Saturation basse et deces du patient
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Re: Saturation basse et deces du patient
Oui, Apres ce sont les raisonnements ´ systematiques ´ mais de toute façon, sans P-M dans ces cas ci nous ne pouvons pas faire grand chose ..
Oui, je l'avoue que c'est encore dur. En même temps, comment ne pas se sentir responsable d'une telle situation? Oui j'en parle beaucoup meme, je suis suivie psychologiquement d'ailleurs. J'avais des nuits agités. Apres plus d'un an et demi après cette situation, j'y pense toujours et m'en veut toujours. Je prends tout trop à coeur, j'ai l'impression qu'après chaque deces, je suis reponsable en faite..
Oui, je l'avoue que c'est encore dur. En même temps, comment ne pas se sentir responsable d'une telle situation? Oui j'en parle beaucoup meme, je suis suivie psychologiquement d'ailleurs. J'avais des nuits agités. Apres plus d'un an et demi après cette situation, j'y pense toujours et m'en veut toujours. Je prends tout trop à coeur, j'ai l'impression qu'après chaque deces, je suis reponsable en faite..
Re: Saturation basse et deces du patient
En ayant le recul professionnel indispensable.Infirmière 02 a écrit :comment ne pas se sentir responsable d'une telle situation?
Va falloir y remédier, vite !Infirmière 02 a écrit :Je prends tout trop à coeur, j'ai l'impression qu'après chaque deces, je suis reponsable en faite..
Vous courrez à la catastrophe.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
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Re: Saturation basse et deces du patient
Excusez moi, je pensais avoir répondu.
Avec ma situation, comment ne pas culpabilisé? J'appréhende toujours qu'une telle situation se reproduise, dès qu'un deces survient je me remet en question, et me pose d'énormes questions en pensant que je suis responsable. Ce que je ne ressentais pas en étant étudiante.
Mais c'est vrai que je pense très souvent à cette situation que j'ai vécu en étant étudiante. Je suis allée voir une psychologue qui m'explique que je n'ai rien personne, que je ne suis pas responsable. Mais ce n'est pas facile..
Je sais que cette situation m'a apprit beaucoup de choses. À etre beaucoup plus vigilante, et donc à etre une meilleure Infirmiere..
Tu sais, les responsabilités sont énormes en tant qu'IDE, quand tu sais qu'une simple erreur, qu'un oublié peut mettre fin au jour d'un patient.. Profites bien d'être etudiante, et surtout pose toujours les questions quand tu ne sais pas, informe toi le plus possible, renseigne toi sur les pathologies etc..
Avec ma situation, comment ne pas culpabilisé? J'appréhende toujours qu'une telle situation se reproduise, dès qu'un deces survient je me remet en question, et me pose d'énormes questions en pensant que je suis responsable. Ce que je ne ressentais pas en étant étudiante.
Mais c'est vrai que je pense très souvent à cette situation que j'ai vécu en étant étudiante. Je suis allée voir une psychologue qui m'explique que je n'ai rien personne, que je ne suis pas responsable. Mais ce n'est pas facile..
Je sais que cette situation m'a apprit beaucoup de choses. À etre beaucoup plus vigilante, et donc à etre une meilleure Infirmiere..
Tu sais, les responsabilités sont énormes en tant qu'IDE, quand tu sais qu'une simple erreur, qu'un oublié peut mettre fin au jour d'un patient.. Profites bien d'être etudiante, et surtout pose toujours les questions quand tu ne sais pas, informe toi le plus possible, renseigne toi sur les pathologies etc..
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Re: Saturation basse et deces du patient
Je n'avais pas vu votre message. Merci Jo_bis. Je suis peut être un peu trop sensible (voir beaucoup) et prend tout trop à coeur
Re: Saturation basse et deces du patient
Etre vigilante, c'est bien mais ça ne suffit pas.Infirmière 02 a écrit :Je sais que cette situation m'a apprit beaucoup de choses. À etre beaucoup plus vigilante, et donc à etre une meilleure Infirmiere..
Vous ne pourrez JAMAIS empêcher le décès imprévu d'un patient malgré votre vigilance.
Vous ne pourrez pas tout maîtriser.
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Re: Saturation basse et deces du patient
Je sais bien et la situation que je vous ai expliqué le prouve. Des constantes correctes: 12/3 - 91% de saturation en oxygène. 51-54 de pulsation avec un pavé maker. Et une demi-heure après decede..
Aurais je du prévenir le medecin? Je me suis posé plus d'une fois la question! Mais rien n'aurais changé, et les constantes ne justifié par l'appel du medecin. A part la tension écarté (qui est courant chez les personnes âgées) ..
On ne peut malheureusement pas évité l'inévitable. Nous ne sommes pas des sauveurs, ce que je pensais en faisant ce métier
Aurais je du prévenir le medecin? Je me suis posé plus d'une fois la question! Mais rien n'aurais changé, et les constantes ne justifié par l'appel du medecin. A part la tension écarté (qui est courant chez les personnes âgées) ..
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Re: Saturation basse et deces du patient
Un conseil : ne laissez pas votre chat se promener sur le clavier.Infirmière 02 a écrit :[...] avec un pavé maker. [...]rien n'aurais changé, et les constantes ne justifié par l'appel du medecin. A part la tension écarté [...]
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Re: Saturation basse et deces du patient
Ah la mort subite du vieillard, ce fléau qui nous pend tous au nez...Infirmière 02 a écrit :Je sais bien et la situation que je vous ai expliqué le prouve. Des constantes correctes: 12/3 - 91% de saturation en oxygène. 51-54 de pulsation avec un pavé maker. Et une demi-heure après decede..
Aurais je du prévenir le medecin? Je me suis posé plus d'une fois la question! Mais rien n'aurais changé, et les constantes ne justifié par l'appel du medecin. A part la tension écarté (qui est courant chez les personnes âgées) ..
On ne peut malheureusement pas évité l'inévitable. Nous ne sommes pas des sauveurs, ce que je pensais en faisant ce métier
À un moment, il faut arrêter de culpabiliser, si le médecin ne vous a pas fait de remarque, c'est peut-être juste que c'était l'heure du patient.
