovaires de jeunes donneuses japonaises qui s'en séparaient dans le cadre d'un processus de changement de sexe. Un travail de grande précision puisque les ovaires contiennent moins d'une cellule souche ovarienne (OSC) pour 10.000 cellules classiques.
Ces OSC, marquées avec une protéine fluorescente verte et disposées dans des tissus ovariens, ont alors été implantées sous la peau de souris. En deux semaines, les chercheurs ont observés la formation de follicules contenant des ovocytes fluorescents, preuve qu'ils dérivaient des OSC originelles. Une réussite éclatante qui pose toutefois de nombreuses questions.
A commencer par celle-ci: ces ovocytes sont-ils viables? Pour des raisons éthico-légales, l'équipe n'a pas pu essayer de les féconder puisque la création d'embryons à des fins de recherche est formellement interdite aux États-Unis. Jonathan Tilly reconnaît lui-même qu'il y a de toute façon très peu de chances pour que l'opération réussisse. David Albertini, biologiste à l'université du Kansas, explique sur le site de Science que la culture de cellules souches in vitro conduit très souvent à des mutations indésirables. Selon lui le chemin vers des traitements opérationnels de l'insuffisance ovarienne prématurée, de la ménopause ou de la stérilité, grâce à ces cellules reste bien long.
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Par Tristan Vey - le 27/02/2012
Les scientifiques ont trouvé dans les ovaires des cellules souches qui peuvent donner de nouveaux ovules potentiels à l'âge adulte.
Faudra-t-il bientôt récrire les livres de biologie? Il semblait acquis depuis 50 ans que les hommes fabriquaient du sperme tout au long de leur vie tandis que les femmes disposaient au contraire dès la puberté d'un nombre donné d'ovules potentiels - des ovocytes - destiné à décroître inexorablement au rythme des menstruations successives. Des travaux sur la reproduction féminine menés par le chercheur américain Jonathan Tilly et son équipe du Massachussets General Hospital de Boston, publiés dimanche dans Nature Medicine, pourraient bouleverser ce dogme.
Les chercheurs ont en effet montré qu'il existe dans les ovaires humains des cellules souches capables de se transformer en ovocytes. Conséquence directe: il n'est pas impossible que les femmes puissent renouveler leur stock initial (environ 400.000 gamètes à la naissance). Jonathan Tilly formule cette hypothèse depuis 2004. Il avait alors montré que les souris détruisaient au cours de leur vie plus d'ovocytes que n'en contenaient leurs ovaires. Il imaginait dès lors l'existence possible d'une source de gamètes femelles qui restait à découvrir. Une intuition confirmée par une équipe chinoise de l'université de Shanghai en 2009 qui mettait au jour dans des ovaires de souris des cellules souches capables de se différencier en ovocytes.
Un long chemin avant de traiter l'insuffisance ovarienne
Jonathan Tilly a poursuivi dans cette direction. En améliorant la technique chinoise, il a passé au crible les ovaires de jeunes donneuses japonaises qui s'en séparaient dans le cadre d'un processus de changement de sexe. Un travail de grande précision puisque les ovaires contiennent moins d'une cellule souche ovarienne (OSC) pour 10.000 cellules classiques.
Ces OSC, marquées avec une protéine fluorescente verte et disposées dans des tissus ovariens, ont alors été implantées sous la peau de souris. En deux semaines, les chercheurs ont observés la formation de follicules contenant des ovocytes fluorescents, preuve qu'ils dérivaient des OSC originelles. Une réussite éclatante qui pose toutefois de nombreuses questions.
