vécu à l'IFSI
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
- Norma Colle
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- Inscription : 30 nov. 2004 21:32
ben moi, j'ai adoré ces études, faites dans une ifsi au sein d'un hp parisien.
quoiqu'on en dise ....en psy, ils ont une belle base d'humanité qd même.à cela, ajouté des personnes de soins généraux compétentes et elles aussi humaine.s... le bonheur
tout etait fait pour que nous pensions, réfléchissions seul ou en groupe, mais jamais à gober des connaissances qu'on aurait pu nous jetter en pature
les formateurs plus que disponobles, proches de chacun.
je me souviens de la phrase d'accueil de la directrice le 1er jour: "vous devrez être très autonaume qd vous serez diplomées.commençons de suite"
des pratique , on en eu qq une a l'ifsi (im,rea cardio -respi, toucher massage ... et d'autres dont je n'ai plus souvenirs.
nous etions traités en adulte et ça, ç le pied!!!
quoiqu'on en dise ....en psy, ils ont une belle base d'humanité qd même.à cela, ajouté des personnes de soins généraux compétentes et elles aussi humaine.s... le bonheur
tout etait fait pour que nous pensions, réfléchissions seul ou en groupe, mais jamais à gober des connaissances qu'on aurait pu nous jetter en pature

les formateurs plus que disponobles, proches de chacun.
je me souviens de la phrase d'accueil de la directrice le 1er jour: "vous devrez être très autonaume qd vous serez diplomées.commençons de suite"
des pratique , on en eu qq une a l'ifsi (im,rea cardio -respi, toucher massage ... et d'autres dont je n'ai plus souvenirs.
nous etions traités en adulte et ça, ç le pied!!!
Gengis a écrit :Je ne sais pas ce qui dans mes propos a entrainé cette déduction ?
Dans ton discours à toi, rien. J'ai voulu dire : " souffrance pour beaucoup, pas pour tous..." Ce n'est pas une déduction absolue et exacte. C'est juste une impression personnelle et générale après lecture de l'ensemble des témoignages exprimés jusqu'ici....
Norma Colle a écrit :....j'étais jeune et en fait je ne me posais pas trop de questions existentialistesJ'étais socialement habituée à obéir aux parents, aux profs...etc....donc très malléable à l'époquechangé...
Rassurez-vous, les questions existentialistes, on ne s'en pose pas davantage de nos jours....Dans ma promotion, on était une minorité insignifiante à s'en poser. Bien que socialement habituée à l'autorité et à l'obéîssance, je n'ai jamais été, même à 20 ans, malléable....
La différence que je perçois entre hier et aujourd'hui, pour l'IFSI comme pour beaucoup d'autres sujets, c'est qu'hier (années 75...) l'esprit critique était encouragé et les débats formateurs....Aujourd'hui, réfléchir c'est "se prendre la tête". Comme si la dialectique ne pouvait pas être source de bonheur....Mais, je m'égare.
dripounet a écrit : Rassurez-vous, les questions existentialistes, on ne s'en pose pas davantage de nos jours....
J'ai quand même l'impression que si.... et heureusement d'ailleurs avec tous ls moyens mis à notre disposition.... la discussion, la confrontation des idées est largement plus accéssible à un plus grand nombre.
dripounet a écrit : La différence que je perçois entre hier et aujourd'hui, pour l'IFSI comme pour beaucoup d'autres sujets, c'est qu'hier (années 75...) l'esprit critique était encouragé et les débats formateurs....Aujourd'hui, réfléchir c'est "se prendre la tête". Comme si la dialectique ne pouvait pas être source de bonheur....Mais, je m'égare.
je ne sais réellement pas si l'esprit critique était davantage encouragé il y a 30 ans ... quoiqu'il en soit les préoccupations n'étaient pas les mêmes, par exemple nous n'avions pas la hantise du chomage comme l'ont une majorité de jeunes aujourd'hui, nous n'avions pas la hantise de la précarité, trouver un petit boulot était relativement plus facile et tout cela change, il me semble considérablement les mentalités, la donne en général...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Gengis a écrit : les préoccupations n'étaient pas les mêmes, par exemple nous n'avions pas la hantise du chomage comme l'ont une majorité de jeunes aujourd'hui, nous n'avions pas la hantise de la précarité, trouver un petit boulot était relativement plus facile et tout cela change, il me semble considérablement les mentalités, la donne en général...