Il faut bien vous dire quelque chose, on ne sauve jamais la vie des gens. Au bout d'un moment, tout le monde meurt. Comme le dit Edward Norton dans Fight Club : Sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe, pour tout le monde, à zéro. Tout ce qu'on fait, en tant que soignant, c'est leur permettre de gagner un peu de temps.
Et pour l'anecdote, on parle de paramètres vitaux, pas de constantes, qui sous-entendent qu'elles ne varient peu ou pas.
"Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse."
MITHA - Ancien Infirmier Convoyeur de l'Armée de l'Air
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Re: Saturation basse et deces du patient
Excusez moi d'avoir mis du temps à répondre, mais du boulot à foison en ce moment, de nuit.. Encore des dexes. Des patientes que l'ont retrouvé sans leur 02 decede, avec pas mal de soucies cardiaque. La famille s'attendait au deces, mais nous moins.. Une simple question: quelles sont les caractéristiques d'un deces par manque d'02: cyanose au niveau des genoux, et dès extrémité? Patiente étouffent?
Elle était calme, les yeux fermé, donc j'espère qu'elle est partit dans son sommeil..
Comme vous le voyez, je culpabilise toujours autant.. :/
Elle était calme, les yeux fermé, donc j'espère qu'elle est partit dans son sommeil..
Comme vous le voyez, je culpabilise toujours autant.. :/
Re: Saturation basse et deces du patient
Bonsoir,
Tu sais comme l'on dit d'autres collègues tu ne peux parfois éviter l'inévitable.
Je suis confrontee régulièrement à des décès en bossant en ehpad, et pour la prise en charge de personnes sous oxygenotherapie avec des gros antécédents cardiaques, bpco.....Pour un peu qu'ils soient atteints de démences et s'enlèvent régulièrement l'oxygène, c'est vraiment pas évident.
J'ai le souvenir d'un résident bpco au tout début où j'étais diplômée, que j'avais retrouvé sans oxygène et hurlant qu'il s'étouffait, bleu comme un schtroumph si je peux me permettre tellement ça m'a marqué, à 69% de SpO2....Sans pouvoir trop augmenter l'oxygène forcement vu sa grave BPCO et qui refusait une nouvelle hospitalisation. Suis restée 1h dans sa chambre à lui maintenir son O2 et à le rassurer, avec le médecin qui me disait que y'avait rien d'autre à faire. Seul point positif c'est que ce résident a finalement récupéré ce jour là mais est finalement décédé quelques mois plus tard du même problème. Ça reste quand même un lourd souvenir pour moi mais il faut arriver à en discuter en équipe et prendre du recul sur la situation et faire un point sur sa remise en question.
Sinon, pour avoir été confrontée à un nouveau problème de ce type ce week end, il faut savoir évaluer la situation de la personne dans sa globalité. Un résident atteint de démence, lourds antécédents cardiaques, en pleine poussée d'insuffisance respi,pour qui j'avais fais passer le médecin même si je suis seule à bosser...Et son état s'est dégradé en fin de week end, de plus en plus dyspneique avec tirage, cyanose et signes d'anxiété. Après discussion avec la famille il était entendu qu'on privilégiait son confort et qu'une réa n'était pas forcément "raisonnable". J'ai tout de même contacté sos médecin et eu un entretien avec le 15 sur la situation, où on s'est finalement entendu pour une intervention d'un médecin sur le lieu pour une prescription à visée de confort.
Quoi qu'il en soit n'oublies jamais que tu n'es pas seule quand tu bosses, et qu'il est important d'échanger sur des situations, garder les doutes pour soi est un poids trop énorme à porter sur ses épaules! Courage
Tu sais comme l'on dit d'autres collègues tu ne peux parfois éviter l'inévitable.
Je suis confrontee régulièrement à des décès en bossant en ehpad, et pour la prise en charge de personnes sous oxygenotherapie avec des gros antécédents cardiaques, bpco.....Pour un peu qu'ils soient atteints de démences et s'enlèvent régulièrement l'oxygène, c'est vraiment pas évident.
J'ai le souvenir d'un résident bpco au tout début où j'étais diplômée, que j'avais retrouvé sans oxygène et hurlant qu'il s'étouffait, bleu comme un schtroumph si je peux me permettre tellement ça m'a marqué, à 69% de SpO2....Sans pouvoir trop augmenter l'oxygène forcement vu sa grave BPCO et qui refusait une nouvelle hospitalisation. Suis restée 1h dans sa chambre à lui maintenir son O2 et à le rassurer, avec le médecin qui me disait que y'avait rien d'autre à faire. Seul point positif c'est que ce résident a finalement récupéré ce jour là mais est finalement décédé quelques mois plus tard du même problème. Ça reste quand même un lourd souvenir pour moi mais il faut arriver à en discuter en équipe et prendre du recul sur la situation et faire un point sur sa remise en question.
Sinon, pour avoir été confrontée à un nouveau problème de ce type ce week end, il faut savoir évaluer la situation de la personne dans sa globalité. Un résident atteint de démence, lourds antécédents cardiaques, en pleine poussée d'insuffisance respi,pour qui j'avais fais passer le médecin même si je suis seule à bosser...Et son état s'est dégradé en fin de week end, de plus en plus dyspneique avec tirage, cyanose et signes d'anxiété. Après discussion avec la famille il était entendu qu'on privilégiait son confort et qu'une réa n'était pas forcément "raisonnable". J'ai tout de même contacté sos médecin et eu un entretien avec le 15 sur la situation, où on s'est finalement entendu pour une intervention d'un médecin sur le lieu pour une prescription à visée de confort.
Quoi qu'il en soit n'oublies jamais que tu n'es pas seule quand tu bosses, et qu'il est important d'échanger sur des situations, garder les doutes pour soi est un poids trop énorme à porter sur ses épaules! Courage
Re: Saturation basse et deces du patient
[quote="La famille s'attendait au deces, mais nous moins.. [/quote]
Cette phrase + l'orthographe me laisse penser que vous n'êtes pas infirmière, ce qui n'est pas grave en soi
Mais dans ce cas pourquoi vous faire passer pour une infirmière ?
Enfin, peut-être me trompes-je
désolés dans ce cas
Par contre SVP faites un effort sur l'écriture
Cette phrase + l'orthographe me laisse penser que vous n'êtes pas infirmière, ce qui n'est pas grave en soi

