Un décret paru au Journal Officiel du 23 décembre 2022 étend ainsi cette prime à une vingtaine d’autres corps de la fonction publique hospitalière, dont les infirmiers spécialisés (IBODE, IADE et puériculteurs) et les aides-soignants. Sont également concernés les auxiliaires de puériculture et les sages-femmes. Il « s'applique aux rémunérations versées à compter du mois de décembre 2022 », sans effet rétroactif, est-il précisé.
Pour rappel, le gouvernement avait entériné par un décret datant du 10 janvier 2022 le versement d’une prime de 118 euros nets mensuels à un nombre restreint de professionnels. Seuls les infirmiers en soins généraux, aussi bien titulaires que stagiaires, et les cadres de santé exerçant « au sein des unités de réanimation, des unités de réanimation néonatale, des unités de soins intensifs, des unités de néonatalogie assurant des soins intensifs et des unités de surveillance continue » y avaient alors droit. En réaction, les syndicats avaient dénoncé une mesure de nature à diviser les professionnels de santé, dans le sillage d’un Ségur de la santé jugé peu satisfaisant.
Consulter le décret.
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