C'est très juste. Personnellement, j'ai réalisé tout ça au contact des jeunes à l'IFSI...et ça, c'était un point positif.
Gengis a écrit :J'ai quand même l'impression que si.... et heureusement d'ailleurs avec tous ls moyens mis à notre disposition.... la discussion, la confrontation des idées est largement plus accéssible à un plus grand nombre.
J'exagère. Je l'avoue...quand je parle de "questions existentialistes", je veux parler du désir (rare dans ma promotion) de "philosopher" un peu : Par ex, pour revenir aux infirmiers, se questionner sur la relation soignant/soigné....Dans mon IFSI, tous les cours susceptibles d'alimenter cet espace de réflexion étaient désertés.
Concernant les possibilités d'échanges, je suis d'accord avec toi Gengis. On a, en effet, un plus grand nombre de moyens de communication. Et c'est très interessant d'en explorer les avantages et les limites !...

Peut-être que le rapport soignant/soigné vous interesse parce que vous vous possédez une maturité "intellectuelle" qui vous pousse à vous interroger sur ce sujet.
Il est fort probable que des étudiants s'y intéresseront plus tard au cours de leur carrière. On ne peut pas nier que vos attentes ne sont pas celles de l'ensemble des étudiants mais sont à la fois typiques d'une personne qui reprend les études.
Il est fort probable que des étudiants s'y intéresseront plus tard au cours de leur carrière. On ne peut pas nier que vos attentes ne sont pas celles de l'ensemble des étudiants mais sont à la fois typiques d'une personne qui reprend les études.
dripounet a écrit :Gengis a écrit : les préoccupations n'étaient pas les mêmes, par exemple nous n'avions pas la hantise du chomage comme l'ont une majorité de jeunes aujourd'hui, nous n'avions pas la hantise de la précarité, trouver un petit boulot était relativement plus facile et tout cela change, il me semble considérablement les mentalités, la donne en général...
C'est très juste. Personnellement, j'ai réalisé tout ça au contact des jeunes à l'IFSI...et ça, c'était un point positif.
A la fois, cette précarité, ce chômage, nous attaquons sa quarantième année, la periode où l'on trouvait du travail facilement (apparemment), ce sont mes parents qui en parlent et dans 15 jours ils sont à la retraite, c'est à dire que du temps a passé depuis.
Faîte attention de ne pas sombrer dans ce passéisme douteux où les mentalités étaient plus libres, les jeunes plus intelligents, plus disponibles etc, il y a un peu de mythe dans tout ça.
Thousta a écrit :Faîte attention de ne pas sombrer dans ce passéisme douteux où les mentalités étaient plus libres, les jeunes plus intelligents, plus disponibles etc, il y a un peu de mythe dans tout ça.
Tu as raison, Thousta, de pointer ce danger...La construction et l'alimentation de "mythes", comme tu dis, peut bloquer la pensée et dispenser de la vraie reflexion. C'est une attitude facile et la facilité est tentante...
Je pense avoir, jusqu'ici, échappé à ça...D'ailleurs, je pense sincèrement que la disposition de l'esprit à la "philosophie", n'est pas liée uniquement à une époque, à une génération, ni même à une mâturité...mais aussi à une personnalité.
La différence que je note entre "hier" et "aujourd'hui" réside peut-être dans une "mode". Dans les années 75, c'était peu-être plus facile, car plus à la mode de trouver un écho à ses préoccupations existentielles...