A commencer par celle-ci: ces ovocytes sont-ils viables? Pour des raisons éthico-légales, l'équipe n'a pas pu essayer de les féconder puisque la création d'embryons à des fins de recherche est formellement interdite aux États-Unis. Jonathan Tilly reconnaît lui-même qu'il y a de toute façon très peu de chances pour que l'opération réussisse. David Albertini, biologiste à l'université du Kansas, explique sur le site de Science que la culture de cellules souches in vitro conduit très souvent à des mutations indésirables. Selon lui le chemin vers des traitements opérationnels de l'insuffisance ovarienne prématurée, de la ménopause ou de la stérilité, grâce à ces cellules reste bien long.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
L'autisme : revue de l'infirmière
La France dénombre près 600 000 personnes autistes. L’autisme est un trouble neurobiologique décelé dans l’enfance, souvent avant l’âge de 3 ans, qui se développe jusqu’à l’âge adulte. Il entraîne des difficultés de communication et de relations sociales avec les autres. Les troubles autistiques sont diagnostiqués chez un enfant sur 110, dont quatre garçons pour une fille. Cette maladie serait d’origine génétique. « Les gènes candidats concernent la formation précoce du système nerveux et la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau, comme la sérotonine, le glutamate, l’acétylcholine ou le GABA ». Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif. Seule la prise en charge éducative précoce améliore la qualité de vie des personnes atteintes. Afin de mobiliser les médias et les pouvoirs publics mais aussi de sensibiliser la population sur l’ampleur du phénomène, les problèmes de prise en charge et le regard des citoyens sur le handicap, plus de 100 000 familles se sont rassemblées en un mouvement appelé “Ensemble pour l’autisme”. Ce mouvement vient d’obtenir le label de grande cause nationale 2012. Tout au long de l’année, des manifestations et campagnes d’informations seront donc organisées. Il sera également fait appel à la générosité publique en vue de soutenir la recherche.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La France dénombre près 600 000 personnes autistes. L’autisme est un trouble neurobiologique décelé dans l’enfance, souvent avant l’âge de 3 ans, qui se développe jusqu’à l’âge adulte. Il entraîne des difficultés de communication et de relations sociales avec les autres. Les troubles autistiques sont diagnostiqués chez un enfant sur 110, dont quatre garçons pour une fille. Cette maladie serait d’origine génétique. « Les gènes candidats concernent la formation précoce du système nerveux et la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau, comme la sérotonine, le glutamate, l’acétylcholine ou le GABA ». Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif. Seule la prise en charge éducative précoce améliore la qualité de vie des personnes atteintes. Afin de mobiliser les médias et les pouvoirs publics mais aussi de sensibiliser la population sur l’ampleur du phénomène, les problèmes de prise en charge et le regard des citoyens sur le handicap, plus de 100 000 familles se sont rassemblées en un mouvement appelé “Ensemble pour l’autisme”. Ce mouvement vient d’obtenir le label de grande cause nationale 2012. Tout au long de l’année, des manifestations et campagnes d’informations seront donc organisées. Il sera également fait appel à la générosité publique en vue de soutenir la recherche.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités 2012
Renforcer la sécurité du médicament: revue de l'infirmière
Après le scandale du Médiator®, ayant donné lieu à une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales1 sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament, et aux assises du médicament2, le gouvernement a décidé de modifier la loi en vue d’un renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Un nouveau texte est paru le 29 décembre dernier. Celui-ci s’articule autour de trois axes :
– La prévention des conflits d’intérêts : tous les membres siégeant auprès de commissions doivent désormais rédiger une déclaration sur les liens qu’ils ont ou auraient eu avec des établissements, organismes ou entreprises dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l’autorité sanitaire au sein de laquelle ils exercent leurs fonctions ou de l’organe consultatif dont ils sont membres. Ces déclarations seront actualisées et rendues publiques chaque année. Les laboratoires pharmaceutiques ont, quant à eux, l’obligation de rendre publics les avantages (en nature ou monétaires) qu’ils procurent aux professionnels de santé, étudiants en médecine, aux associations de patients, aux établissements de santé et aux organes de presse spécialisés.
– La création d’une nouvelle agence du médicament : « L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) sera réorganisée en Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Elle sera chargée d’évaluer les bénéfices et les risques des produits, de surveiller le risque tout au long de leur cycle de vie et de réévaluer régulièrement les bénéfices et les risques. Elle sera dotée du pouvoir de prononcer des sanctions financières ».
