De récentes publications ont diffusé des chiffres chocs annonçant une augmentation de l’absentéisme des personnels non médicaux dans les établissements hospitaliers publics. Dans les minutes qui suivirent, la Fédération Hospitalière de France prônait la réinstauration d’un jour de carence, mesure essentielle permettant de réduire l’absentéisme. Les personnels profiteraient d’arrêts maladies pour, entre autre, pallier à l’impossibilité organisationnelle de prendre leurs RTT. Le syndicat CNI s'insurge contre de tels propos, car en effet, quand nous regardons de plus près ces chiffres très médiatiques, nous constatons qu'il s'agit simplement de l'addition de l'ensemble des causes de l'absentéisme de ces personnels. Comment peut-on considérer que les arrêts pour congés de maternité, pour accidents de travail ou maladies professionnelles soient la preuve d'une fainéantise aiguë des fonctionnaires hospitaliers ?
, s'interroge le syndicat. Étudiez les bilans sociaux des établissements et vous constaterez que les chiffres publiés seront pondérés d'au moins 50%. Effectivement, il existe un absentéisme perlé qui doit être analysé afin d'en déterminer les causes et de permettre ainsi la mise en œuvre d'axes de réflexions pour en améliorer l'impact
. Pour la CNI, au-delà du fait que ces allégations soient une remise en cause de diagnostics médicaux justifiant les arrêts de travail, c'est également une négation totale des conditions d'exercice des agents et de l'épuisement qu'ils subissent
.
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