Mais je ne pense pas que les jeunes d'avant étaient plus intelligents que ceux d'aujourd'hui....Je crois bien, hélas, que la connerie est la chose au monde la mieux distribuée, et l'histoire le démontre bien.
Thousta a écrit : Il est fort probable que des étudiants s'y intéresseront plus tard au cours de leur carrière. .
C'est tout à fait possible, cela vient naturellement de la reflexion lors de l'exercice, je suis d'accord avec Thousta


mais je pense aussi que ça ne concernera pas tout le monde

Thousta a écrit :Gengis a écrit : les préoccupations n'étaient pas les mêmes, par exemple nous n'avions pas la hantise du chomage comme l'ont une majorité de jeunes aujourd'hui, nous n'avions pas la hantise de la précarité, trouver un petit boulot était relativement plus facile et tout cela change, il me semble considérablement les mentalités, la donne en général...
Faîte attention de ne pas sombrer dans ce passéisme douteux où les mentalités étaient plus libres, les jeunes plus intelligents, plus disponibles etc, il y a un peu de mythe dans tout ça.
oui le temps a passé, la société a évolué, je ne pense pas me complaire dans "un passéisme douteux" simplement je pense que les raisons socio-économiques ne sont pas étrangères à l'évolution des mentalités, voire au changement dans les comportements, même si ce ne sont pas les seules.... je voulais mettre le doigt dessus
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Bien sur... je ne jugeais pas un passéisme douteux que vous auriez suggéré, simple frein a des emballements parfois lu par d'autres pseudos voire des bouquins du "c'était mieux avant". En vous lisant on voit bien que les conditions étaient plus difficiles, une discipline assez rigide.
Après, je me mets à la place d'un étudiant, moi-même je n'ai pas du tout les mêmes projections qu'il y a dix ans pour ce qui est des études, je sais dès le départ qu'il ne faudra pas tomber dans une critique facile de ce que peut attendre une personne de 18 ans et ce qu'une autre souhaite dans le registre des plus de 30 ans, bien que le but final est de décrocher le DE.
Vrai que la société a fondamentalement changé, peut-être que nous allons retourner à cette insouciance du plein emploi après le papy boom. Il a existé quelque part pour les infirmieres puisque la profession a toujours souffert d'une pénurie mais ça n'a pas amélioré leurs conditions paradoxalement.
Cela risque d'être terrible si la "croissance (hum)" repart, le nombre de candidats pour être infirmiére va cruellement baisser puisque l'on peut supposer qu'un nombre de concourant se sont orientés vers cette profession à défaut de et comme vous le dîtes Gengis par peur du chômage qui a fait nombre de dégat.
Pour la mode et les années 70, je ne sais pas trop quoi en penser sinon qu'il y a eu une explosion de libertés qui aujourd'hui ne sont plus valorisées et tend même à subir un nouvel autoritarisme et conservatisme dont la méthode Sarko ou les propos Ségolenistes sont un peu les chantres.
Enfin, vous avez bien plus d'experience et de visibilité sur ce sujet, surtout dans le milieu de la santé.
Mais bon, ça évolue pas mal je trouve et pas forcément en mal.
Après, je me mets à la place d'un étudiant, moi-même je n'ai pas du tout les mêmes projections qu'il y a dix ans pour ce qui est des études, je sais dès le départ qu'il ne faudra pas tomber dans une critique facile de ce que peut attendre une personne de 18 ans et ce qu'une autre souhaite dans le registre des plus de 30 ans, bien que le but final est de décrocher le DE.
Vrai que la société a fondamentalement changé, peut-être que nous allons retourner à cette insouciance du plein emploi après le papy boom. Il a existé quelque part pour les infirmieres puisque la profession a toujours souffert d'une pénurie mais ça n'a pas amélioré leurs conditions paradoxalement.
Cela risque d'être terrible si la "croissance (hum)" repart, le nombre de candidats pour être infirmiére va cruellement baisser puisque l'on peut supposer qu'un nombre de concourant se sont orientés vers cette profession à défaut de et comme vous le dîtes Gengis par peur du chômage qui a fait nombre de dégat.