Enfin, peut-être me trompes-je

Par contre SVP faites un effort sur l'écriture

Infirmière en Santé au Travail
Re: Saturation basse et deces du patient
Visiblement, le chat est encore en vie, lui !!!Leopold Anasthase a écrit :Un conseil : ne laissez pas votre chat se promener sur le clavier.Infirmière 02 a écrit :[...] avec un pavé maker. [...]rien n'aurais changé, et les constantes ne justifié par l'appel du medecin. A part la tension écarté [...]

J'argumente :
Je répondrais par la célèbre tirade de La Palisse :Infirmière 02 a écrit :Excusez moi d'avoir mis du temps à répondre, mais du boulot à foison en ce moment, de nuit.. Encore des dexes. Des patientes que l'ont retrouvé sans leur 02 decede, avec pas mal de soucies cardiaque. La famille s'attendait au deces, mais nous moins.. Une simple question: quelles sont les caractéristiques d'un deces par manque d'02: cyanose au niveau des genoux, et dès extrémité? Patiente étouffent?
Elle était calme, les yeux fermé, donc j'espère qu'elle est partit dans son sommeil..
Comme vous le voyez, je culpabilise toujours autant.. :/
" Un quart d'heure avant sa mort, il était encore en vie..."
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Re: Saturation basse et deces du patient
et en plus il ne sait même pas qu'il est mort!
Re: Saturation basse et deces du patient
C'est ballot !!!execho a écrit :et en plus il ne sait même pas qu'il est mort!

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
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Re: Saturation basse et deces du patient
Ce sont des conneries.Honey26 a écrit : à 69% de SpO2....Sans pouvoir trop augmenter l'oxygène forcement vu sa grave BPCO
Sur une détresse respiratoire VRAIE : désaturation, dyspnée, tirage, cyanose, etc. On est sur une urgence VITALE. On se fout royalement de la BPCO ou non. On avisera plus tard avant que le patient ait fait son arrêt hypoxique.
Il faut arrêter avec ces crédos tout fait.
Une fois que sa saturation est remontée et que la clinique s'est améliorée, on baissera le débit d'oxygène.
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