– Le renforcement de la pharmacovigilance : l’ANSM pourra demander des études supplémentaires sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé, au moment et après l’octroi de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM). Les prescriptions hors AMM seront désormais encadrées, le médecin devra en outre inscrire la mention “hors AMM” sur l’ordonnance et en informer son patient.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après le scandale du Médiator®, ayant donné lieu à une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales1 sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament, et aux assises du médicament2, le gouvernement a décidé de modifier la loi en vue d’un renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Un nouveau texte est paru le 29 décembre dernier. Celui-ci s’articule autour de trois axes :
– La prévention des conflits d’intérêts : tous les membres siégeant auprès de commissions doivent désormais rédiger une déclaration sur les liens qu’ils ont ou auraient eu avec des établissements, organismes ou entreprises dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l’autorité sanitaire au sein de laquelle ils exercent leurs fonctions ou de l’organe consultatif dont ils sont membres. Ces déclarations seront actualisées et rendues publiques chaque année. Les laboratoires pharmaceutiques ont, quant à eux, l’obligation de rendre publics les avantages (en nature ou monétaires) qu’ils procurent aux professionnels de santé, étudiants en médecine, aux associations de patients, aux établissements de santé et aux organes de presse spécialisés.
– La création d’une nouvelle agence du médicament : « L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) sera réorganisée en Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Elle sera chargée d’évaluer les bénéfices et les risques des produits, de surveiller le risque tout au long de leur cycle de vie et de réévaluer régulièrement les bénéfices et les risques. Elle sera dotée du pouvoir de prononcer des sanctions financières ».
– Le renforcement de la pharmacovigilance : l’ANSM pourra demander des études supplémentaires sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé, au moment et après l’octroi de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM). Les prescriptions hors AMM seront désormais encadrées, le médecin devra en outre inscrire la mention “hors AMM” sur l’ordonnance et en informer son patient.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités 2012
Ethylotest obligatoire dans les voitures à partir du 1er juillet 2012
Le monde.
publié le 01 mars 2012 à 11:03
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé en décembre 2011 l'obligation d'un éthylotest dans chaque véhicule...
Les automobilistes devront obligatoirement avoir un éthylotest dans leur voiture à partir du 1er juillet 2012. D'après un décret paru jeudi au Journal officiel, le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012.
"Tout conducteur d'un véhicule terrestre à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur, doit justifier de la possession d'un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement" et "l'éthylotest mentionné au premier alinéa respecte les conditions de validité, notamment la date de péremption, prévues par son fabricant" indique le décret.
L'obligation de la détention d'un éthylotest pour tous les conducteurs avait été annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy afin de lutter contre l'alcool au volant (31 % des accidents mortels), sans donner de date précise. Les éthylotests sont obligatoirement mis à la disposition du public dans tous les bars de nuit et discothèques depuis novembre dernier.
Des éthylotests anti-démarrage équipent les autocars neufs depuis le 1er janvier 2010 et ils doivent être installés sur l'ensemble du parc pour la rentrée scolaire 2015.
Un total de 3 970 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2011, en baisse minime par rapport à 2010 (- 0,55 %, soit 22 vies sauvées). L'année 2011 est la 10e année de baisse consécutive de la mortalité routière.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le monde.
publié le 01 mars 2012 à 11:03
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé en décembre 2011 l'obligation d'un éthylotest dans chaque véhicule...
Les automobilistes devront obligatoirement avoir un éthylotest dans leur voiture à partir du 1er juillet 2012. D'après un décret paru jeudi au Journal officiel, le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012.
"Tout conducteur d'un véhicule terrestre à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur, doit justifier de la possession d'un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement" et "l'éthylotest mentionné au premier alinéa respecte les conditions de validité, notamment la date de péremption, prévues par son fabricant" indique le décret.
L'obligation de la détention d'un éthylotest pour tous les conducteurs avait été annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy afin de lutter contre l'alcool au volant (31 % des accidents mortels), sans donner de date précise. Les éthylotests sont obligatoirement mis à la disposition du public dans tous les bars de nuit et discothèques depuis novembre dernier.
Des éthylotests anti-démarrage équipent les autocars neufs depuis le 1er janvier 2010 et ils doivent être installés sur l'ensemble du parc pour la rentrée scolaire 2015.
Un total de 3 970 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2011, en baisse minime par rapport à 2010 (- 0,55 %, soit 22 vies sauvées). L'année 2011 est la 10e année de baisse consécutive de la mortalité routière.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
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