Pour la mode et les années 70, je ne sais pas trop quoi en penser sinon qu'il y a eu une explosion de libertés qui aujourd'hui ne sont plus valorisées et tend même à subir un nouvel autoritarisme et conservatisme dont la méthode Sarko ou les propos Ségolenistes sont un peu les chantres.
Enfin, vous avez bien plus d'experience et de visibilité sur ce sujet, surtout dans le milieu de la santé.
Mais bon, ça évolue pas mal je trouve et pas forcément en mal.
Thousta a écrit : Cela risque d'être terrible si la "croissance (hum)" repart, le nombre de candidats pour être infirmiére va cruellement baisser puisque l'on peut supposer qu'un nombre de concourant se sont orientés vers cette profession à défaut de et comme vous le dîtes Gengis par peur du chômage qui a fait nombre de dégat..
pour ce qui est du chomage et des conditions de travail, je parlais en général parce que en ce qui concerne le monde paramédical, je n'en sais rien moi-même sauf à lire ici l'expression de ce sentiment qu'il ne faut sans doute pas généraliser.
J'ai l'impression que notre jeunesse a été plus "incouciante" (en ce qui concernait l'avenir en général et le lendemain en particuler.
Pour ma part je ne pense pas que c'était mieux avant, en fait je n'en sais rien (en ce qui concerne les études puisque c'est le sujet) en tout cas, tout a avancé, tout a évolué et c'est tant mieux parce que sinon je ne serai pas en train d'échanger ici

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Ensuite Dripounet, est-ce que la formation laisse de la place à la philosophie ? Vu le rythme du travail d'une infirmière y a t-il de la place pour cette philosophie ?
Ne viendrait-elle pas après cette philosophie ? Sur le terrain, après quelques années d'experiences, donc une matière concréte et non purement spéculative (sauf pour vous qui avait déjà une experience dans la santé).
En lisant des gens comme Gengis qui narrent leur experience je suis plutôt heureux d'une certaine manière de comment les choses ont évolué parce qu'elles ont évolué, et le métier d'infirmier, malgré les problèmes à ne pas négliger, n'est plus le même, il ne souffre pas d'une dépréciation dans la société, les infirmières sont encore citées comme des professionnels hyper compétentes et uniques en leur genre par de nombreuses personnes.
Bref, c'était la touche d'optimisme
Ne viendrait-elle pas après cette philosophie ? Sur le terrain, après quelques années d'experiences, donc une matière concréte et non purement spéculative (sauf pour vous qui avait déjà une experience dans la santé).
En lisant des gens comme Gengis qui narrent leur experience je suis plutôt heureux d'une certaine manière de comment les choses ont évolué parce qu'elles ont évolué, et le métier d'infirmier, malgré les problèmes à ne pas négliger, n'est plus le même, il ne souffre pas d'une dépréciation dans la société, les infirmières sont encore citées comme des professionnels hyper compétentes et uniques en leur genre par de nombreuses personnes.
Bref, c'était la touche d'optimisme

Thousta a écrit : Il a existé quelque part pour les infirmieres puisque la profession a toujours souffert d'une pénurie mais ça n'a pas amélioré leurs conditions paradoxalement.
Oui mais c'est je pense inhérant et bien propre aux professions paramédicales.
Les choses ont quand même évolué, crois moi, mais pas au rythme auquel on était en droit de s'attendre ceci en partie du au mode de fonctionnement et à la "mentalité" infirmière. Il a toujours été difficile de faire bouger ce monde parce que beaucoup ont considéré, et considèrent encore qu'on ne peut avoir cette profession et en même temps demander de l'argent, comme si c'était incongru... alors on a pris du retard et c'est toujours difficile de mobiliser en masse et je dirai même que c'est plus difficile, aujourd'hui, de mobilisr les gens qu'il y a 10 voire 15 ans... j'ai parfois l'impression d'assister à un repli sur soi.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.